Alexis Lemoine

Journaliste, peintre et musicien, Kira Moon est un homme curieux de toutes choses. Un penchant pour la découverte qui l'a emmené à travailler à Los Angeles et Londres. Revenu en France, l'oiseau à plumes bien trempées s'est posé sur la branche Zeweed en 2018. Il en est aujourd'hui le rédacteur en chef.

La France arrive sur le marché des boissons au CBD avec BAGA.

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Les bordelais Gaspard Duval et Antoine Grenier viennent de lancer BAGA, une ligne de boissons au CBD. Fabriqués en Nouvelle-Aquitaine, ces rafraichissements zénifiants se déclinent en trois parfums. Disponibles en commande sur le net, BAGA fera son arrivée en rayonnages dans le courant du mois d’octobre.

L’aventure des boissons BAGA ne commence pas avec qui on pourrait l’imaginer : loin des stéréotype, les fondateurs ne sont ni des hipsters-surfeurs de tendance, ni des serials-opportunistes, ni des stoners momentanément reconvertis dans le CBD en attendant la légalisation.
Mais deux jeunes hommes sains, smart et simples dont les motivations initiales prennent à rebrousse poil tous les clichés des cannabis start-uper.
Nous avons découvert le CBD il y a 2 ans en recherchant un traitement alternatif pour la pelade universelle, une maladie auto-immune dont je suis atteint. A l’époque, nous étions en Master 2 IAE à Bordeaux. Il faut savoir que le CBD est un formidable régulateur du système immunitaire. Et ça, c’était une très bonne nouvelle pour moi (rires). J’ai donc commencé à prendre du cannabidiol, et là, petit miracle : mes symptômes ont suffisamment disparus pour que je puisse me passer du lourd traitement que je suivais depuis des années. Aujourd’hui, je ne prend que du CBD, et si j’ai encore ça et là quelques manifestation de la maladie, ça n’a rien à voir avec ma condition « ante-CBD ». Ne serait-ce que d’arrêter les médicament et leur kyrielle d’effets secondaires et pour moi une petite révolution. Puis, aussi bien de façon empirique qu’à la lecture d’études, nous avons  réalisé que le CBD est surtout une solution naturelle particulièrement efficace pour se détendre. (des observations faites en 2018, alors que le CBD et ses vertus étaient encore peu connus du public NDLR). C’est cette sensation de bien-être que nous souhaitons apporter au plus grand nombre » nous explique Gaspard dans un interview on ne peut plus « gestes barrière » puisque conduite au téléphone.

La gamme BAGA (entendez par l’acronyme « les Boissons Audacieuses de Gaspard et Antoine ») de ces Michel et Augustin du breuvage qui soulage est entièrement made in France, et se décline en trois saveurs :
Pêche-Blanche-Verveine,
Framboise-Mélisse et Pomme
Kiwi -Camomille.
Les plantes à tisane, reconnues pour leur effet apaisant, parfument et renforcent l’action relaxante du CBD, tandis que les aromatisations fruitées apportent une touche de gourmandise.
Enrichies avec du CBD naturel (20mg par bouteille de 33 cl), les boissons Baga sont produites dans une démarche responsable, conditionnées dans du verre 100% recyclable.
Une attention particulière portée à la qualité des composants qui se voit et surtout se goûte, tous les ingrédients étant cultivés en France et provenant de l’agriculture biologique ou s’inscrivant dans une démarche de développement durable. Une belle et bonne boisson relaxante pour nous comme pour la planète.

BAGA, entre 4 et 5 euros en boutiques spécialisés (courant octobre) et disponible tout de suite en commande ici :
https://fr.ulule.com/projects/102042/checkout/

Woody Harrelson donne de la voix à la green agriculture.

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« Kiss the ground », c’est le documentaire essentiel et peut-être salvateur de cette année pourrie. Narrée par Woody Harrelson, cette déclaration de bonnes intentions se veut avant tout terre à terre, pédagogique et pragmatique. Comme un écho au « Solution locales pour désordre global » de Coline Serreau. Disponible sur Netflix, bientôt en libre-accès sur Youtube.

Il aura fallu 7 ans à l’équipe du film pour rassembler experts, données, idées et imaginer une agriculture qui ne soit synonyme de catastrophe annoncée. 7 ans de réflexion pour nous proposer ce qui pourrait bien ressembler à un manifeste comme à un vrai début de solution. Car si la production de biens non périssables génère une grande partie des gaz à effet de serre, c’est l’agriculture intensive, la surexploitation et un processus d’élevage et d’abattage à donner des cauchemars à des gardiens de goulags qui met vraiment notre planète à mal, plus encore que la pollution automobile, maritime et aéronautique réunies.
Il est donc grand temps d’agir et réfléchir avant de mâcher une bouffe qui tue la planète, et coup de bol, il n’est peut-être pas trop tard.

« Kiss the ground », c’est aussi une ONG qui milite depuis plusieurs années et propose un portail web dans lequel, au travers d’une soixantaine de  segments de plus d’une heure, des solutions pour inverser la donne du réchauffement en retrouvant un équilibre naturel sont proposées.
60 podcast de plus d’une heure ainsi que de nombreuses pastilles où l’on apprend, au travers de gestes et bonnes habitudes à prendre, comment sauver notre planète et le futur de nos enfants.
Fabriquer soi même les produits d’hygiène courante (déodorant, dentifrice, savon, crème hydratante), se soigner avec des plantes aussi peu connues que facile à faire pousser dans son jardin ou encore monter son potager en permaculture, tout y est pour créer une saine autarcie loin d’une alimentation à l’emprunte carbone désastreuse. Et sans pour autant finir dans une cabane sans eau courante au fin fond du Yukan.

 

Yannick Jadot, le Vert qui se lève pour la légalisation.

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En cas de victoire à l’élection présidentielle française de 2020, le chef de file des écologistes compte bien en finir avec la prohibition du cannabis, proposant un modèle proche de celui pratiqué au Québec: un commerce de weed qui serait sous le contrôle de l’État.

C’est dans les colonnes de l’Obs daté du 17 septembre que l’ancien/prochain candidat à la présidentielle -Il s’était présenté en 2017, avant de se retirer au profit de Benoît Hamon (PS)-  a précisé sans détours ni ambiguïté sa position sur le brûlant sujet cannabis.
« Nous voulons réguler le cannabis, le légaliser avec une organisation par l’État de la production et de la distribution. C’est une question de santé publique : la France est le pays le plus répressif en Europe et pourtant celui qui consomme le plus, notamment chez les jeunes, avec des logiques d’addiction très graves. J’en parlais avec Renaud Muselier, le patron de la région PACA, qui est pour, lui aussi. Il me dit qu’à  Marseille, des gamins fument du goudron. C’est aussi un enjeu de sécurité : ces trafics mettent des quartiers entiers sous tutelle mafieuse. Sortons des postures ! »
L’homme vert du moment, et probable futur élu à la magistrature suprême, propose un schéma de contrôle et distribution proche de celui qui a fait ses preuves dans notre Belle Province. Depuis novembre 2018,  c’est le gouvernement du Québec, via la Société Québécoise De Cannabis (SQDC), qui a le monopole de la vente et distribution de la belle plante.
La SQDC organise ainsi le commerce de cannabis, grâce à une douzaine de dispensaires, là aussi sous contrôle du gouvernement.
Une position progressiste que Yannick Jadot ne sort pas de son chapeau puisqu’en juin 2019, le député européen affichait déjà sa volonté de légaliser, de façon responsable, la vente et la consommation de cannabis.

 

 

Amis Français, rendez-vous en mai 2022!

Playboy lance sa gamme de produits au CBD.

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Après 66 ans de publication d’articles pour adultes, de dessins animés pour grands enfants et d’images de jolie femmes prises dans leur plus simple appareil, l’entreprise d’Hugh Hefner entre dans le doux monde du CBD, étendant sa gamme de produits au « bien-être sexuel ».

Playboy Enterprises, Inc. (Playboy) a annoncé hier, vendredi 18 septembre, le lancement d’une nouvelle gamme de produits à base de CBD « full spectrum », conçus pour «améliorer l’intimité et le plaisir sexuel».
Les trois premiers produits de la gamme comprennent un gel-lubrifiant (47$) un spray lubrifiant destiné aux femmes (45 $) ainsi que d’une boule effervescente de bain relaxante à base d’huile de chanvre, d’huiles essentielles et de pétales de rose (15$).
Dans le détail pour le produit star: le gel-lubrifiant est composé d’une poudre de CBD soluble dans l’eau, de racine de maca et « d’herbe de chèvre cornée » ( ?) , tandis que le spray d’excitant et réservé aux femmes, (parfum vanille) contient du kava-kava, de la vitamine B3 et crée une sensation de chaleur si besoin était.

Le spray pour mesdames (45$)

La rédactrice en chef de Playboy Sex and Culture, Anita Little, explique dans le press-kit que les nouveaux produits CBD de la société dirigé par l’homme en peignoir le  plus célèbre du monde (avec  Lebowsky)   font partie de ses efforts continus de la marque pour « aider à combler l’écart d’orgasme » (sic),
«Notre ambition chez Playboy est d’aider tout le monde et tout le monde à explorer et à rechercher le plaisir», continue la red’chef . «Bien que Playboy ait aidé à inaugurer la première révolution sexuelle, il reste encore du travail à faire pour que tout le monde puisse accéder au plaisir. Nous savons que les femmes en particulier ont moins souvent l’orgasme que leurs partenaires sexuels masculins. »

Le gel intime (47$)

Selon Playboy, des études scientifiques indépendantes indiqueraient en effet que 85% des hommes ont atteint leur apogée lors de leur dernière relation sexuelle, contre 64% des femmes.
Playboy nous apprend aussi que 95% des hommes hétérosexuels éprouvent toujours un orgasme pendant les rapports sexuels , contre 65% pour les femmes.
Messieurs, si besoin était, vous voilà  informés.
Mesdames, le lien pour acheter les huiles du plaisir partagé est ici : 

La boule à bulle pour bain de boules (15$)

Législation sur le CBD en Europe : le grand bon en arrière?

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Rien ne va plus pour le CBD et la filière chanvre du vieux continent! Dans une conclusion préliminaire rendue publique en juin dernier, la commission européenne se dit favorable au classement du cannabidiol (CBD) en tant que stupéfiant. Si cette avis est retenu (le jugement sera rendu à la fin du mois), le CBD naturellement issu du chanvre deviendrait interdit de vente, sa distribution serait désormais régie par l’industrie pharmaceutique et soumise à ordonnance. Une mise à mort de la filière comme du bien-être des patients, au profit du lobby Big Pharma. Analyse.

La Commission européenne travaille actuellement sur le statut du Cannabis sativa L. (chanvre industriel) dans le but d’évaluer si les inflorescences de chanvre et les extraits d’inflorescences de chanvre doivent être considérés comme des aliments ou comme des stupéfiants.
La conclusion préliminaire de la Commission a estimé que  le «cannabidiol, lorsqu’il est extrait du chanvre, doit être considéré́ non pas comme un aliment mais comme un produit stupéfiant”. Une conclusion préliminaire qui s’est déjà concrétisée :  la Commission ayant déjà récemment décidé́ de bloquer toute application d’extraits naturels de chanvre dans le cadre de la règlementation ​NovelFood.​ ​En revanche les applications pour les produits contenant du CBD issu de synthèses chimiques, elles, n’ont pas été́ bloquées​.
Si le CBD est listé comme produits narcotique, seuls les opérateurs pharmaceutiques pourront traiter le CBD naturel… et le processus coûteux de production de cannabis synthétique condamnerait de fait les entrepreneurs et les agriculteurs qui ont massivement investit dans le très prometteur secteur.
Cette conclusion va aussi à l’encontre des propositions faites cette année par l’OMS,  relatives à la modification de la ​convention unique sur les stupéfiants​, propositions qui souhaitent faire sortir de la catégorie narcotique tous les extraits de chanvre contenant moins de 0,2% de THC.

Pourquoi un tel revirement alors que nombre de pays assouplissent leur réglementation aussi bien pour le CBD que le THC ? A qui profite l’interdiction ? Aux Big Pharma.
Pour l’industrie pharmaceutique, l’arrivée et la disponibilité du CBD est une très mauvaise nouvelle. Alors que les laboratoires et distributeurs ont pu compter sur le juteux et accrocheur marché des tranquillisants, antidépresseurs, opiacés et anti-inflammatoire, voilà qu’arrive sur le marché le CBD, une substance naturelle, non addictive, sans effets secondaires et tout à fait efficace dans une grande partie des cas. Et qui serait même prometteuse dans la lutte contre la COVID-19. Une grande avancée pour les patients et malades qui trouvent dans le CBD un véritable soulagement à leurs maux, sans une myriade d’effets indésirables. Une mauvaise nouvelle pour les  grands groupes pharmaceutiques qui ne saurait accepter de perde quelques parts de marché, quand bien même se soit au détriment de l’homme.
Une position qui ne manque pas de nous surprendre, nous, Nord-Américains qui avons adressé avec courage et de beaux résultat la question de la légalisation de la belle plante.
Si cette décision de classer en stupéfiant le CBD était entérinée, c’est un message sans équivoque qu’enverrait les dirigeants du vieux continent : le monde de demain sera celui d’hier, en plus cynique.

C’est encore loin, l’Amérique ?

E-liquides au THC: vapotez vert en faisant le tri.

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Pratique et plus sain pour nos poumons, le vapotage de weed séduit un nombre croissant d’enthousiastes de la belle plante. Une bonne nouvelle pour la santé des cannabis-aficionados, une moins bonne pour le globe. Auxly et Greentech, deux entreprises canadiennes, se sont donné pour mission de rendre plus verte la consommation de weed liquide.

Depuis une dizaine d’années, fumer de l’herbe ne se limite plus au bon vieux joint, au bang ou quelque pipe taillée pour l’occasion. Au Canada, par exemple, le cannabis est de plus en plus consommé par vapotage. Un mode de consommation considéré comme plus sain que les alternatives combustibles.
Cette diversification des pratiques est aussi synonyme d’accroissement de la production de déchets plus ou moins nocifs : flacon d’e-liquide, piles, etc. Rien que de petites choses qui finissent, au mieux, dans les poubelles classiques. Et c’est là que la bât blesse.
Une cigarette électronique est généralement composée d’une cartouche (contenant l’e-liquide), d’une résistance électrique, d’un embout buccal en matière plastique et d’une batterie (ou d’un accumulateur, selon les modèles).
Lorsque la cigarette est partie rejoindre le terrain de chasse de ses ancêtres, tous ses éléments constitutifs doivent être jetés à bon escient : résistance, batteries ou « accu » (souvent toxiques en se dégradant) dans les conteneurs pour déchets électriques ou électroniques, la cartouche dans les colonnes à verre (à moins qu’elle ne soit en plastique), les éléments en plastique dans le bas dédié aux … plastiques.

Tri sélectif pour spliff liquide

En France, les dispositifs de collecte sélective de résidus ménagers sont les exutoires naturels du plastique et du verre. La plupart des magasins de produits électroniques et des enseignes de bricolage mettent à la disposition des visiteurs des boîtes de collecte de piles, batteries et autres joyeusetés électroniques. Tous ces déchets sont collectés par des entreprises agréées par les pouvoirs publics, afin d’être recyclé (quand c’est possible) ou détruit dans des conditions sûres.
Au Canada, l’organisation de la récupération des déchets varie selon les territoires. Pour apporter sa pierre à l’édifice, la compagnie canadienne Auxly vient de conclure un partenariat avec Greentech. Cette dernière installera des bornes de récupération des déchets des fumeurs dans toutes les échoppes Auxly, ainsi que dans de nombreuses boutiques Superette et Spiritleaf. Les résidus de cigarettes électroniques seront ensuite collectés, triés, recyclés ou détruits en toute sécurité par Greentech et ses partenaires. Mieux que la corbeille de rue, bien mieux que le caniveau et définitivement plus éco responsable, l’initiative Auxly pourrait bien être le futur vert et smart de la weed fluide.

Notre top des universités du cannabis.

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C’est la rentrée ! Que vous soyez tout juste bachelier, écœuré par un première année de droit ou tout simplement à la recherche d’une reconversion dans un secteur florissant, les Cannabis School, ces université de la weed, sont là pour tout vous apprendre sur le ganja-business, et en vous assurant de très hautes études.
Covid-19 oblige, nous avons choisi 3 cursus d’enseignement en ligne, un type d’enseignement qui au-delà de ne pas faire tourner le virus pendant les travaux pratiques, est ouvert aux citoyens de tous pays.

1 -Oaksterdam University

Une rapide recherche Google des «meilleures écoles de marijuana en ligne», fera apparaître l’Oaksterdam University en tête de gondole.
Normal, fondée en 2007, l’institution basée à Oakland, Californie, est la «première université de cannabis aux États-Unis» (autoproclamée), revendiquant «des racines éducatives remontant à 1995», s’est construit en près de 15 ans une solide réputation.
La plupart de ses cours sont centrés sur la culture et l’horticulture.
L’Oaksterdam University propose dorénavant des cours en ligne, une bonne initiative en pleine pandémie.
Qui plus est, il est désormais possible de bénéficier de plusieurs cours en ligne gratuits dont :
-Droit
-Classe d’horticulture
-Cannabis, douleur et crise des opioïdes
Les étudiants bénéficient d’un accès de 180 jours pour chaque cours.

Oaksterdam propose également une grande variété d’options de classe en direct, mais payantes :
Semestre horticulture: 1995 $
Semestre Business of Cannabis: 1995 $
Les deux classes réunissent l’ensemble des élèves en visio-conférence une fois par semaine pendant 14 semaines.

La note Zeweed 4/5

2 -The Cannabis Training University (CTU)

La CTU  propose une sélection de cours nettement plus étendue que l’Université d’Oaksterdam.
Créée à San Francisco en 2009 , elle a en 2019 entamé un cursus de formation  en ligne. Son programme de certificat de cannabis médicale propose plus de 5 000 pages de guides de formation sur les livres électroniques et plus 200 vidéos en HD.
Les étudiants de la CTU bénéficient d’une année complète d’accès à partir du jour de leur inscription, pour décrocher, à l’issu de la formation, un Master of Marijuana Certification.
Le prix affiché est de 597 $. Un tarif qui n’est pas fixe, puisque la CTU ne rechigne pas à baisser l’addition selon les profils. (nombre d’inscrits ont eu droit, avec lettre de motivation, à un tarif light de 247 $). Le cursus comprend les sept cours suivants:
-Emplois dans le domaine du cannabis, cannabis business-plan
-Culture de la marijuana médicale
-Cuisiner avec du cannabis
-Comment devenir un Budtender
-Comment ouvrir un service de dispensaire/ de dispensaire en livraison à domicile.
-Droit du cannabis
-La marijuana comme médicament: mythes et miracles révélés.

Ainsi que 7 certifications reconnues dans la profession:
-Droit.
-Budtender advanced course.
-Affaires-commerce.
-Bases du stockage de cannabis.
-Cannabis médical.
-Cuisine à l’herbe.
-Production de weed.

La note Zeweed: 4,5/5

3 -Clover Leaf University (CLU)

L’établissement d’enseignement de la belle plante est le plus ancien du genre dans le Colorado. La CLU se targue aussi, et à juste titre, d’être la première université accréditée spécialisée en phytotechnologie «approuvée, réglementée et agréée par le Conseil des écoles professionnelles privées du Département de l’enseignement supérieur du Colorado».
L’UCF offre une vaste sélection de cours et de certifications.
Il s’agira notamment de programmes de formation et d’ateliers spécifiques aux États, de formations professionnelles dans l’industrie du cannabis et de séminaires sur la culture de weed.

Coût des cours :
-Certification de Cannabis Budtender
600 $ + 3% de frais de traitement du marchand
-Procédures de gestion des dispensaires
800 $ + 3% de frais de traitement du marchand
-Culture de cannabis 101
600 $ + 3% de frais de traitement du marchand
-Culture de cannabis 102
800 $ + 3% de frais de traitement du marchand
-Culture industrielle de chanvre
600 $ + 3% de frais de traitement du marchand

Chacun de ces cours consiste en une leçon de 4 heures en classe, en ligne toujours.
Vous pouvez consulter l’intégralité du catalogue ici. Le célèbre cours de formation en phytotechnologie / horticulture de CLU comprend plusieurs des sujets énumérés ci-dessus. Les personnes intéressées peuvent également postuler pour un emploi à l’université! Mais là, c’est sur place, et dans l’éventualité que vous soyez super-motivés mais fauchés : contre votre labeur, l’UFC vous dispensera gratuitement sa formation.

La note Zeweed: 3,5/5

Bonus : David Letterman nous en parle, à sa façon,  dans son « Late Night Show »

 

Sortez cartons et crayons, n’oubliez pas vos feuilles… et bonne rentrée !

 

Vuna: le (faux) thon écologiquement bon ton

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Ça ressemble à du thon, ça a le goût et l’odeur du thon, mais c’est pas du thon! Voici « Sensational VUNA », soit une préparation végétale made in Nestlé. Uniquement disponible dans les rayonnages Suisse pour le moment, le thon sans thon sera disponible en Europe et au Canada avant la fin de l’année. En ajoutant à son portefeuille de produits vegan le faux poisson rouge, Nestlé affiche clairement son intention d’attaquer le prometteur marché des protéines alternatives.

De plus en plus de consommateurs réduisent désormais leur consommation de poisson. Des problèmes tels que la surpêche dans les océans, la contamination par les métaux lourds et les questions du bien-être animal en sont des raisons possibles. Avec le « Sensational VUNA », Nestlé leur apporte une solution et leur permet de bénéficier d’une alternative au poisson à base végétale pour affiner leurs plats. Le « Sensational VUNA » est produit à base de seulement six ingrédients. L’un des principaux composants est la protéine végétale de pois avec ses acides aminés essentiels. De plus, il ne contient aucun agent conservateur ni colorant artificiel. Cette alternative au thon est similaire à l’original en ce qui concerne son goût, son aspect et sa texture. Il est disponible emballé dans du verre au rayon frais et est prêt à être consommé dès l’achat. Il se prête par exemple à la préparation de salades, de sandwich, en accompagnement sur une pizza ou avec d’autres plats.

C’est en Suisse, dans le Centre de Recherche Nestlé à Lausanne, que l’idée de fabriquer une alternative au thon à base végétale a germé et donné naissance au « Sensational VUNA » grâce au développement d’un procédé d’extrusion spécial, qui est également utilisé pour la production d’alternatives à la viande à base végétale. Grâce à cette technique, l’alternative au thon a pu être lancée en seulement neuf mois. Pour favoriser un lancement rapide, le produit est fabriqué dans l’unité de recherche de Nestlé à Singen, qui est spécialisée dans le développement de produits à base végétale et qui est très impliquée dans le processus d’innovation d’alternatives à la viande comme les burgers à base végétale ou encore les saucisses.

“Sensational Vuna” est disponible dans les COOP de la confédération Helvétique. Prix: 6,95 CHF

Sup de weed: Le cursus Ganja de la Connecticut University.

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En 2019, rien qu’aux US, l’industrie du cannabis a crée quelque 72 000 emplois. Un marché en pleine croissance et floraison qui ne saurait embaucher un staff mal formé. C’est partant de ce constat que Gerry Berkowitz a crée il y a deux ans le cursus “Sciences et Commerce du Cannabis” à  l’université du Connecticut.  L’année dernière, 400 étudiants s’étaient inscrits dans le stupéfiant cursus. Cette année, Berkowitz attend 1200 élèves.

Le cursus proposé par l’université du Connecticut dure 2 ans et se suit principalement en ligne, un mode d’apprentissage qui a le mérite d’être anti-pandémie friendly.

Parmi les élèves, des entrepreneurs qui souhaitent se lancer, des propriétaires de fermes faisant pousser de l’herbe plus ou moins légit’, un bon nombre de  Budtenders qui travaillent dans les dispensaires Canadiens et Américains et espèrent monter en grade et quelques recalés en première année de fac’ de droit ou de lettres qui changent radicalement de choix de carrière.

Tous les étudiants devront suivre 4 unités communes dont un sur l’histoire du Cannabis médical et deux dédiés aux sciences botaniques et 8 options, entre droit international et fédéral, horticulture appliquée, pharmacopée ou sciences de la génétique.

Leah Sera, co-dirigeante du programme et détentrice d’un doctorat en pharmacologie, observe qu’un nombre de plus en plus important d’étudiants entrent dans le monde de la belle plante afin de fournir des soins alternatifs aux personnes atteintes de lourdes pathologies, dont nombre d’élèves venant de pays où seul le cannabis thérapeutique est autorisé. La demande des patients américains pour une gestion de la douleur par la weed est elle aussi de plus en plus conséquente: “Même les professionnels de la santé cherchent à en savoir plus pour répondre aux questions qu’on leur pose” précise l’enseignante dans une interview accordée au Boston Globe en juillet.

Dans une sélection des meilleurs Green Schools, la Connecticut University se placerait comme la bonne formation pour ceux  qui souhaiteraient s’envoler vers le Ganja-buisness avec un minimum de bagage universitaire en soute.

 

 

 

“La France vue du Canada”. Lobbying de la Chasse en France: l’avis de Yolaine.

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Ce livre, les ayatollahs de l’écologie s’en serviront pour allumer le barbecue où ils cuiront leurs steaks de soja”.
Le ministre de la justice Français n’aura pas prêché la tolérance dans sa préface au livre du prophète de la chasse; Willy Schraen. Une position du controversé Eric Dupont-Moretti à contre-courant d’une opinion publique défavorable à cette chasse que le gouvernement soutient pourtant.
Une semaine avant la nomination de l’ancien avocat de Patrick Balkany au poste de garde des Sceaux, nous avions rencontré Yolaine de la Bigne qui nous a donné son très clairvoyant sentiment sur le sujet.

 

-Sur cette question de la chasse où en est-t-on aujourd’hui en France, quelle est la position de l’actuel gouvernement ?
La position du gouvernement et de l’exécutif est à mon sens aussi claire que consternante. Et  ça me reste encore en travers de la gorge car nous repartons en arrière! Emanuel Macron a choisi de favoriser la chasse, sans s’en cacher: il est pour les chasses présidentielles -j’ai entendu dire que la famille de Brigitte adorait ça-, il protège la chasse de vénerie (la chasse à courre NDLR) et a fait baisser le prix du permis de chasse, tant et si bien que le nombre de permis délivré a explosé.

-Et le contre-pouvoir vert ?
Avec un ministre ultra-populaire, Nicolas Hulot, qui démissionne en larmes parce qu’il a face à lui Thierry Coste, un type que j’ai en horreur et qui est LE lobbyiste français de la chasse et aussi un proche du Président… ça en dit long sur la volonté d’inclure une réduction de la chasse en France dans leurs objectifs. Et c’est là que je trouve cette position aussi scandaleuse que bête: quand on lit les chiffres, c’est 2,5% de français qui chassent alors que 80% de nos concitoyens sont contre! Regardons ce qui se passe en France:  il y a plein de manifestations, de pétitions et mouvements en défaveur de la chasse… et  pourtant Macron ne bouge pas, ou plutôt bouge en faveur de la chasse. Je trouve ça extrêmement grave.

-Si l’élan ne vient pas du haut, pourrait-il venir du bas ?
Oui, l’opinion publique est derrière cette cause animale que je défend depuis plus de 30 ans. Et si elle l’est de façon de plus en plus marquée, nous verrons des changements rapidement.
J’espère que les jeunes générations seront très proactives sur le sujet. Des associations comme L.214 font un travaille exceptionnel. C’est d’ailleurs comme ça que je suis devenue végétarienne, en tombant en 1989, alors que j’étais enceinte, sur un reportage de Brigitte Bardot qui filmait les abattoirs. Ça m’a horrifié. Trois semaines plus tard, je ne mangeais plus jamais de viande.
J’espère que ces interventions d’associations auront un jour, on peut toujours rêver, le même effet sur ces grands prédateurs que sont les hommes politiques.

 

Entretient A.L.

Parmi les multiples talents de Yolaine de la Bigne, celle d’être l’instigatrice de la formidable et nécessaire Université d’Été de l’Animal .
Pour cette 5ème édition, le château et parc animalier de La Bourbansais ( entre Rennes et Saint-Malo), accueilleront l’Université d’été de l’Animal, et ça se tient du 28 au 30 août 2020.

 

Le programme de cet incontournable rendez-vous organisé par la créatrice de la Journée Mondiale de l’Intelligence Animale:

 

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