Alexis Lemoine

Journaliste, peintre et musicien, Kira Moon est un homme curieux de toutes choses. Un penchant pour la découverte qui l'a emmené à travailler à Los Angeles et Londres. Revenu en France, l'oiseau à plumes bien trempées s'est posé sur la branche Zeweed en 2018. Il en est aujourd'hui le rédacteur en chef.

Bon Karma: Les habitants de Katmandou se mobilisent pour sauver les chiens errants.

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La belle image de cette fin d’année nous vient de la capitale du Népal et des Hippies: Katmandou. Dans cette ville au million d’habitants et aux 5000 chiens errants, les résidents de ce haut lieu de partage de sagesse ont fait au meilleur ami de l’homme le plus beau des cadeaux de Noël : celui de leur assurer un hiver sans famine.

Nourrir d’un plat chaud chaque jour quelque 5000 chiens errants ou abandonnés et les sauver d’une mort certaine. C’est la belle mission que mène à bien un groupe de bénévoles de la ville de Katmandou.
La belle initiative vient Saman Shrestha, une star du trekking en haute montagne. Lors du premier confinement, en mars, il a remarqué que nos amis à quatre pattes étaient parmi les premières victimes collatérales de la pandémie. Entre de très nombreux abandons sur fond de crise sanitaire et des rues devenues désertes, chiens et chiots se sont retrouvés livrés à eux-mêmes. Une situation inédite pour nos compagnons domestiques qui pouvaient jusque lors compter sur la solidarité et compassion bouddhiste, où le respect des animaux et le partage sont des valeurs cardinales. Mais avec le confinement, les canidés se sont retrouvés privés de l’aide coutumière fournie par les Kantipuris.

 

Si le bel élan du cœur de Saman date du printemps dernier, c’est à l’approche de l’hiver qu’il a pris tout son sens. Avec les températures glaciales qui arrivent, il y avait urgence., Tout comme celui des hommes, le corps des animaux a besoin de  beaucoup d’énergie pour rester au chaud. Et sans cette nourriture qui leur étaient traditionnellement fournie les années précédentes, les chiens de Katmandou n’auraient que très peu de chances de survivre jusqu’au printemps.
«L’hiver arrive et il y a des milliers de chiots nouveau nés dans la rue qui n’ont ni abri ni source de nourriture pour survivre», appuie Shrestha en exergue de la vidéo publiée avant le réveillon de Noël sur Facebook.
«Nous essayons de créer un abri chaleureux et de nourrir chaque chien des rues avec des aliments cuits, chauds et sains. Ce qui n’est possible que si nous nous unissons et nous aidons à les servir, afin d’ atteindre chaque chien de rue pour les aider à passer le cap de l’hivers»
Un geste d’une humanité exemplaire de la part des habitants d’une ville déjà en proie à la misère.
Chaque année, un demi-million d’animaux sont abandonnés au Canada, 100.000 en France.

BD, CBD et pâtisseries : La savoureuse chronique du Concierge Masqué

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Le coup de coeur éditorial de cette fin d’année revient au Concierge Masqué et sa truculente chronique, à déguster dans les pages de Vanity Fair France. Dans un article des plus savoureux, Pierre Léonforte, l’homme derrière le masque et la plume, nous parle du CBD, de sa légalisation sur le vieux continent, de gastronomie planante made in Philippe Conticini et de Pif Gadget.

L’article est disponible ici.

 

“Mac Cartney III”: Sussex, folk & Rock’n Roll. 

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Après deux albums éponymes déroutants ( Mac Cartney I et Mac Cartney II ),  Sir Paul revient en force avec un remarquable “Mac Cartney III”, conjurant à jamais la loi des séries et des rock-star séniles.

Enregistré durant le premier confinement dans sa maison du Sussex, «Mac Cartney III» reste fidèle à l’esprit des deux premiers albums de la série avec un mélange de titres progressifs, de ballades folk et de chansons pop-rock.
Et tout comme dans ses deux précédents projets patronymiques, l’ex-Beatle y joue de tous les instruments.

De la batterie à la guitare en passant par le clavecin, le piano et bien entendu la basse, “Macca” endosse l’habit d’homme-orchestre avec une surprenante aisance pour un jeune homme au 78 printemps.  

À la différence que contrairement aux décevants “Mac Cartney I” (1970) et “Mac Cartney II” (1980) le bassiste plus populaire que le Christ signe ici un album qui confine au chef d’oeuvre.

Dépistage
Coté exploration stéréophonique, Macca nous invite à un voyage initiatique avec  “Deep Deep Feeling”. Une envolée de huit minutes et demi en hautes sphères qui n’est pas sans évoquer les jours cannabisés de Paul qui, jusqu’à l’âge de 72 ans, fumait religieusement et quotidiennement de la Ganja. A des percussions au tempo en montagnes russes se superposent boucles de piano et guitares aériennes qui font écho à une voix touchante de sincérité. Un superbe trip mélancolique et flippé.
Ça tombe bien, c’est de saison.

Ce même  sentiment d’urgence et de regrets, on le retrouve dans «Deep Down» sorte de flirt funky faussement joyeux calé sur le beat d’une simple caisse claire sèche et crade. Une texture sonore qui ne saurait mieux dépeindre l’année 2020.
Dans «Pretty Boys». McCartney (dé)chante les top modèles masculins : on ne sait s’il les envie ou les pleure. “Prenez une autre pose / essayez de sentir la lumière / Hé, la caméra vous aime / ne vous battez pas“.
Difficile de ne pas faire de parallèle avec les jeunes Beatles via des références à ces «objets de désir» qui «enflammeront le monde».

La double lecture, une autre constante de l’album.

“Find my Way” et  “Lavatory Lil” sont les deux titres entrainants de cette belle galette du roi de la Pop.
Sur “Lavatory Lil” une six cordes rauque et syncopée nous donne un rendez-vous avec l’esprit des Fab’Four période Abbey Road.

“Find My Way”, que McCartney a écrit au début du confinement, semble faire écho au  «Help» de 1966 : c’est l’histoire d’un mec à la recherche d’une main tendue, toute gantée de caoutchouc soit-elle “Je n’avais jamais peur de jours comme celui-ci / et maintenant vous êtes submergé par votre anxiété  “Laisse-moi t’aider / laisse-moi être ton gars.

Autre perle, le sublime « Kiss of Venus », ballade folk qui n’est pas sans rappeler la grâce d’un «Here comes the sun» . C’est dire.
L’album se termine par l’envoutant  “Winter Bird – When Winter Comes”, construit autour du  même riff de guitare acoustique que sur le 1er titre «  Long Tailed Winter Bird ». Un principe intro/outro cher à Mac Cartney et initialement expérimenté sur le mythique  «Sgt Pepper’s Lonely Heart Club Band». Ce dernier titre de l’album a d’ailleurs un indéniable parfum d “Blackbird”, nostalgique ode à une nature qui se fait crépusculaire.
Quand l’été est passé / nous nous envolerons / et trouverons le soleil / quand l’hiver arrive.
Métaphore d’un monde au Covid tragique ? Réflexion sur une fin de carrière ?
Vivement le printemps et le prochain album solo de Sir Mac Cartney.

Une belle édition vinyle est disponible ici.

 

 

USA: ventes record de weed à la Thanksgiving .

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Les ventes de cannabis aux Etats-Unis ont atteint de nouveaux sommets au cours du week-end de Thanksgiving. Confirmant qu’entre une crise du Covid-19 favorisant la consommation de ganja et une légalisation croissante de la belle herbe, le weed-business a de très beaux jours devant lui.

Les excellents résultats enregistrés lors du week-end de Thanksgiving attestent une nouvelle fois de la bonne santé de la filière cannabis américaine.
Alors que certains investisseurs s’attendaient à ce que le boom des ventes consécutif à la première vague du coronavirus ne s’estompe durant l’été, les chiffres mensuels du commerce weed made in USA n’auront cessé de grimper, atteignant mois après mois de nouveaux records.

Green Thursday de la Thanksgiving

Une tendance confirmée par Akerna*, l’un des principaux collecteurs de données du secteur.
L’entreprise d’analyse américaine rapporte que la veille de Thanksgiving, les ventes étaient 80% au-dessus de la moyenne des 10 premiers mois de année 2020.
Et ce dans un millésime déjà extraordinaire pour le commerce de la verte industrie.
Avec un record absolu de 175 millions de dollars de recettes pour la seule journée du jeudi 24 novembre, ce green Thursday n’aura rien à envier au black Friday.
Pour ce seul week-end de Thanksgiving, le montant total des ventes de cannabis se sera élevé à la modique somme de 238 millions de dollars.

Produit star du confinement

Pandémie et confinement ont aussi largement contribué à stimuler la demande cette année.
Et même si la crise de COVID-19 est en passe d’être jugulée, tous les observateurs s’accordent désormais à dire que 2020 marque l’avènement de l’industrie du cannabis.
Autre facteur de croissance: les États ayant considéré les ventes de cannabis comme « activité essentielle» durant les confinements.
Un effet boule de weed qui a attiré nombre d’investisseurs vers la florissante industrie.

L’autre bonne nouvelle du scrutin présidentiel

A cela il faut ajouter  4 états qui le 3 novembre, légalisaient l’usage de cannabis récréatif.
Enfin, cerise sur le space-cake : vendredi dernier, la Chambre des représentants adoptait un projet de loi visant à dépénaliser la consommation de cannabis au niveau fédéral.
Même s’il faudra attendre 2021 pour que l’initiative soit votée et validée par Joe Biden, la perspective d’une dépénalisation fédérale aura largement boosté la confiance des places boursières.
Le modèle du Canada, qui a légalisé en 2018 et enregistre des recettes records ainsi qu’une criminalité en baisse, fait figure de modèle.
Il ne reste donc plus aux États récalcitrants qu’à suivre le bon exemple.

 

*Source données Akerna: Reuters

Les États-Unis proche de la dépénalisation du cannabis.

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Pour la première fois dans l’histoire du Congrès, la Chambre des représentant a aujourd’hui voté en faveur d’une dépénalisation du cannabis dans tout les États-Unis.

Une initiative qui intervient des mois après que les démocrates aient déposé ledit projet de loi, ces derniers craignant la perspective d’une controverse qui aurait pu compromettre la candidature de Biden à la présidentielle .
Ce projet de loi sur la dépénalisation du cannabis, qui prévoit  la radiation judiciaire des dossiers en cours, impliquerait également une réévaluation des condamnations antérieures pour consommation de cannabis et ouvrirait le financement de la Small Business Administration américaine aux entreprises légales du commerce de weed.

Malgré le large soutien des démocrates à la Chambre des représentants, le projet de loi n’a cela étant presque aucune chance d’aboutir en 2020 à un vote positif au Congrès, en raison d’un pare-feu républicain au Sénat et d’un Donald Trump qui squatte toujours la Maison Blanche.

Après l’investiture du président élu Joe Biden en janvier, les démocrates devront faire adopter à nouveau la mesure par les deux  Chambres, mais également par le Sénat.
Le contrôle de la Chambre haute (qui est constituée de parlementaires appointés par chaque État US ) reste encore à conquérir par le camp démocrate ( avec deux scrutins en Géorgie prévus au début du mois prochain qui devrait favorablement jouer en faveur du parti de Joe Biden) alors que la Chambre des représentants est déjà sous contrôle de ces derniers.
Deux obstacles qui ne devraient donc pas poser de problèmes: la Chambre haute passera très probablement sous contrôle démocrate alors que coté Sénat, seul 60 votes en faveur de l’initiative progressiste seront suffisant  pour faire passer la loi vers le  Resolute Desk, dernière étape avant validation.

Joe Biden prêtera serment le 20 janvier : si la dépénalisation ne sera probablement pas votée avant la fin de cette année, il y a fort à parier qu’elle le sera bien avant la fête des amoureux (de la weed) , soit le 20 avril 2021.

La commission Européenne ne classifiera pas le CBD en tant que stupéfiant.

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Quelques heures après que l’ONU ai retiré hier le cannabis de l’annexe IV, la Commission Européenne a fait marche arrière, expliquant dans un discret courrier envoyé à l’Association Européenne du chanvre industriel que le CBD ne serait pas classé en tant que stupéfiant. Une décision qui confirme plus encore une légalisation du cannabidiol actée par  la cour de justice de l’Union Européenne il y a deux semaines.

C’est l’Association Européenne du chanvre industriel (EIHA)  qui a eu la primeur de la bonne nouvelle.
La troisième réjouissante annonce en faveur d’une libération du cannabis en deux semaines.
Dans la missive reçue par l’EIHA et publiée sur son site, la Commission européenne indique que le CBD ne saurait être considéré comme un  stupéfiant, mais comme un complément alimentaire (novel food).
Quelques heures  auparavant, l’ONU annonçait le retrait du cannabis de l’annexe IV du tableau I. Une reclassification qui facilitera l’accès au cannabis thérapeutique de malades dans de nombreux pays, et qui devrait ouvrir le champ à des recherches financés par les états en faveur de l’essor du cannabis à visée médicale.

C’est à la lumière de l’arrêt récent de la Cour C-663/18, que la Commission Européenne a réexaminé sa conclusion préliminaire sur le cannabidiol, indiquant qu’il ne devrait pas être considéré comme un stupéfiant au sens de la Convention unique des Nations Unies de 1961. Ce boost en faveur de l’industrie du chanvre bien-être fait ainsi écho au vote de la  Commission des stupéfiants des Nations Unies (CND) qui a eu pour effet de retirer le cannabis du tableau IV de la Convention de 1961 dans lesquels étaient cataloguées les produits aux  “propriétés particulièrement dangereuses avec peu ou aucune valeur thérapeutique”. «Un moment vraiment historique pour l’humanité: les Nations Unies, sur la base des recommandations de l’OMS, reconnaissent la valeur médicale du cannabis et le supprime du Tableau IV de la Convention de 1961. Enfin, l’utilité médicinale du cannabis est officiellement reconnue », s’est réjouit Daniel Kruse, président de l’EIHA . «Après ce vote historique, il convient de souligner que le chanvre industriel et le CBD non médical restent toujours hors du champ d’application de la Convention unique. C’est pourquoi, la deuxième décision de cette semaine est encore plus importante pour notre industrie: à la lumière des commentaires reçus entre autres de l’EIHA et du récent arrêt de la Cour européenne de justice, la Commission européenne conclut que le CBD ne doit pas être considéré comme une drogue et peut être qualifié de nourriture. En tant que président de l’EIHA et pionnier de l’industrie du chanvre depuis 26 ans, je remercie sincèrement l’ONU et notre commission européenne pour ces cadeaux de Noël absolument géniaux! » a conclu M.Kruse, qui a été parmi les premiers à recevoir ce beau cadeau de la hotte du père Bruxelles.

 

L’ONU retire le cannabis de l’annexe IV, une victoire de plus !

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Les 53 membres de la commission sur les stupéfiants des Nations-Unies se sont réunis hier à Vienne pour un vote très attendu. En retirant le cannabis de l’annexe IV, l’ONU lui reconnaît enfin une valeur médicale et thérapeutique. Une reclassification qui devrait faciliter l’accès au cannabis thérapeutique dans de nombreux pays.

La Commission des stupéfiants des Nations Unies (ONUCD) a voté hier à Vienne la suppression du cannabis en tant que substance contrôlée de l’annexe IV, une désignation réservée aux substances les plus dangereuses (Cocaine, Heroine, LSD…).
L’annexe IV est techniquement un sous-groupe de la catégorie I, qui considère la substance qui y est inscrite comme «hautement addictive et hautement susceptible d’abus, particulièrement nocive et d’une valeur médicale ou thérapeutique extrêmement limitée».
Ce vote d’hier fait suite à rapport rendu il y a deux ans, dans lequel le comité de l’OMS estimait que si le cannabis peut entraîner une dépendance et avoir des effets indésirables, il est d’un réel intérêt thérapeutique et médical. Que l’on parle de gestion de la douleur, de son effet anti-nauséeux, anti-épileptique ou encore de sa pertinence dans le traitement de la sclérose en plaques. Dans son compte-rendu sur le cannabis, le comité de l’OMS a estimé qu’il y avait «des preuves scientifiques solides sur l’usage thérapeutique du cannabis».
Cette mention de «preuves scientifiques solides » faite par l’OMS était le principal argument en faveur d’une reclassification, suggérant que si l’ONU retirait le cannabis de la liste des substances de l’annexe IV, cela ouvrirait la porte à de nouvelles recherches sur les avantages médicinaux et thérapeutiques du médicament vert.

Le scrutin a néanmoins été serré (27 pour, 25 contre, une abstention) et fait suite aux recommandations de l’OMS de retirer la substance de sa classification précédente.
Parmi les pays en faveur d’une reclassification : tous les membres de l’Union Européenne, le Canada, les Etats-Unis, l’Inde, la Thaïlande, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Mexique, la Colombie, le Maroc, l’Afrique du Sud, le Salvador, le Népal et bien évidemment l’Uruguay, premier pays à avoir légalisé le cannabis.
Le bloc des pays contre comprenait la Russie, la Chine, le Brésil, Cuba, le Pakistan, le Kurdistan, la Libye, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, l’Egypte, l’Angola ou encore la Turquie.

Si 2020 est une année noire à beaucoup d’égards, elle ne l’est pas pour le cannabis qui avait remporté le 19 novembre dernier  une victoire de taille après le jugement de la Cour de justice Européene, dans le cadre de l’affaire Kanavape, un jugement historique qui a instantanément légalisé le CBD en Europe.

 

Richard Branson walks on the sunny side of the weed.

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Richard Branson has never hidden his fondness for cannabis, advocating during the last decade for a responsible legalization. In an article published on his website on November 26, the iconic founder and CEO of Virgin  takes a keen and optimistic look on weed’s upcoming emancipation. And he’s usually right.

As the free world waits for the end of recess to be whistled for Donald Trump and for President-elect Joe Biden to take office, Richard Branson has welcomed other (uncontested) results : those from states where legalization of recreational cannabis has been approved . “I was excited to see some of the other outcomes of this year’s US election. Voters in several states embraced sensible drug policy reforms that will make a huge difference to people’s lives, take the burden off criminal justice systems, improve public health and, ultimately, save lives.  ”wrote Sir Branson.
In Arizona, New Jersey, Montana and South Dakota, voters approved the regulated sale of recreational cannabis on November 3, bringing to 15 the total of number of States in which ganja is legalised.

For the serial success entrepreneur, the good news could be followed tomorrow by another strong sign towards an ineluctable global legalization of cannabis:
UN member states will come together in Vienna for an important session of the Commission on Narcotic Drugs (CND), the inter-governmental forum where discussions on the direction and content of global drug policy take place. The item on the agenda is a vote on rescheduling cannabis. What sounds like a tedious bureaucratic exercise has enormous significance for correcting a damaging historical error . For decades, without credible scientific basis, cannabis has been scheduled as a substance with negligible medical or therapeutic value ”  explains Branson on his website.

After a multitude of reports and scientific commissions on a subject that, according to Branson,  has dragged on too long, the World Health Organization (WHO) has finally recommended a limited rescheduling of cannabis, which is clearly a gesture in recognizing its enormous therapeutic potential .
A promising first step while waiting for CND’s vote. During this 63rd session on the matter, CND will look at changes in the scope control substances, in this case: cannabis. This vote is expected to follow the positive WHO recommendations regarding the control of cannabis and related substances. A vote that would free cannabis from various legal shackles in which it has been locked since 1961.
A positive vote to remove cannabis from the strictest schedule would signal that the international drug control system, traditionally a driver of repressive drug policies, might be able to reflect with the ever-accelerating reforms happening on the ground. I hope the CND will come down on the right side of science, public health – and history. » concluded a visionary and always well informed Richard Branson.

Richard Branson voit la weed en rose.

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Richard Branson n’a jamais caché son penchant pour le cannabis, prônant depuis des années une légalisation responsable de la weed. Dans un texte publié le 26 novembre sur son site, l’iconique fondateur et CEO de Virgin pose un regard affuté et optimiste sur l’émancipation de la weed. Extraits et explications.

Alors que le monde libre attend que la fin de la récréation soit sifflée pour Donald Trump et que le président élu Joe Biden prenne ses fonction dans une transition qui promet d’être cocasse, Richard Branson s’est félicité d’autre résultats non contestés ceux-là : ceux des États où la légalisation du cannabis récréatif a remporté la majorité des suffrages. « J’ai été ravi de voir certains des autres résultats de l’élection américaine de cette année. Les électeurs de plusieurs États ont adopté des réformes judicieuses de la politique en matière de drogues, qui feront une énorme différence dans la vie des gens, allégeront le fardeau des systèmes de justice pénale, amélioreront la santé publique et, en fin de compte, sauveront des vies » s’est réjoui Sir Branson.
En effet, en Arizona, au New Jersey, au Montana et au Dakota du Sud, les électeurs ont approuvé le 3 novembre dernier la vente réglementée de cannabis récréatif, poursuivant une tendance amorcée en 2014 au Colorado, portant aujourd’hui à 15 le nombre total d’États ayant légiféré en faveur de la belle herbe.

Pour le serial-succès-entrepreneur, cette bonne nouvelle pourrait demain s’accompagner d’un autre signe fort vers une légalisation globale de l’Herbe.
« Les États membres de l’ONU se réuniront (le 2 décembre NDLR) à Vienne pour une importante session de la Commission des stupéfiants (ONUDC), le forum intergouvernemental où ont lieu les débats sur l’orientation de la politique mondiale en matière de drogues. Le point à l’ordre du jour est un vote sur le rééchelonnement du cannabis. Ce qui ressemble à un exercice bureaucratique fastidieux a en fait une importance énorme pour corriger une erreur historique  » explique Branson sur son site. « Pendant des décennies, sans fondement scientifique crédible, le cannabis a été classé comme une substance à valeur médicale ou thérapeutique négligeable, considérée comme nocive » poursuit-il.
Après une multitudes de rapports, de commissions scientifique et autre conciliabules de spécialistes sur un sujet qui selon Branson n’a que trop trainé, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a enfin recommandé un rééchelonnement limité du cannabis, ce qui en claire revient à reconnaître l’énorme potentiel thérapeutique du cannabis. Un premier pas en attendant le vote du mercredi 2 décembre.
Lors de cette 63ème session sur le sujet,  l’ONUDC se penchera sur les modifications du champ d’application du contrôle des substances en l’occurrence le cannabis. Ce vote devrait suivre les positives recommandations de l’OMS concernant le placement sous contrôle du cannabis et produits apparentés. Un vote qui libèrerait plus encore l’herbe du carcan légal dans lequel elle est enfermée depuis 1961.
«  Un vote positif pour retirer le cannabis de sa classification encore très prohibitive serait un signal fort envoyé aux organisations de contrôle des drogues, traditionnellement moteurs des politiques répressives en matière de cannabis. J’espère et pense que l’ONUDC passera du bon côté de la science, de la santé publique et de l’histoire. » conclu Branson, toujours visionnaire.

 

Europe legalizes CBD!

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Early in morning today, the long anticipated  judgment of the European Court of Justice was finally rendered, making any ban on CBD illegal in the E.U. And that’s very good news for the blooming and booming French hemp market.

Today marks a great victory for hemp in Europe and its free trade in France, as the European Court of Justice (ECJ) has just rendered its judgment in favor of a total legalisation of cannabidiol (CBD) trade on the old continent.
Deeming illegal the ban in France on CBD, arguing that the molecule has “no psychotropic or harmful effect on human health“.

The ECJ ruling thus validates the trading of CBD in all its forms (including full flower) “legally produced in another member state of the European Union when it is extracted from the Cannabis sativa plant in its entirety“. By doing so, the decision is depriving of any legal basis any inclination to prosecute CBD retailers.
This is also great news for Canadian cannabis companies such as Tyler, Aurora Cannabis, Canopy Growth, Aphria Stock and Cronos, all lurking on a promising Europeen market and its economic outlooks.

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