Alexis Lemoine

Journaliste, peintre et musicien, Kira Moon est un homme curieux de toutes choses. Un penchant pour la découverte qui l'a emmené à travailler à Los Angeles et Londres. Revenu en France, l'oiseau à plumes bien trempées s'est posé sur la branche Zeweed en 2018. Il en est aujourd'hui le rédacteur en chef.

Ze Revue de Presse

/

Chaque lundi, Zeweed vous apporte le meilleur de l’actualité du cannabis, du chanvre et du CBD avec cette semaine: Times of Malta, Cannabiz, Marijuana Moments, CNN, Business of CannabisLe Petit Journal et Ouest France.

Etats-Unis: Dans l’Etat de New-York, la fleur de cannabis sera proposé aux patients.
Les dispensaires seront désormais autorisés à vendre des produits de marijuana à base de fleurs aux patients munis d’une ordonnance. L’auto-culture reste interdite pour le moment, les autorités n’ayant pas respecté le délai imparti pour proposer un cadre de réglementation adéquate. L’article de Marijuana Moments est disponible ici

Etats-Unis: Justin Bieber se lance dans le cannabis-business.
Avec sa marque “Peaches”, le chanteur canadien compte bien rentrer dans la cour des stars du Rap qui ont leur marque propre marque de cannabis. L’article de CNN est disponible ici

Etats-Unis: Le cannabis issu du marché noir passé au microscope.
Une équipe de chercheurs du Nouveau-Brunswick a publié une étude démontrant le caractère nocif du cannabis issu du marché illégal,  qui contiendrait  une concentration nettement  plus élevée de produits chimiques et souches microbiennes nocives. L’article du Business of Cannabis est disponible ici.

Malte: L’île s’apprête à légaliser l’auto-culture du cannabis et sa consommation en Social Clubs.
Les consommateurs de cannabis pourront faire pousser leur herbe chez eux  ou en acheter auprès d’associations spécialement créées, selon un projet de loi sur la réforme du cannabis présenté au parlement cette semaine. Fumer un joint en public restera illégal. L’article de Times of Malta est disponible ici

Allemagne: Le groupe Sanity mise sur le cannabis dans le traitement de la schizophrénie et de l’anxiété.
La société berlinoise  Sanity Group s’est associée à une équipe de scientifiques internationaux afin de développer des traitements pharmaceutiques contre la schizophrénie et l’anxiété, à base de cannabis et/ou ciblant le système endocannabinoïde. L’article de Cannabiz est disponible ici

Italie: Le référendum sur la dépénalisation du cannabis se précise.
Alors qu’un référendum pour la dépénalisation est prévu au premier semestre 2022, un millions de signatures ont déjà été recueillies en faveur de la dite dépénalisation de l’herbe dans le pays. L’article du Petit Journal est disponible ici.

France: Des sachets de cannabis à l’effigie du ministre de la Justice.
Eric Dupont-Moretti, garde des Sceaux, est à l’honneur chez les revendeurs d’herbe en France. Ces derniers, non sans humour, ont imprimé le portrait du ministre sur les paquets de “weed” ensuite vendus aux clients de l’hexagone. L’article de Ouest France est disponible ici

Les Sept Papiers Capitaux.

//

Parce que le contenant importe autant que le contenu, Zeweed vous a concocté un top 7 bien léché des meilleurs marques de papier à rouler.

OCB
En 1918, alors qu’il connaît un franc succès avec son «  papier bible  », un papier d’imprimerie d’une si grande finesse qu’il en est translucide, le breton Jean Guillaume Claude Bolloré a une brillante idée: celle d’imposer son produit phare sur le marché des papier à cigarette. La consommation de tabac explose en cet après-guerre, et l’industriel, fort de son savoir-faire sur ses outils de production bien rodés, fera des papiers OCB un véritable carton.

Une affaire qui roulera en amassant mousse pendant plus de huit décennies  pour la famille Bolloré. En avril 2000, Vincent Bolloré cèdera  81% des actifs de la société à l’américain Don Levin.

Côté qualité, ces feuilles ultraminces , frappées d’un élégant filagramme laissent toute la place à ce qu’elles enrobent,  tant on sent à peine leur présence.Cerise sur le space cake  : le bord collant est fait de gomme arabique, un composant 100% naturel garanti sans produits chimiques.

OCB propose ses services en plusieurs formats  : court, long, long avec filtres, il y a une dizaine de types de papiers, mais seules trois références sont facilement trouvables dans les tabacs  : les classiques (packaging blanc ), les longues et les longues avec filtre (packaging noir).

La recommandation Zeweed  : le paquet OCB longue (32 feuilles, 32 filtres en carton)
Verdict  : OCB est à la fumette ce que l’Iceberg est au Titanic  : un solide incontournable à l’effet coule garantie.

OCB papers.com

 

Juicy Jay
Dans un packaging très fluo et très bonbon (pour les non-ruminants, Juicy Fruit est une des marques de chewing-gum très courues en Amérique du Nord), pas moins de 24 fragrances «  tutti frutti  » sont proposées.

Des fragrances type Haribo que le géant de la mâche applique sur quatre formats différents (regular, slim, king size, roll). Si les feuilles Juicy Jay cartonnent autant aux US et au Canada, c’est pour leur côté «  mixologie gustative  »  :

Chaque variété de weed développe une odeur qui lui est particulière, via ses  terpènes. Et puisqu’on roule des fleurs, pourquoi ne pas marier les bouquets  ? Agrumes, menthe, fruits rouges, ananas champignons, pins et même fromage, sont des notes olfactives que l’on retrouve dans les ganja les plus appréciées. Le mélange des deux goûts (herbe et feuilles à rouler aromatisées) est ludique et fun.
Il peut se révéler salvateur pour les amateurs de variétés hardcore à avaler comme : la Cat Piss, la Sour Cheese  ou la Grand Pa’s breath …

La recommandation Zeweed  :Le Juicy Jay Pinnaple avec une Lemon Haze, et pour cacher une Cheese bien costaud, le sucré du JuicyJay Vanilla,
Le verdict  : Pas un produit de puriste, recommandé pour les amateurs d’ail.

Juicyjays.com

 

 

Blazy Susan’s Pink Rolling Papers
New York 1977,  Bill Murray, grand fan de papier à rouler rose, (voir notre article) revient au petit matin d’une longue nuit avec son ami John Belushi. Alors que les deux compères s’approchent de l’appartement  qu’ils partagent, Murray s’arrête acheter des feuilles et ne trouver que du papier blanc. Bill propose à John d’aller en trouver ailleurs. Ils reviendront victorieux. Après avoir ratissé la ville qui ne dort pas (non plus) pendant 6 heures. La marque était très probablement le « Blasy Susan’s Pink Rolling Paper ».

Sous un packaging assez sexy, frappé d’une Pin Up 50’s, se propose un produit de très bonne facture, garanti sans OGM, avec un colorant aux pigments bio fabriqué en France.

Au-delà de la caution « Healthy » et du moment Barbara Cartland qu’impose la couleur, le papier a un goût très fin et agréable, loin du piquant d’un Zigzag orange et se consume lentement et régulièrement; une très bonne façon d’éviter la désagréable carotte que certains smokers trop enthousiastes peuvent vous refourguer.

La recommandation Zeweed : Cherchez-le sur Amazon, pas dans la rue.
Le Verdict : Même si, comme Bill Muray, il vous faudra faire un petit effort pour obtenir le papier,  le jeu en vaut la chandelle.

Disponible sur amazon

   

 

Raw Papers
Comme son nom l’indique en anglais, les produits Raw occupent le créneau roots et ultra-nature de cette sélection. Pas d’agents chimiques, d’additifs comme la craie, pas traités au chlore, sans OGM et… sans gluten (  ?!), peut-on aussi lire dans le topo-promo du site.

Indépendamment de cet excès de zèle de quelque marqueteur trop joyeux, la gamme des papiers Raw offre une déclinaison de produits aussi variée qu’originale. On trouvera pas moins de quatre formats différents pour trois qualités de papier différentes  :  la classique, la Pure Hemp faite en chanvre et la série «  black  », qui propose des feuilles fines et solides, en gardant cette teinte beige/brune; couleur signature de la marque.

Le vrai bon plan Raw, c’est «  Roll  », un rouleau d’une seule et longue feuille de 3 ou 5 mètres pour deux largeurs  : classique et King Size. Un rouleau qu’il  vous conviendra de diviser à sa  guise, pour en faire soit un nanostick soit une batte de base-ball à la Bob Marley.

Tous les paquets de feuilles Raw sont vendus emballés d’une ficelle pour le côté authentique, mais surtout d’un élastique des plus pratiques pour bien fermer son distributeur de yeuf’.
Autre bonus, Raw s’associe régulièrement avec des artistes pour des collaborations et produits éphémères, comme des feuilles Wiz Khalifa, des filtres en verre B-Real…

La recommandation Zeweed  : le roll King Size pour le coté fun et la série Black, en format 1.1/4 pour sa finesse de feuille et sa  combustion lente et régulière.
Le verdict  : avec une offre de 20 formats différents largement distribués, dont une feuille de cinq mètres de long,  Raw est la marque idéale pour les fans de joints sophistiqués (voir notre article).

Raw Papers.com

 

Elements
La très écoresponsable entreprise Elements s’est donné pour tâche de proposer  un papier à cigarette dont la fabrication laisserait une empreinte carbone minimum sur notre belle planète.

Les usines sont exclusivement alimentées par l’énergie éolienne, au sein d’unités de production «  zéro déchet polluant  » que l’entreprise américaine a implantées dans les montagnes de la province espagnole  d’Alicante. Green attitude oblige, les feuilles Elements sont élaborées à partir  de matières premières dont la culture est éco-friendly, en harmonie avec  faune et flore. En l’occurrence , du  riz (pour le papier) et de la canne à sucre  (pour la bande collante). Aucun agent chimique ni de produit facilitant la combustion n’est ajouté.

Côté esthétique et pratique  : Les feuilles Elements sont  presque aussi fines qu’une OCB classique et  affichent, à l’instar de la marque bretonne, un filigrane qui est conçu pour empêcher les carottes  et permettre une brûlure plus douce. Coté saveurs,  le papier de riz peut se révéler âpre au goût, presque irritant en gorge particulièrement la version la plus épaisse de la marque.

Un autre bonus : tout comme les paquets de feuilles Cartel et Gizeh, les paquets Éléments sont munis d’une fermeture magnétique bien pratique.

La recommandation Zeweed : le paquet Elements 300 1.1/4, un bon rapport qualité prix.
Le verdict : Produire un papier qui permet de faire tourner les joints dans le même sens que  la planète, c’est la louable mission d’Éléments, mais hélas à un tarif peu economico-friendly.

Elementpapers.com

Randy’s
Randy’s, c’est un peu le  papier Mac Giver . La société basée à San Francisco propose un étonnant concept  : mettre un fil de fer dans chaque feuille. Une idée en somme assez bonne au pays de l’oncle Sam, où les ganja aficionados se passent souvent de filtre quand ils roulent un «  doobie  ». Entendez par là qu’arrivé à la fin de joint, il reste de la weed à fumer, mais au péril de vos doigts. À moins d’avoir sur vous une pince à épiler ou quelque outil de cet acabit; ce sera session Biafine assurée.

Et c’est là que le fil de fer intervient: après quelques tafs, arrivée à mi-joint/début joyeux,  le fil est resté intact lors de la combustion et s’offrira à vous dans sa splendide raideur.  Il  vous suffira de tordre à 90° le composant rigide et vous en servir de protège-doigt pour  fumer votre spliff jusqu’à la lie.
Côté goût, ce n’est pas exactement ça, la marque américaine s’étant peut-être un peu perdue dans ses velléités métalliques aux dépens de la qualité du papier.

Un aperçu ici  de la bête ici  :

La recommandation Zeweed  : la majeure partie des  papiers de Randy’s sont faits de «  pulpe d’écorce  de diverses provenances»  (l’argument commercialement correct pour dire «  chutes de bois low cost  »). Sur la gamme «  classique  », le goût n’est franchement  pas au rendez-vous.
Nous  conseillons plutôt les «  pures hemp  », dont les feuilles sont faites de  chanvre.
Le verdict  : Un produit pratique et fonctionnel comme les Américains en ont le secret…mais  probablement un peu trop exotique pour une clientèle européenne.

Randy’s.com

 

“80 Benny” Papers from Empire Rolling
L’instant bling-bling de ce dossier conso’. En 1984, dans un mémorable moment de télévision, Serge Gainsbourg avait allumé et brulé un billet de 500 francs en direct. Pour le commun des stoner qui n’ont pas les largesses financières du grand Serge, mais ne sont pas contre un petit show (off) à la West Coast,  il existe les “80 Benny” Papers from Empire Rolling sur chaque feuille king size au format d’un billet de banque US, figure une très fidèle réplique d’un  Benjamin. ( Entendez par là un billet de 100$, billets sur lesquels figure Benjamin Franklin.)

Si le bon goût du concept est des plus discutables, le goût (le vrai) est à peu près au rendez-vous : Les 80 Bennys, de Empire Rolling,  sont fabriqués à partir de fibres végétales naturelles, de colorants à base d’huile végétale non toxiques et de colle à sucre biologique. Bonus  : Leurs packs «portefeuille» contiennent 20 souches de filtre perforées.

La recommandation Zeweed  : Frimer, pourquoi pas, nous vous conseillerons néanmoins de frimer mollo  : les 80 feuilles étant au prix de 20 dollars.
Le verdict  :Flamber son fric n’aura jamais autant creusé l’appétit et donné envie de mater la télé.

Empirerolling.com


 

 

THC, CBD, CBN et CBC, quatre cannabinoïdes à retenir.

//

Parmi les nombreux alcaloïdes présents dans la ganja, quatre d’entre eux méritent une attention particulière quant à leur rôle dans les sensations et effets ressentis.

Le THC, ou Δ-9-tétrahydrocannabinol, est le cannabinoïde le plus abondant et connu.  Il possède des propriétés psychoactives agissant sur le psychisme en modifiant le rythme cérébral. En gros, c’est la molécule euphorisante et grisante de la marijuana.
Médicalement, il est antinauséeux, antidépresseur, antalgique, et psychotrope (qui modifie la conscience et perception de la réalité). La sativa contient de manière générale plus de THC que l’indica.

Structure moléculaire du fameux THC

Le CBD, ou cannabidiol est le deuxième cannabinoïde le plus étudié après le THC. Il en module par ailleurs les effets, via ses vertus relaxantes et sédatives.
Certaines recherches démontrent que le CBD augmente la vigilance.et jouerait un rôle dans l’arrêt et le sevrage du tabac.
Il est utilisé comme antiépileptique, anxiolytique, et antiinflammatoire.
Il est aussi établi qu’il inhibait la croissance des cellules cancéreuses.  Des études récentes ont mis en avant son efficacité dans le traitement de la schizophrénie.
L’indica et ses dérivés contiennent significativement plus de CBD que la sativa.

Structure moléculaire du CBD: des points d’accroche aux récepteurs CB1 et CB2 légèrement différents… qui font toute la différence.

Le CBN ou cannabinol n’est pas présent dans la ganja lorsqu’elle est fraîche. C’est en fait un cannabinoïde qui se crée lorsque le THC s’oxyde au contact de l’oxygène.
Médicalement, c’est un alcaloïde très sédatif, qui serait responsable de dépression, de perte de motivation et de perte de mémoire à long terme. Il est très légèrement psychoactif
Bref, moins votre weed contiendra de CBN, meilleure en sera sa qualité. Le haschisch contient une assez grande quantité de CBN, expliquant son effet généralement assommant et étourdissant.

Le CBN, un THC dégradé aux propriétés largement sédatives

Le CBC ou cannabichromène est un alcaloïde non psychoactif (ça ne procure aucun effet psychotrope).
En revanche, il intéresse au plus haut point chercheurs et laboratoires pour ses vertus médicales. Il est scientifiquement acquis que le CBC est antiinflammatoire, antibiotique, antifongique, analgésique, et antidépresseur. Il stimule aussi la croissance osseuse comme il  freine significativement la progression  de tumeurs cancéreuses.
La sativa en contient nettement plus que l’indica.

Le CBC, prometteuse molécule qui n’a pas encore livré tous ses secrets.

Ze revue de presse

/

Chaque lundi, Zeweed vous apporte le meilleur de l’actualité du cannabis, du chanvre et du CBD avec cette semaine: Slate, Public Sénat, Lyon Capitale, USA Today, MJ Biz Daily, RTBF et Cannabiz Africa.

France: Le maire de Lyon favorable à une légalisation du cannabis.
C’est lors d’un conseil municipal que le maire de Lyon Grégory Doucet a pris position en faveur de la légalisation du cannabis. La prise de position du maire n’aura pas manqué de surprendre, nous informe Lyon Capital dans un article disponible ici.

France: Pour le sénateur Bernard Jomier, “L’Etat doit encadrer la vente de cannabis”.
Le sénateur de Paris et médecin généraliste Bernard Jomier, déplore la politique du gouvernement sur le cannabis. Plutôt que de renforcer une politique répressive qu’il juge inefficace, il propose que l’Etat en organise et en encadre la vente. L’article de Public Sénat est disponible ici.

Luxembourg: Le grand Duché ne légalisera pas le cannabis.
Le gouvernement luxembourgeois revient sur ces promesses de campagne en renonçant à légaliser l’usage du cannabis récréatif . Seule l’auto-culture sera permise  alors que le cannabis thérapeutique est autorisé depuis 2019. L’article de RTBF est disponible ici.

USA: La légalisation n’accroit pas le nombre de consommateurs.
Dans une  étude publiée dans le  Journal of the American Medical Association, nous apprenons que la consommation de cannabis n’a pas augmenté dans les États américains l’ayant légalisé.L’évaluation a été faite avant et après la légalisation dans les dix-huit États concernés. L’article de Slate est disponible ici.

USA: 60 000 condamnés pour infraction à la législation sur le cannabis amnistiés.
Le District Attorney de Los Angeles George Gascón, (équivalent du procureur ) a annoncé qu’il allait annuler près de 60 000 condamnations liées au cannabis et prononcées avant que la Californie ne vote sa légalisation. L’article de USA Today est disponible ici.

USA: Un pas de plus vers la légalisation fédérale.
Le comité judiciaire de la Chambre des États-Unis a avancé jeudi 30 septembre sur le projet de loi sur la légalisation du cannabis et son volet sociale (plus connu sous l’acronyme  MORE Act), une première étape vers son adoption en plénière, même si le Sénat reste le principal obstacle. L’article de MJ Biz Daily est disponible ici.

Afrique du Sud: Les Rastafaris appellent à la légalisation de la ganja.
Le gouverneur de la province du Nord-Ouest a appelé à la légalisation complète du cannabis récréatif en remerciant particulièrement la communauté rastafari pour lui avoir apporté… la foi. Le gouverneur  Desbo Mohono a ainsi expliqué que leurs prières avaient ouvert des portes de la même façon que la communauté rastafari avait ouvert la voie de la légalisation en démontrant  les pouvoirs curatifs du cannabis. L’article de Cannabiz Africa est disponible ici.

Master Class: Comment rouler un joint

//

Le joint est sans aucun doutes le plus populaire des moyens de transports en commun cannabique.  Mais si la pratique est des plus répandues, la bonne maîtrise de sa confection l’est nettement moins. Pas de panique, avec Zeweed, c’est une affaire qui roule!

Avant de se lancer dans les travaux pratiques, il faudra vous munir de :

  • Weed
  • Papiers à rouler
  • Cartons à filtre
  • Un grinder (ou vos doigts)
  • Un stylo (ou un objet de forme similaire) pour tasser le joint

Quelle quantité d’herbe ?
Pour débuter, nous vous recommandons d’utiliser 1/2 gramme de weed et du papier à rouler de format normal pour cigarettes type OCB.
Lorsque vous maîtriserez bien le roulage, vous pouvez passer aux papiers King Size qui accueillent jusqu’à un gramme de ganja.

Étape 1 : Emiettez

Utilisez un grinder pour séparer et broyer uniformément votre tête de weed. Un grinder produit une taille et une texture régulière des débris de fleurs, ce qui donne une fumée plus douce. Si vous n’avez pas de grinder, séparez les têtes avec vos doigts. Soyez doux avec vos fleurs pour minimiser les dommages aux trichomes.

Étape 2 : Faites un filtre.

Dans les années 60 et 70, les filtres étaient peu utilisés au Etats-Unis. Les adeptes de la weed consumée sont vite revenus de ces joints qu’il fallait finir avec une pince à épiler. Mettre un filtre change radicalement et pour le mieux votre expérience en augmentent le flux d’air et en minimisant le risque de se brûler les lèvres ou d’inhaler de minuscules morceaux de weed.

Etape 3: Assemblez

Remplissez le papier avec votre weed (éventuellement mélangée avec du tabac ou un substitut) et déposez le filtre à l’une des deux extrémités de la feuille, selon votre “main d’appel” (gaucher ou droitier).
Une fois les deux éléments en place, vous pouvez commencer à former et à façonner le joint avec vos doigts en rabattant légèrement les deux cotés de la feuille à rouler.
Assurez-vous que le côté adhésif du papier est du coté le plus éloigné de vous alors que vous tenez le joint en devenir entre les index et pouces de vos deux mains. Utilisez-les  pour pincer le papier en forme de taco, en tamisant le papier d’avant en arrière pour répartir le mélange uniformément et le tasser un peu. Travaillez le tout comme si vous vouliez lui donner la forme d’un cylindre en veillant à ne pas trop serrer, ce qui restreindrait le flux d’air.

Etape 4: Roulez

Voici venu le moment le plus difficile (et crucial) de ce cursus accéléré. Rentrez le côté non collé du papier dans le mélange de weed compressé, enroulez-le et utilisez le bord collé en donnant un léger coup de langue sur la bande collante de la feuille coté filtre.
Une fois le papier collé à cette extrémité, continuez de rouler jusqu’à l’extrémité
Rentrez le côté non adhésif du papier à rouler sur l’herbe et roulez-le lentement vers le côté adhésif. Utilisez vos pouces pour rouler et vos index pour soutenir l’extérieur. Léchez ou mouillez la bande collante et commencez encore une fois par l’extrémité filtre pour remonter vers l’embout à allumer.

Étape 5 : Scellez

Une fois que la feuille est collée, prenez une baguette, un stylo ou un autre objet cylindrique long pour tasser le mélange en direction du filtre. C’est là que vous pouvez rajouter toute l’herbe perdue pendant la phase de roulage.
Tournez entre votre pouce et index le reste du papier à l’opposé du filtre pour fermer le joint.
Et voilà, il ne vous reste plus qu’à savourer le fruit de votre travail. Pas de panique si vous n’y parvenez pas du premier coup, l’erreur ne vous aura couté qu’une feuille à rouler.

Bon voyage!

Ze docu: “Solutions locales pour un désordre global” de Coline Serreau

/

La séance du dimanche, à regarder en vacances ou fin de week-end, c’est  “Solutions locales pour un désordre global”, de Coline Serreau. Sorti en 2010, la réalisatrice en parlait ainsi: « Avec ce film, je montre qu’il existe partout dans le monde des gens qui, sans se connaître, font la même chose, ont la même philosophie de vie et les mêmes pratiques envers la terre nourricière. Mettre en lumière cette universalité des solutions, tout autant que leur simplicité, c’était vraiment le but.»

Bonne séance!

 

 

Savez-vous ce qu’il y a (vraiment) dans votre weed?

///

Alors que le marché du cannabis légal se développe aux Etats-Unis, la nécessité d’un label qualité garantissant au consommateur un produit sain et sans risque se pose comme une obligation incontournable pour producteurs et distributeurs. Pionniers dans l’audit qualité de la weed, Floride ACS Laboratory propose un spectre d’analyse complet qui pourrait bien servir de référence à ce marché estimé à 65 milliards de dollar en 2022.

Lorsque la Californie a légalisé ce cannabis que l’on dit récréatif, la plupart des consommateurs s’attendaient à pouvoir profiter d’une weed saine, voir bio, mais en  tous cas sans autre danger que celui de trop planer.
Las! Ce qu’ils ont trouvé chez le dispensaire, c’est une weed qui à 85% était couverte de pesticides.
Pire encore, d’après une étude menée par Steep Hill Labs, Inc pour Green Entrepreneur, 65% des échantillons soumis à leur laboratoire contenaient du myclobutanil, un pesticide qui, lorsqu’il est fumé ou vaporisé, est converti en cyanure d’hydrogène.

Cyanure d’hydrogène

Comme son nom l’indique ou le laisse supposer, le produit chimique est extrêmement toxique. C’est exactement ce genre de mauvaise surprise qui souligne l’importance d’imposer des règles et des normes, afin de garantir aux acheteurs un produit sain, que ce soit à des fins médicales ou récréatives.
Alors que le cannabis fait des petits pas vers la légalisation fédérale, les marques de cannabis et les consommateurs ont plus que jamais besoin de faire confiance aux réseaux légaux de distribution.
A cette problématique, le laboratoire d’essais de Floride ACS Laboratory propose des solutions. En plus du certificat d’analyse standard obligatoire, l’équipe  de Floride ACS Lab. travaille à l’élaboration d’un label qualité pour la weed. Bien qu’il soit encore en développement, cette certification pourrait bien servir de standard et repère pour les distributeurs et consommateurs.

Pollution aux Hydrocarbures

Gagner la confiance du consommateur, c’est la mission que s’est donnée ACS. l’entreprise d’audit chimique a déjà été certifiée  “Emerald” 21 fois (Emerald est une certification interlaboratoires et un test de compétence décerné deux fois par an et un indicateur de qualité reconnu aux États-Unis. Ils sont également agréés CLIA, ce qui leur permet de mener des essais sur l’homme et d’effectuer des études pharmacocinétiques.
Alors que de nombreux laboratoires testent les cannabinoïdes les plus courants (THC, CBD, CBG, CBN…), l’ACS teste plusieurs composés uniques. Il s’agit de l’un des rares laboratoires à proposer des tests pour le Delta 8 THCV, l’EXO-THC (présent dans le THC synthétique), les flavonoïdes et les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP). Cette dernière catégorie est particulièrement importante puisque les  HAP sont des produits chimiques formés à partir de la combustion du bois ou d’autres matériaux comme les ordures, le pétrole ou le charbon.

La confiance du consommateur en jeu

La Californie, le Colorado, l’Oregon et plusieurs autres États ont lutté cette année contre des incendies de forêt records. Résultat: l’air est hautement pollué aux  particules d’HAP. Celles-ci peuvent facilement s’infiltrer dans l’eau, le sol ou les nutriments et sont extrêmement dangereux pour l’homme. Hors, il n’y a actuellement, aucun test obligatoire pour les cancérogènes de type HAP.
Pour assurer la sécurité des consommateurs et maintenir la réputation de leurs clients, ACS ont offert un test HAP gratuit avec un panel complet aux cultivateurs de la côte oust (Californie et Oregon) pendant tout le mois de novembre dernier, après les grands feux. Un engagement en faveur de la sécurité et du bien-être qui contribue à donner à cette industrie florissante la crédibilité dont elle souffre toujours.

Vers un label qualité commun

Si aujourd’hui, les cannabis-aficionados achètent des produits bien plus surs et sains qu’ il y a à peine quelques années, c’est  grâce à une surveillance réglementaire et ce genre de techniques d’audit qualité. Comme pour toute industrie naissante, il faudra du temps et de la recherche pour créer des protocoles de sécurité pérennes. Les pesticides en sont un excellent exemple. Testés comme étant sans danger dans l’alimentaire, ils se sont révélés êtres ultra-toxiques quand inhalés.
La réhabilitation du cannabis ne se fera pas sans que tous les acteurs se plient aux mêmes contraintes qui pèsent sur l’industrie agro-alimentaire ou pharmaceutique. C’est en tous cas dans le plus grand intérêt des producteurs et des consommateurs.

Syndrôme cannabinoïde: quand l’abus de THC se paie trop cher le lendemain

//

Avec la légalisation du cannabis, les cas de “syndrôme cannabinoïde” ont explosé aux Etats-Unis. Alors que les hôpitaux US voient affluer aux urgences des consommateurs en proie à l’affection, Zeweed fait le point sur cette gueule de bois de l’herbe, conséquence directe d’un marché débridé où des entrepreneurs peu scrupuleux proposent des produits toujours plus forts en THC.

Depuis quatre ou cinq ans, le matin, j’avais assez systématiquement une légère nausée latente, une petite heure après le réveil” témoigne Vincent*, 43 ans. “Dès que je me mettais à lire ou regardais mon écran trop près, c’était vertiges, hypersalivation et une franche envie de vomir. En général, vers midi-une heure, ça passait.” explique ce dessinateur projeteur en architecture et gros consommateurs de cannabis” Il y a eu des jours où j’étais carrément incapable de travailler le matin, alors je rattrapais le temps perdu le soir” poursuit Vincent, qui ne boit pas d’alcool, ne se drogue pas, mais fume de l’herbe depuis ses 18 ans. “Au début je pensais que j’avais un problème oculaire et je suis allé voir un ophtalmologiste qui n’a rien trouvé. Mon médecin traitant n’a à ce moment-là rien trouvé non plus au niveau gastrique ni quoi que ce soit d’anormal après un bilan sanguin complet. Puis, en juillet dernier, je suis parti en croisière en Grèce et ça a été régime sec question weed. Au bout de quatre jours, plus de tête qui tourne, plus de nausées alors que je m’attendais à avoir le mal de mer!” s’amuse-t-il.

Nausées, crampes et douches chaudes

Ca ne m’a pas pris longtemps pour comprendre d’où venait le problème, ou tout du moins  faire un lien de cause à effet. Une fois revenu à terre, j’ai cherché confirmation sur le Web et en ai parlé à mon médecin qui lui aussi s’est renseigné: j’avais tout les signes du syndrome cannabinoïde, symptômes qui ont disparu en mer avec l’abstinence. Depuis, je me suis mis au CBD et à la weed beaucoup plus légère alors qu’avant je faisais la course à la beuh la plus dosée. Si je n’avais pas fait moi-même le rapprochement, je serais encore à fumer ma GG4 ou ma Gelato (deux variétés à plus de 20% de THC NDLR) et à passer des grands moment de solitude après chaque réveil“.
Vincent a de la chance dans son malheur: en n’habitant pas dans un pays ayant légalisé où l’on peut acheter des concentrés (Dabs) à 80-90% de THC, il aura limité les dégâts engendrés par l’absorption régulière d’une trop grande quantité de THC et se sera épargné un passage par la case hospitalisation.

Aussi connu sous la dénomination “syndrome d’hyperémèse cannabinoïde”, le syndrome cannabinoïde (SC) se caractérise cliniquement par l’association de douleurs abdominales, de nausées et de vomissements consécutifs à une consommation chronique/quotidienne de cannabis. Un syndrome qui peut être difficile à diagnostiquer pour le praticien qui a en face de lui un sujet en bonne santé qui est loin de se douter que c’est la weed de la veille qui l’amène aux urgences. Autre donnée connue: le SC est plus fréquent chez les adultes de moins de 50 ans qui consomment du cannabis de façon soutenue. Pour une raison inexpliquée, le SC ne semble pas toucher les stoners de la première heure. Enfin, dénominateur commun à tous les patients admis aux urgence: la consommation régulière de produits à haute teneur en THC (fleurs, Dabs, vape-pen, edibles…).

La légalisation sauvage en cause

Les crises peuvent durer jusqu’à 48 heures et se répéter tous les mois si la consommation de cannabis est poursuivie avec la même intensité. Le SC évolue classiquement en trois phases, avec une première phase dite “prodromique”  d’une à deux semaines, où le sujet est pris de nausées matinales, vomissements et troubles digestifs. Elle est suivie d’une phase dite “émétique” avec vomissements intenses, persistants et douleurs abdominales pouvant durer plusieurs heures. Les douleurs abdominales peuvent alors être soulagées par des bains d’eau chaude, parfois prolongés, remède de grand-mère stoner développés par des patients qui n’osent pas toujours se rendre à l’hôpital, pour ces raisons financières ou légales. Devant l’efficacité de la pratique et l’innocuité de la plupart des médicaments conventionnels, c’est ce même traitement qui est désormais adopté en milieu hospitalier.

Si la physiopathologie du syndrome cannabinoïde reste mal connue, de même que ses facteurs de prédisposition, une chose est certaine: à doses modérés, le cannabis n’engendre pas de SC. C’est le manque d’encadrement du marché du cannabis et de fait une offre de produits beaucoup trop corsés en THC, molécule dont le taux n’a toujours pas été limité aux Etats-Unis, qui sont les grands responsables de cette inédite vague du mal de l’herbe.

*le nom a été changé.
Sources:
-Allen JJ, de Moore GM, Heddle R (2004) Cannabinoid hyperemesis: cyclical hyperemesis in association with chronic cannabis abuse. Gut 53:1566–70
-Pelissier F, Claudet I, Gandia-Mailly P, et al (2016) Cannabis hyperemesis syndrome in the emergency department: how can a specialized addiction team be useful? A pilot study. J Emerg Med 51:544–51
-Fabries P, Renard A, Puidupin A, et al (2014) Diagnostic méconnu à la douche miraculeuse. Ann Fr Med Urg 4:334–5

Ze revue de presse

/

Chaque lundi, Zeweed vous apporte le meilleur de l’actualité du cannabis, du chanvre et du CBD avec cette semaine: Hemp im, Canex, Cannabiz, Hemp Today, Benzinga, France Inter et l’Obs.

Etats-Unis: Amazon soutient activement la légalisation du cannabis au niveau fédéral.
L’entreprise fondée par Jeff Bezos réaffirme son soutient au Cannabis Administration and Opportunity Act, invitant par cette prise de position le gouvernement à légaliser le cannabis dans les 52 états américains. L’article de Cannabiz est disponible ici.

Etats-Unis: Producteurs et distributeurs de cannabis s’inquiètent d’une légalisation dans tout le pays.
Si la légalisation fédérale serait pour nombre d’Etats une belle opportunité économique, les entreprises de cannabis existantes voient d’une mauvais oeil l’ouverture à une concurrence nationale. L’article de Politico est disponible ici.

Canada: Aurora s’apprête à licencier 8% des ses employés.
Le géant de l’industrie du cannabis, qui accuse une année moins florissante que prévue, a annoncé mardi 21 septembre une restructuration qui devrait la délester de 8% de sa masse salariale. Aurora Sky prendra désormais en charge la distribution médicale de l’installation Aurora Polaris qui devrait fermer ses portes en octobre . L’article de Benzinga est disponible ici.

Espagne: Un traitement à base de cannabis est désormais disponible dans les pharmacies de la péninsule ibérique.
Le premier médicament à base de cannabis est arrivé en Espagne afin de traiter certaines pathologies résistant aux traitements conventionnels, tel que l’épilepsie ou la sclérose en plaque. L’article de Canex est disponible ici.

France: Le succès du CBD décortiqué et analysé.
En partenariat avec l’Obs, la chaîne de radio publique se penche sur le marché du cannabidiol et son fulgurant succès depuis trois ans.
L’émission de France Inter est à écouter en cliquant sur ce lien.

France: L’hebdomadaire l’Obs publie une tribune pour la libération de la culture de chanvre bien-être dans l’hexagone.
Alors que la production de fleurs de CBD reste interdite en France, l’Obs consacre un grand dossier au chanvre bien-être et à la manne économique que représente le marché des sommités florales de ce “cannabis light”. L’article de l’Obs est disponible via ce lien.

France: Les agriculteurs français devraient pouvoir cultiver du chanvre bien-être en 2022.
Cultivé en France par quelque 1300 agriculteurs, le chanvre va bientôt bénéficier d’un nouveau débouché : la production de fleurs de CBD. Interdite jusqu’à présent en France, la récolte des fleurs de chanvre devrait être  autorisée l’année prochaine. L’article de Hemp Im est disponible ici.

Ze track du mois: “La drogue” (Richard de Bordeaux et Daniel Beretta)

///

Le tube iconique de cet été indien, c’est “La drogue”, planante composition signée Richard de Bordeaux et Daniel Beretta. Le kitchissime duo nous offre ici un titre psychédélique à souhait, fleurant bon le patchouli et les enveloppes de ganja de grand-papa.

Paris, 1968. Richard de Bordeaux et Daniel Beretta, deux jeunes musiciens en devenir, se rencontrent au Petit Conservatoire de Mireille. Pour ceux qui ne sont pas à la retraite, le Petit Conservatoire de Mireille est une émission durant laquelle des cours de musiques étaient dispensés en direct à la radio puis à la télévision.

Ensemble, les deux lurons y composeront entre autre La Drogue, hymne aux paradis artificiels qui devait accompagner une séquence du film Un été sauvage.
Si Beretta et Bordeaux figureront au casting du long-métrage de Marcel Camus, la chanson ne sera finalement pas retenue.

Le titre sera mixée par Christian Gaubert, grand complice du compositeur de musique de films Francis Lai. Au saxophone, l’américain Marion Brown excelle sur des arrangements cuivre signés Nino Ferrer (qui joue aussi dans Un été sauvage). Le morceau sortira chez Barclay en maxi et sera le seul succès de Bordeaux et Beretta. Ce dernier se fera encore entendre puisque depuis 1978, Daniel Beretta assure la doublure voix d’Arnold Schwarzenegger.

Les paroles sont sans équivoques à une époque où le mot d’ordre était “d’interdire d’interdire“.
Un demi-siècle plus tard, rien n’a changé puisqu’on ne peut toujours pas pécho légalement alors qu’avouons-le, la fumette, c’est sacrément épatant!

“Où est ma drogue, mon haschich?
Où est mon opium, mon kif?
Il m’en faut, je me débine
Viens vite ma Proserpine
Quand je te prends,
Je suis dans une bulle blanche
Quand je te prends,
Je suis comme un singe dans les branches
(…)
Il m’en faut, je me débine
Viens vite ma Proserpine
Quand je te prends,
Je suis un sous-marin vert
Quand je te prends,
Je te téléphone à l’envers”
1 23 24 25 26 27 45