Et si votre vie sexuelle ou celle de votre partenaire était dangereuse pour la santé? Depuis quelques semaines, les autorités Canadiennes et Américaines alertent leurs concitoyens sur les risques liés à l’association de la pilule contraceptive et du cannabis.
Zeweed fait le point.
En 1956, l’américain Gregory Pincus mettait au point la pilule contraceptive.
Élément important de la révolution sexuelle, elle est adoptée en 1967 en France (sous l’impulsion de Simone Veil) puis en 1969 au Canada.
65 ans plus tard et en dépit de toutes les avancées faites en la matière, la pilule anti-bébé non désirés n’est toujours pas appropriée pour toutes les femmes, ni tous les rapports.
La raison ? Pléthore d’effets secondaires non négligeables.
Les plus fréquents sont bénins bien que gênants: acné, sécheresses vaginales, saignements.
A ces inconvénients, il convient d’ajouter un problème de taille: le risque d’accidents cardio-vasculaires.
Un danger statistiquement très faible, mais qui est accru chez les fumeuses régulières de weed.
Risques d’AVC et infarctus
Chez ces dernières, le risque de thromboses (caillot de sang qui bouche les veines), d’infarctus ou d’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) est fortement augmenté.
Début de solution : des pilules microdosées beaucoup moins concentrées, mais qui n’éliminent pas complètement la possibilité d’une fâcheuse réaction.
C’est dans la combustion que se situe le danger : fumer un joint augmente la pression arterielle et le rythme cardiaque, en particulier si il est associé au tabac, facteur aggravant majeur.
Mieux vaut donc vapoter ou consommer sous forme de Space Cakes votre weed pour limiter les risques
De plus, et même si sur ce point les études en sont encore à leurs balbutiements, il a été suggéré par Shawna Zylenko (une infirmière spécialisée dans le Cannabis) que l’usage fréquent de CBD pourrait limiter l’efficacité de la pilule.
Les conclusions de Shawna se basent sur une étude de 2011 que vous pouvez retrouver ici et partent du postulat que le cannabis entrave un enzyme qui est vital dans le traitement de l’estrogène par l’organisme : le CP450.
Le Dr Jordan Tishler, président de InhaleMD (un site spécialisé dans les traitements médicaux ou paramédicaux à base de Cannabis) souligne à cet effet que le CBD stimule les niveaux de progestérone, une hormone féminine qui est la clef de certains traitements contraceptifs. Le docteur recommande à ses patientes d’avoir recours à des alternatives contraceptives tant que possible..
Messieurs, si vous aimez partager des joints avec votre dulcinée sans avoir envi de procréer, le préservatif est votre ami !
Et après toutes ces années de sacrifices de la part du beau sexe, il est aussi temps que les hommes fassent un petit effort…