Cannes

Festival de Cannes : Rosé, champagne et rhum au CBD

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Alors que le 76ème festival de Cannes bat son plein, retour sur l’édition 2021 qui a vu débarquer pour la première fois dans les soirées et cocktails une molécule au moins aussi célèbre que les stars qui grimpent les marches du Palais des festivals : le CBD.

Après un départ hésitant, ce millésime 2021 du festival de Canne s’achève en beauté avec quelques très belles fêtes,  pour une 74ème édition organisée en juillet plutôt qu’en mai, pour cause de pandémie. A l’heure de la montée des marches du Palais des Festivals, le mélange entre festivaliers et vacanciers n’aura pas manqué de surprendre, avec de cinglants contrastes du genre tongs contre escarpins ou pantacourt versus robe longue.

Et toujours des rencontres improbables avec des gens de tous horizons, beaucoup d’entre eux n’ayant qu’un rapport très lointain avec l’industrie du cinéma. C’est peut-être cela aussi qui contribue à rendre les fêtes de Cannes si uniques.

..ce qui se passe à Cannes reste à Cannes.

Et que boit-on à Cannes pendant le festival ? En plein été, avec des température moyenne de 28 degrés, le rosé est partout, à la plage l’après-midi, à l’heure du cocktail et jusqu’à tard dans la nuit dans les villas où ont lieu les plus belles fêtes.

Au sec sur sa serviette et d’humeur à rosé.

Le champagne est toujours là aussi, la boisson glamour qui accompagne les soirées des marques de mode, les défilés de maillots de bain au bord des piscines jusqu’aux soirées ultra VIP à la terrasse d’Albane.

Ensuite la vodka, omniprésente dans les soirées de lancement de films, que ce soit à la terrasse d’un hôtel, sur une plage privée ou dans une villa. C’est l’occasion pour beaucoup de nouvelles marques de spiritueux de se lancer.

C’est le cas du prince Jean-Barthélémy Bokassa, petit-fils de l’ex empereur Jean Bedel Bokassa, qui  en a profité pour lancer sa vodka, avec un trône en arrière-plan, preuve que le ridicule ne tue décidément pas.

Comme un goût du trône.

Voilà pour les classiques, mais cette année il y a une nouveauté : le rhum arrangé au CBD de Dr Drink !
Un rhum de Martinique aux nuances boisées, dominé par des notes de vanille et laissant place au goût du chanvre: la saveur est unique. Ce dernier  est vendu au bar Chupitos à Cannes mais aussi dans les boutiques Dr Smoke.

Une chose est claire, nous allons entendre parler de Mr Drink, une très bonne alternative à la vodka.

Après la fête il s’agit de récupérer et pour cela rien de mieux qu’une boisson sans alcool au CBD comme une limonade ou un ice tea, avant d’enchaîner avec une Biscanna, bière artisanale au chanvre fabriquée au Pilat. Toutes ces boissons sont disponibles au Flower Power à Cannes dans la boutique située près de l’Hôtel de Ville ou sur leur site.

Le temps de récupérer de cette semaine intense, je vous donne rendez-vous samedi prochain pour de nouvelles aventures gustatives.

Avec “Drunk” Thomas Vinterberg filme les enseignants face au Covid-19: d’actualité plus que jamais

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En Ontario et au Québec, la seconde vague de l’épidémie a comme pour la première entraîné la fermeture pour plusieurs semaines des bars, salles à manger des restaurants, musées et salles de spectacles et de sports. En cette époque de restrictions, Drunk de Thomas Vinterberg s’avère être le film qui nous fait du bien !

Évidemment il ne faudra pas se contenter de la simple histoire qui montre 4 professeurs de lycée éreintés; et qui s’échappent de la monotonie de leurs vies à travers le goulot des bouteilles d’alcool.

Non, Drunk c’est surtout la défense de la joie, de la légèreté, et de l’innocence. Un film profond sur la mélancolie des modes de vie après la quarantaine. On y parle de dépression, de l’aliénation par le travail et surtout d’existences qui ne savent plus comment vivre ou aimer.

Alors vient une réponse pour ces professeurs ennuyeux et méprisés. Comme une dernière chance pour redevenir les garçons qu’ils étaient autrefois : l’alcool. D’après la théorie d’un psychologue norvégien, il manquerait à l’homme 0,5% d’alcool dans le sang. L’expérience commence et ça marche. Les sourires se redessinent et les doses alcool augmentent….

Entre le cinéma humain de Cassavetes et le déluré de Marco Ferreri, Thomas Vinterbeg nous fait un beau cadeau . C’est le film qu’il faudra voir  pour retrouver le goût des rendez-vous autour d’une table, de l’amitié, des rires, des danses et des euphories généralisées. Ces grains de folies qui, à cette époque, nous manquent tant.

Il aura suffi d’une année pour s’habituer à être dans l’interdiction de faire tant de choses. Avec Drunk, il suffira de 1h55 pour avoir l’envie de s’en échapper.