Alors que le marché du cannabis légal se développe aux Etats-Unis, la nécessité d’un label qualité garantissant au consommateur un produit sain et sans risque se pose comme une obligation incontournable pour producteurs et distributeurs. Pionniers dans l’audit qualité de la weed, Floride ACS Laboratory propose un spectre d’analyse complet qui pourrait bien servir de référence à ce marché estimé à 105 milliards de dollars en 2025.
Lorsque la Californie a légalisé ce cannabis que l’on dit récréatif, la plupart des consommateurs s’attendaient à pouvoir profiter d’une weed saine, voir bio, mais en tous cas sans autre danger que celui de trop planer.
Las! Ce qu’ils ont trouvé chez le dispensaire, c’est une weed qui à 85% était couverte de pesticides.
Pire encore, d’après une étude menée par Steep Hill Labs, Inc pour Green Entrepreneur, 65% des échantillons soumis à leur laboratoire contenaient du myclobutanil, un pesticide qui, lorsqu’il est fumé ou vaporisé, est converti en cyanure d’hydrogène.
Traces de Cyanure d’hydrogène
Comme son nom l’indique ou le laisse supposer, le produit chimique est extrêmement toxique. C’est exactement ce genre de mauvaise surprise qui souligne l’importance d’imposer des règles et des normes, afin de garantir aux acheteurs un produit sain, que ce soit à des fins médicales ou récréatives.
Alors que le cannabis fait des petits pas vers la légalisation fédérale, les marques de cannabis et les consommateurs ont plus que jamais besoin de faire confiance aux réseaux légaux de distribution.
A cette problématique, le laboratoire d’essais de Floride ACS Laboratory propose des solutions. En plus du certificat d’analyse standard obligatoire, l’équipe de Floride ACS Lab. travaille à l’élaboration d’un label qualité pour la weed. Bien qu’il soit encore en développement, cette certification pourrait bien servir de standard et repère pour les distributeurs et consommateurs.
Pollution aux Hydrocarbures
Gagner la confiance du consommateur, c’est la mission que s’est donnée ACS. l’entreprise d’audit chimique a déjà été certifiée “Emerald” 21 fois (Emerald est une certification interlaboratoires et un test de compétence décerné deux fois par an et un indicateur de qualité reconnu aux États-Unis. Ils sont également agréés CLIA, ce qui leur permet de mener des essais sur l’homme et d’effectuer des études pharmacocinétiques.
Alors que de nombreux laboratoires testent les cannabinoïdes les plus courants (THC, CBD, CBG, CBN…), l’ACS teste plusieurs composés uniques. Il s’agit de l’un des rares laboratoires à proposer des tests pour le Delta 8 THCV, l’EXO-THC (présent dans le THC synthétique), les flavonoïdes et les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP). Cette dernière catégorie est particulièrement importante puisque les HAP sont des produits chimiques formés à partir de la combustion du bois ou d’autres matériaux comme les ordures, le pétrole ou le charbon.
Gagner la confiance du consommateur
La Californie, le Colorado, l’Oregon et plusieurs autres États ont lutté cette année contre des incendies de forêt records. Résultat: l’air est hautement pollué aux particules d’HAP. Celles-ci peuvent facilement s’infiltrer dans l’eau, le sol ou les nutriments et sont extrêmement dangereux pour l’homme. Hors, il n’y a actuellement, aucun test obligatoire pour les cancérogènes de type HAP.
Pour assurer la sécurité des consommateurs et maintenir la réputation de leurs clients, ACS ont offert un test HAP gratuit avec un panel complet aux cultivateurs de la côte oust (Californie et Oregon) pendant tout le mois de novembre dernier, après les grands feux. Un engagement en faveur de la sécurité et du bien-être qui contribue à donner à cette industrie florissante la crédibilité dont elle souffre toujours.
Label qualité
Si aujourd’hui, les cannabis-aficionados achètent des produits bien plus surs et sains qu’ il y a à peine quelques années, c’est grâce à une surveillance réglementaire et ce genre de techniques d’audit qualité. Comme pour toute industrie naissante, il faudra du temps et de la recherche pour créer des protocoles de sécurité pérennes. Les pesticides en sont un excellent exemple. Testés comme étant sans danger dans l’alimentaire, ils se sont révélés êtres ultra-toxiques quand inhalés.
La réhabilitation du cannabis ne se fera pas sans que tous les acteurs se plient aux mêmes contraintes qui pèsent sur l’industrie agro-alimentaire ou pharmaceutique. C’est en tous cas dans le plus grand intérêt des producteurs et des consommateurs.
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Les nonnes de l’ordre des Sisters of the Valley ne sont pas des bonne-soeurs conventionnelles. Et pour cause, elles se réclament d’une religion qu’on apprend pas au catéchèse : la foi en le cannabidiol (CBD). Portrait d’une confrérie dont les fidèles sont assurés de monter au ciel.
Meet Sister Kate, née Christine Meeusen et originaire de Milwaukee, Wisconsin.
En 2009, après un sale divorce, elle débarque en Californie avec trois enfants en bas âge et une idée fixe: créer un collectif de cannabis à usage médical avec son frère Joe: ce sera « Caregrowers ».
À l’époque, la Californie est l’un des rares État à avoir légalisé l’usage du cannabis thérapeutique. Après consultation et ordonnance chez un praticien, les patients en souffrance sont autorisés à acheter de l’herbe dans les dispensaires achalandés par des ferme de culture comme Caregrowers.
Débuts dans le cannabis thérapeutique
«La majorité des patients qui nous ont été envoyés par des médecins étaient très malades ou très proches de la mort» se souvient Sister Kate dans le documentaire qui leur est consacré et produit par Netflix « Breaking Habits ».
En 2010, Christine Meeusen et son frère ne produisent et ne vendent que des fleurs séchées.
Ce qui n’est pas sans poser des soucis de sécurité pour les patients : un grand malade avec un joint allumé dans un lit… c’est les flammes de l’enfer assuré.
Dans un effort de résoudre ce soucis structurel, Christine arrête la vente de fleurs au profit de crèmes, huiles et onctions, produits nettement moins accidentogènes.
La vente de teintures et autre préparations proposées décolle très rapidement, nous sommes en 2011.
Sister Occupy
Pendant ce temps-là, Sister Kate s’implique dans le mouvement d’origine canadienne « Occupy » et participe aux manifestations vêtue d’une robe noire et blanche; un costume d’Halloween retrouvé par hasard dans sa cave.
A force de la croiser dans l’habit religieux, les manifestants ont commencé à la surnommer « Sister Occupy », un surnom qui n’a pas été sans raviver sa fascination de toujours pour les nonnes. Finalement, après avoir récupéré son nom de jeune fille, Christine Meeusen se baptise « Sister Kate ».
En 2013 et en 2014, elle ferme “Caregrowers” pour lancer « Sisters of the Valley » et une gamme de produits au CBD qui verra le jour en 2014.
Question religion, Sœur Kate tient à préciser qu’elle n’est pas catholique pour le moins du monde et que son ordre n’est pas un groupe de «vraies bonnes soeurs».
Au contraire, l’organisation est inspiré des Béguines, ces groupes de femmes qui au Moyen Âge vivaient ensemble, travaillaient ensemble, priaient ensemble – sans la contribution des hommes ni la domination de l’Église catholique- pour servir les plus démunis.
Prières à la déesse chanvre
D’ailleurs, à chaque prière avant de passer au jardinage, au curing ou à la préparation des huiles et autre divines onctions, Sister Kate commence sa prière par « Dear Godess » soit « Chère déesse », la déesse étant, vous l’aurez compris, la divine plante.
Quant à la doyenne sœur Kate, elle se décrit comme « une anarchiste en mission divine au service de l’homme et mère cannabis ».
Les «nonnes de l’herbe», comme on les appelle dans la région, ne font en revanche pousser que du chanvre bien-être, cultivé pour être pauvre en THC (le cannabinoïde qui fait planer) et très riche en CBD, l’autre alcaloïde aux multiples vertus curatives et qui ne « défonce » pas.
Aujourd’hui, Sœur Kate compte 15 employés à temps plein, dont 11 sont originaires de Merced, Californie, là où le couvent vert et la ferme sont situés.
Un autre objectif de Sister Kate est de créer des beaux emplois pour les femmes dans la médecine alternative, le service à la clientèle, la comptabilité et l’administration des affaires. Toujours en relation avec la plante divine…
Chiffre d’affaire en 2020 : 1,2 millions de dollars
Aujourd’hui, les religieuses de la Ganja utilisent ainsi le cannabis pour fabriquer des pommades, des teintures et de «l’huile végétale pure», conçues pour soulager les douleur chroniques, le stress, l’anxiété, l’insomnie, un mauvais transit et même l’acnée!
En 2020, Sœur Kate et les Sisters of the Valley ont réalisé 1,2 millions de dollars de chiffre d’affaire.
« Notre but est de répandre notre parole, parce que finalement, tout le monde fait pousser de l’herbe dans le monde » précise Sis’Kate avec enthousiasme. « Mon vœux est de pouvoir ouvrir des congrégations Sisters of the Valley partout où l’on peut cultiver de l’herbe, et continuer à prêcher en actes les bienfaits de mère nature et mère cannabis».
Amen.
Les produits de Sisters of the Valley ne contenant moins de 0,2% de THC, crèmes, huiles et onctions peuvent être livrés dans tous les pays libres via leur site : https://www.sistersofthevalley.org/
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De la Super Cheese à la Matanuska Thunderfuck en passant par la Stephen Hawkins, les noms des variété de cannabis sont aussi nombreux que surprenants. Certains de ces noms, comme l’Acapulco Gold, ont été transmis par descendance. D’autres, comme la Jack Herer sont des références à une personne. Et des labels comme la Lemon Haze ou la Blue Dreams indiqueront plutôt les saveurs ou effets à venir. Pas facile de s’y retrouver.
Petit guide des noms de variétés et de leur raison d’être .
L’idée de donner des noms propres à la Ganja a commencé dans les années 1960 lorsque les cultivateurs rapportaient des quatre coins du globe et vers les Pays-Bas ou les US, des souches dites Landrace.
Acapulco Gold, Durban Poison, Colombian Gold , Panama Red et Afghan Kush sont devenus les piliers du breeding cannabique, des aïeuls de la belle plante qui forgeront les quelque 26 000 variétés aujourd’hui disponibles.
Ces variétés Landrace, au nom basé sur leur origine géographique, ont ensuite été sélectionnées et développées pour produire une plus large gamme de croisements génétiques. Les motivations de ce métissage sont à trouver dans un désir de procurer de nouveaux effets, saveurs, résistance aux maladies et produire des rendements plus importants.
De l’origine des noms modernes de weed.
Chaque breeder a une méthode différente pour baptiser sa création, souvent en mixant, plus ou moins bien, le patronyme des souches parentales.
En exemple:
Poison OG x GSC ( Girl Scout Cookies) = Suicide Girl
Blueberry x White Widow = White Berry
OG Kush x Bubble Gum = Bubba Kush
Dans d’autre cas, le nom d’une variété est représentatif de ses effets, comme Blue Dream, qui combine Blueberry et Haze et offre au cannabis-aficionados un état «rêveur».
Un nom peut également parler des autres attributs de la souche. Par exemple, White Widow, Granddaddy Purple et Key Lime Pie parlent tous de traits physiques, comme une abondance de trichomes blancs, des feuilles violettes colorées ou un puissant arôme d’agrume.
Dans d’autres cas, le nom d’une variété est un hommage direct, comme Jack Herer ou Ringo’s Gift, nommés respectivement en l’honneur d’un activiste notoire de la cause cannabique et d’un sélectionneur de variétés fortes en CBD.
A cette famille de weed célébrant les grands hommes verts, la nomenclature des souches peut également être des plus aléatoires. Squiblica, Zombie OG et SleeStack, par exemple, n’ont aucun rapport avec qui ou quoi que ce soit… mais pourquoi pas ?
Dans la grande famille des noms de weed, on peut également trouver des variétés qui portent les noms de people et icônes de la culture pop, aussi bien satiriques ( Charlie Sheen, Bob Saget) que révérencieux (Michael Phelps OG, Gupta Kush, Stephen Hawkins), ou à visée purement commerciale (Khalifa Kush, Margaret Cho-G).
Des AOC de la weed ?
A mesure que le marché de la weed se développe, les producteurs, loi du billet vert oblige, souhaitent garder pour eux telle ou telle variété et le nom qui s’y rattache.
Ce qui soulève la question de savoir comment un producteur produisant -par exemple- de l’OG Kush au Colorado, délimitera son phénotype par rapport aux producteurs produisant leur propre variété d’OG Kush en Californie ou au Massachusetts.
Surtout si le nom, ultra-connu, est la seule chose à laquelle le commun du stoner peut se raccrocher, faisant fît de telle ou telle spécificité régionale.
C’est dans ce contexte que des appellations d’origine sont en train de faire leur apparition, mettant l’accent sur des zones de production mythiques comme Humbolt ou Aspen.
Mais qu’en est-il des noms de variétés eux-mêmes? Quel tournant pourrait prendre l’industrie dans la façon dont nous utilisons des noms omniprésents comme Blue Dream, Sour Diesel, Granddaddy Purple et des milliers d’autres?
La réponse dans le second épisode des leçons du Dr Moon.
En bonus, le titre d’Afroman en hommage à la Thunderfuck, variété qui pousse en Alaska.
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Vos vacances touchent à leur fin et le moment est venu de prendre l’avion qui vous ramènera chez vous. Naturellement, en bon ganja-aficionado, vous souhaitez profiter des spécialités locales avant le décollage et pourquoi pas ramener un petit souvenir planant de votre séjour sous le Soleil. Une bonne idée? Pas forcément. Zeweed vous explique pourquoi.
AU SPACE CAKE TU RENONCERAS
Pour l’avoir vécue, la montée de Space Cake dans un aéroport est un exercice délicat. Dans l’idée, le potentiel rigolade est évident et c’est bien pour cela que le commun du stoner tente un jour où l’autre l’expérience. C’est une fois passé à la pratique que ça se gâte. Absorbé le THC offre des sensations bien plus fortes allant dans un premier temps de la crise de rire à l’accès de parano. Le problème c’est qu’alors que vous explorez les dimensions de votre propre cosmos intérieur, votre comportement risque de surprendre les autorités aéroportuaires qui scrutent plus les visages que les bagages pour se faire un avis.
Si vous agissez de façon étrange et avez l’air à l’ouest (ce qui était toute l’idée) les douaniers, intrigués, peuvent décider d’une fouille en règle qui vous fera rater votre avion (les agents de sécurité se moquent complètement que votre Tata Monique vienne vous chercher à l’aéroport ). On vous conseille donc d’éviter tous les comestibles pour ne pas décoller dans le salle d’attente du terminal.
TES VÊTEMENTS TU CHANGERAS
En 2014 j’étais sur le point de revenir en France après 15 jours à Pékin. Sur place j’avais fumé de la weed à m’en coller une cataracte. Au moment de rentrer dans l’aéroport, un agent de sécurité passe une bandelette blanche en plusieurs endroits de ma veste et la place dans une machine.
Coup de bol, cette veste était nouvelle, je l’avais achetée la veille. Tous mes autres vêtements étaient imbibés de molécules de Cannabis, les fameuses que la machine détecte. J’ai évité beaucoup de complications ainsi. Probablement pas de la prison vu que je n’avais pas gardé d’herbe sur moi, mais j’aurais très clairement raté mon vol.
RIEN TU NE RAMÈNERAS
Je ne saurais que lourdement insister sur ce point: même la meilleure weed au monde ne vaut pas un séjour à la douane et une fouille profonde. Les voies aériennes sont énormément surveillées, et les notre très pénétrables par le latex des gants prévus à cet effet. Et rien ne vaut des chiens policiers pour se taper une belle crise de parano. Évitez-vous un grand moment de solitude: jetez tout à la poubelle (et ne donnez rien au premier touriste croisé en pensant faire une bonne action, vous passeriez pour un dealer dans un endroit truffé de caméra).
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En l’honneur des fêtes qui approchent, nous avons décidé de vous faire découvrir deux recettes alliant cannabis et délicieuses saveurs
Alors que la rentrée se profile, il est important de pouvoir compter sur des valeurs aussi sûres que naturelles. Jetez vos Xanax, oubliez les triple expressos et laissez votre vodka au congelo: la rédaction vous a déniché 5 variétés de weed sur mesure. Suivez le guide (de survie).
Jack Herer
Jack Herer est une hybride à dominante sativa qui a acquis autant de renommée que son homonyme l’illustre Jack Herer, l’activiste et auteur américain. Créée par Sensi Seeds et fruit d’une union entre Haze et Nothern Light #5, la Jack Herer donne quick élévateur, mais plus euphorisant que la Durban Poison ou la Green Crack figurant dans cette sélection. Côté saveurs, les terpènes aux arômes de pins et poivre prennent le dessus. En culture intérieure, les rendements sont satisfaisants sans être mirobolants.
Il faut compter en moyenne 9 semaines pour que Jack Herer produise de belles fleures , 11 semaines de la graine à la récolte.
THC : 17.5¨%
Effets : Énergisante, euphorisante, bon moteur à création arty.
Indications: Depression, anxiété, trouble de l’humeur (cyclothymie)
Verdict : « Y’a pas d’erreurs avec Jack Herer » dit-on à Amsterdam « No error with Jack Herer ».
Une valeur sûre, sans doute la variété plus docile et adaptée à tous de cette liste.
Strawberry Cough
Connue pour son odeur sucrée de fraises fraîches et une longue montée qui ne semble jamais finir, la Strawberry Cough peut faire tousser même les consommateurs les plus aguerris… mais pour la bonne cause. Côté parenté, c’est un peu le mystère (entrenu) pour cette weed franchement puissante malgré un taux de THC « normal »
Les saveurs de baies proches de la Skunk #11 captiveront vos sens tandis que les effets cérébraux et édifiants fournissent une euphorie qui ne manquera pas de laisser une «grande banane sur votre visage aux yeux rouges. La « toux aux fraises » : une excellente solution en période de stress élevé.
THC : 17.5%
Effets: Énergisants, relaxants, euphorisants
Indications: dépression, anxiété, stresse, périodes difficiles…
Verdict :Strawberry Cough, c’est un peu la force tranquille de la weed, l’énergie zen. Parfait pour l’Homo-Urbanis-Stressos
Durban Poison
Une pure sativa originaire de la ville portuaire sud-africaine. Un grand classique à l’odeur douce et ses effets stimulants au possible. Le Red Bull de la weed, une Ganja parfaite pour rester productif dans une journée bien remplie. Très apprécié par artistes et créatifs pour son boost énergisant des plus inspirants. Côté culture et production, les amateurs de concentrés apprécieront tous les deux les glandes de résine surdimensionnées qui font de cette variété un choix de qualité pour l’extraction de Dabs. Les bourgeons sont ronds et trapus, et laissent une épaisse couche de trichomes sur presque toutes les zones de la plante. En auto floraison indoor, comptez 10 semaines de la graine à la récolte
THC : 17,5 %
Effets : énergisant, créatif, source d’inspiration
Indications: dépression, stress, douleurs musculaires.
Verdict : Déjà très appréciée dans les années 70, c’est une pure Sativa dans toute sa splendeur, un grand cru classé de la weed.
Green Crack
Ne vous laissez pas tromper par le nom: point de drogue ici : nous parlons d’une variété 100% cannabis. Peu de souches peuvent se targuer des pouvoirs énergisants et aidant à la concentration que cette variété star de l’année 2019. Avec une saveur acidulée et fruitée évoquant la mangue, Green Crack est une excellente variété de jours qui peut aider les consommateurs qui ont un petit coup de mou ou qui ont besoin d’un petit coup de fouet pour se mettre au boulot. Cette variété s’appelait initialement Green Cush, (avec un C), mais en la découvrant, Snoop Dogg l’a immédiatement rebaptisé Green Crack, une weed que le rapeur apprécie particulièrement. En culture indoor, c’est sans doute un des meilleurs plans : haut rendement, très facile à cultiver, nécessite peu de lumière (100 watt en croissance et 250 en floraison lui suffiront), pour une récolte en 8 semaines seulement !
THC : 17%
Effets : Énergisant, aide à la concentration, excellent anti-migraine
Indications: Dépression, manque de tonus, migraines.
Verdict : Bon sang de Snoop Dogg ne saurait mentir pour cette weed qui ne vous affamera pas non plus.
Ghost Train Haze
La Ghost Train Haze, c’est un croisement de sativa, en l’occurrence de Ghost OG et de Neville’s Wreck, grande classique du pionnier des cultivateurs hollandais des années 80. Contrairement aux sativas typiques, Ghost Train Haze produit des bourgeons denses recouverts de trichomes blancs, eux-mêmes recouverts de cristaux. Ce qu’on appelle des têtes bien pleines. Avec des arômes floraux et d’agrumes, la Ghost Train Haze fournit une puissante dose de THC des plus efficaces contre la douleur, la dépression et la perte d’appétit. La plus puissante de ce top 5, risque de ne pas convenir aux âmes sensibles et nouveaux consommateurs. À noter :1% de CBG, un chiffre intéressant pour les patients cherchant une weed thérapeutique traitant le syndrome du côlon irritable ou en proie à des TDAH
Coté culture, la Ghost Train Haze est une variété plutôt vouée à pousser en d’extérieur, et comme toute Haze, il faudra être plus patient : entre 60 et 80 jours.
THC : 18% CBG:%
Effets: Aide à la concentration, énergisante, euphorisante
Indications: Troubles de l’attention, hyperactivité, dépression.
Verdict : Top pour la concentration et à la créativité, quand consommée avec pondération. Au-delà, vous risquez de partir dans de trop abstraites rêveries. À utiliser avec parcimonie pour éviter de passer la journée comme un fantôme.
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Avec la légalisation du cannabis, les cas de “syndrôme cannabinoïde” ont explosé aux Etats-Unis. Alors que les hôpitaux US voient affluer aux urgences des consommateurs en proie à l’affection, Zeweed fait le point sur cette gueule de bois de l’herbe, conséquence directe d’un marché débridé où des entrepreneurs peu scrupuleux proposent des produits toujours plus forts en THC.
“Depuis quatre ou cinq ans, le matin, j’avais assez systématiquement une légère nausée latente, une petite heure après le réveil” témoigne Vincent*, 43 ans. “Dès que je me mettais à lire ou regardais mon écran trop près, c’était vertiges, hypersalivation et une franche envie de vomir. En général, vers midi-une heure, ça passait.” explique le designer en architecture ” Il y a eu des jours où j’étais carrément incapable de travailler le matin, alors je rattrapais le temps perdu le soir” poursuit ce gros consommateurs de cannabis qui ne boit pas d’alcool, ne prend pas de drogues dures, mais fume de l’herbe depuis ses 18 ans. “Au début je pensais que j’avais un problème oculaire et je suis allé voir un ophtalmologiste qui n’a rien trouvé. Mon médecin traitant n’a à ce moment-là rien trouvé non plus au niveau gastrique ni quoi que ce soit d’anormal après un bilan sanguin complet. Puis, en juillet dernier, je suis parti en croisière en Grèce et ça a été régime sec question weed. Au bout de quatre jours, plus de tête qui tourne, plus de nausées alors que je m’attendais à avoir le mal de mer!“.
Nausées, crampes et douches chaudes
“Ca ne m’a pas pris longtemps pour comprendre d’où venait le problème, ou tout du moins faire un lien de cause à effet. Une fois revenu à terre, j’en ai parlé à mon médecin traitant qui lui aussi s’est renseigné: j’avais tout les signes du syndrome cannabinoïde, symptômes qui ont disparu en mer avec l’abstinence. Depuis, je me suis mis au CBD et à la weed beaucoup plus légère alors qu’avant je faisais la course à la beuh la plus dosée. Si je n’avais pas fait moi-même le rapprochement, je serais encore à fumer ma G4 ou ma Gelato (deux variétés à plus de 20% de THC NDLR) et à passer des grands moment de solitude après chaque réveil“.
Vincent a de la chance dans son malheur: en habitant dans un pays où l’on peut pas acheter légalement des concentrés (Dabs) à 80-90% de THC, il aura limité les dégâts engendrés par l’absorption régulière d’une trop grande quantité de THC et se sera épargné un passage par la case hôpital.
Aussi connu sous la dénomination “syndrome d’hyperémèse cannabinoïde”, le syndrome cannabinoïde (SC) se caractérise cliniquement par l’association de douleurs abdominales, de nausées et de vomissements consécutifs à une consommation chronique de cannabis. Un syndrome qui peut être difficile à diagnostiquer pour le praticien qui a en face de lui un sujet en bonne santé qui est loin de se douter que c’est la weed de la veille qui l’amène aux urgences. Autre donnée connue: le SC est plus fréquent chez les adultes de moins de 50 ans qui consomment du cannabis de façon soutenue. Pour une raison inexpliquée, le SC ne semble pas toucher les stoners de la première heure. Enfin, dénominateur commun à tous les patients admis aux urgence: la consommation régulière de produits à haute teneur en THC (fleurs, Dabs, vape-pen, edibles…).
La légalisation sauvage en cause
Les crises peuvent durer jusqu’à 48 heures et se répéter tous les mois si la consommation de cannabis est poursuivie avec la même intensité. Le SC évolue classiquement en trois phases, avec une première phase dite “prodromique” d’une à deux semaines, où le sujet est pris de nausées matinales, vomissements et troubles digestifs. Elle est suivie d’une phase dite “émétique” avec vomissements intenses, persistants et douleurs abdominales pouvant durer plusieurs heures. Les douleurs abdominales peuvent alors être soulagées par des bains d’eau chaude, parfois prolongés, remède de grand-mère stoner développés par des patients qui n’osent pas toujours se rendre à l’hôpital, pour ces raisons financières ou légales. Devant l’efficacité de la pratique et l’innocuité de la plupart des médicaments conventionnels, c’est ce même traitement qui est désormais adopté en milieu hospitalier.
Si la physiopathologie du syndrome cannabinoïde reste mal connue, de même que ses facteurs de prédisposition, une chose est certaine: à doses modérés, le cannabis n’engendre pas de SC. C’est le manque d’encadrement du marché du cannabis et de fait une offre de produits beaucoup trop corsés en THC, molécule dont le taux n’a toujours pas été limité aux Etats-Unis, qui sont les grands responsables de cette inédite vague du mal de l’herbe.
*le nom a été changé.
Sources:
-Allen JJ, de Moore GM, Heddle R (2004) Cannabinoid hyperemesis: cyclical hyperemesis in association with chronic cannabis abuse. Gut 53:1566–70
-Pelissier F, Claudet I, Gandia-Mailly P, et al (2016) Cannabis hyperemesis syndrome in the emergency department: how can a specialized addiction team be useful? A pilot study. J Emerg Med 51:544–51
-Fabries P, Renard A, Puidupin A, et al (2014) Diagnostic méconnu à la douche miraculeuse. Ann Fr Med Urg 4:334–5
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Sorti en 1969, Easy Rider est instantanément devenu le film-étendard d’une génération éprise de liberté et de voyages, y compris ceux pratiqués sans bouger. Parmi les grands moments de ce road movie d’anthologie, une smoke session entre Nicholson, Hopper et Fonda sur le titre “Don’t Bogart that joint”. Un hymne au plaisir groupé qu’il convenait d’honorer alors que l’été se profile et nous invite au partage de toutes les douceurs.
Faire tourner un joint entre amis. Une pratique qui, Covid oblige, s’apparente désormais plus à la roulette russe qu’à la tournante mort de rire.
Qu’il est loin, le temps des joints baveux, des fénétour et de la mine défaite du copain qui se tape le filtre après s’être fait taxer toutes ses clopes.
Qu’elle semble distante la belle époque du t’as des feuilles?, tu me passe le filtre? et autre détend-toi, tu fais une carotte.
Parce que l’été (2022?) est encore loin, aussi loin que nos doux souvenirs de partouze cannabique, la rédaction se devait de vous en dire un peu plus sur le titre qui a officialiser le partage de pétard.
Composé et interprété par le groupe “The Fraternity of Man” en 1968 “Don’t bogart that joint” figure sur leur premier 33 tours (ils ne feront tourner que deux album avant de se séparer en 1970) et reste le titre phare de la formation Californienne.
Flower Power riders
Les paroles sans équivoques (à une époque où Beatles et Stones font encore dans la distante allusion pour parler de paradis artificiels) plantent tout de suite le décor “Don’t Bogart that joint, my friend, pass it over to me/Ne t’endors pas sur le joint, mon ami, passe le moi“. S’en suit une seconde considération du même acabit où l’on apprend que l’ami en question s’est sérieusement endormi sur le spliff et que le chanteur, lui, voudrait bien tâter tôt ou tard du pétard. “You’ve been hanging on to it, and I ‘d sure like a hit/Ca fait un moment que tu es dessus, et je veux bien une taffe“. Tout est bien qui finira bien au pays des hippies grâce à la géniale initiative proposée par le narrateur : ” Roll another one, juste like the other one/ roules en un autre, comme le précédent”. Du vrai flower power.
Si les paroles tournent elles aussi en rond, le slide de la guitare hawaïenne, le piano et ses arpèges aériens, les coeurs rigolards et la chaude texture des arrangements en font un air aussi bon enfant qu’entêtant. Le titre parviendra à se hisser à une très honorable 6ème place dans les charts US.
Quant à la scène d’Easy Rider sur laquelle l’air est joué, elle, n’a pas été jouée pour le moins du monde: Peter Fonda, Dennis Hopper et Jack Nicholson ne fumaient pas que du tabac pour cette prise.
En atteste les petits yeux de Nicholson, le sourire béat de Fonda et le rire bordeline de Hopper.
La scène mythique entre trois grands adeptes de la belle plante:
Bonus: Easy Rider, Raging Bull, précieux documentaire sur la jeune génération de réalisateurs qui, révolutionna le cinéma Us entre 1969 et 1975, avec entre autre Dennis Hopper, Francis Ford Coppola, Martin Scorsese, Robert de Niro.
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Il y a 19 ans, le chantre du Gonzo-journalisme Hunter S Thompson nous quittait. Grand adepte d’armes à feu et de drogues, l’écrivain canonisé* était aussi un Ganja-aficionado de premier ordre. Portrait du plus fumé des auteurs américains.
Une plante aux racines bien ancrées
Il est assez logique que Bill Murray, grans amoureux de l’herbe lui aussi, soit le premier acteur à avoir interprété H.S.Thompson au cinéma. C’était en 1980 dans “Where the Buffalo Roam”, film culte tiré du livre éponyme, et qui s’ouvre sur le procès absurde de trois jeunes condamnés à de la prison pour un joint.
Les deux artistes ont passé des semaines à fumer, à boire et à accomplir les défis les plus absurdes pendant le tournage. Une expérience qui a changé Hunter contribuant à faire de sa légendaire nonchalance sa marque de fabrique.
Et c’est là tout le génie de Thompson : bousculer les préconceptions.
Qui d’autre peut jauger la qualité d’un homme en le faisant tirer au fusil à pompe sur des bidons de Nitroglycérine, comme le raconte Johnny Depp ?
Hunter et le cannabis
Sans l’herbe qu’il fumait de manière quotidienne, il est certain que Hunter n’aurait jamais tenu les cadences infernales qu’il s’imposait. C’est le principe de la gravité : tout ce qui monte doit redescendre. Quoi de mieux pour éponger des litres de Chivas, des cartouches entières de Dunhill et plus de poudreuse que sur les pistes d’Aspen, que l’herbe sacrée qu’il faisait pousser ?
Systématiquement armé, souvent violent et parfois paranoïaque, l’hédoniste était conscient des limites de son mode de vie. Son incroyable productivité (il a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages et des centaines d’articles) était bien plus le résultat de son génie que de ses états seconds.
Une youtubeuse néo-zélandaise a tenté d’imiter sa routine quotidienne pour déterminer si elle allait devenir aussi brillante et s’est retrouvée… complètement cassée. Nous ne conseillons donc pas d’imiter son exemple, mais simplement de l’écouter.
Hunter était aussi fou que sage et il recommandait le Cannabis comme solution à beaucoup de problèmes.
Le calumet de la paix
Comme il le disait lui même : “J’ai toujours aimé la ganja. Elle a été une source de joie et de réconfort pour moi, depuis des années. C’est une des bases de la vie, pour moi, au même titre que la bière et le jus de pamplemousse et des millions d’américains sont du même avis.”
Un de ses meilleurs amis est d’ailleurs le fondateur de l’association NORML, la plus grande ONG pro-cannabis des États-Unis, qui se réunit encore tous les ans dans la fameuse “Owl Farm”, sa résidence devenue un musée.
Lors d’un dîner cannabique organisé sur place par nos confrères de Vice, celui-ci confie qu’il était l’ami le plus intéressant, mais aussi le plus difficile à gérer. Évidemment, c’est autour d’un joint qu’il parvenait le mieux à communiquer.
Un fait qu’il a lui-même confirmé à un journaliste lors d’une interview filmée :
“Je pense que ce sera mieux, d’une manière générale, si je fume un joint pour me calmer. L’expérience a montré que mes pétages de câbles n’étaient pas la meilleure manière de donner des interviews. Je pense que je vais simplifier ma vie et la vôtre en prenant le temps de fumer.”
Sa veuve, Anita, raconte que c’était la seule chose qui lui permettait d’équilibrer ses pulsions de violence et de profonde générosité. Un peu comme si Dr. Jekyll et Mr. Hyde avaient besoin d’un calumet de la paix.
Un calumet qui s’est éteint brutalement en février 2005, mais dont la mémoire reste incandescente.
*Pour ses funérailles, Hunter avait demandé à ce que l’on place ses cendres dans un canon de 155mm, fourni par son ami Johnny Depp. C’est l’acteur lui-même qui appuiera sur le déclencheur, offrant à l’écrivain la plus retentissante des obsèques.
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5 bongs en fruits et légumes par jour
“Rien ne se perd, tout se transforme” professait Lavoisier. “Il ne faut pas gâcher la nourriture” nous ont enseigné nos parents. Deux vérités que je vous propose d’appliquer aux 5 fruits et légumes recommandés quotidiennement (et que vous n’aurez pas consommé), pour en faire de redoutables instruments de fumette.
Bong appétit!
Le malin et rapide : le Chillum carotte
Les Indiens qui ont inventé le Chillum au 18 ème siècle auraient probablement approuvé cette version très vegan friendly de leur accessoire préféré.
Abdullah Saeed explique dans cette vidéo comment faire sa propre version avec une carotte bien épaisse, un couteau et… un stick de brochettes. La texture de la carotte est idéale pour pouvoir prendre de grosses bouffées sans se brûler et son léger arôme se mariera parfaitement avec des weed plutôt épicées comme la Sweet Thaï aux arômes évoquant le curry et le safran. Un hommage adéquat à ses origines orientales.
Le multi-vitaminé : Le fruit salade bong
Attention ! Avec 12 étapes et un budget de 27 dollars, ce bong très temporaire est à réserver aux plus débrouillards et aux plus fortunés puisqu’il ne peut être utilisé que pendant une journée.
On ne va même pas s’amuser à vous résumer la méthode pour fabriquer ce béhémoth fruité, cela prendrait l’intégralité de l’article, un pistolet à colle, une planche à découper et au moins 5 fruits. Personne ne mérite de travailler autant pour fumer, c’est presque un sacrilège. On vous conseille cependant la vidéo ne serait-ce que pour l’incompréhension totale qu’elle créera chez vous et, quitte à être dans l’abus le plus total, à le faire en fumant un gramme de dab, comme dans cette vidéo hilarante .
Le mastok : Le bong Pastèque
Le Weedtuber LGBTQ Budznbeardz nous offre ici une version plus fun, plus simple et plus pratique de la monstruosité proposée précédemment par Vice. Ici, rien de très compliqué. Il vous suffit d’un tuyau en PVC, d’un accessoire en verre pour déposer la weed (d’une valeur de 2 euros sur Wish) et d’un couteau.
Son astuce de pro ? Creuser très profond, pour éviter les éclaboussures quand vous tirez d’énormes bouffées fruitées. Toutes les variétés fruitées ne peuvent que s’harmoniser avec cette merveille rafraîchissante, mais si l’on ne devait en choisir qu’une, ce serait la Mandala N°1, une variété très décontractante aux arômes de pomme et de fruits rouges, qui vous donnera l’impression de vous régaler d’un tutti frutti sorbet sur la plage, un jour d’été.
La vidéo est accessible directement sur youtube via ce lien.
Le classique : La Pipe en Pomme
Cette variante à la pipe de grand-père, bien connue des étudiants américains (qui décidément ont une passion pour les pommes puisqu’ils les utilisent aussi en sex toy) est la plus simple et la moins coûteuse des options de cet article. Grâce à la méthode du weedtuber Simon Moker vous aurez simplement besoin d’une pomme, d’une baguette et de 5 minutes. Autant dire que c’est une aubaine si vous n’avez plus rien pour rouler ou juste envie de fraîcheur. Il est d’ailleurs important de préciser que le goût de la pomme est celui qui se marie le plus facilement avec la plupart des variétés de Cannabis.
La vidéo est accessible via ce lien.
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