Weed

CBD, THC et sommeil : le guide

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Avec ses vertus relaxantes, anxiolytiques et apaisantes, le chanvre est un formidable moyen de trouver le sommeil.  Mais qu’il s’agisse de CBD ou de cannabis, quelques règles sont essentielles à observer. Notre guide vert anti-nuit blanche.

Dès lors que l’on envisage le cannabis pour retrouver le sommeil, une première question se pose: CBD ou THC?
Les deux cannabinoïdes les plus connus de la belle plante ayant chacun des effets et mécanismes d’action très différents.
A ce premier distingo s’ajoutera un autre paramètre non négligeable: contrairement au CBD, le THC est encore une substance prohibée aux yeux d’une majorité de gouvernements.
Si l’Amérique du nord a en grande partie légalisé l’usage du cannabis récréatif (et donc du THC), la consommation de ce dernier reste proscrite dans la quasi-totalité de l’Europe.
Un paramètre a prendre en considération si vous ne souhaitez pas (mal) dormir au commissariat. Il est donc impératif de bien se renseigner sur les lois en vigueur dans le pays où réside votre lit.

CBD: le régulateur de sommeil soft et naturel

Le cannabidiol (CBD), c’est l’alcaloïde “sobre” du cannabis.
Si, contrairement à célèbre son cousin THC, le CBD n’a aucun effet psycho-actif (entendez par là qu’il ne fait pas planer), son action sur le système endocannabinoïde (SEC) n’est plus à prouver. Via ses vertus myorelaxantes, le CBD se pose comme un très bon agent relaxant et surtout un extraordinaire régulateur du SEC, et donc de votre horloge interne. Une action régulatrice qui a de nombreux points communs avec celle de la mélatonine. C’est d’ailleurs cette similitude et complémentarité qui explique qu’un nombre croissant de marques ajoutent aujourd’hui de la mélatonine à leurs huiles ou teintures au CBD, pour une efficacité maximum… et sans danger.

Le CBD étant certes un relaxant mais surtout un gentil gendarme du SEC, il est inutile de boire un demi litre d’huile au cannabidiol pour s’endormir: quelques gouttes toute les 24 heures suffiront à harmoniser SEC et sommeil.
Votre corps saura naturellement accueillir la molécule et la répartir afin de rééquilibrer un corps mis à mal par un stress passager comme une anxiété chronique.
Question posologie, les dosages thérapeutiques vont de 20 à 200mg pour une personne de 70 kilos et en bonne santé. Pour ce même poids, 50mg/jour est un dosage qui devrait rapidement vous réconcilier avec votre oreiller.
En ce qui concerne l’horaire de la prise, il est conseillé de le prendre en une seule fois à la meme heure; un peu avant le diner étant la fenêtre généralement recommandée.
En cas d’association CBD-mélatonine, il sera en revanche plus judicieux d’attendre 22h si vous comptez vous endormir vers 23h-23h30.

THC : Efficace mais non sans effets secondaires

Une idée aussi répandue que solidement ancrée en chaque cannabis enthousiaste consiste à penser que l’Indica est la variété la plus appropriée pour tomber rapidement dans les bras de Morphée. Inversement, les Sativa sont supposées avoir un effet tonique Un distingo qui peut aiguiller vos choix, mais qui n’est loin d’être systématique
Pour vous éviter des heures de recherche sur le Web, une fortune en essais plus ou moins fructueux et des nuits blanches ou vertes, nous avons sélectionné 5 variétés des plus efficaces en la matière, de la plus légère à la plus forte.
1- God’s Gift
2- Tahoe OG Kush
3- Granddaddy Purple
4- Ogre
5- 9 Pound Hammer

Cas sévères : Préférez avaler votre nightcap-weed plutôt que de le fumer

Si vous souffrez de réveils nocturnes post sommeil profond, c’est à dire à peu près trois heures après vous être assoupis, avaler votre somnifère naturel vous maintiendra dans la plus radicale horizontalité jusqu’au petit matin.
Au Canada les produits comestibles au THC (edibles) sont légaux depuis le 1er janvier et le sont dans 11 états américains.
Profitez-en si une simple aide à l’endormissement sous forme de fumée n’est pas suffisante.
Les comestibles au THC mettront plus de temps faire effet, mais ces derniers dureront beaucoup plus longtemps (entre 7 et 9 heures, c’est-à-dire une belle nuit).

« À bédot dodo, matin ramolo »

La consommation de cannabis avant de dormir, particulièrement de cannabis fort en THC à l’instar de la Granddaddy ou de la God’s Gift (et à plus forte raison pour les comestibles) peut provoquer une «gueule de bois de la weed», AKA “gueule de bois verte”.
Alors non, vous ne serez pas penché sur les toilettes avec une céphalée de 1er janvier russe,  mais vous pourriez vous sentir léthargique, mou, embrumé, déshydraté, avec une mémoire pas au top. Ce sont des signes de votre corps qui vous indiquent que vous avez dépassé la dose dont vous aviez besoin. Avantage de la déplaisante expérience : vous permettre d’ajuster quantité ou variété de weed selon vous besoins. Si vous vous réveillez dans un tel état, un peu comme un abus d’alcool, les gestes qui vous sauveront seront les mêmes : boire de l’eau (beaucoup) faire de l’exercice et ne pas rechigner à prendre 1000 mg de vitamine C… mais à distance de votre café, pour ne pas contrarier votre estomac qui aura pu être fragilisé par cet excès cannabique.

Cannabis et rêves : le paradoxe du sommeil paradoxal

En retrouvant le sommeil grâce au cannabis, vous pourriez y perdre vos rêves (ou une partie).  C’est tout du moins la conclusion de plusieurs études. Un comble pour une plante qui invite aux songes éveillés autant qu’elle fait voyager sans bouger.
Explication : les rêves se produisent au cours de la dernière étape de votre cycle de sommeil, appelé sommeil REM (Rapid Eye Mouvement). Il est démontré que la consommation de cannabis avant le coucher réduit le temps passé en sommeil REM, ce qui signifie que vous n’auriez pas autant de rêves ou de rêves vifs. Cependant, l’étude a aussi démontré que ce principe ne s’appliquait pas à tous. Une observation confirmée par le rédacteur qui n’a jamais cessé de rêver, même en dormant.

 

5 idées pour remplacer le tabac

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En Europe, la plupart des fumeurs de weed mélangent leur herbe à du tabac. Cette habitude de consommation pose deux problèmes : une addiction à la nicotine et une addition salée à régler chez le buraliste . Voici 5  saines alternatives au gros tobbaco-bédot qui tâche les poumons et le portefeuille.

La feuille de framboisier
Notre première proposition est la plus économique. Avec les feuilles de framboisier, le joint va se consumer sans soucis. Le seul bémol est le goût. En effet, la feuille de framboisier peut altérer les saveurs de votre herbe, ce qui peut lasser à terme. Privilégiez cette solution pour des petits joints ! Vous pouvez en trouver dans une herboristerie, en magasin bio ou encore sur des sites spécialisés dans la vape. La feuille de framboisier, le best buy des substituts de tabac. (6€ les 100 grammes).

Disponible à l’achat ici

Le houblon
 Tout le monde connaît le houblon pour son utilisation dans le brassage de la bière. Mais saviez-vous que le houblon fait partie de la famille des Cannabaceae?
Cousin de la weed, le houblon s’y mari donc particulièrement bien. Niveau goût, c’est une solution plus viable que la feuille de framboisier. Cependant, soyez vigilants. Le houblon utilisé pour la bière ne fonctionnera pas, on parle bien ici de la plante initiale que l’on trouve aux mêmes endroits que la feuille de framboisier. Question prix, on reste dans le même ordre d’idées, 7e les 50 grammes. Il existe d’ailleurs différents types de houblons avec des fragrances différentes, à vous de trouver celui qui vous convient le plus !

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La weed vaporisée
Beaucoup parmi ceux qui vapotent leur weed considèrent leur herbe consommée de la sorte inutile une fois vaporisé. Il n’en est rien ! Outre les multiples utilisations possibles du résidu, on peut également le fumer. Ça n’a rien de sale ou de dangereux et c’est même le meilleur substitut. En effet, la vaporisation va laisser des cannabinoïdes qui seront consommés lors de la combustion. De plus, comme c’est déjà de la weed, il n’y aura aucun problème d’altération de goût, ça fera presque comme un pur !
Petite remarque, la weed grindée et vaporisée peut vraiment s’apparenter à des miettes. Pensez à mettre une amorce de ganja fraîche dans votre joint ou à préparer un filtre spécial afin de ne pas trop en avaler. C’est certainement la meilleure solution et assez économique!

Comparatif des meilleurs vaporisateurs

Le Greengo
Chaque ganja-enthousiaste qui s’est rendu à Amsterdam s’est retrouvé face à ce dilemme : rouler au tabac ou avec le pot d’herbe fourni par le coffee ? Pour ceux qui se posent la question, n’hésitez pas et dites oui au mélange maison proposé par le Coffee shop! Nommé Greengo, le goût est bien plus neutre que celui du tabac et fera plus ressortir celui de la weed que vous venez d’acheter.Niveau composition, ce substitut est un mix de feuilles de noisetier, de papaye, d’eucalyptus et de menthe. Ce mélange séché dégage très peu d’odeur. Encore moins lorsqu’il est mélangé aux bons produits néerlandais. Dénuée de nicotine et contenant un très faible taux de goudron, cette alternative a été avalisée par des labos luxembourgeois. Vous pouvez en trouver sur tous les bons sites internet à environ 10e les 30 grammes.

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La laitue vireuse
Beaucoup moins connue que les autres présentées : la laitue vireuse. Et pourtant! La laiture vireuse possède de multiples propriétés, dont celle d’être relaxante, voir sédative … Certaines la fument en substitut au cannabis ou à l’opium, rien que ça. Revers de la médaille: la plante peut provoquer une affreuse migraine. En guise de substitut, la mélanger à du houblon ou de la feuille de framboisier peut être une bonne idée. En tout cas, rien de dangereux ou toxique à l’horizon avec la laitue.
Prix de vente: environ 8 € les 80 grammes

Disponible à l’achat ici

Le smoky track du mois “Don’t bogart that joint”

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Sorti en 1969, Easy Rider est instantanément devenu l’étendard d’une génération de éprise de liberté et de voyages, y compris ceux pratiqués sans bouger. Parmi les grands moments de ce road movie d’anthologie, une smoke session entre Nicholson, Hopper et Fonda sur  “Don’t Bogart that joint”. Un hymne au partage de weed qu’il convenait de célébrer en ces temps où le bédot se fume en solo.

Faire tourner un joint entre amis. Une pratique qui, Covid oblige, s’apparente désormais plus à la roulette russe qu’à la tournante mort de rire.
Qu’il est loin, le temps des joints baveux, des fénétour et de la mine défaite du copain qui se tape le filtre après s’être fait taxer toutes ses clopes.
Qu’elle semble distante la belle époque du t’as des feuilles?, tu me passe le filtre? et autre détend-toi, tu fais une carotte.
Parce que l’été (2022?) est encore loin, aussi loin que nos doux souvenirs de partouze cannabique, la rédaction se devait de vous en dire un peu plus sur le titre qui a officialiser le partage de pétard.

Composé et interprété par le groupe “The Fraternity of Man” en 1968 “Don’t bogart that joint” figure sur leur premier 33 tours (ils ne feront tourner que deux album avant de se séparer en 1970) et reste le titre phare de la formation Californienne.

 

Les paroles sans équivoques (à une époque où Beatles et Stones font encore dans la distante allusion pour parler de paradis artificiels) plantent tout de suite le décor “Don’t Bogart that joint, my friend, pass it over to me/Ne t’endors pas sur le joint, mon ami, passe le moi“. S’en suit une seconde considération du même acabit où l’on apprend que l’ami en question s’est sérieusement endormi sur le spliff et que le chanteur, lui, voudrait bien tâter tôt ou tard du pétard.  “You’ve been hanging on to it, and I ‘d sure like a hit/Ca fait un moment que tu es dessus, et je veux bien une taffe“. Tout est bien qui finira bien au pays des hippies grâce à la géniale initiative proposée par le narrateur : ” Roll another one, juste like the other one/ roules en un autre, comme le précédent”. Du vrai flower power.

Si les paroles tournent elles aussi en rond, le slide de la guitare hawaïenne, le piano et ses arpèges aériens, les coeurs rigolards et la chaude texture des arrangements en font un air aussi bon enfant qu’entêtant. Le titre parviendra à se hisser à une très honorable 6ème place dans les charts US.
Quant à la scène d’Easy Rider sur laquelle l’air est joué, elle, n’a pas été jouée pour le moins du monde: Peter Fonda, Dennis Hopper et Jack Nicholson ne fumaient pas que du tabac pour cette prise.
En atteste les petits yeux de Nicholson, le sourire béat de Fonda et le rire bordeline de Hopper.

La scène mythique entre trois grands adeptes de la belle plante:

Bonus: Easy Rider, Raging Bull,  précieux documentaire sur la jeune génération de réalisateurs qui, révolutionna le cinéma Us entre 1969 et 1975, avec entre autre Dennis Hopper, Francis Ford Coppola, Martin Scorsese, Robert de Niro.

 

 

Pilule contraceptive et THC fumé: un dangereux mélange.

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Et si votre vie sexuelle ou celle de votre partenaire était dangereuse pour la santé? Depuis quelques semaines, les autorités Canadiennes et Américaines alertent leurs concitoyens sur les risques liés à l’association de la pilule contraceptive et du cannabis.
Zeweed fait le point.

En 1956, l’américain Gregory Pincus mettait au point la pilule contraceptive.
Élément important de la révolution sexuelle, elle est adoptée en 1967 en France (sous l’impulsion de Simone Veil) puis en 1969 au Canada.
65 ans plus tard et en dépit de toutes les avancées faites en la matière, la pilule anti-bébé non désirés n’est toujours pas appropriée pour toutes les femmes, ni tous les rapports.

La raison ? Pléthore d’effets secondaires non négligeables.
Les plus fréquents sont bénins bien que gênants: acné, sécheresses vaginales, saignements.
A ces inconvénients, il convient d’ajouter un problème de taille: le risque d’accidents cardio-vasculaires.
Un danger statistiquement très faible, mais qui est accru chez les fumeuses régulières de weed.

Risques d’AVC et infarctus

Chez ces dernières, le risque de thromboses (caillot de sang qui bouche les veines), d’infarctus ou d’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) est fortement augmenté.
Début de solution : des pilules microdosées beaucoup moins concentrées, mais qui n’éliminent pas complètement la possibilité d’une fâcheuse réaction. 
C’est dans la combustion que se situe le danger : fumer un joint augmente la pression arterielle et le rythme cardiaque, en particulier si il est associé au tabac,  facteur aggravant majeur.
Mieux vaut donc vapoter ou consommer sous forme de Space Cakes votre weed pour limiter les risques

De plus, et même si sur ce point les études en sont encore à leurs balbutiements, il a été suggéré par Shawna Zylenko (une infirmière spécialisée dans le Cannabis) que l’usage fréquent de CBD pourrait limiter l’efficacité de la pilule.
Les conclusions de Shawna se basent sur une étude de 2011 que vous pouvez retrouver ici et partent du postulat que le cannabis entrave un enzyme qui est vital dans le traitement de l’estrogène par l’organisme : le CP450.
Le Dr Jordan Tishler, président de InhaleMD (un site spécialisé dans les traitements médicaux ou paramédicaux à base de Cannabis) souligne à cet effet que le CBD stimule les niveaux de progestérone, une hormone féminine qui est la clef de certains traitements contraceptifs. Le docteur recommande à ses patientes d’avoir recours à des alternatives contraceptives tant que possible..

Messieurs,  si vous aimez partager des joints avec votre dulcinée sans avoir envi de procréer, le préservatif est votre ami !
Et après toutes ces années de sacrifices de la part du beau sexe, il est aussi temps que les hommes fassent un petit effort…

Tony Greenhands: l’homme aux joints qui valent 10.000 dollars

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Tony Greenhand, c’est l’américain qui a élevé au rang d’art le roulage de joint. Avec près de 400 000 abonnés sur Instagram et sa propre émission de télévision, le dude aux doigts d’or est devenu une véritable icon de la weed bien emballée.

Le premier pétard que j’ai roulé était une catastrophe. Une honte. Un truc tout mou et baveux. Du coup j’ai acheté une once d’herbe (28 grammes) et j’ai roulé pendant tout un week-end jusqu’à ce que je prenne le pli“.
C’était il y a plus de 15 ans.
Aujourd’hui, Tony Greenhand roule les joints les plus complexes et improbables du globe.
Ses œuvres peuvent prendre la forme d’un collier de rappeur  24 carats fumable ou d’un samouraï de 60 grammes; il n’est guère d’exercice impossible pour l’homme aux doigts qui collent où il faut.

Joint géant avec ventilateur incorporé

«J’ai essayé une fois de rouler un joint en forme de Statue de la Liberté qui contenait 20 kilos de weed», se souvient-il. «Ie machin mesurait 3 mètres de haut et reposait sur un cadre en métal fait pour l’occasion. J’avais ajouté un ventilateur à la base.» Malheureusement, Tony ne s’est jamais rendu au festival pour lequel il avait construit le méga-joint et a fini par le démonter. Et a fait de l’huile avec la weed de la Liberté.
«Impossible de trouver ensuite un autre endroit ou fête où allumer mon joint aux 20 kilos de weed. Les gens me disaient que j’allais foutre le feu ou qu’une taf suffirait à tuer quelqu’un » . Il se marre.
Il y a quelque chose dans le grand rire chaleureux de Tony qui vous mets tout de suite à l’aise.
Bien que nous ne nous soyons jamais rencontrés, j’avais l’impression d’avoir une conversation avec l’un de mes vieux potes fumeurs du lycée.

20 kilos de weed

En 2016, Tony a créé son célèbre joint-pastèque de plus de 2 kilos, qui a remporté le record du monde du plus gros Doobie.
Je ne me souviens plus du reste de  cette année à cause de ça,” Tony se marre de nouveau.
«Nous avons fait griller des marshmallow dessus , ce qui est à ce jour mon meilleur souvenir de fêtes fumantes»

Je ne me souviens plus du reste de  cette année à cause de ça,” Tony se marre de nouveau.
«Nous avons fait griller des marshmallow dessus , ce qui est à ce jour mon meilleur souvenir de fêtes fumantes»

Mike Tyson, T-Rex et AK-47

Certaines de ses autres pièces les plus connues incluent un Mike Tyson, un Kraken et un AK47. L’une de ses dernières créations est un Bulbasaur qui, avec ses fouets fleuris et sa béquille en bois dissimulable, ressemble plus à une figurine de collection prisée qu’à un joint.
Nous ne sommes pas pour autant que dans l’esthétisme : derrière chaque création de Tony se cache un processus de conception spécial qui vise à maximiser l’apport d’air pour créer un flux de fumée fluide.

Le T-Rex de Tony Greenhand

Modeste ou réaliste : Tony me confesse que ses joints ne brûlent pas toujours aussi uniformément qu’il le voudrait.
«Quand vous roulez quelque chose d’aussi complexe, il y a fatalement des erreurs. Notamment à cause de la façon dont la chaleur se déplace, de la façon dont les gens prennent le joint et tirent dessus».
«Et les amateurs veulent généralement se mettre la tête à l’envers avec un pétard de ce type. Alors ils pompent dessus à la Snoop Dogg, ce qui est un peu con… D’autres restent scotchés et partagent pas, ils le tiennent comme si c’était leur tétine alors que ça devrait tourner avec délicatesse » analyse le rouleur le plus connu du monde.

Breeder et producteur

La vie de Tony ne se résume pas pour autant qu’à rouler des pétards : il a joué dans des films et à la télévision, a sa propre société de  production de graines de cannabis et cultive sa propre weed depuis plus de 10 ans, en Washington et en Oregon.Avec sa petite amie Courtney (qu’il a rencontrée dans le cadre d’un concours Instagram en donnant l’un de ses joints personnalisés), Tony est la preuve vivante que le cliché du stoner est sommes toutes relatif.

Tony et sa femme, (dans la main de Tony, son autre amour).

Rouleur dans un film de Gus Van Sant

En 2017, il a été choisi pour tourner dans le film “Don’t worry he won’t get far on foot “de Gus Van Sant.
Sans formation d’acteur, Tony s’est soudainement retrouvé à partager l’écran avec Joaquin Phoenix, Jonah Hill, Rooney Mara, Kim Gordon et Jack Black.
«J’ai vécu cette expérience comme lorsque je roule mes joints : je n’y ai tout simplement pas trop réfléchi».
«Je ne concevais pas les autres  acteurs comme des célébrités, je pensais juste à qui ils étaient dans le film. J’étais donc un connard sur le plateau avec Jonah Hill tout simplement parce que mon personnage ne l’aimait pas ».
Deux ans après le tournage pour Gus Van Sant, Tony a reçu une offre pour animer une émission de télévision diffusée sur Quibi intitulée « Let’s Roll with Tony Greenhand » , dans laquelle il roule pour des weed-aficionados comme Hannibal Burress, Nikki Glaser et Blake Anderson.
En ce moment, il est coincé en quarantaine dans sa maison de San Bernardino, au milieu du Mojave Desert.

“Après Hollywood, le désert, c’est bien”

«C’est un enfer. Dehors il fait 112 degrés (44 ° C) .C’est gavé de scorpions, il y a des radiations, des tremblements de terre très probables, il pourrait y avoir une tempête de sable,  il pourrait y avoir une putain de Black Widow dans ma chaussure demain matin. Et je pourrais littéralement continuer pendant une heure sur toutes les galères qui sont susceptibles de  me tomber dessus » .
«En plus de cela, tout le monde a l’air de sortir d’une clinique de méthadone, complètement cramés et pouilleux. Tout le monde est un putain de zombie ici. »
Pas facile le confinement quand on aime faire tourner.

Meet Rick and Morty, version Greenhand.

Mais ce n’est pas seulement à la météo, aux scorpions et aux zombies auxquels Tony a du mal à s’adapter.
«Hollywood est tellement faux. Et je dit ça à tout le monde  -parce que je suis défoncé et que je n’ai pas de filtre-. Je ne suis pas vraiment en contact avec les gens de L.A: ils sont trop inquiets de ce que les autre pensent et pas assez de la façon dont ils vont. » Cette fois, son rire revêt un petit côté nerveux.
Il semble que cette brutale honnêteté soit exactement ce qui a amené Tony dans le désert.
Avec le fait qu’il n’a jamais vraiment accepté son succès ni l’argent des ventes.

Scorpions et tremblements de terre

«Je ne me soucie même pas de mon entreprise. Je le fais juste pour moi. Et pour moi, faire des joints et les donner aux gens, et créer ce moment pour eux est inestimable. Quelques centaines de dollars ne le rendent pas plus précieux pour moi. j’ai compris ça après mon expérience à Hollywood. Après cette hystérie superficielle, le désert, c’est bien”.».

Feu à volonté avec l’AK 47 de Tony.

Et bien que la pandémie actuelle de COVID-19 ait stoppé la production  de ses œuvres et son émission de télévision,  Tony se réjouit que le temps se soit arrêté. Une pause forcée qui lui laisse le temps d’être avec Courtney, ses chiens et son jardin.
«J’essaie juste de me détendre et de me concentrer sur mes cultures de weed.  Je pourrais aussi retourner travailler sur mon scénario de film, sur lequel je n’ai pas travaillé depuis un certain temps».
La prochaine fois que vous verrez le nom de Tony dans le générique, ce pourrait donc bien être en tant que scénariste.
Un job qui consiste encore à produire un paquet de feuilles bien assemblées.

Chocolat et cannabis: le divin duo

Pour bien aborder les fêtes, il est une splendeur sucrée que l’on ne saurait bouder : le chocolat. Un plaisir qui a le bon goût se marier impeccablement avec une autre merveille de la nature : le cannabis.

Tels Laurel et Hardy, Thelma et Louise ou Chandler et Joey, le chocolat et le cannabis sont étonnements complémentaires. Un duo de choc qui fonctionne déjà à un niveau simplement gustatif comme le prouve le légendaire Space Brownie.
Si votre plante préférée à la fâcheuse manie d’avoir un goût amer quand elle est cuisinée (que ce soit en beurre de Marrakech ou sous forme de teinture), le chocolat qui contient lui aussi une certaine amertume permet de “gommer” l’amertume tout en sublimant ses caractéristiques herbeuses.

L’anandamide, molécule du bonheur sucré

Mais ce n’est pas tout puisqu’on retrouve une complémentarité à un niveau moléculaire.
Une étude publiée en 1996 par le NCBI (le centre national pour la biotechnologie américain) révèle que le chocolat contient des cannabinoïdes présents dans le cerveau humain, les neurorécepteurs responsables des effets du cannabis sur notre corps.

Avec près de 113 cannabinoïdes présents dans le chanvre (dont les plus connus sont le THC et le CBD), notre corps fait appel à un kit pour décomposer tous les effets actifs de la plante appelés système endocannabinoïde, ce qui implique qu’ils sont produits par le corps humain.
Parmi ses endocannabinoïde on retrouve l’anandamide, un acide gras organique qu’on qualifie de Lipide et qui est surnommé “la molécule du bonheur” pour ses effets euphoriques.

Chocolat et Ganja: des alcaloïdes communs.

Le chocolat peut donc booster les effets du Cannabis parce que le THC et l’anandamide ont des structures chimiques très similaires qui agissent sur les mêmes neurotransmetteurs du système endocannabinoïdien.
En version sous-titrée :  manger du chocolat en fumant de l’herbe vous permet de vous sentir encore mieux que si vous aviez séparé les deux activités,   les deux possédant des propriétés anxiolytiques et anti-dépresseurs. Coté cuisine c’est aussi idéal puisque le THC est soluble dans les graisses et que le chocolat en contient naturellement.

Mariage coquin et de bon goût.

On vous conseille d’autant plus fortement d’envisager des recettes gourmandes si vous avez la chance d’être enfermé(e) avec votre partenaire puisque le chocolat et le cannabis sont des aphrodisiaques puissants, mais surtout complémentaires.
Faire l’amour produit naturellement de l’ocytocine “l’hormone du plaisir” qui est responsable de la libération de… l’anandamide par le cerveau.
Cannabis, Cul et Chocolat… What else ?

Hunter S. Thompson : guns, ganja & gonzo-journalisme

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Il y a 18 ans, le chantre du Gonzo-journalisme Hunter S Thompson nous quittait. Grand adepte d’armes à feu et de drogues, l’écrivain canonisé* était aussi un Ganja-aficionado de premier ordre. Portrait du plus fumé des auteurs américains.

Une plante aux racines bien ancrées

Il est assez logique que Bill Murray, grans amoureux de l’herbe lui aussi,  soit le premier acteur à avoir interprété H.S.Thompson au cinéma. C’était en 1980  dans “Where the Buffalo Roam”, film culte tiré du livre éponyme, et qui s’ouvre sur le procès absurde de trois jeunes condamnés à de la prison pour un joint.

Les deux artistes ont passé des semaines à fumer, à boire et à accomplir les défis les plus absurdes pendant le tournage. Une expérience qui a changé Hunter contribuant à faire de sa légendaire nonchalance sa marque de fabrique.
Et c’est là tout le génie de Thompson : bousculer les préconceptions.
Qui d’autre peut jauger la qualité d’un homme en le faisant tirer au fusil à pompe sur des bidons de Nitroglycérine, comme le raconte Johnny Depp ?

Hunter et le cannabis

Sans l’herbe qu’il fumait de manière quotidienne, il est certain que Hunter n’aurait jamais tenu les cadences infernales qu’il s’imposait. C’est le principe de la gravité : tout ce qui monte doit redescendre. Quoi de mieux pour éponger des litres de Chivas, des cartouches entières de Dunhill et plus de poudreuse que sur les pistes d’Aspen, que l’herbe sacrée qu’il faisait pousser ?
Systématiquement armé, souvent violent et parfois paranoïaque, l’hédoniste était conscient des limites de son mode de vie. Son incroyable productivité (il a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages et des centaines d’articles) était bien plus le résultat de son génie que de ses états seconds. 

Une youtubeuse néo-zélandaise a tenté d’imiter sa routine quotidienne pour déterminer si elle allait devenir aussi brillante et s’est retrouvée… complètement cassée. Nous ne conseillons donc pas d’imiter son exemple, mais simplement de l’écouter.
Hunter était aussi fou que sage et il recommandait le Cannabis comme solution à beaucoup de problèmes.

Le calumet de la paix

Comme il le disait lui même : “J’ai toujours aimé la ganja. Elle a été une source de joie et de réconfort pour moi, depuis des années. C’est une des bases de la vie, pour moi, au même titre que la bière et le jus de pamplemousse et des millions d’américains sont du même avis.”
Un de ses meilleurs amis est d’ailleurs le fondateur de l’association NORML, la plus grande ONG pro-cannabis des États-Unis, qui se réunit encore tous les ans dans la fameuse “Owl Farm”, sa résidence devenue un musée.
Lors d’un dîner cannabique organisé sur place par nos confrères de Vice, celui-ci confie qu’il était l’ami le plus intéressant, mais aussi le plus difficile à gérer. Évidemment, c’est autour d’un joint qu’il parvenait le mieux à communiquer.

Un fait qu’il a lui-même confirmé à un journaliste lors d’une interview filmée :

Je pense que ce sera mieux, d’une manière générale, si je fume un joint pour me calmer. L’expérience a montré que mes pétages de câbles n’étaient pas la meilleure manière de donner des interviews. Je pense que je vais simplifier ma vie et la vôtre en prenant le temps de fumer.”
Sa veuve, Anita, raconte que c’était la seule chose qui lui permettait d’équilibrer ses pulsions de violence et de profonde générosité. Un peu comme si Dr. Jekyll et Mr. Hyde avaient besoin d’un calumet de la paix.
Un calumet qui s’est éteint brutalement en février 2005, mais dont la mémoire reste incandescente.

 

*Pour ses funérailles, Hunter avait demandé à ce que l’on place ses cendres dans un canon de 155mm, fourni par son ami Johnny Depp. C’est l’acteur lui-même qui appuiera sur le déclencheur, offrant à l’écrivain la plus retentissante des obsèques.

Le top des machines à rouler.

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Nous vous avions parlé d’Otto, la première machine électronique à rouler des pétards. Si l’article aura converti plus d’un ganja-enthousisaste au  joint confectionné sur 220 voltes, vous avez été nombreux à nous demander s’il existait une solution plus économique et écologique. Voeu exaucé: voici 4 alternatives green pour emballer facilement la belle plante.

La plus user-friendly: la rouleuse conique CONE ZEN

Spécialement conçue pour les feuilles XL, la rouleuse de forme conique Zen Smoke vous permettra de rouler facilement un jolie doobie une feuille king size. La machine, simple d’utilisation (comme une rouleuse classique) est compatible avec toutes les feuilles longues, aussi bien les OCB Slim que les Raw, Smoking etc.
La rouleuse conique slim, de marque Zen smoke, possède un mécanisme breveté permettant de rouler coniquement sans en baver. Idéal pour les débutants.

Cone Zen by Zen smoke, 
9 CAD$/ 6 €

Disponible ici

La plus écolo: la rouleuse conique RAW

Le easy-joint solution écologique puisqu’elle est faite en plastique de chanvre, philosophie de Josh Kesselman oblige.. .Fonctionne également avec toutes les feuilles king size, standard ou longues, même avec les feuilles en rouleau, il suffit de couper la longueur de feuille adaptée. Bonus:  La machine utilise du vinyle double couche à haute résistance à la traction, ce qui lui confère une durée de vie presque éternelle.
Second Bonus: elle est livrée avec 2 carnets de filtres, 2 paquets de feuilles king size Classic et 2 paquets de feuilles Bio.

Rouleuse King size by RAW,
12 CAD$/ 9€

Disponible ici

La meilleur marché: La rouleuse King Size OCB

La marque Française se lance dans la confection conique automatique avec un produit chic et pas cher, notre meilleur rapport qualité prix de cette sélection.
Simple, basique mais efficace, c’est notre entrée de gamme du roulage sans effort, un objet qui est à la machine à joint ce que les papiers classiques de la même enseigne sont aux clopes roulées: une valeur sûre.

Rouleuse King size OCB
7 CAD$/5€

Disponible ici

La plus design: la Rouleuse Conique FUTUROLA

On roule facile et en style avec cette machine au mécanisme différent, et au look qui ne laissera personne indifférent. Cerise sur le bédot: elle est fabriquée en ABS (un plastique ultra-robuste) et est livrée avec sa pochette de transport. Notre coup de coeur de cette sélection.

Rouleuse Conique Futurola
9 CAD$/6€

 

Un Goûter au Pays de la merveilleuse Alice B. Toklas

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Egérie gay bien avant l’heure, friande de sucreries et de cannabis, Alice s’est mis à table avec les plus grands du XXème siècle au cours d’une vie haute en couleurs et en scandales. Portrait d’un femme de goût.

Alice B. Toklas, femme de lettres américaine est un personnage aussi moderne que fascinant. Au delà d’une vie aux milles existences, elle fut avant tout la compagne de Gertude Stein et l’auteure du Livre de cuisine d’Alice B. Toklas. Ouvrage passé à la postérité pour sa célèbre recette de fondants au haschich et ses Recettes d’Amis réunissant les recettes-anecdotes favorites de Cecil Beaton, Pierre Balmain, Marie Laurencin pour ne citer qu’eux.

Le salon qu’elle tient à Paris avec Gertrude Stein devient rapidement le centre névralgique de la scène artistique du début du siècle ; Hemingway, Fitzgerald, Picasso, Matisse, Braque… tous sont des amis proches qui arpentent ce salon et les immortaliseront dans leurs tableaux et romans comme le couple délicieusement sulfureux qui conquit Paris.

Alice B. Toklas, photographiée après après un bon space-goûter

Alice B. Toklas écrit son livre de cuisine dans son style fin et mordant où ses recettes, pleines de connivence et de tendresse pour ses amis et ses souvenirs, semblent n’être que le prétexte d’un voyage entre les lignes de sa vie.

Sa recette du fondant au haschich qui fît scandale (et publicité rêvée pour Alice) est la recette magique de Brion Gysin, un écrivain qui vivait au Maroc et qu’elle rencontra dans les années 30. Elle présente ses fondants comme la nourriture du paradis : «  une euphorie et de grands éclats de rire, des rêveries extatiques et une extension de la personnalité sur plusieurs niveaux simultanés sont à prévoir avec satisfaction. Presque tout ce que Sainte Thérèse a fait, vous pouvez le faire encore mieux si vous vous laissez aller à un rêve éveillé ». Tout un programme.

On retrouve des clins d’œil à ses gâteaux planants dans les films et la musique de la culture hippie, le plus connu d’entre eux est sans doute I Love You Alice B. Toklas avec Peter Sellers. Quarante ans plus tard l’écrivain et dramaturge Diana Souhami racontera l’histoire du couple célèbre dans Gertrude et Alice. 

“I love you Alice B.Tolkas” (1968), film délirant sur fond de space-brownies, avec le tout aussi space Peter Sellers

Artiste, femme de lettres, ouvertement en couple avec une femme, icône parisienne, et championne des exquis effets du cannabis… Alice B. Tolkas, en avance sur son temps et hors du temps, originale et assumée qui s’était arrogé par son courage le droit de n’être rien d’autre que ce qu’elle voudrait être. Une égérie dont la vie marqua sublimement le XXème siècle et continuera d’inspirer, je l’espère, les générations à venir.

Le précieux livre de space-cuisine d’Alice B.Toklas est disponible sur Amazon ici

Ed Rosenthal, l’homme qui murmurait à l’oreille du chanvre.

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Bien avant l’arrivée des growboxs et autres kits pour faire pousser chez soi, Ed Rosenthal était déjà en train de développer des techniques désormais utilisées par tous les cultivateurs en herbe.  Aux cotés de Jack Herer, le “doc'” Rosenthal est sans doute un des plus grand activiste et défenseur du cannabis aux États-Unis.
Portrait d’un gourou de la ganja.

S’ il y existait un mont Rushmore du chanvre, Ed Rosenthal y serait probablement représenté entre la reine de hasch Milan Jansen et  Jack “l’hemperor” Herer.
Comme Mila, il a fait avancer la qualité du cannabis consommé en améliorant les techniques qui l’entourent et comme Jack, il a fait avancer les mentalités mais aussi les lois des Etats-Unis.
A l’âge de 74 ans, le cultivateur né dans le Bronx profite enfin du fruit (ou dans le cas présent de la fleur) du combat de sa vie pour avoir le droit de faire pousser du cannabis en paix.
Ce maître zen de l’horticulture partage son savoir sur la plante depuis plus de 35 ans.

Rédacteur spécialisé growing chez High Times

Rien de très surprenant quand on apprend qu’il a commencé sa carrière en tant que rédacteur pour le mythique magazine High Times dans les années 80/90. C’est là qu’il développe ses talents sur le sujet aux côtés de l’intelligentsia alternative américaine et qu’il se lie d’amitié pour Jack Herer dont il s’inspirera pour de nombreuses publications.
Comme lui il a accumulé une masse presque encyclopédique de connaissances publiant des guides de jardinage bien sûr mais aussi des ouvrages sur l’apport social, économique et humain du chanvre sur la société.
Une cause qu’il embrasse jusqu’au tribunal puisqu’en 2002 (alors qu’il l’accord et le soutien absolu de la municipalité de la ville d’Oakland), il est arrêté par les agents fédéraux de la FDA.

Arrêté par la Food & Drug Administration

L’affaire fait grand bruit puisqu’elle démontre l’absurdité du système américain dans lequel les lois locales et nationales s’affrontent.
De son côté il a la proposition 215 (qu’il a participé à écrire et à faire voter) qui autorise le Cannabis médical dans la ville mais il fait face au gouvernement américain qui cherche à faire un exemple.
De l’aveu d’une jurée (dont vous pouvez trouver le témoignage ici) le procès est loin d’être impartial. Même si il n’est condamné qu’à un jour de prison il lance une procédure d’appel concluante pour révoquer la peine qu’il a déjà servi. En 2007 rebelote il est à nouveau inculpé par le Bureau du Procureur des États-Unis en personne… Mais il ne se voit pas ajouter un seul jour de prison à sa peine en dépit de sa condamnation. N’ayant jamais perdu son calme (et donc sa crédibilité) dans cette affaire très médiatique il attire une grande majorité de l’opinion publique de son côté.

Ed Rosenthal à la sortie de son procès (lunettes rondes, chemise blanche, veste gris-vert)

Deux fois condamné à un jour de prison

L’homme qui d’après Tommy Chong lui-même “a converti plus de monde au cannabis que Cheech et Chong” est loin d’être un rigolo (en dépit d’un grand sens de l’humour).
Il donne régulièrement des cours à l’université d’Oaksterdam – la seule au monde dédiée exclusivement au chanvre – afin de répondre aux questions des jeunes pousses sur leur manuel. Un manuel qui se trouve être son best seller: “Ed Rosenthal’s Marijuana Grower’s Handbook” (le guide d’Ed Rosenthal pour les cultivateurs de Marie-Jeanne).
Même si il a vendu pour plus de 2 millions d’exemplaires de ses livres, Ed a gardé la tête froide et la main verte.

Il a lancé sa propre chaîne Youtube AskEd420 dans laquelle il vante les mérites de son université située à Oakland “que les gens doivent absolument rejoindre sinon [il] se fera viré”, il donne des conseils botaniques et il explique aux internautes comment utiliser les produits qu’il a inventé.
Que rajouter si ce n’est silence:  Le prof le plus cool de la planète va parler.

 

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