Mick Jagger

Quand Mick Jagger chante la pandémie

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Un an après que Sir Paul a mis en boîte son superbe Mc Carney III, c’est au tour de Sir Mick Jagger de proposer un titre one-shot enregistré en mode confiné. Sur un beat punk-rock qui fait la part belle au guitares, le frontman des Rolling Stones balance sérieusement sur les complotistes, la big pharma et nos névroses covidés. Un bon shot d’énergie qui tombe à point nommé avant de pouvoir danser tous ensemble sous le Soleil.

Enregistré en mars dernier avec Dave Grohl (ex Nirvana et actuel leader des Foo Fighters)  “Easy Sleasy” est le titre électrique qui vient nous sauver de cette neurasthénie galopante qui nous guette après une année clostro-téléboulot-HBO-dodo.

Disponible sur YouTube, Eazy Sleazy raille réunions Zoom, adeptes d’une terre plate qui ne tourne plus rond et nos têtes mises au carré par trop du tutoriels en ligne ” But never take a chance TikTok stupid dance/Took a samba class yeah I landed on my ass” pour échapper à l’ennui derrière le mus de nos prisons-appartement “Looking out from these prison walls”

« Shooting the vaccine/Bill Gates is in my bloodstream/It’s mind control » chante Jagger d’une voix criarde et revendicatrice. Un couplet qu’il qualifie dans une interview accordée à Rolling Stone « piss-take on conspiracy theories »,
” The earth is flat and cold/ It’s never warming up/The Arctic’s turned to slush/And there’s aliens in the deep state”.

Sir Jagger ne s’épargne pas non plus dans sa dansante diatribe sur les effet secondaires du Covid  ” Trying to write a tune you better hook me up to Zoom/Cancel all the tours/virtual premieres, I’ve got nothing left to wear” .
Tout est bien qui finira bien puisqu’à la façon du “Jumpink Jack Flash” écrit en 1967  et son refrain “But it’s alright, in fact it’s a gas”, le chanteur à la grande gueule  nous promet le retour des jours heureux“Everything’s gonna be really freaky alright/We’re all headed back to paradise”. Reste à espérer que c’est d’un paradis terrestre dont il nous parle.