Weed business - Page 5

Stronger, Better, Stoner: voici le THC-O

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Dans les années 80, le choix en matière de cannabis était simple: weed ou hash? Au début du millénaire sont arrivés les distingos “sativa/ indica/ hybride” et un plus large choix pour le consommateur. Aujourd’hui, on ne choisit plus une variété mais un cannabinoïde pour ses effets thérapeutiques ou récréatifs ciblés. Parmi les molécules désormais disponibles (CBD, CBG, CBN, HHC, Delta-8…), aucune n’a encore réussi à faire de l’ombre au THC… Jusqu’à maintenant?

Partons à la découverte d’une molécule aux effets détonants et à l’histoire insolite : le THC-O.
Au programme : des expérimentations pendant la guerre froide, des effets psychotropes au moins 3 fois plus puissants que le THC et un risque d’explosion permanent.
La simplicité même, on vous disait.

Arme de distraction massive

Un peu à la manière de la mythique Pineapple Express de Seth Rogen, cette super weed de synthèse est le résultat d’expérimentations par l’armée autour des armes chimiques (une tendance lancée par le terrible gaz moutarde de l’armée allemande, utilisé lors de la première guerre mondiale).
Des origines quelque peu sombres, qui s’inscrivent dans la logique américaine classique pendant la guerre froide : si les soviétiques le font… nous aussi.
C’est ainsi qu’en 1948 est lancé l’arsenal Edgewood dont le but est de développer un armement non létal et incapacitant.

Structure moléculaire du THC-O

Quelques années plus tard (le laboratoire ayant fermé en 1975), l’acétate est testé sur des chiens et on découvre qu’il perturbe nettement leur coordination : 2 fois plus que le Delta 9.
C’est d’ailleurs uniquement en 1978 que la substance est trouvée pour la première fois “dans la nature”, lors d’une descente de la FDA dans un laboratoire souterrain, avant de retomber dans l’oubli jusqu’à très récemment.

Des tests sur les humains et plus récemment des essais par des youtubeurs évoquent un trip plus “spirituel” évoquant presque une version douce du LSD, mettant aux alentours de 30 minutes à monter. Les effets étant bien plus durables que le THC classique, il est conseillé de le consommer très progressivement.

L’huile de moteur… pour humain

Le THC-O se présente sous la forme d’un liquide marron épais, comparable à de l’huile de moteur. Il n’est donc consommable qu’en cartouche, teinture ou en produit alimentaire, jamais sous forme de fleur.
Attention il est TRÈS fortement déconseillé d’essayer de produire votre propre version du produit. Comme l’explique le site Honest Marijuana : “C’est beaucoup trop risqué et un laboratoire fera toujours un bien meilleur boulot”.

Le THC-O étant un acétate, il est très volatile sous sa forme originelle et son processus de fabrication est notoirement explosif.
En résumé, pour les plus scientifiques d’entre vous, cela implique d’ajouter de l’Anhydride acétique (un produit notoirement urticant), à du Delta-8 pur extrait du chanvre, pour en changer la structure au niveau moléculaire.
Pas d’inquiétude, si vous souhaitez tester le produit sans passer par un doctorat en chimie (ou risquer de terminer comme Walter White), certaines marques proposent déjà des produits comportant l’isolat.

Selon les forums spécialisés, les cartouches de la marque Binoid sont actuellement les plus fiables du marché pour tester le THC-O (avec un ratio de 92 pourcents de distillat et 8 pourcents de terpènes et 4 saveurs proposées).
La marque offre aussi des extractions sous forme de Wax, pour les amateurs de dab.

Comme toujours, Zeweed vous invite à ne vous fournir qu’auprès de marques fiables, à la traçabilité prouvée. Cette substance n’est pas actuellement encadrée par la législation américaine ou canadienne, puisqu’elle n’est que très récemment devenue disponible auprès du grand public.

Le bon plan de la rédaction: Zamnesia

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Depuis quelques années sur le Net, les sites de vente de graines de cannabis et d’accessoires pour fumer fleurissent à vitesse grand V. Cependant, des prix avantageux, une livraison fiable et discrète ainsi que l’assurance d’un bon produit sont des critères de sélection que peu de revendeurs en ligne remplissent. Après en avoir testé (et détesté) plusieurs, c’est sur Zamnesia que s’est porté le choix de la rédaction. On vous explique pourquoi.

Le Zamnesia Seed Shop

Comme son nom l’indique, le Zamnesia Seedshop se consacre à la vente de graines de cannabis, qui proviennent de plus d’une centaine de seed banks venant du monde entier.
Question user-friendly, faire ses achats sur le Seedshop de Zamnesia ne saurait être plus simple. L’ensemble du magasin est organisé de manière très conviviale et permet de trouver rapidement la bonne variété pour votre jardin ou votre espace de culture indoor. Vous pouvez choisir les graines par type (féminisés, régulières ou à autofloraison) par banque de graines, par variété, par prix ou  par concentration en THC ou CBD.
Zamnesia publie également régulièrement des listes triées sur le volet mettant en évidence leurs variétés star du moment dans différentes catégories (féminisées, auto, riches en THC, riches en CBD, etc.), ce qui peut être une excellente source d’inspiration lorsque vous ne savez pas quoi faire pousser . La fonction de recherche du site est remarquablement bien faite si vous recherchez quelque chose de spécifique.

Les prix dans le magasin de graines Zamnesia varient en fonction des variétés et des banque de graines. Les frais d’expédition varient entre 5 € et 10 € selon le pays dans lequel vous vous trouvez (notez que Zamnesia n’expédie actuellement qu’en Europe et au Royaume-Uni).
J’apprécie particulièrement le fait chaque liste de produits Zamnesia soit accompagnée de critiques où vous pouvez lire les expériences d’autres utilisateurs avec une variété particulière. Zamnesia organise par ailleurs régulièrement des promotions où vous pouvez obtenir des graines ou des accessoires gratuits lors de votre prochain achat.

  4 boutiques en ligne complètent l’offre du seed shop:

  • Le Zamnesia Headshop,  qui propose une grande variété d’accessoires pour fumeurs, y compris tout, des grinders et du papier à rouler aux bangs et pipes, des livres sur le cannabis, des briquets, des balances et bien plus encore
  • Le Zamnesia Vaporshop, dédié aux vaporisateurs de toutes formes, tailles et prix. Des grands modèles  comme le Volcano aux petites unités portables comme le Pax ou le G-Pen, le Zamnesia Vaporshop est très bien achalandé avec des un éventail de vaporisateur pour les bourses de toutes tailles, que l’on parle d’expérience ou de finances…
  • Le Zamnesia CBD shop:  Si vous recherchez du CBD légal de fabricants fiables, je vous recommande vivement de consulter la boutique CBD de Zamnesia, qui propose des teintures d’huile, des capsules, des produits comestibles, des cosmétiques et de nombreux autres produits de marques comme Cibdol, Zamnesia ou encore SupMedi
  • Le Zamnesia Smart shop. Inspiré des tristement célèbres smartshops d’Amsterdam, le Zamnesia Smartshop vend des aphrodisiaques naturels, des herbes, des teintures de champignons, de la salvia divinorum et de nombreux autres psychédéliques naturels et légaux et des extraits de plantes.*

Zamnesia garantit une expédition rapide et discrète depuis tous ses magasins. La marque se distingue également par son ouverture aux paiements alternatifs (Cartes de crédit bien entendu, mais aussi virements bancaires et règlement par crypto-monnaie) et par un service client attentionné et réactif.
Si vous recherchez des graines de cannabis premium, un vaporisateurs ou quelque autre accessoires pour fumer votre herbe préférée, je ne peux que vous recommander d’aller faire un tour sur Zamnesia (n’oubliez pas de vous inscrire à leur newsletter pour bénéficier d’une remise de 10 % sur votre premier achat).

 

*Avant de passer commande, prenez-soin de vous renseigner sur la législation en vigueur  du pays où vous souhaitez vous faire livrer.

L’Uruguay, nouvel eldorado des chasseurs de graines ?

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Que vous fassiez pousser trois plants dans votre placard ou possédiez une ferme légale de plusieurs hectares, il y a fort à parier que la weed que vous cultivez soit le fruit d’une graine venue d’Espagne ou des Pays-Bas.
Ce monopole, une poignée de breeders uruguayens vient le taquiner à coup de variétés aussi détonantes qu’exotiques.
Notre correspondant Steve a mené l’enquête.

Il est 16h30 par une journée lourde et grise à Buenos Aires.
J’émiette consciencieusement une belle tête de Ganja vert foncé aux jolis reflets violets.
Alors que j’allume mon spliff et avale ma première taf, une douce et épaisse fumée remplit la pièce pendant qu’une délicieuse sensation monte en moi.
Je suis en train de savourer une Blueberry Automatique qu’un ami a fait pousser l’été dernier, sur sa terrasse et sous le Soleil argentin exactement.
Les graines, à ma grande surprise, provenaient de Del Plata Genetics, une seed bank uruguayenne.

Graine de star

En 2013, la petite nation latino-américaine devient le premier pays à légaliser entièrement le cannabis. Si vous êtes résident uruguayen, vous pouvez acheter de l’herbe dans une pharmacie, un cannabis-club ou alors la cultiver.
Il est aussi possible de s’en griller un partout où il est légal de fumer une cigarette, et on peut même pousser le plaisir lié à cette émancipation en demandant du feu à un policier.
Mais depuis la légalisation,  la croissance de l’industrie du cannabis en Uruguay a été lente. Très lente.
Une image : si le business américain du cannabis était un mall sur cinq étages, l’industrie de la weed en Uruguay (pour autant qu’on puisse appeler ça une industrie ) serait une épicerie de proximité.
Face à cette lacune en la matière verte, le pays a décidé (à son rythme) de prendre les choses en main en créant les premières banques de graines uruguayennes.

Les 25 récompenses et trophées  d’Alberto Huergo. Image Silver River Seeds

Silver River Seeds, basé à Montevideo, propose un catalogue assez impressionnant de plus de 20 variétés féminisées et automatiques différentes, avec des noms  aussi funky et tropicaux que Despink, Sourflash, River Haze, ou Apple Cookies.
Des variétés qui sont l’œuvre d’Alberto Huergo, un mystérieux cultivateur et auteur d’une bible du growing : Sativa: Cultivo Interior disponible ici en V.O.
Avec 30 ans d’expérience cannabique et deux décennies passées à faire pousser de la weed, Alberto n’est rien d’autre qu’une sommité dans le milieu des breeder sud-américains.
Il est l’homme derrière la Desfran de Dutch Passion, vainqueur de la Copa Del Mar 2011 en Argentine et de la Copa De Rio 2012 au Brésil… entre autre. (voir photo ci-dessus)
Son livre, publié en 2008, est une encyclopédie de 600 pages qui couvre tout ce qu’il y a à savoir sur la culture de la weed indoor, sur les cycles photopériodiques, sur la façon d’identifier et de traiter carences et parasites, sur l’art du triming, du curing… liste non-exhaustive.
Alberto est également à la tête de Haze, un magazine sur la culture de la marijuana, publié en Argentine, en Uruguay et au Brésil.

Graines bancables

Hélas, après avoir attendu avec impatience une réponse de Silver River Seeds en vue d’un entretient avec Alberto dans le cadre de cet article,  je reçois ce message:
«Merci Steve pour votre intérêt et votre proposition. Nous préférons continuer à voler bas pour éviter d’être détecté par les radars. Il est légal de cultiver en Uruguay, de posséder un Cannabis Club,  de produire vos propres graines mais  il n’est pas  clair s’il est légal de faire de la publicité et de les vendre. Si je savais que c’était légal, j’irais à la télévision et je vous donnerais plusieurs interviews. Mais malheureusement, nous sommes dans une zone grise, et même l’IRCA [Institut uruguayen de réglementation et de contrôle du cannabis) ne saurait quoi vous dire [sur la légalité de la commercialisation et de la vente des semences NDLR]. »
Cette absence de réglementation précise est un problème récurrent de l’Uruguay et de son approche de la culture du cannabis.

Les lois de l’Uruguay sont ainsi faites qu’elles continuent d’alimenter un marché noir; celui  de la weed destinée aux touristes,  qui ne peuvent acheter légalement de cannabis dans le pays. Un marché noir à l’approvisionnement favorisé par des frontières très mal contrôlées, ce qui facilite la contrebande venant des pays limitrophes.
La ville de Rivera, au nord, partage par exemple une rue avec la ville brésilienne de Santana do Livramento.
Passer de l’Uruguay au Brésil est ici littéralement une question de traverser la rue qui, au cours des 3 jours que j’ai passés à Rivera en 2019, n’a jamais été surveillée, aussi bien par les autorités uruguayennes que brésiliennes.

Zones grise-verte.

Malheureusement, ce manque de réglementation ne fait pas seulement la part belle à l’économie parallèle. Il affecte aussi les cannabis-entrepreneurs locaux.
Des gens comme Alberto qui s’efforcent de transformer leur expérience et leur passion pour la weed pour en faire un gagne-pain.
Pour autant, et malgré ses nombreuses lacunes, l’Uruguay garde, socialement, une bonne longueur d’avance.
Après tout, c’est le premier pays à avoir légalisé l’usage et la culture du cannabis.
Et pour toute personne vivant dans un pays qui criminalise toujours la consommation d’herbe, ça vaut tout l’or du monde…
Avec un peu de chance, et pendant que le marché et l’industrie de la weed se développent en Uruguay, la visibilité et les contours de ces zones grises-vertes  ( à l’instar du commerce de graines) se préciseront.
Donnant enfin à des innovateurs comme Alberto la possibilité d’étendre les racines et branches de leurs vertes entreprises.

 

En Uruguay, la consommation de cannabis légal dépasse celle issue du marché noir.

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10 ans après la légalisation du cannabis en Uruguay, la weed provenant de commerces légaux et de cultures autorisées approvisionne désormais une majorité de consommateurs.

Les données menant à cette conclusion, publiées par l’Instituto de Regulacion y Control del Cannabis (IRCC), sont basées sur une enquête réalisée auprès des consommateurs entre août et septembre 2022.

Les résultats de l’enquête chiffrent à 250 000 le nombre de consommateurs de cannabis âgés de plus de 18 ans (âge légal d’accès), soit environ 7 % de la population totale et de 10% des quelque 2,6 millions d’Uruguayens qui ont l’âge légal d’accès.

L’Uruguay a légalisé le cannabis en 2013, mais n’a ouvert la vente au détail qu’en juillet 2017. Les consommateurs ont trois options : acheter du cannabis dans les quelques dizaines de pharmacies autorisées, cultiver leur propre cannabis ou faire partie d’une coopérative type social club où les membres partagent les fruits et fleurs de leurs cultures.

En 2021, 56% du cannabis consommé en Uruguay provenait d’un circuit légal.

Bien que peu de pharmacies aient initialement acceptées de vendre du cannabis aux Uruguayens aficionados de ganja , ce nombre n’a cessé de croître depuis quelques années, entrainant une augmentation des ventes.

Techniquement, le cannabis disponible en pharmacie est vendu en paquets de 5 grammes, avec une limite de 40 grammes par mois/consommateurs. Au 1er février, le prix d’un paquet de 5 grammes de fleurs de cannabis séchées en pharmacie était fixé à 390 pesos uruguayens, soit environ 8 euros. L’achat mensuel moyen en pharmacie en 2021 était d’environ 15 grammes.
Les consommateurs peuvent choisir parmi quatre variétés de cannabis différentes vendues dans des sacs de cinq grammes appelés Alfa I, Alfa II, Beta I et Beta II, avec environ 2 % de CBD et 9 % de THC, selon la variété.

Au 31 décembre 2021, 47 515 personnes étaient enregistrées pour acheter du cannabis dans les pharmacies, tandis que 13 441 étaient enregistrées pour cultiver le leur, et 7 032 autres pour faire pousser de l’herbe à usage personnel dans l’un des 220 collectifs de culture du pays.
De janvier à décembre 2021, il y a eu une augmentation de 11 % du nombre de personnes inscrites sur le marché réglementé et une augmentation de 31 % du nombre de personnes inscrites dans un club/une coopérative en pleine croissance.

L’auto-culture autorisée : une solution simple et efficace pour endiguer le marché noir

Bien que les données de l’enquête montrent que seulement 29 % des sondés ont déclaré avoir accès au cannabis par des voies légales, cela représenterait 39 % du marché total, juste pour les achats.
Parmi ceux qui ont répondu au sondage, 43 % ont déclaré l’avoir partagé avec leurs amis et leur famille.

Des chiffres qui sont à conjuguer avec ceux de l’auto-culture. En incluant le marché de la culture à usage personnel,  les ventes et production légales de cannabis représenterait 56 % du marché.
Dans ce pays d’Amérique du sud où l’économie parallèle est un sport national, un tel résultat démontre une fois de plus que la légalisation contrôlée de l’herbe n’est pas un enfumage idéologique.

C’est quoi le Potcoin?

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Oubliez le Bitcoin, l’Ethereum et les tickets à gratter! Aujourd’hui Zeweed vous parle du ⱣotCoin, la plus connue (et controversée) des crypto-monnaies du cannabis-business.

Depuis son lancement en janvier 2014, le ⱣotCoin (Ᵽot) n’a cessé de faire parler de lui.
Malgré une croissance très modérée, elle reste la plus importante des crypto-monnaies dédiées au chanvre, grâce à une technologie inédite et à pas mal de coups d’éclats.
Alors que le cannabis est en très bonne voie pour être légalisé dans tous les États-Unis (suite à des déclarations très encourageantes des républicains), investir dans le cannabis semble une bonne idée. Si la bourse vous fait peur ou vous dégoûte, la cryptomonnaie est peut-être la solution pour faire fortune avec votre plante préférée.

Le ⱣotCoin est avant tout dédié aux professionnels du chanvre/cannabis. En effet, les dispensaires des U.S.A. sont en permanence sous une double menace, au niveau de leurs stocks et des liquidités.
Avec une valeur globale de 61 milliards de dollars en 2020, l’industrie attire des convoitises, qu’il s’agisse des braqueurs… ou de l’État.
La raison pour laquelle l’industrie du cannabis a longtemps été “cash only” (espèces seulement), c’est pour éviter d’attirer l’attention des agents de la D.E.A. La Drug Enforcement Administration est toute puissante dans ce pays, qui marie une législation régionale au niveau des États et une législation fédérale au niveau de l’état.

Dispensaires et braquages

Comme on peut le voir à la fin de la merveilleuse série Netflix Disjointed, les dispensaires qui réussissent risquent d’être saisis de leur marchandise et de leurs revenus.
Même si le dispensaire est parfaitement en règle, les agents peuvent malgré tout intervenir à tout moment, une autre épée de Damoclès pour les détaillants de cannabis.
Par ailleurs, on remarque une recrudescence des cambriolages et des vols violents ses derniers années.

Le ⱣotCoin évite ces problèmes puisqu’il offre un anonymat total, via l’utilisation de blockchains, ainsi qu’une bien plus grande stabilité que d’énormes montants intraçables en liquide.
L’idée est simple : assurer une sécurité financière à tous les acteurs du monde du chanvre, quelle que soit la législation en place.
Lancée à Montréal par trois amateurs de ganja, sous les pseudos Hasoshi, Mr. Jones, et Smokemon 514, le ⱣotCoin se rêve la monnaie de toute une industrie cotée à plus de 100 milliards de dollars dans le monde.
Un pari qu’il réussira peut-être, grâce à sa grande crédibilité sur les marchés crypto et à son évolution, sous forme de véritable alternative bancaire numérique.

Si le ⱣotCoin a plus de succès que les DopeCoin, HempCoin et CannabisCoin qui sont la concurrence, c’est grâce à son infrastructure et à sa facilité d’utilisation.
Sans entrer dans des notions trop techniques, il utilise une infrastructure qui est accessible dans le monde entier et qui est entièrement transparente : une adaptation de la Litecoin, qui reste open-source: soit avec un codage en accès direct à tous).

Dennis Rodman, crypto-monnaie et Corée du Nord.

Grâce à cela, il est disponible sur 3 marchés crypto (Bittrex, TradeOgre, et FreiExchange) , ainsi que sur son propre portefeuille numérique, pour pouvoir payer dans de nombreux dispensaires dans le monde en tout anonymat, avec une preuve de paiement.
Contrairement au Bitcoin, il ne fonctionne pas sur un système de “mining” (c’est à dire), mais de PoS,  à la manière d’actions dans une entreprise, avec un système de rémunération basé sur la part tenue et des intérêts avoisinant les 5 pourcents.


C’est pour démontrer la grande liberté qu’il apporte (et de la publicité facile) que l’entreprise a sponsorisé Dennis Rodman à deux reprises, pour ses voyages en Corée du Nord. La dictature étant, après tout, un des rares pays dans lequel le chanvre pousse librement.

Les  deux voyages de Dennis, en 2017 et 2018, étaient destinés à établir des relations pacifiques entre les États-Unis et la Corée de Nord.
Légèrement mégalo, Rodman avait déclaré s’attendre à toucher le prix Nobel de la paix.
C’est aussi cet événement majeur qui a permis à la pièce d’atteindre la première capitalisation à 4 millions de dollars de son histoire.

La crypto-monnaie du business vert dans le rouge.

A ce jour, la valeur du Potcoin est retombée… (monnaie volatile oblige), avec seulement la moitié de ses jetons en circulation. Ce qui implique qu’elle a un potentiel de croissance énorme, sa valeur à l’époque étant plus de 25 fois supérieure à son prix actuel.
Le ⱣotCoin étant le mieux implanté sur le marché, dans le cas d’une légalisation, il pourrait devenir la nouvelle crypto-monnaie qui compte, grâce à son système d’intérêt et au marché très concret qu’elle représente.

 

Le boom des bombecs à la beuh

La légalisation du cannabis au Canada et dans 18 Etats américains a vu la commercialisation de friandises au cannabis de haut niveau et d’une multitude de bonbons, chocolats ou crèmes glacées relevés au THC. En Europe, alors que le cannabis récréatif est interdit dans une majorité de pays, les Social Clubs ainsi que certains revendeurs du marché noir surfent sur la vague du bombec planants en proposant de la weed dans des packaging griffés Haribeuh ou encore Señor Gato. Enquête.

Les bons vieux Space-Cake ou Cookies de nos parents étaient généralement élaborés avec du beurre de Marrakech ou des fleurs ou feuilles decarboxilées ( technique qui consiste à chauffer la fleur à une certaine température pendant 30 min afin d’activer les cannabinoïdes pour diffuser le THC). Résultat: des produits trop ou pas assez dosés, et donc aux effets très aléatoires. Avec l’arrivée du BHO et du rosin tout ceci a changé : on peut désormais trouver des produits au dosage précis, sans résidu végétal et à la composition uniforme. Petite révolution en terme de qualité !

Haribeuh et Señor Gato

Les États-Unis ont été les premiers à commencer à développer des marques exclusivement comestibles comme Wana, qui est un des leaders du marché Américain avec une gamme thérapeutique et une autre récréative. Suivi de près par l’Espagne – même si la vente reste encore illégale – qui propose des dizaines de marques plus ou moins qualitatives avec des packaging léchés et une image soignée comme Señor Gato ou encore les bonbons Haribeuh, qu’on retrouve dans pas mal de cannabis social club. Mais dans ce cas, ce sont des fleurs que le consommateur trouvera dans le sachet, et dont des edibles.

Avec Haribo, c’est bien beuh la vie!

La France se démarque pour sa variété de sucreries au CBD comme la marque Bouchard Dassault qui propose pas moins de 10 goûts différents de bonbons gélifiés.Si les edibles ont le vent en poupe, c’est aussi parce qu’ils ne s’adressent pas qu’aux fumeurs, étant très efficaces pour soulager les douleurs chroniques ou musculaires, ils sont plebscitées par ceux et celles qui préfère un petit Teddy bear au THC plutôt qu’un Doliprane !

Bonbons Bouchard Dassault, pour planer en sécurité.

Teddy bear au CBD vs Doliprane

Personnellement j’en utilise en micro dosage tous les mois pendant mes règles et ça a changé ma vie!! Nos amis vegan peuvent se réjouir car il  existe de plus en plus de produits qui n’utilisent aucune matière animale. Les edibles présentent un certain nombre d’avantages non négligeables : ils sont très accessibles (entre 5 et 10 € le parquet de bonbons), s’emportent partout et se consomme à discrétion sans attirer l’attention. Et surtout, ils sont en général assez bons, c’est donc un vrai moment de plaisir bénéfique pour les papilles et pour le corps. Que demande le peuple?
Restez vigilants: même s’ils ont l’allure de petits caramels fondants ou de bonbons acidulés inoffensifs, ils n’en restent pas moins très puissants ! Respectez le dosage en fonction de son poids ou privilégiez les bonbons au CBD pour un plaisir sans modération.

François Verdonnet, pionnier français du CBD en Suisse

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Il y a six ans, François Verdonnet était le premier à vendre du CBD à Genève et ses environs. En 2022, dans le cadre d’un projet pilote de légalisation, ce fils d’horticulteur fournira en cannabis récréatif les villes de Zurich, Lausanne et… Genève. Entretient avec le français dont l’herbe fait un tabac en Suisse.

Non seulement je suis le premier à avoir vendu du CBD à Genève, mais en plus je suis français!” s’amuse François Verdonnet, 39 ans et à la tête de Chanvre DC. C’est en 2015 et dans une station service Piccand (une chaîne indépendante de distribution de carburant) qu’il fera ses armes dans le business de la belle plante.
A coté des cigarettes et du tabac à rouler, François propose en primeur à ses clients des fleurs de CBD à fumer (En suisse, les stations-services sont aussi débitants de tabac), et ce en toute légalité.

« Quand j’ai appris que l’on pouvait produire et vendre du chanvre CBD,  je n’ai pas hésité. Je savais que nous avions un bon produit bien-être, sain et sans dangers sur la santé.”  explique ce savoyard qui a grandi au milieu des serre de son père, lui aussi horticulteur. “Avec une première infrastructure existante et l’aide de mes deux frères, ça a été assez rapide à monter. Ce qui a encore plus fulgurant, c’est la demande: en quelques semaines, il y avait  la queue sur des dizaines de mètres pour se fournir en CBD. »

De la station service au laboratoire R&D high-tech

« Au tout début, nous vendions notre chanvre CBD sous la marque Swiss Alps CBD, toujours quand je travaillais dans cette station service où je faisais aussi le pompiste. C’est d’ailleurs là-bas, que j’ai rencontré le gars qui allait devenir mon associé. Nous étions tous deux des grands passionnés de cannabis et savions le potentiel bien-être et commercial du CBD.”
Aujourd’hui, François peut se féliciter d’avoir misé sur la bonne plante, ou plutôt la bonne fleur: les ventes de sommités florales représentent en effet 80% des ventes de Chanvre DC. Les 20% restant se répartissent entre huiles sublinguales, huiles de massage et baumes.

 

Coté quantité, nous sommes loin des 5 tonnes du géant du CBD Phytocann, dont les installations sont à 60 km de celles de François, de l’autre coté du lac Léman. Chanvre DC mise plus sur la qualité et un réseau de proximité.
Cette année on a pas fini de récolter mais on devrait faire environ 500kg produits sous serre et pour la fin de l’année 100kg en indoor, parce que nous venons juste de commencer ce type de culture. On a pas fait pousser en  outdoor cette année à cause de la mauvaise météo. On a juste fait un partenariat de production d’où nous devrions tirer 300kg. Soit environ 900kg, à peu près la même chose que l’année dernière. “

Culture organique et production éthique.

Si les plantes de François rencontrent un franc-succès en Suisse, où se situe son exploitation, elles sont très peu commercialisées dans l’hexagone.
Une stratégie assumée: ” Si nous ne sommes pas très présent sur le marché français, c’est pour une raison simple : quand il faut réduire à 0,2% le taux de THC  (alors qu’en Suisse c’est 1% NDLR), il devient très difficile de proposer un bon produit. D’ailleurs, sur la plupart des fleurs vendues en France, les producteurs rajoutent des terpènes à base d’huile essentielles ou d’alcool. Sans ce petit tour de passe-passe,  les têtes ne sentiraient rien. Mais ce genre de pratique n’est pas dans notre approche. Je ne tiens pas à jouer avec la santé des gens. D’ailleurs, la totalité de notre production est garantie sans engrais chimique et labellisée en culture organique.” précise l’entrepreneur.

François Verdonnet dans son élément.

Le premier français à vendre (légalement) du cannabis récréatif

Parce qu’il a anticipé l’évolution du marché, François Verdonnet fera très probablement parti des premier fournisseurs en Suisse d’un autre type de chanvre : le cannabis récréatif.
Dès 2023, les villes de Zurich, Genève, Lausanne, Berne et Bâle mèneront un projet pilote de légalisation du cannabis récréatif.

Pour fournir en weed pharmacies et Social Clubs des villes en question, François et ses associés ont mis les petits pots dans les grands.
“Dès que l’expérimentation a été confirmée, j’ai fait ma demande d’autorisation pour produire du cannabis thérapeutique et récréatif auprès de l’OFSP, (l’équivalent du ministère de la santé suisse NDLR). Et si mon dossier a été accepté, ce n’est pas par hazard.  Nous avons  engagé deux docteurs en biologie végétale et en pharmacie, et un laborantin qui travaillent dans notre laboratoire estimé à 13 millions d’euros que nous avons obtenus dans de très bonne conditions. C’est l’opportunité du siècle pour une entreprise comme la nôtre.”
Rendez-vous à Genève en 2023!

Fan de free ride, François Verdonnet a fait un partenariat avec le grand Izaac Simon pour un sublime ride promotionnel.

Le site de chanvre DC est accessible via ce lien

Israël : Première récolte de cannabis thérapeutique casher

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Du cannabis thérapeutique cacher: il fallait y penser : c’est une ferme située à 50 Km de Tel-Aviv qui est la première à cultiver de la ganja non-goy.

Dieu est grand et le marché de la weed cacher aussi ! Si le cannabis fumé n’a pas besoin de répondre aux normes religieuses israéliennes liées à l’alimentation, il en va différemment pour les teintures et huiles destinés à être digérées.

La ferme pionnière proposant de cannabis estampillé cacher se situe dans la ville de Givat Hen (en Israël) et s’étend sur près de deux hectares. Si l’exploitation proposait des fleurs de cannabis on ne peut plus impies, elle cultive désormais des centaines de plants destinés aux pratiquants juifs.

« Les rabbins ont même instauré une bénédiction à réciter avant chaque consommation d’huile de cannabis »

Concrètement, le cannabis casher est garanti par le respect de la fermeture de la plantation durant le shabbat ainsi que par l’observation des règles de la “shemita”, avec une mise en jachère tous les sept ans. Les autorités rabbiniques ont même instauré une bénédiction à réciter avant chaque consommation d’huile de cannabis.

Si le nombre de consommateurs de cannabis thérapeutique pratiquants en Israël n’est pas connue, c’est le pays du monde où il y a le plus de consommateurs par rapport au nombre d’habitants. Selon les données du ministère israélien, près de 115.000 citoyens bénéficient d’un traitement au cannabis à visée médical. Si l’usage de drogues est prohibé par la loi juive, l’utilisation du cannabis thérapeutique est en revanche autorisée.

En Californie, les mineurs ne doivent pas compter sur les dispensaires pour acheter du cannabis

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En Californie, les dispensaires de cannabis sont réglos : une récente enquête nous apprend que les vendeurs de weed observent scrupuleusement la loi quant à l’interdiction de vente aux mineurs. Un argument de plus en faveur d’une légalisation contrôlée de l’herbe douce.

Une nouvelle étude réfute (encore) l’argument qui consiste à dire que la légalisation facilitera l’accès au cannabis aux moins de 21 ans.
Des chercheurs ont envoyé des clients infiltrés qui semblaient mineurs dans 50 dispensaires sélectionnés au hasard en Californie pour voir s’ils pouvaient obtenir de l’herbe sans fournir au préalable une pièce d’identité, comme requis. Tous les dispensaires impliqués ont passé le test haut la main, ce que les chercheurs ont confessé avoir trouvé “quelque peu surprenant“.

50 dispensaires surveillés, pas un contrevenant

L’étude, intitulée “Quelle est la probabilité que des jeunes mineurs puissent obtenir du cannabis dans des points de vente agréés en Californie, un État où la marijuana récréative est légale?” a été publié dans le Journal of Safety Research et mis en ligne le 18 mai.

Les données corroborent des études antérieures montrant que le Colorado et Washington sont tout aussi respectueux de la loi et vérifient l’âge des consommateurs systématiquement.

Aux Etats-Unis, depuis 2020, la consommation de cannabis diminue chez les jeunes.

En 2020, la consommation de cannabis chez les jeunes a diminué, et non augmenté, selon des données récentes. Une enquête récente de la Substance Abuse and Mental Health Services Administration (SAMHSA) a montré que la consommation de cannabis chez les adolescents au cours de l’année écoulée avait chuté d’environ 3 %.

Une autre étude publiée dans Substance Use and Addiction est arrivée avec des résultats similaires, concluant que la consommation de cannabis chez les jeunes n’a pas augmenté, même lorsque les États ont légalisé la plante. Plusieurs autres études sont parvenues aux mêmes conclusions, ne trouvant aucun changement ou une diminution de la consommation de cannabis chez les adolescents ou les jeunes alors que les États légalisent le cannabis.

En théorie, la légalisation serait un arme implacable pour éviter que les jeunes aient accès au cannabis. En théorie pour l’instant, car les très lourdes taxes imposées par le gouvernement fédéral et chaque Etat empêchent encore les revendeurs légaux de rivaliser avec les prix du marché noir.

Foi, CBD et entreprenariat: A la rencontre des nonnes qui cultivent du chanvre bien-être

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Les nonnes de l’ordre des Sisters of the Valley ne sont pas des bonne-soeurs conventionnelles. Et pour cause, elles se réclament d’une religion qu’on apprend pas au catéchèse : la foi en le cannabidiol (CBD). Portrait d’une confrérie dont les fidèles sont assurés de monter au ciel.

Meet Sister Kate, née Christine Meeusen et originaire de Milwaukee, Wisconsin.
En 2009, après un sale divorce, elle débarque en Californie avec trois enfants en bas âge et une idée fixe: créer un collectif de cannabis à usage médical avec son frère Joe: ce sera « Caregrowers ».
À l’époque, la Californie est l’un des rares État à avoir légalisé l’usage du cannabis thérapeutique. Après consultation et ordonnance chez un praticien, les patients en souffrance sont autorisés à acheter de l’herbe dans les dispensaires achalandés par des ferme de culture comme Caregrowers.

Débuts dans le cannabis thérapeutique

«La majorité des patients qui nous ont été envoyés par des médecins étaient très malades ou très proches de la mort» se souvient Sister  Kate dans le documentaire qui leur est consacré et produit par Netflix « Breaking Habits ».
En 2010, Christine Meeusen et son frère ne produisent et ne vendent que des fleurs séchées.
Ce qui n’est pas sans poser des soucis de sécurité pour les patients : un grand malade avec un joint allumé dans un lit… c’est les flammes de l’enfer assuré.
Dans un effort de résoudre ce soucis structurel, Christine arrête la vente de fleurs au profit  de crèmes, huiles et onctions, produits nettement moins accidentogènes.
La vente de teintures et autre préparations proposées décolle très rapidement, nous sommes en 2011.

Sister Occupy

Pendant ce temps-là, Sister Kate s’implique dans le mouvement d’origine canadienne « Occupy »  et participe aux manifestations vêtue d’une robe noire et blanche;  un costume d’Halloween retrouvé par hasard dans sa cave.
A force de la croiser dans l’habit religieux, les manifestants ont commencé à la surnommer « Sister Occupy », un surnom qui n’a pas été sans raviver sa fascination de toujours pour les nonnes. Finalement, après avoir récupéré son nom de jeune fille, Christine Meeusen se baptise «  Sister Kate ».
En 2013 et en 2014, elle ferme “Caregrowers” pour lancer «  Sisters of the Valley » et une gamme de produits au CBD qui verra le jour en 2014.

Question religion, Sœur Kate tient à préciser qu’elle n’est pas catholique pour le moins du monde et que son ordre n’est pas un groupe de «vraies bonnes soeurs».
Au contraire, l’organisation est inspiré des Béguines, ces groupes de femmes qui au Moyen Âge vivaient ensemble, travaillaient ensemble, priaient ensemble – sans la contribution des hommes ni la domination de l’Église catholique- pour  servir les plus démunis.

Prières à la déesse chanvre

D’ailleurs, à chaque prière avant de passer au jardinage, au curing ou à la préparation des huiles et autre divines onctions, Sister Kate commence sa prière par « Dear Godess » soit « Chère déesse », la déesse étant, vous l’aurez compris, la divine plante.
Quant à la doyenne sœur Kate, elle se décrit comme « une anarchiste en mission divine au service de l’homme et mère cannabis ».

Sister Kate dans son paradis

Les «nonnes de l’herbe», comme on les appelle dans la région, ne font en revanche pousser que du chanvre bien-être, cultivé pour être pauvre en THC (le cannabinoïde qui fait planer) et très riche en CBD, l’autre alcaloïde aux multiples vertus curatives et qui ne « défonce » pas.
Aujourd’hui, Sœur Kate compte 15 employés à temps plein, dont 11 sont originaires de Merced, Californie, là où le couvent vert et la ferme sont situés.
Un autre objectif de Sister Kate est de créer des beaux emplois  pour les femmes dans la médecine alternative, le service à la clientèle, la comptabilité et l’administration des affaires. Toujours en relation avec la plante divine…

Les Green Sisters au travail

Chiffre d’affaire en 2020 : 1,2 millions de dollars

Aujourd’hui, les religieuses de la Ganja utilisent ainsi le cannabis pour fabriquer des pommades, des teintures et de «l’huile végétale pure», conçues pour soulager les douleur chroniques, le stress, l’anxiété,  l’insomnie, un mauvais transit et même l’acnée!
En 2020, Sœur Kate et les Sisters of the Valley ont réalisé 1,2 millions de dollars de chiffre d’affaire.
« Notre but est de répandre notre parole, parce que finalement, tout le monde fait pousser de l’herbe dans le monde » précise Sis’Kate avec enthousiasme. « Mon vœux est de pouvoir ouvrir des congrégations Sisters of the Valley partout où l’on peut cultiver de l’herbe, et continuer à prêcher en actes les bienfaits de mère nature et mère cannabis».
Amen.

 

Les produits de Sisters of the Valley ne contenant moins de 0,2% de THC, crèmes, huiles et onctions peuvent être livrés dans tous les pays libres via leur site :  https://www.sistersofthevalley.org/

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