Stoner Lifestyle - Page 2

St Valentin: notre guide sexe et weed

///

Une partie de jambes en l’air à la ganja, c’est un peu comme un plan à trois: si on s’y prend bien, ça vaut sérieusement le coup. Petit guide personnel du bien-être sexuel et cannabique.

Timide, timoré, coquin, complexé, frivole ou fleur bleue, nous partageons tous une même envie: celle de bien s’éclater (à deux) entre les draps.
Las ! rallier le 7ème ciel en planant n’est pas toujours aussi facile qu’il n’y paraît: à double plaisir, double challenge…
De la parano inhibante à la débandade fatiguée, nombreux sont les obstacles qu’il conviendra de surmonter tel un bel étalon, avant de pouvoir se reposer heureux et satisfaits (à deux) sur l’oreiller.
Avertissement: je ne suis ni sexologue ni médecin. Juste un dude qui aime la weed autant que le sexe, et qui a appris à profiter des deux à la force du poignet.

Connaissez votre corps

La ganja est une plante magique et mystérieuse dont les effets varient d’une personne à l’autre. Au fur et à mesure de mes expériences, que se soit en fumant, en vapant ou des avalant un space-cake, j’ai appris que la règle d’or pour prendre son pied sans perdre les pédales est de bien connaître son corps (puis celui de votre partenaire). Pour certains, la weed aide à soulager stress et anxiété. Je suis tout le contraire; si je suis particulièrement tendu ou nerveux, la défonce ne fera qu’amplifier ces sentiments. Si je suis dans un bon état d’esprit, l’herbe aura sur moi un effet positif : je suis de bonne humeur calme, j’ai confiance en  moi. Par conséquent, je sais que si je fume alors que je suis mal, ça ne fera qu’amplifier mon état et ma misère. Inversement, je sais aussi que quand je suis bien , la weed me mettra en en phase avec moi-même et mon partenaire, intensifiera mes sensations, mon orgasme : le vrai grand pied, quoi. Si vous voulez consommer sans devenir un coup fumeux, il est essentiel de comprendre comment la weed affectera votre corps.

Connaissez votre partenaire

Il faut 2 personnes (ou plus) pour avoir des relations sexuelles. Et s’il est crucial de connaître son corps, il est tout aussi important de connaître celui de votre voisin le plus proche du moment. Pour certains, l’herbe est un excellent désinhibiteur, une aide à la baisse de garde. Pour d’autres, cela pourrait augmenter ces inhibitions lorsqu’ils sont avec quelqu’un de nouveau et intensifier la façon dont ils se connectent avec quelqu’un qu’ils connaissent. La communication est vraiment la clé ici (comme à chaque fois que vous vous lancerez dans un calin, herbe ou pas).

Connaissez votre weed

Les variétés de ganja sont aussi nombreuses que leurs effets. Et si vous vivez dans une région où elle est toujours illégale, vous n’aurez pas trop le monopole du choix. Par conséquent, chaque fois que vous prévoyez de planer et d’avoir une partie de jambes en l’air, assurez-vous de savoir quel genre d’herbe vous vous apprêtez à consommer avant de vous « mettre au lit ». Littéralement.
En général, j’aime les variétés de cannabis équilibrées qui ne sont ni trop cérébrales ni trop physiques; les hybrides type Girl Scout Cookies ou Gelato. Un high cérébral super intense genre pure sativa peut rendre parano et coincé, tandis qu’une weed type indica aux effets très corporelles sera plus susceptible d’endormir que d’endurcir.
Si vous avez la chance de vivre dans une région où le cannabis est vendu légalement, demandez conseil à votre budtender. Lui demander ce qu’il utiliserait dans votre cas, un bon moyen pour trouver une variété qui produit les effets recherchés. Si l’herbe est toujours illégale là où vous vivez, essayez toujours une nouvelle souche seule avant d’essayer de la coupler avec le sexe.

Connaissez votre dose (et respectez-là)

Je suis, et malgré des années de pratique, un mec des plus économique qui soit en matière de ganja : deux tafes me sont suffisantes pour me sentir détendu (pas trop), concentré et… chaud.

Il n’y a pas que la fumette

La façon dont nous utilisons et apprécions le cannabis a radicalement changé en quelques années, et le fumer est loin d’être la seule option possible. «Votre cannabis n’a pas non plus besoin d’ être ultra- psychoactif», explique Ashley Manta, éducatrice sexuelle et «cannasexuelle», dans une interview accordée à VICE. “Le THC est un vasodilatateur, ce qui signifie qu’il apporte plus de flux sanguin dans la région”, poursuit-elle. Les lubrifiants au THC sont un super coup de pouce pour les hommes et les femmes, un excellent stimulant, un truc magique pour augmenter la sensation physique et la lubrification naturelle. Deux parts de space-cake ou un funky-cookie partagé sont un bon moyen de profiter des vertus de la belle plante sous la couette. Si la montée met plus de temps et est plus lente, le plaisir lui n’en est que plus long et multiplié. Assurément mes meilleurs moments.
Bonne nuit blanche!

Petit guide des différents hash et leurs concentrés.

/

En Amérique du Nord, le haschich a longtemps été considéré comme un produit pour fins gourmets du THC. En Europe, la donne est un peu différente puisque le haschich, principalement marocain ou afghan, était la principale matière cannabique vendue sur le vieux continent jusqu’en 1990. Depuis une dizaine d’années des méthodes d’extraction comme le Bubble Hash, Shatter, Wax ou Crumble ont fait leur apparition sur le marché, aux grands bonheurs des kiffeurs de taga comme des curieux qui aimeraient une alternative à la weed. Notre guide Steven nous en dit un peu plus sur ces nouveaux concentrés.

Tout d’abord et afin de mieux appréhender le hasch et ses nouveaux dérivés, il nous faut comprendre le fonctionnement d’un plant de cannabis, ou plutôt d’un plan de cannabis femelle.

Weed, Trichomes, Ganja, Cannabis, Pot
Le hasch est fabriqué en utilisant uniquement les trichomes des bourgeons et des garnitures de cannabis.

Car ce sont les plants de cannabis femelle qui produisent les fleurs qui, si elles ne sont pas pollinisées par des plants mâles, secrèteront la précieuse résine aux stupéfiants effets. Cette résine est composée de trichomes; de minuscules structures qui ressemblent à des cristaux à l’œil nu et à de minuscules champignons de verre au microscope.

Ces sont les trichomes en question qui nous offrent , les alcaloïdes (cannabinoïdes), les terpènes et les flavonoïdes qui donnent au cannabis ses effets, arômes et saveurs uniques. Le haschich est fabriqué en séparant ses trichomes des bourgeons de cannabis et de la garniture en les concentrant en un puissant extrait.

Le hasch « fait main »

En Inde et au Népal, les habitants font du hasch en frottant des bourgeons de cannabis vivants entre leurs mains.

Archivo:Balls and sticks of Charas.jpg
Hasch en résine live roulé à la main – Charas indiens et boules de temple népalaises

Le sous-continent indien, produit majoritairement du cannabis Indica et le prépare avec l’une des plus anciennes formes de fabrication de haschisch. En Inde et au Népal, le hasch (ou Charas, comme l’appellent les locaux ) est fabriqué en frottant des bourgeons de cannabis frais entre les mains pendant des heures. Avec la friction, les trichomes de la plante forment une résine épaisse et sombre qui est raclée en boules ou en bâtonnets et qui présente une texture crémeuse qui n’est pas sans rappelée celles des truffes au chocolat.

Le Dry Hift Hash – Noir afghan, rouge libanais, pakistanais, brique turque et pollen marocain

Le Haschich par « tamisage sec » est obtenu en tamisant doucement les têtes de cannabis séchées et en les coupant à travers des tamis à mailles fines. Cette friction douce aide à séparer les trichomes en une fine poudre appelée kief. Ce kief est ensuite pressé en blocs selon différentes techniques et la zone de production.

Le hachage par tamisage sec est fait en appuyant et en chauffant le kief.

En Afghanistan, par exemple, le hasch (connu localement sous le nom de Chars) est fabriqué en mélangeant du kief avec de petites quantités de thé pour former une sorte de pâte qui est pétrie à feu doux jusqu’à ce qu’elle prenne une couleur noire profonde et une consistance épaisse et lisse semblable au caramel mou.

Le hasch marocain, d’autre part, est fabriqué en appuyant plusieurs fois sur le kief en utilisant uniquement la pression et la chaleur. Le hasch pakistanais, lui, est fabriqué à l’aide d’une technique similaire. Pour le folklore, certains habitants du Pakistan affinent dans une peau de mouton ou de chèvre séchée pour rehausser sa saveur; une méthode aussi cash que peut végane.

La Colophane

Faire de la colophane est simple, il s’agit de presser les têtes de cannabis séchées avec beaucoup de pression et de chaleur. Le résultat est un extrait clair, doré, exempt de contaminant; riche en saveur et en puissance.

La colophane a une consistance très similaire à la sève des arbres.

Le Bubble Hasch

Le Bubble Hash (parfois appelé hasch Ice-O-Lator) est très différent des types haschich « classiques »

 

File:American medical hashish(4).jpg
Le Bubble Hasch est apprécié pour sa saveur, sa puissance et sa pureté.

Il est fabriqué en mélangeant des bourgeons de cannabis congelés avec de l’eau et de la glace. On  agite ensuite ce mélange pour aider à séparer les trichomes du matériel végétal tout en faisant couler l’eau à travers des tamis à mailles de différentes tailles. Le résultat est un hachage friable avec une consistance similaire au miel cristallisé.

Le Bubble Hash est généralement aussi aromatique que savoureux, des qualités que l’on doit à sa méthode d’extraction à basse température. Une méthode qui aide à préserver certains terpènes et flavonoïdes fragiles qui disparaissent si traités à chaud.

BHO : Shatter, Wax, Crumble et Budder, ou la révolution de l’extraction au butane, propane et CO2.

Le hasch ne sera jamais plus le même depuis la découverte de l’extraction via des solvants comme le butane, le propane et le CO2.

420, 710, bho
Shatter, Wax, Crumbs et Budder sont tous des noms d’extraits de solvants à base de butane, de propane ou de CO2 , aussi connu sous le nom de BHO

Aujourd’hui, ces types d’extraits, souvent vendus sous des noms tels que Shatter, Wax et Budder, font un carton au Canada et aux US, au point d’égaler les ventes de weed dans certains dispensaires : une tendance particulièrement nette en Californie.

Le haschich extrait au butane, du propane ou du CO2 n’est pas un truc à faire à la maison. Mais vraiment pas. Les accidents sont légion (les cas de brulures sévères se comptent par centaines à Los Angeles), car les produits chimiques utilisés dans le processus d’extraction sont aussi inflammables, toxiques que volatils. En bref, pas une bonne façon de s’envoyer en l’air.

Cependant, ces nouvelles méthodes d’extraction (nous vous recommandons d’aller acheter votre Shatter chez des professionnels) sont capables de produire certains des haschs les plus puissants du globe. Plusieurs parties des BHO vendues dans les dispensaires américains, par exemple, contiennent plus de 70% de THC.

 (Traduction Zeweed)

Petit guide des néo-cannabinoïdes

//

En Europe, la prohibition du cannabis aura eu comme premier effet délétère celui de permettre l’émergence d’une économie parallèle de la fumette, dont les revenus en France  étaient estimé à 3.5 milliards d’euros en 2021. Depuis quelques années, l’interdiction du THC est désormais contournée de la façon la plus légale qui soit, avec la mise sur le marché de cannabinoïdes de synthèse aux acronymes aussi improbables que leurs effets à long terme sur la santé.
H4CBD, THCV, Delta 10, HHC … ZEWEED vous dit tout sur ces doppelganger de la weed.

Le HHC

Le HHC, ou Hexahydrocannabinol, est un sans doutes le plus connu des cannabinoïdes de synthèse, particulièrement après son interdiction de vente et consommation par l’ex ministre de la santé François Braun en juin 2023. Le HHC a une structure chimique similaire à celle du delta-9-tétrahydrocannabinol (THC), le composé psychoactif du cannabis. Cependant, le HHC était commercialisé avec un pitch commercial promettant d’offrir les mêmes effets que le THC, mais sans les mêmes niveaux d’intensité ou d’effets secondaires. La rédaction l’avait testé, et si la montée est lente, il y a un effet dans cette molécule désormais prohibée… mais plutôt soporifique et sans commune mesure avec le THC et ses vertus psychotropes qui, selon les variétés, déclenchent des fous-rire, des foncedale, des folles envies de jouer (au basket, à la PS5, avec des pinceaux, avec la copine de ton pote ou au con dans la rue) ou de rejoindre son oreiller.

Effets soporifiques

Les effets spécifiques du HHC varient selon la structure spécifique du HHC utilisée, la dose, le mode de consommation et les caractéristiques individuelles. De nombreux utilisateurs rapportent que le HHC produit un effet relaxant et apaisant, similaire à celui du THC, mais sans l’intensité ou les effets secondaires typiques  à ce dernier, comme la paranoïa ou l’anxiété.
Consommé en gummies ou space-cake, il a emmené plus d’un enthousiaste de la plante dans un mauvais trip, puisque vendu sous la trompeuse étiquette de “chanvre bien-être”. Les principaux syndicats du chanvre bien-être (SPC, UPCBD, AFPC) ainsi que l’interprofessionnelle  Interchanvre n’ont d’ailleurs jamais vu d’un bon œil sa commercialisation en France courant 2022.

 Le H4CBD

Tout comme le HHC le H4CBD (Tetrahydrocannibidiol) est issu de l’hydrogénation du cannabis. Là où le HHC était une variation de laboratoire du THC, le H4CBD est un cannabinoïde élaboré à partir du CBD, auquel est ensuite ajouté de 4 atomes.
Bien que la plupart des études sur le H4CDB soient encore incomplètes, de nombreux chercheurs ont déjà mis en évidence que l’impact du H4CBD sur les récepteurs CB1 du système endocannabinoïde est près de 100 fois supérieure à celui du CBD.

CBD sous stéroïdes

Alors que le HHC, désormais non-gratta dans l’hexagone, prive boutiques et e-commerce d’une précieuse manne, le H4CBD est déjà présenté par de nombreux médias en ligne spécialisés comme « l’alternative légale du HHC » (HHC qui était, selon les mêmes sites  d’information, l’alternative légale du THC…). Néanmoins, les clients en quête de voyage cannabique risquent d’être déçus. Si un léger effet psychotrope est bien présent, les consommateurs parlent plutôt d’une forte sensation de détente que d’un trip psycho-actif. En revanche, associé à d’autres cannabinoïdes légaux comme le CBN, il procurerait une certaine euphorie,  que certains commerçants de chanvre bien-être se sont empressés de comparer à celle de feu-HHC.
Coté thérapeutique, le H4CBD aurait des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.

Le THCV

A l’instar du THC, Le tétrahydrocannabivarine, ou THCV, possède des propriétés psychotropes et facilite l’accès du THC aux récepteurs  du Système endocannabinoïde, pour en décupler l’effet euphorique.
On le retrouve en grande quantité dans certaines variétés naturelles de Sativa à des niveaux de teneur avoisinant les 4 à 5 %. Si son action psycho-active est similaire à celle du THC, certains de ses effets sont inverse sur l’organisme. Particulièrement  en ce qui concerne son impact sur l’appétit, que le THCV à tendance à réduire, alors que le THC est connu pour donner de magistrales fringales les « munchies ».

L’expresso vert

Des vertus anoréxigènes qui intéressent au plus haut point les scientifiques,  qui voient dans le THCV une molécule potentiellement très prometteuse dans le traitement de l’obésité. Cerise sur ce gâteau amaigrissant : le THCV régulerait le taux de sucre et d’insuline dans le sang. Des recherches sur des traitements au THCV pour des symptômes liés à la maladie d’ Alzheimer, de Parkinson ou encore à l’ostéoporose sont par ailleurs en cours.
Légalement, le tétrahydrocannabivarine se situ dans une zone grise, qui n’interdit donc pas sa commercialisation en France.

Le THC delta 10

Cousin du delta 9, le Delta 10 (Delta-10-Tetrahydrocannabinol) est depuis peu commercialisé outre-Atlantique comme la meilleure des alternatives légales au THC dans les États n’ayant pas légalisé. Du coté effets, il imite son cousin naturel à merveille et offre aux consommateurs une expérience euphorisante.

Le plus proche du THC

Aux États-Unis, la vente de Delta-10 THC à partir de chanvre contenant moins de 0.3% de THC est ainsi légale en vertu de la Farm Bill de 2018. Au regard de ces dispositions qui s’appliquent peu ou prou en Europe,le Delta 10 pourrait bien faire l’objet d’une bataille judiciaires entre entrepreneurs de la fake-weed et la Commission européenne, sur les mêmes bases juridiques que celle menée pour la légalisation du CBD sur le vieux continent.

 

 

Amsterdam en 4 bons plans

/

Capitale historique de la fumette, Amsterdam est pour de nombreux enthousiastes de l’herbe un incontournable lieu de pèlerinage. Pour rendre votre séjour mémorable malgré les effets du THC, Zeweed vous a déniché 4 adresses hors des sentiers battus.

Cette liste est dédiée à toutes les activités que vous pouvez faire entre deux visites de coffee shops. La ville en comportant plus de 200, il serait compliqué d’en sélectionner une poignée ; vous pouvez cependant découvrir l’histoire du tout premier ici.

Le Kattenkabinet (le Musée des chats)

Si ce musée est indéniablement décalé, il n’en reste pas moins très sérieux.
Niché dans un magnifique hôtel particulier, typique de l’architecture flamande, ce musée comporte des œuvres de Pablo Picasso, Rembrandt, Henri de Toulouse-Lautrec, Corneille et bien d’autres éminents amoureux des chats. C’est d’ailleurs, à notre connaissance, le seul musée que vous pouvez visiter en compagnie de nos amis les félins, qui arpentent librement les salles de cet établissement chatypique.

(Ouvert toute la semaine de midi à 17h, sauf le lundi)
Adresse : Herengracht 497 1017 BT
https://www.kattenkabinet.nl/

Le Foodhallen (la Halle de la nourriture)

Situé dans un ravissant ancien entrepôt à tramways, cette institution est un must pour tous les foodies en pleine attaque de munchies (ou en français : “pour tous les amateurs de bonne cuisine en pleine fingralle”).
Plus de 20 étals à l’hygiène et à la qualité impeccables trônent dans ce hangar gourmand, qui propose des cuisines locales et issues du monde entier (y compris Vegan, hallal ou sans gluten).
Petit bonus : vous pouvez aussi retrouver les meilleurs space cakes au monde à Amsterdam… Attention de ne pas les manger en une seule fois.

(Ouvert tous les jours, de midi à 23h)
Adresse : Bellamyplein 51, 1053 AT
https://foodhallen.nl/amsterdam

Le musée du Hash, du Cannabis et du Chanvre

Ce musée, créé et tenu par le roi du Cannabis hollandais, Ben Dronkers, est le plus grand d’Europe, dédié à votre plante préférée. Visiter ce lieu, c’est découvrir le Cannabis et son utilisation, sous toutes ses formes : récréative, bien entendu, mais aussi médicinale, shamanique (avec des pièces rarissimes, venues des quatres coins du monde) et même sous sa forme industrielle, avec tout un pan dédié à l’exploitation du chanvre. Un matériau écolo et très planet friendly.
Avec une collection de 12000 pièces et une devanture magnifiquement restaurée, qui est celle d’un des plus anciens coffee shops de la ville, aller dans ce musée, c’est un peu comme allumer un joint à l’église.

(Ouvert 7/7 de 10h à 22h)
Adresse : Damstraat 6, 1012 JM
https://cannabismuseum-amsterdam.com/

Le Smoke Boat

Pour se détendre complètement, rien ne vaut un bon joint, quelques boissons pas chères et un capitaine qui vous indique les meilleurs coffee shops au fil de votre tranquille descente le long des canaux.
Eh oui, sur cette péniche il est autorisé (et conseillé) de fumer pendant l’intégralité du trajet.
Un touriste m’a même raconté avoir profité gratuitement du parcours une seconde fois… puisqu’il s’était endormi la première.
Ou comment vraiment buller au fil de l’eau.

 

(Ouvert tous les jours, de midi à 22h)
Adresse : Oudezijds Voorburgwal 195, 1012 EX
https://www.smokeboat.com/

 

5 idées pour remplacer le tabac

//

En Europe, la plupart des fumeurs de weed mélangent leur herbe à du tabac. Cette habitude de consommation pose deux problèmes : une addiction à la nicotine et une addition salée à régler chez le buraliste . Voici 5  saines alternatives au gros tobbaco-bédot qui tâche les poumons et le portefeuille.

La feuille de framboisier
Notre première proposition est la plus économique. Avec les feuilles de framboisier, le joint va se consumer sans soucis. Le seul bémol est le goût. En effet, la feuille de framboisier peut altérer les saveurs de votre herbe, ce qui peut lasser à terme. Privilégiez cette solution pour des petits joints ! Vous pouvez en trouver dans une herboristerie, en magasin bio ou encore sur des sites spécialisés dans la vape. La feuille de framboisier, le best buy des substituts de tabac. (6€ les 100 grammes).

Disponible à l’achat ici

Le houblon
 Tout le monde connaît le houblon pour son utilisation dans le brassage de la bière. Mais saviez-vous que le houblon fait partie de la famille des Cannabaceae?
Cousin de la weed, le houblon s’y mari donc particulièrement bien. Niveau goût, c’est une solution plus viable que la feuille de framboisier. Cependant, soyez vigilants. Le houblon utilisé pour la bière ne fonctionnera pas, on parle bien ici de la plante initiale que l’on trouve aux mêmes endroits que la feuille de framboisier. Question prix, on reste dans le même ordre d’idées, 7e les 50 grammes. Il existe d’ailleurs différents types de houblons avec des fragrances différentes, à vous de trouver celui qui vous convient le plus !

Disponible à l’achat ici

La weed vaporisée
Beaucoup parmi ceux qui vapotent leur weed considèrent leur herbe consommée de la sorte inutile une fois vaporisé. Il n’en est rien ! Outre les multiples utilisations possibles du résidu, on peut également le fumer. Ça n’a rien de sale ou de dangereux et c’est même le meilleur substitut. En effet, la vaporisation va laisser des cannabinoïdes qui seront consommés lors de la combustion. De plus, comme c’est déjà de la weed, il n’y aura aucun problème d’altération de goût, ça fera presque comme un pur !
Petite remarque, la weed grindée et vaporisée peut vraiment s’apparenter à des miettes. Pensez à mettre une amorce de ganja fraîche dans votre joint ou à préparer un filtre spécial afin de ne pas trop en avaler. C’est certainement la meilleure solution et assez économique!

Comparatif des meilleurs vaporisateurs

Le Greengo
Chaque ganja-enthousiaste qui s’est rendu à Amsterdam s’est retrouvé face à ce dilemme : rouler au tabac ou avec le pot d’herbe fourni par le coffee ? Pour ceux qui se posent la question, n’hésitez pas et dites oui au mélange maison proposé par le Coffee shop! Nommé Greengo, le goût est bien plus neutre que celui du tabac et fera plus ressortir celui de la weed que vous venez d’acheter.Niveau composition, ce substitut est un mix de feuilles de noisetier, de papaye, d’eucalyptus et de menthe. Ce mélange séché dégage très peu d’odeur. Encore moins lorsqu’il est mélangé aux bons produits néerlandais. Dénuée de nicotine et contenant un très faible taux de goudron, cette alternative a été avalisée par des labos luxembourgeois. Vous pouvez en trouver sur tous les bons sites internet à environ 10e les 30 grammes.

Disponible à l’achat ici

La laitue vireuse
Beaucoup moins connue que les autres présentées : la laitue vireuse. Et pourtant! La laiture vireuse possède de multiples propriétés, dont celle d’être relaxante, voir sédative … Certaines la fument en substitut au cannabis ou à l’opium, rien que ça. Revers de la médaille: la plante peut provoquer une affreuse migraine. En guise de substitut, la mélanger à du houblon ou de la feuille de framboisier peut être une bonne idée. En tout cas, rien de dangereux ou toxique à l’horizon avec la laitue.
Prix de vente: environ 8 € les 80 grammes

Disponible à l’achat ici

Le smoky track du mois “Don’t bogart that joint”

//

Sorti en 1969, Easy Rider est instantanément devenu l’étendard d’une génération de éprise de liberté et de voyages, y compris ceux pratiqués sans bouger. Parmi les grands moments de ce road movie d’anthologie, une smoke session entre Nicholson, Hopper et Fonda sur  “Don’t Bogart that joint”. Un hymne au partage de weed qu’il convenait de célébrer en ces temps où le bédot se fume en solo.

Faire tourner un joint entre amis. Une pratique qui, Covid oblige, s’apparente désormais plus à la roulette russe qu’à la tournante mort de rire.
Qu’il est loin, le temps des joints baveux, des fénétour et de la mine défaite du copain qui se tape le filtre après s’être fait taxer toutes ses clopes.
Qu’elle semble distante la belle époque du t’as des feuilles?, tu me passe le filtre? et autre détend-toi, tu fais une carotte.
Parce que l’été (2022?) est encore loin, aussi loin que nos doux souvenirs de partouze cannabique, la rédaction se devait de vous en dire un peu plus sur le titre qui a officialiser le partage de pétard.

Composé et interprété par le groupe “The Fraternity of Man” en 1968 “Don’t bogart that joint” figure sur leur premier 33 tours (ils ne feront tourner que deux album avant de se séparer en 1970) et reste le titre phare de la formation Californienne.

 

Les paroles sans équivoques (à une époque où Beatles et Stones font encore dans la distante allusion pour parler de paradis artificiels) plantent tout de suite le décor “Don’t Bogart that joint, my friend, pass it over to me/Ne t’endors pas sur le joint, mon ami, passe le moi“. S’en suit une seconde considération du même acabit où l’on apprend que l’ami en question s’est sérieusement endormi sur le spliff et que le chanteur, lui, voudrait bien tâter tôt ou tard du pétard.  “You’ve been hanging on to it, and I ‘d sure like a hit/Ca fait un moment que tu es dessus, et je veux bien une taffe“. Tout est bien qui finira bien au pays des hippies grâce à la géniale initiative proposée par le narrateur : ” Roll another one, juste like the other one/ roules en un autre, comme le précédent”. Du vrai flower power.

Si les paroles tournent elles aussi en rond, le slide de la guitare hawaïenne, le piano et ses arpèges aériens, les coeurs rigolards et la chaude texture des arrangements en font un air aussi bon enfant qu’entêtant. Le titre parviendra à se hisser à une très honorable 6ème place dans les charts US.
Quant à la scène d’Easy Rider sur laquelle l’air est joué, elle, n’a pas été jouée pour le moins du monde: Peter Fonda, Dennis Hopper et Jack Nicholson ne fumaient pas que du tabac pour cette prise.
En atteste les petits yeux de Nicholson, le sourire béat de Fonda et le rire bordeline de Hopper.

La scène mythique entre trois grands adeptes de la belle plante:

Bonus: Easy Rider, Raging Bull,  précieux documentaire sur la jeune génération de réalisateurs qui, révolutionna le cinéma Us entre 1969 et 1975, avec entre autre Dennis Hopper, Francis Ford Coppola, Martin Scorsese, Robert de Niro.

 

 

Interview dans un bordel de La Haye

/

En route pour Amsterdam, notre journaliste Mike s’est intéressé aux bordels qui peuplent La Haye, une ville située sur la côte de la mer du Nord, dans la partie ouest des Pays-Bas.

La Haye est une ville aisée dans laquelle de nombreux diplomates vivent. C’est notamment ici que le tribunal international est implanté. Dans cette ville la Weed est bio, on voyage en tram et il y a tellement d’argent qui circule, qu’on peut avoir un gramme de Coke pour 30 euros. Depuis 2000, la prostitution est légale en Hollande un choix logique, car comme me le dit mon ami Scott, un canadien qui habite ici depuis 14 ans: “Les Hollandais sont les personnes les plus pragmatiques d’Europe”. Ils aiment l’argent, les pâtisseries fourrées et les règles établies.

 Tribunal Penal International et prostitution légale : bienvenue à La Haye

Alors que je suis en train de tirer sur un “Thaï stick” (un joint préroulé qui serait l’équivalent du cidre pour un alcoolique), je reçois un appel de notre éditeur canadien: “Mike, ce serait bien que tu visites un Bordel pour nos lecteurs”. Je fonce joint à la bouche et lunettes de soleil sur le nez dans le quartier rouge, bien que ce ne soit pas des bordels c’est la face la plus connue de la prostitution. Les vitrines peuplées de femmes baignant dans une lumière rouge sont intimidantes. Contrairement à Amsterdam ici la rue est calme, il n’y a ici aucun groupe touristes pour prendre des selfies. Les hommes qui passent baissent les yeux et vont calmement vers la femme de leur choix.

Après une journée de recherche sur internet, j’apprends que les bordels de La Haye sont tous très différents. Leur gamme de prix va de 80 euros à près de 300 pour la demi-heure. Je choisis le “Diane’s Secret” parce qu’il est opéré par des femmes.  Une part de moi espère que les filles seront mieux traitées que dans les vitrines du quartier rouge.

“Elle suce moins bien que Julia”

J’arrive à l’adresse indiquée, on ne pourrait jamais deviner qu’il s’agit d’un bordel, c’est une élégante maison hollandaise recouverte de lierre. Je comprends que je suis à la bonne adresse, car deux hommes chauves (peut-être par excès de Testostérone) parlent en anglais de leur expérience:
– Elle est vraiment chaude Alex
– Oui, mais elle suce moins bien que Julia

Au balcon deux femmes fumant le cigare m’interpellent, j’explique que je cherche le Diane’s secret. Elles me font rentrer.
Une jolie brune en mini robe moulante me fait monter au premier étage. J’arrive dans un salon qui évoque le confort bourgeois haussmannien. La Mère maquerelle est derrière un bureau matelassé de cuir et de clous, elle est blonde et assez enrobée. Son assistante, qui s’est chargée de me faire rentrer, à la trentaine et je n’arrive pas à déterminer si elle porte ses lunettes afin de se rapprocher de l’image d’une secrétaire sexy ou par prescription. Sur le bureau de la patronne, il y a un panneau indiquant qu’elles acceptent les Visa et les Mastercard. Une fille remonte de sa passe et semble s’entretenir avec elle de son rendez-vous pour savoir si tout s’est bien passé (le bordel étant géré par des femmes c’est probablement elle-même une ancienne prostituée).

Fanta, Skunk et sex tarifé

Sur la table basse en face de moi, il y a un bol de bonbons en forme de vagins et des cartes à jouer érotiques.
À droite, il y a un écran géant avec du porno Harcore. Que des pénétrations en gros plan. Bien qu’amateur de porno, c’est un peu trop concret à mon goût. Nous sommes trois hommes autour de la table, un mec qui semble sorti d’un clip de PNL (lunettes argentées comprises), un mec ostensiblement défoncé et moi.
La secrétaire vient prendre nos commandes, je prends un Fanta sans réfléchir ayant besoin de sucré après le joint de Skunk que j’ai fumé avant de rentrer. Je décide de m’adresser au mec High car clairement nous avons déjà quelque chose en commun:
– “Tu viens souvent dans ce genre d’endroits?”
-”Dès que j’ai un peu de sous” me lâche-t-il avec un sourire.

Le regard désapprobateur de la patronne me fait comprendre que ça n’est pas le moment de parler. C’est le moment de choisir.
Je prends un morceau de papier et je marque mon numéro Whatsapp pour pouvoir parler avec mon stoner plus tard. Le mec avec les lunettes Aviator part avec une petite Asiatique qui fait la moitié de son gabarit. Un peu comme chez le coiffeur, il voulait absolument être avec sa préférée, quitte à ce qu’elle ai enchaînée deux passes. La patronne claque dans ses mains et 3 jeunes filles arrivent.  La première est grande, aux larges seins et aux yeux bleus. La seconde une métisse avec des seins en poire et des yeux verts. La troisième une petite indienne aux traits marqués, mais au physique d’adolescente.

Odeur de parfum bon marché et de lubrifiant

Je choisis Sandy, elle me dit bonjour d’une petite voix et d’un sourire timide. Je me reconnais dans sa gêne. D’après sa fiche sur le site, elle a 27 ans, mais elle est clairement trentenaire. Je paye 80 euros pour une trentaine de minutes, mais j’aurais droit à cinq minutes “pour me mettre à l’aise” vu que je suis un petit nouveau. Sur les murs, un papier peint floral couleur fuchsia répond à l’odeur de parfum bon marché et de lubrifiant. Elle me demande si c’est ma première fois je lui réponds que oui, mais que je travaille sur un scénario et que je ne suis pas là pour baiser. Son étonnement est palpable, elle m’explique qu’il est interdit de filmer et je lui demande si ça la dérange qu’on se contente de parler. Elle accepte, à condition que je ne dise rien à la patronne.

Sandy n’est pas son vrai nom bien entendu. Elle est en Hollande depuis 5 ans et se prostitue depuis 4. Le coût de la vie est très haut dans cette ville peuplée de diplomates.  Elle a tenté de trouver autre chose, mais n’ayant pas fait de hautes études seuls des boulots de caissière s’offraient à elle. “J’ai un enfant” m’avoue-t-elle après que je me sois inventé une famille en France pour la mettre à l’aise. C’est la raison principale pour laquelle elle est revenue au Diane’s secret après deux mois de recherche active d’emploi. La loi hollandaise est très claire : un étranger sans travail doit quitter le territoire après 3 mois.

“les stoners sont des clients plus gentils”

Elle paye un loyer dans le bordel donc qu’importe si elle à 15 clients ou 2 à la fin du mois, la note tombe toujours. Elle précise cependant qu’elle est bien plus en sécurité qu’à l’époque ou elle travaillait dans une des vitrines d’Amsterdam.

La plupart des prostituées là-bas on des Macs qui, commerce légal ou pas, ne sont pas des enfants de chœur. Elle me raconte le déferlement d’une armée de Turcs défoncés au hash qui frappent aux portes vitrées du quartier rouge après une nuit à fumer .J’entends une pointe de frayeur dans la voix de Sandy quand elle évoque la scène.  Il y a une petite cour intérieure. Je sors un joint pré roulé et m’apprête à le fumer en continuant la conversation. Elle me dit à voix basse “Si tu veux qu’on parle évite de laisser la porte ouverte”. Sandy semble bien trop douce pour ce milieu, et j’ai du mal à garder ma contenance quand régulièrement elle me demande “si je ne veux pas m’y mettre malgré tout”.
Sandy ne fume pas, mais elle prend des capsules de CBD pour “se détendre”.  Elle n’a rien contre le cannabis, mais je comprends à demi-mot qu’elle a besoin de rester clean pour “jouer son rôle”. En bref, qu’elle ne peut pas simuler si elle n’est pas sobre. Il reste 5 minutes. Je lui demande enfin si elle a beaucoup d’hommes mariés elle sourit et me dit “l’adultère est bien moins affiché qu’en France la norme est donc de retirer son alliance “.

Le Graal de la faciale

Je termine en lui demandant si elle a souvent des Stoners parmi ses clients, le visage de Sandy s’éclaire un tout petit peu : “les stoners sont des clients plus gentils”. Mon temps est passé, je remonte dans le bureau de la patronne pour demander une facture avant de partir. Je retrouve le Stoner au Cremers. Le seul bar de la Haye dans lequel il est autorisé de fumer et je lui demande si c’est courant pour lui d’aller au bordel. Il tire une énorme taffe d’un joint de Jack Herrer pur avant de me le passer et me lâche : “toutes les semaines, j’ai ma préférée. J’ai même le droit à un COF avec elle”. Je lui demande ce que cela veut dire et il me le traduit : “Cum On Face” Ainsi donc, le Graal serait l’éjaculation faciale.
Pour lui c’est une évidence, il enchaîne le travail et ses journées au Coffeeshop à fumer. Il n’a pas eu de copines depuis 5 ans. Je repense à ce que m’avait dit mon ami Scott : “Ce n’est qu’une transaction.”

Quand l’art psychédélique s’affichait

/

Sans jamais se prendre aux sérieux mais en opposition constante avec la société de consommation, ils ont profondément influencé le Pop Art américain dès 1966. Place aux créations délirantes et furieuses des « Big 5 », un groupe de dessinateurs hallucinés qui établira la charte graphique du mouvement hippie de Haight-Ashbury.

Pour certains, les années hippies évoquent les pattes d’éph’, les chemises à fleurs ou Woodstock. Pour d’autres, elles incarnent une des contestations sociales et politiques majeures du XXe siècle, la libération sexuelle en prime. Mais peu se souviennent que le San Francisco des années soixante, berceau de la culture hippie, a également été le terrain d’expériences graphiques d’une originalité inégalée et un des jalons les plus notables de l’art Pop Américain.

Le LSD n’y est pas pour rien. Car sans cette substance synthétique hallucinogène, le mouvement psychédélique (du grec psyché âme et dêlos visible) n’aurait sans doute pas vu le jour. Pas plus que ces groupes de rock qui essaiment à l’époque sur la côte ouest des Etats-Unis, véritables porte-parole et principal moyen de revendication de la communauté hippie.

Frisco, freaks & LSD

À San Francisco, ils se produisent dans deux salles incontournables : le Fillmore et l’Avalon Ballroom. De grands-messes psychédéliques y sont célébrées plusieurs fois par semaine, associant musique rock déjantée, consommation effrénée de substances, et lights shows décuplant les effets de celui-ci.

Victor Moscosso

C’est dans cette atmosphère délirante que se développe l’art psychédélique. Bill Graham et Chet Helms, les deux grands promoteurs de spectacles du moment, financent plusieurs centaines d’affiches pour annoncer les concerts de The Charlatans, Greateful Dead, Jefferson Airplane, Jimi Hendrix, The Doors, The Velvet Underground et autres Pink Floyd.

Du Velvet Underground  à Pink Floyd

Placardées dans les rues de San Francisco, elles apparaissent comme autant de manifestes de la contre-culture, leurs arabesques moelleuses et ondoyantes, leurs couleurs aussi intenses qu’exubérantes, et leurs lettrages aux formes liquides quasi illisibles fonctionnant comme une propagande cryptée contre le conformisme de la société américaine des 60’s.

Alton Kelley

Parmi la dizaine d’artistes majeurs qui les conçoivent et les dessinent, cinq d’entre eux sont entrés dans la légende sous l’appellation des « Big 5 ».

Art Nouveau & Optical Art

Il y a Wes Wilson (1937-2020), diplômé en horticulture, dont le premier poster intitulé Are We next figure un drapeau américain orné d’une svastika : condamnation sans appel de l’engagement croissant des Etats unis dans la guerre du Vietnam ; Victor Moscovo (né en 1936), le seul à avoir bénéficié d’une formation artistique, qui déclara que la création d’affiches psyché l’avait contraint d’oublier tout ce qu’il avait appris à l’école d’art sur le graphisme conventionnel – il est en outre le premier des « Big 5 » à voir ses œuvres exposées au Museum of Modern Art de New-York.

Victor Moscosso

Autre figure majeure: Rick Griffin (1944-1991), californien passionné de surf, auteur de bandes dessinées underground et de pochettes de disques mémorables, ainsi que le duo composé d’Alton Kelley (1940-2008) et de Stanley Mouse (né en 1940), l’un concepteur génial, l’autre dessinateur virtuose, dont le travail en commun fut comparé à l’œuvre du génial affichiste français Henri de Toulouse-Lautrec.

The Big 5

L’expérience psychédélique née de la prise de LSD et les jeux de lumières des lights show sont leurs principales sources d’inspiration. Mais ils puisent également dans les théories de la couleur et l’art optique de Josef Albers, peintre et enseignant au Bauhaus, ainsi que dans l’Art Nouveau ou les affichistes du mouvement sécessionniste viennois (Gustav Klimt, Alfred Roller et Koloman Moser).

The “big Five” San Francisco poster artists Lto R Alton Kelly, Victor moscosso, Rick Griffin, Wes Wilson, Stanley Mouse

Parfois, ils vont jusqu’à s’approprier certains motifs des affiches du Tchèque Alfons Mucha ou du Français Jules Chéret. Et certains historiens de l’art décèlent dans leurs dessins l’influence du mouvement surréaliste européen qui, dans les années 60, fait l’objet aux Etats-Unis de nombreuses publications et expositions remarquées.

Quoi qu’il en soit, la créativité débordante de ce génial quintet a apporté aux arts graphiques quelque chose de neuf, de jamais vu, une nouvelle vision du monde. Au point qu’après eux, l’art américain ne sera plus tout à fait le même.

Exposition au cannabis: un non-fumeur peut-il être positif à un test ?

//

Alors que les effets du tabagisme passif sont largement documentés par de nombreuses études et recherches, l’impact du cannabisme passif est encore peu connu. Est-il possible d’être contrôlé positif au cannabis juste en étant en présence de fumeurs? Eléments de réponse.

Nous avons  tous un ami qui ne fume pas pour ramener tout le monde sain et sauf à la maison.
Et à chaque fois, la même précaution s’impose: tenir le pote en question à distance des effluves de weed pour garantir sa ganja-sobriété.

Pourtant, les effets de l’inhalation de la fumée dite passive du cannabis sont mal connus:
Faut-il à tout prix éviter de fumer en présence de ces personnes ? Est-ce qu’ouvrir la fenêtre suffit ? Risque-t-on d’être contrôlé positif lors d’un contrôle de police même si on a pas consommé ?

Pour un joint fumé, 30% du THC sera inhalé alors que 70% des effets actifs restent en suspension dans l’air

Ces questions, médecins et de scientifiques y ont répondu avec une première étude britannique parue de 1999 qui concluait qu’ « environ 50% du THC et des autres cannabinoïdes présents dans une cigarette de cannabis entrent dans la fumée principale et sont inhalés. La quantité absorbée par les poumons dépend de la façon dont on fume ».
Mauvaise nouvelles pour les abstinents.
En 2005, une nouvelle étude va plus loin et révèle que c’est seulement 30% du THC qui est inhalé après une bouffée.
Et donc 70% qui restent en suspension dans l’air.
Le verdict est sans appel, il y a matière à ivresse cannabique dans la fumée passive.
Il devient alors légitime d’estimer qu’allumer un joint en présence de non-fumeurs est dangereux pour eux.

La ventilation, seule arme pour lutter contre l'”effet entourage”.

En 2015 sort une nouvelle étude nommée « exposition des non-fumeurs à la fumée de cannabis»  objectivera le débat.
12 sujets, dont une moitié de fumeur et l’autre non sont enfermés dans une pièce où la fumée de ganja émanant des 6 fumeurs est abondante.
La même expérience est ensuite réitérée dans une pièce largement ventilée.

Dans le premier cas, les fumeurs passifs présentaient des taux de THC dans le sang et l’urine qui étaient largement détectables par des tests.
Les chercheurs expliquent que « l‘exposition à la fumée de cannabis dans une chambre non ventilée a produit des augmentations mineures du rythme cardiaque, des effets modérés de la drogue et des niveaux mineurs, mais détectables, de dégradation des performances lors de certaines évaluations comportementales/cognitives ». En clair, ils étaient stone.

La deuxième étude avec une pièce aérée montrera des résultats radicalement différents.
Pour les responsables de l’étude « les non-fumeurs sous ventilation n’avaient pas de niveaux détectables de cannabinoïdes dans le sang au-delà des 30 minutes suivant la période d’exposition, n’ont pas eu de résultats positifs aux tests d’urine et n’ont pas signalé d’augmentation significative des effets subjectifs de la drogue ».
Conclusion: ouvrez les fenêtres, amusez-vous sur une terrasse, dans un parc .. ou rentrez à pied

CBD et THC: les précieux alliés de nos lendemains (et jours) de fête difficiles.

////

Les fêtes de fin d’année battent leur (trop) plein, le stress et les excès propres à cette période aussi.
Afin de vous aider à passer la trêve des confiseurs en douceur, Zeweed vous présente ses ganjas préférées, des weed magiques anti soirées ronflantes et lendemains difficiles .

Après une année interminable, il va falloir vous changer les idées. Que vous passiez les fêtes en famille, avec Netflix ou entre amis, c’est l’occasion de noyer vos soucis (tout en “modération”, “sobriété” et “mesure” bien entendu).
Histoire de vous préparer à toutes les éventualités, voici 3 weeds classées par effet, une véritable pharmacopée naturelle et gourmande.

La weed CBD pour éviter de stresser en famille : la Cherry Wine (Hybride-17% de CBD)
Beaucoup d’entre vous ne sont probablement pas à l’aise avec l’idée d’être high en famille. Rien de plus logique, en présence d’enfants, mais surtout de personnes âgées au potentiel de jugements désapprobateurs astronomiques.
Heureusement, pour survivre à cette épreuve (qu’on ne vit heureusement qu’une fois dans l’année), Zeweed vous a sélectionné une variété au CBD idéale et à l’odeur très discrète : la gourmande Cherry Wine. Issue d’un croisement entre The Wife et Charlotte’s Cherries, deux variétés connues pour leurs effets décontractants et pour leur fort taux de concentration de CBD. Bien entendu elle contient moins d’un pour cent de THC et elle est donc non psychotrope.
Vous garderez suffisamment la tête claire et un votre calme pour vous faire passer les fêtes en douceur quelque soit les horreurs sorties par votre oncle réac.
Une fleur idéale pour le repas de Noël ou du Nouvel An, car elle conviendra à tous les menus grâce à des arômes de poivre noir entremélés de touches de confiture de cerise.
Un must pour tous ceux qui aiment le fromage et le vin.

La weed pour se remettre du manque de sommeil : la Blue Dragon (Hybride-17% de THC)
Entre les cris des enfants le matin de Noël, les disputes du premier de l’an et vos estomacs bien trop remplis, passer une mauvaise nuit est probable.
Pas d’inquiétude, nous avons la solution avec la Blue Dragon !
Avec cette ganja sur mesure, ce qui vous attend, c’est une touche d’euphorie puis une longue phase de détente très corporelle, histoire de vous remonter le moral et de vous offrir une sieste des plus qualitatives. Cette variété Californienne est un mix entre l’indica Blueberry et la Sativa Sour Diesel, elle est donc acide et fruitée, avec une robe orangée et des trichomes blancs.
Un look tellement festif qu’on pourrait presque l’utiliser pour décorer la table.

La weed anti-nausées : la Lavender (Indica – 16% de THC)
L’alcool et les abats sont très mauvais pour la digestion, la combinaison des deux est une véritable bombe atomique gastrique, capable de retourner même les plus grands amateurs de foie gras.
Avec la joliment nommée Lavender, ou Lavender Kush pour les intimes, c’est l’occasion de vous remettre avec une tisane et un joint auprès du feu. Grâce à une forte quantité de Linalool, un terpène connu pour ses effets apaisants et anti-vomitifs, cette Indica vous offrira un moyen de vous remettre de votre gueule de bois, sans perdre tous vos moyens et vous endormir sur Papi (sauf en cas de grande consommation évidemment).
Avec son arôme floral et épicé et sa coloration légèrement violette, ce croisement de
Super Skunk, Big Skunk Korean et d’Afghani Hawaiian est idéale à vapoter tranquillement au cours de la journée entre deux coupes de champagne. So chic !

 

Zeweed vous souhaite de joyeuses fêtes!