Culture

L’expo multi-sensorielle qui célèbre les 80 ans du LSD prolongée jusqu’au 6 janvier!

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A l’occasion des 80 ans de la découverte du LSD par Albert Hofmann, Jaïs Elalouf propose, dans une trippante exposition, une rétrospective sur l’impact qu’a eu l’acide lysergique diéthylamide sur nos sociétés. Victime de son succès, l’exposition est prolongée jusqu’au 6 janvier.

Cette célébration de la molécule indomptable est plus que jamais d’actualité avec ce qu’on nomme la “Renaissance psychédélique”. Depuis dix ans, un nombre d’essais cliniques concluants de thérapies sur la dépression et les addictions notamment équilibrent sa diabolisation ténue dans l’inconscient collectif. Enmarge de l’exposition, Jaïs Elallouf met en vente des buvards artistiques lithographiés puis prédécoupés en petits carrés, collectionnés pour leur valeur esthétique, sentimentale. NB : les oeuvres ne sont pas imbibée d’acide : psychonautes en recherche de stupéfiants frissons, passez votre chemin.

La plus grande collection au monde sur le psychédélisme.

La deuxième partie de l’exposition présente des artistes contemporains qui rendent un hommage à cette invention improbable : Kiki Picasso, J.P. Nadau, Faustine Ferrer, Noriko Myake, Falaï Balde, Kreust, Hersen rivé, Paul bridot, Martin Peronard, Elzo, Lyonel Kouro, Arnaud Loumeau, Vincent Gibeau, Namaste, Nascio ainsi que Icinori. On trouvera également des posters originaux de la Collection Elalouf – une des plus grandes au monde sur le psychédélisme – avec le retour de l’installation Fluo Box (lumière noire) et d’un mini cinéma. A noter la présence de Kevin Barron, pionnier anglais du Blotter art depuis 40 ans dont l’art à été consommé des dizaines de millions de fois !

Concerts, ateliers dessin, conférences et yoga

Une programmation hebdomadaire de concerts, conférences scientifiques, ateliers fera souffler un vent de liberté (breathwork, cérémonie cacao, yoga, danse kathak, collages, ecstatic dance, dessin de mandala , kéfir et kombucha…) ainsi qu’un magasin psychédélique permanent. Ces activités ponctuent le lancement des podcasts du média Lucydelic avec Damien Raclot (Radio Marais).

Enfin, la cinquième édition du Marché de noël psychédélique les 9 et 10 décembre viendra conclure l’évènement anniversaire de la découverte de l’acide lysergique . De nombreux stands de créateurs, artisans, vintage, vinyles, livres, affiches, chocolat brut et le lancement de la marque de bijoux en buvards Chatoyant.
L’Atelier Basfroi attendrons durant deux jours les visiteurs dans un vaste loft de 350m2.

Jaïs Elalouf, le commissaire de l’exposition est un collectionneur de près de 7000 œuvres depuis plus de 20 ans. Il a prêté ou conçu 80 expositions sur le sujet ainsi qu’un projet de Centre d’art psychédélique (www.psychedelic.fr). Afin de créer une communauté soudée sur le psychédélisme il lance en octobre 2023 le média www.lucydelic.com et propose une vision holistique de ce mouvement entre lifestyle, société, art, musique, sciences, spiritualité, bien être, voyages, avec chroniques, écrivains, podcasts et une grande rubrique agenda.

Vernissage le mercredi 22 Novembre de 19h à 21h
Zark (rap astral) – live
Mr Bonus (DJ set)
Namaste (Peinture en direct)
Visite de l’exposition par le commissaire

Performances et happenings
Boissons saines et super-aliments

Avec “Drunk” Thomas Vinterberg filme les enseignants face au Covid-19: d’actualité plus que jamais

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En Ontario et au Québec, la seconde vague de l’épidémie a comme pour la première entraîné la fermeture pour plusieurs semaines des bars, salles à manger des restaurants, musées et salles de spectacles et de sports. En cette époque de restrictions, Drunk de Thomas Vinterberg s’avère être le film qui nous fait du bien !

Évidemment il ne faudra pas se contenter de la simple histoire qui montre 4 professeurs de lycée éreintés; et qui s’échappent de la monotonie de leurs vies à travers le goulot des bouteilles d’alcool.

Non, Drunk c’est surtout la défense de la joie, de la légèreté, et de l’innocence. Un film profond sur la mélancolie des modes de vie après la quarantaine. On y parle de dépression, de l’aliénation par le travail et surtout d’existences qui ne savent plus comment vivre ou aimer.

Alors vient une réponse pour ces professeurs ennuyeux et méprisés. Comme une dernière chance pour redevenir les garçons qu’ils étaient autrefois : l’alcool. D’après la théorie d’un psychologue norvégien, il manquerait à l’homme 0,5% d’alcool dans le sang. L’expérience commence et ça marche. Les sourires se redessinent et les doses alcool augmentent….

Entre le cinéma humain de Cassavetes et le déluré de Marco Ferreri, Thomas Vinterbeg nous fait un beau cadeau . C’est le film qu’il faudra voir  pour retrouver le goût des rendez-vous autour d’une table, de l’amitié, des rires, des danses et des euphories généralisées. Ces grains de folies qui, à cette époque, nous manquent tant.

Il aura suffi d’une année pour s’habituer à être dans l’interdiction de faire tant de choses. Avec Drunk, il suffira de 1h55 pour avoir l’envie de s’en échapper.