Conso THC

5 idées pour remplacer le tabac

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En Europe, la plupart des fumeurs de weed mélangent leur herbe à du tabac. Cette habitude de consommation pose deux problèmes : une addiction à la nicotine et une addition salée à régler chez le buraliste . Voici 5  saines alternatives au gros tobbaco-bédot qui tâche les poumons et le portefeuille.

La feuille de framboisier
Notre première proposition est la plus économique. Avec les feuilles de framboisier, le joint va se consumer sans soucis. Le seul bémol est le goût. En effet, la feuille de framboisier peut altérer les saveurs de votre herbe, ce qui peut lasser à terme. Privilégiez cette solution pour des petits joints ! Vous pouvez en trouver dans une herboristerie, en magasin bio ou encore sur des sites spécialisés dans la vape. La feuille de framboisier, le best buy des substituts de tabac. (6€ les 100 grammes).

Disponible à l’achat ici

Le houblon
 Tout le monde connaît le houblon pour son utilisation dans le brassage de la bière. Mais saviez-vous que le houblon fait partie de la famille des Cannabaceae?
Cousin de la weed, le houblon s’y mari donc particulièrement bien. Niveau goût, c’est une solution plus viable que la feuille de framboisier. Cependant, soyez vigilants. Le houblon utilisé pour la bière ne fonctionnera pas, on parle bien ici de la plante initiale que l’on trouve aux mêmes endroits que la feuille de framboisier. Question prix, on reste dans le même ordre d’idées, 7e les 50 grammes. Il existe d’ailleurs différents types de houblons avec des fragrances différentes, à vous de trouver celui qui vous convient le plus !

Disponible à l’achat ici

La weed vaporisée
Beaucoup parmi ceux qui vapotent leur weed considèrent leur herbe consommée de la sorte inutile une fois vaporisé. Il n’en est rien ! Outre les multiples utilisations possibles du résidu, on peut également le fumer. Ça n’a rien de sale ou de dangereux et c’est même le meilleur substitut. En effet, la vaporisation va laisser des cannabinoïdes qui seront consommés lors de la combustion. De plus, comme c’est déjà de la weed, il n’y aura aucun problème d’altération de goût, ça fera presque comme un pur !
Petite remarque, la weed grindée et vaporisée peut vraiment s’apparenter à des miettes. Pensez à mettre une amorce de ganja fraîche dans votre joint ou à préparer un filtre spécial afin de ne pas trop en avaler. C’est certainement la meilleure solution et assez économique!

Comparatif des meilleurs vaporisateurs

Le Greengo
Chaque ganja-enthousiaste qui s’est rendu à Amsterdam s’est retrouvé face à ce dilemme : rouler au tabac ou avec le pot d’herbe fourni par le coffee ? Pour ceux qui se posent la question, n’hésitez pas et dites oui au mélange maison proposé par le Coffee shop! Nommé Greengo, le goût est bien plus neutre que celui du tabac et fera plus ressortir celui de la weed que vous venez d’acheter.Niveau composition, ce substitut est un mix de feuilles de noisetier, de papaye, d’eucalyptus et de menthe. Ce mélange séché dégage très peu d’odeur. Encore moins lorsqu’il est mélangé aux bons produits néerlandais. Dénuée de nicotine et contenant un très faible taux de goudron, cette alternative a été avalisée par des labos luxembourgeois. Vous pouvez en trouver sur tous les bons sites internet à environ 10e les 30 grammes.

Disponible à l’achat ici

La laitue vireuse
Beaucoup moins connue que les autres présentées : la laitue vireuse. Et pourtant! La laiture vireuse possède de multiples propriétés, dont celle d’être relaxante, voir sédative … Certaines la fument en substitut au cannabis ou à l’opium, rien que ça. Revers de la médaille: la plante peut provoquer une affreuse migraine. En guise de substitut, la mélanger à du houblon ou de la feuille de framboisier peut être une bonne idée. En tout cas, rien de dangereux ou toxique à l’horizon avec la laitue.
Prix de vente: environ 8 € les 80 grammes

Disponible à l’achat ici

Bon mix et bon voyage!

5 variétés de weed pour survivre à la flippe de la rentrée

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Alors que la rentrée se profile,  il est important de pouvoir compter sur des valeurs aussi sûres que naturelles. Jetez vos Xanax, oubliez les triple expressos et laissez votre vodka au congelo:  la rédaction vous a déniché 5 variétés de weed sur mesure. Suivez le guide (de survie).

Jack Herer

Jack Herer est une hybride à dominante sativa qui a acquis autant de renommée que son homonyme l’illustre Jack Herer, l’activiste et auteur américain. Créée par Sensi Seeds et fruit d’une union entre Haze et Nothern Light #5, la Jack Herer donne quick élévateur, mais plus euphorisant que la Durban Poison ou la Green Crack figurant dans cette sélection. Côté saveurs, les terpènes aux arômes de pins et poivre prennent le dessus. En culture intérieure, les rendements sont satisfaisants sans être mirobolants.
Il faut compter en moyenne 9 semaines pour que Jack Herer produise de belles fleures , 11 semaines de la graine à la récolte.
THC : 17.5¨%
Effets : Énergisante, euphorisante, bon moteur à création arty.
Indications: Depression, anxiété, trouble de l’humeur (cyclothymie)
Verdict : « Y’a pas d’erreurs avec Jack Herer » dit-on à Amsterdam « No error with Jack Herer ».
Une valeur sûre, sans doute la variété plus docile et adaptée à tous de cette liste.

https://www.zamnesia.fr/zamnesia-seeds/3325-jack-herer-automatic-feminisee.html

Strawberry Cough

Connue pour son odeur sucrée de fraises fraîches et une longue montée qui ne semble jamais finir, la Strawberry Cough peut faire tousser même les consommateurs les plus aguerris… mais pour la bonne cause. Côté parenté, c’est un peu le mystère (entrenu) pour cette weed franchement puissante malgré un taux de THC « normal »

Les saveurs de baies proches de la Skunk #11 captiveront vos sens tandis que les effets cérébraux et édifiants fournissent une euphorie qui ne manquera pas de laisser une «grande banane sur votre visage aux yeux rouges. La  « toux aux fraises » : une excellente solution en période de stress élevé.

THC : 17.5%
Effets: Énergisants, relaxants, euphorisants
Indications: dépression, anxiété, stresse, périodes difficiles…
Verdict :Strawberry Cough, c’est un peu la force tranquille de la weed, l’énergie zen. Parfait pour l’Homo-Urbanis-Stressos

https://www.zamnesia.fr/dutch-passion/396-strawberry-cough-feminisee.html

Durban Poison

Une pure sativa originaire de la ville portuaire sud-africaine. Un grand classique à l’odeur douce et ses effets stimulants au possible. Le Red Bull de la weed, une Ganja parfaite pour rester productif dans une journée bien remplie. Très apprécié par artistes et créatifs pour son boost énergisant des plus inspirants. Côté culture et production, les amateurs de concentrés apprécieront tous les deux les glandes de résine surdimensionnées qui font de cette variété un choix de qualité pour l’extraction de Dabs. Les bourgeons sont ronds et trapus, et laissent une épaisse couche de trichomes sur presque toutes les zones de la plante. En auto floraison indoor, comptez 10 semaines de la graine à la récolte

THC : 17,5 %
Effets : énergisant, créatif, source d’inspiration
Indications: dépression, stress, douleurs musculaires.
Verdict : Déjà très appréciée dans les années 70, c’est une pure Sativa dans toute sa splendeur, un grand cru classé de la weed.

Green Crack

Ne vous laissez pas tromper par le nom: point de drogue ici : nous parlons d’une variété 100% cannabis. Peu de souches peuvent se targuer des pouvoirs énergisants et aidant à la concentration que cette variété star de l’année 2019. Avec une saveur acidulée et fruitée évoquant la mangue, Green Crack est une excellente variété de jours qui peut aider les consommateurs qui ont un petit coup de mou ou qui ont besoin d’un petit coup de fouet pour se mettre au boulot. Cette variété s’appelait initialement Green Cush, (avec un C), mais en la découvrant, Snoop Dogg l’a immédiatement rebaptisé Green Crack, une weed que le rapeur apprécie particulièrement. En culture indoor, c’est sans doute un des meilleurs plans : haut rendement, très facile à cultiver, nécessite peu de lumière (100 watt en croissance et 250 en floraison lui suffiront), pour une récolte en 8 semaines seulement !

THC : 17%
Effets : Énergisant, aide à la concentration, excellent anti-migraine
Indications: Dépression, manque de tonus, migraines.
Verdict : Bon sang de Snoop Dogg ne saurait mentir pour cette weed qui ne vous affamera pas non plus.

Ghost Train Haze

La Ghost Train Haze, c’est un croisement de sativa, en l’occurrence de Ghost OG et de Neville’s Wreck, grande classique du pionnier des cultivateurs hollandais des années 80. Contrairement aux sativas typiques, Ghost Train Haze produit des bourgeons denses recouverts de trichomes blancs,  eux-mêmes recouverts de cristaux. Ce qu’on appelle des têtes bien pleines. Avec des arômes floraux et d’agrumes, la Ghost Train Haze fournit une puissante dose de THC des plus efficaces contre la douleur, la dépression et la perte d’appétit. La plus puissante de ce top 5, risque de ne pas convenir aux âmes sensibles et nouveaux consommateurs. À noter :1% de CBG, un chiffre intéressant pour les patients cherchant une weed thérapeutique traitant le syndrome du côlon irritable ou en proie à des TDAH
Coté culture, la Ghost Train Haze est une variété plutôt vouée à pousser en d’extérieur, et comme toute Haze, il faudra être plus patient : entre 60 et 80 jours.

THC : 18% CBG:%
Effets: Aide à la concentration, énergisante, euphorisante
Indications: Troubles de l’attention, hyperactivité, dépression.
Verdict : Top pour la concentration et à la créativité, quand consommée avec pondération. Au-delà, vous risquez de partir dans de trop abstraites rêveries. À utiliser avec parcimonie pour éviter de passer la journée comme un fantôme.

 

On a testé le meilleur Space-Cake du Monde!

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La rédaction de ZeWeed m’a envoyé à Amsterdam pour dénicher les nouvelles tendances vertes. Dans un Coffee shop élégant aux panneaux couverts de bois précieux à la manière d’une échoppe d’apothicaire, j’ai découvert de magnifiques pâtisseries conçues par un chef étoilé au Michelin… dont le meilleur Space Cake du monde.

Ma critique du gâteau magique se fera sur quatre critères, (dont le seul à l’interprétation indiscutable est le prix).

L’emballage: Quelque part entre un Sex-toy et le dernier gadget d’Apple, les Space Cakes d’Amsterdam Génétiques sont vendus dans un emballage très design et informatif. Avec sa petite fenêtre transparente, on peut montrer sa dernière trouvaille à tout un chacun sans avoir à ouvrir le coffret (qui protège d’ailleurs très bien la pâtisserie). Sur l’emballage, on apprend notamment qu’il y a 0,33 grammes d’une weed extrêmement puissante dans le gâteau et qu’il vaut mieux le manger en deux fois.

Le goût: J’ai opté pour la plus élégante des créations proposées. Un gâteau constitué d’une génoise aux fruits rouges surplombée par une mousse onctueuse à la vanille Bourbon. La couche supérieure est constituée  avec une couche de chocolat blanc, des billes de chocolat praliné et du sucre pétillant.Le tout est très réussi. On est face à une création qui est déjà en soit une excellente pâtisserie (meilleure qu’une bonne partie de celles disponibles chez de grands artisans parisiens), grâce à une texture parfaitement maîtrisée et des touches de sucré tout en retenue.Le goût du Cannabis est là, mais loin d’apporter une amertume souvent présente avec le beurre de Marrakech qui aurait même tendance à améliorer l’expérience. Il apporte un petit côté herbacé qui reste très subtil.

L’effet: Après 1h exactement j’ai commencé à sentir l’effet du gâteau. Vous vous souvenez des instructions? Un demi-gâteau par prise? Ayant déjà eu plusieurs expériences avec des Space Cake (et d’un naturel gourmand), j’ai bien entendu décidé d’avaler le tout en une fois.Après un état dissociatif étrange (suis-je moi?), j’ai commencé à vraiment décoller et me suis surpris à envoyer de grandes déclarations d’amitié à plusieurs de mes proches.
Il semblerait que j’ai aussi essayé d’expliquer le sous-texte philosophique de la série The Office au guichetier turque de mon hôtel pendant près d’une heure (j’ai eu l’agréable surprise de le voir devant la série en allant prendre un café le lendemain suivant). J’ai eu 5h d’effet. L’expérience est très agréable, mais sachant que je devais me lever à 7h le lendemain je peux vous dire qu’il y a besoin d’un paquet de repos après l’expérience. Du silence et du sommeil.
C’est donc une très mauvaise idée si vous allez prendre l’avion. L’expérience m’a d’ailleurs inspiré un guide du voyage aérien pour cannabis-aficionados.

Le prix: Chacun des Space Cakes disponible est à 11 euros. Un prix bien plus que raisonnable, sachant qu’avec une seule de ses merveilles, un fumeur invétéré pourra décoller pendant un bon moment.

Vous pouvez déguster (des yeux ) la gamme de Spacetry de AMSTERDAM GENETICS en cliquant sur ce lien

Rap, dollars et cannabis: 9 artistes qui ont chanté la weed et en ont fait un business.

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Si le Jazz, le Rock ou le Reggae ont trouvé en mère Ganja une alliée de poids dans le processus créatif, la majeure partie des textes évoquaient l’amour, l’oppression ou la joie de vivre. Pour le Rap, la tendance est devenue inverse il y a une vingtaine d’années, lorsque parler d’herbe n’était plus synonyme de censure systématique. Les messages contestataires et autres déclarations de sentiments monosyllabiques peu valorisants ont alors laissé la place à des paroles louant les vertus de l’Herbe, qui plus est avec inédite précision et délicatesse. Un amour de la weed que plusieurs artistes de la mouvance concrétiseront en se lançant dans la culture et la vente (légale) de cannabis.

Berner (Cookies)
Tout a commencé en 2010 lorsque Berner, à l’époque dealer, fit appel à Wiz Khalifa pour créer une variété devenue célèbre : la Girl Scout Cookies (GSC). Dix ans plus tard, ce qui a commencé avec une souche de GSC est maintenant devenu l’empire Cookies, l’une des plus grandes marques de cannabis US. En plus de plusieurs dispensaires et d’une ligne de vêtements et produits pour stoner (bong, grinder, pipes…), Berner a également lancé une eau vitaminée au chanvre : Hemp2o. La rumeur raconte qu’il est en négociation avec Arjan Roskam, le « King of Cannabis », une association entre  deux empires à faire passer l’acquisition de 21Century fox par Disney pour un deal de coin du rue.

Kurupt (Moonrock/Sunrock)
C’est en 2014, avec la  Moonrock , une weed présenté sous forme de caillou avec un concentré injecté à l’intérieur d’une tête  avant d’être roulé dans du Kieff,  que Kurupt s’est lancé dans le ganja-market. Indépendamment de proposer  une weed infumable parce que bien trop forte, Kurupt est  l’ancien vice-président de Death Row Records et ancien du Tha Dogg Pound de Snoop. Une mixtape de 23 titres accompagnant des stars comme Kendrick Lamar et, encore une fois, Wiz, a aidé à faire éclater cette invention cannabique tristement célèbre.

Snoop Dogg (Leafs by Snoop)
Après des années de plaidoyer en faveur de la weed, le Dogg se lance en 2015  dans le trade de la matière verte.  Snoop légalise et legit’  son statut de Dogg Father of weed. Préemptant la légalité de 2016 en Californie, Snoop lancera la marque de weed « Leafs By Snoop » à Denver en novembre 2015, deux mois seulement après la création de Merry Jane, un site sur la culture du cannabis qui à ce jour fait toujours un carton.

Xzibit et Dr. Dre (Brass Knuckles)
Fondé en 2015 avec Xzibit, Dr Dre et Regina Herer (épouse du défunt activiste Jack Herer),  Brass Knuckles propose des liquides pour vape pen. Bien qu’initialement couronné de succès, un procès pour contamination par des pesticides en 2018 portera un sale coup à l’entreprise. Alors que l’affaire des pesticides se tasse, trois  investisseurs de la marque ont lancé une poursuite supplémentaire, cette fois uniquement contre Xzibit et le Dr Dre, pour obtenir une compensation pour les dommages pécuniaires et la rupture de contrat… mauvais Karma.

The Game (GFarmaLabs)
En août 2016, The Game devient le premier artiste à posséder son propre dispensaire en devenant partenaire avec une weed-boutique de Santa Ana, The Reserve. Il a également lancé Trees by Game, une entreprise  qui est à la fois une société d’investissement et un bureau de tendances. En avril de la même année, avec GFarmaLabs, il lance une gamme de limonades infusées au cannabis.

Master P (Master P’s Trees)
L’icône du rap du sud et le magnat milliardaire Master P auront tout fait. Qu’il s’agisse de jouer dans la NBA, de mettre le hip-hop du Sud sur la carte du bon Rap, de lancer une chaîne de télévision entièrement Black (non, pas noir et blanc, mais dédiée et faite par des Afro-Américains) et même de profiter d’une carrière d’acteur quelque peu prolifique. En 2016, Master P a lancé Master P’s Trees, qui, selon son communiqué de presse, est un  «mode de vie complet», Fleurs de cannabis mais aussi liquides pour vape pen et comestibles au THC… Las ! Le projet a été de courte durée et n’a jamais complètement démarré en raison de la poursuite en cours de 25 millions de dollars entre Master P et son partenaire commercial.

B-Real (Dr Greenthumb)
B-Real, le leader de Cypress Hill et l’une des premières légendes stoner du rap, s’est officiellement impliqué dans l’industrie qu’il a contribué à façonner en ouvrant le Dr Greenthumb, un dispensaire à Sylmar, en Californie, nommé d’après l’un des plus grands succès de Cypress Hill.

Jim Jones (Saucey Farms)
Après une longue histoire d’incarcération pour des arrestations liées à la marijuana, le rappeur  Jim Jones a finalement suivi la voie légale, en lançant en 2018 Saucey Farms, une ligne de fleurs et de liquides pour vape pen avec le célèbre  bijoutier célèbre, Alex Todd. Pas exactement le plus grand succès de cette liste, mais en mention honorable pour être passé du côté légal de la force.

Jay-Z (Caliva)
Bien que Jay Z ne soit pas à l’origine de la marque Caliva, il a été recruté comme stratège en chef de la marque en juillet 2019. Trois mois plus tard, Caliva ouvrait son premier magasin à  Bellflower, Californie. Depuis, “The Z” a fondé The Parent Company , une plateforme financière qui aide les minorités (spécialement Afro-Américaines), à rentrer dans le ganja-game.

MyDx, l’appareil portable qui mesure en quelques secondes le taux de THC et de CBD

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Si la vente de fleurs de CBD est de nouveau autorisée, son commerce reste dans la ligne de mire du nouveau  gouvernement. Raison invoquée : l’impossibilité pour les policiers de distinguer le chanvre bien-être (CBD) du cannabis récréatif (THC). Un argument qui tient de la borne et que Zeweed se propose de balayer en équipant les képis d’un génial outil : l’analyseur portable MyDx.

MyDx Analyzer, c’est l’appareil révolutionnaire qui dresse en quelques secondes un portrait complet des cannabinoïdes (THC, CBD, CBG, THCA, CBN…) de l’herbe insérée dans cette épatante petite boîte de la taille d’un gros smartphone.

En isolant et quantifiant chaque cannabinoïde, cette merveille de technologie a tout pour plaire aux consommateurs de CBD comme aux pouvoirs publiques. Cerise sur la fleur de chanvre: cet appareil réalise également un examen complet des terpènes. Un bonus des plus appréciable quant on connaît le rôle clef des terpènes en question sur le cerveau et donc des effets à escompter.

Son fonctionnement est simplissime: il suffit de placer un échantillon d’herbe dans le petit boitier en plastique prévu à cet effet et l’introduire dans l’analyseur.
Le MyDx offre également la possibilité d’analyser du cannabis fraîchement récolté et d’ainsi voir évoluer jour après jour la progression et répartition des cannabinoïdes. Un bon affinage étant crucial, cet outil chic et choc peut se révéler très précieux.

L’appareil est aussi doté d’une connexion Blue-Tooth qui permet d’accéder à différentes options d’interprétation, afin que vous (ou le policier qui vous contrôlerait) puisse en garder une trace précise.

Si son prix est conséquent (à peu près 700€), il est réutilisable à l’infini, contrairement aux testes de taux de THC employés en Suisse ou en Italie par les forces de l’ordre.

Commande et informations supplémentaires disponibles sur le site de MyDX 

3 articles pour fumer sainement

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Parmi les modes de consommation du cannabis, la combustion inhalée est la plus courante des pratiques. Le problème, c’est que ce la fumée, c’est pas bon pour la santé. Afin que vous n’ayez pas à troquer votre masque chirurgical contre un masque à oxygène, Zeweed vous a déniché trois articles pour une smoke session en douceur.

Ecolo et futuriste : Le Bong Trident de la marque Hitoki

Oubliez les toxiques fumées de butane, cette pipe à eau rechargeable canalise le pouvoir des lasers!
Grâce à ses composants très haut de gamme (dont de l’aluminium utilisé en aviation) et à son design malin, cet appareil éclipse la concurrence grâce à un système similaire à celui d’une loupe en pleine canicule.Bien plus sain que le briquet et infiniment plus renouvelable que les mèches en chanvre, c’est un appareil très peu gourmand en énergie qui peut être utilisé jusqu’à 280 fois avant de nécessiter une recharge. La combustion est instantanée et grâce à un système de filtration très réussi vous obtiendrez une fumée d’une qualité gustative exceptionnelle sans les désagréments habituels du bong. Adieu les carcinomes et la toux grasse.
La démo est accessible en cliquant ici

550 CAD$/450€

Pas cher, facile à utiliser et adaptables: les filtres Mouthpeace de Moose lab.

Le problème avec les bonnes résolutions c’est qu’elles ont tendance à disparaître en fumée dès que vous êtes en soirée.
C’est sympa d’utiliser son propre vaporisateur mais pas forcément très fun ou très pratique en société.
Qu’importe avec les Mouthpeace vous pouvez “assainir” votre consommation avec presque tous les accessoires qu’il s’agisse d’une pipe, d’un bong voire même d’un rig à dab.
Le principe est simple: l’embout en silicone médical (disponible dans un nombre hallucinant de coloris) s’adapte à toutes les sorties et il vous suffit d’y mettre un des filtres au charbon actif pour absorber toutes les substances néfastes qui passent par là.
Bien entendu le THC n’est pas du tout affecté et une fois que le filtre tourne au noir il vous suffit de le remplacer pour recommencer.
Bonne nouvelle pour les amateurs de fumette à l’ancienne: une version spéciale a été développée pour s’adapter aux joints et autres blunts

(Starter kit avec un embout en silicone et 3 filtres pour pipes ou blunt 13$/11€)

Discrète, brillante et bien pensée: La Top Secret de Genius Pipes

Parfois un chef-d’œuvre ne se découvre pas du premier coup d’œil.
Cette pipe très discrète doit être manipulée pour révéler sa vraie nature.
Pas de risque d’être cramé si on la retrouve dans vos affaires, pas de risque de perdre des pièces et pas de prise de tête pour l’utiliser. Il suffit de faire glisser sa partie centrale pour l’aligner avec la grille et passer à l’utilisation.

Elle a d’ailleurs été conçue pour être dénuée d’odeurs suspectes grâce à des parois en carbone inspirées de la Nasa.
Coup de maître, cette pipe comporte même un système de filtration surnommé “Vortex”. Inventé pour les noyaux des centrales nucléaires, ce système de filtration permet d’avoir des bouffées toujours fraîches sans particules nocives.
Un système qui évacue les déchets au niveau microscopique pour ne laisser que la fumée de Cannabis.

Toujours plus forte, cette merveille comporte juste assez d’arrivée d’air pour ne brûler que la weed dont vous avez besoin et donc éviter les gaspillages à chaque bouffée.
Elle peut même être utilisée pour le dab et pour les concentrés avec des accessoires supplémentaires.
Ne croyez pas Magritte: ceci est bel et bien une pipe.

(Genius Pipe  128 CAD$/100)

Petit Guide des différents types de hasch et leur concentrés.

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En Amérique du nord, le haschich a longtemps été considéré comme un produit pour fins gourmets du THC.  En Europe, la donne est un peu différente puisque le haschich -principalement marocain ou afghan-  était la seule matière cannabique disponible sur le vieux continent jusqu’aux 90’s et la déferlante de weed cultivée indoor qui enterra le gros shit qui tâche. Depuis une dizaines d’années, des méthode d’extraction comme le Bubble Hasch, Shatter, Wax ou Crumble ont fait leur apparition sur le marché, au grand bonheur des kiffeurs de taga comme des curieux qui aimeraient une alternative à la Ganja. Petit précis de ces hasch 2.0. aux effets aussi variés que puissants.

Tout d’abord et afin de mieux appréhender le hasch et ses nouveaux dérivés, il nous faut comprendre le fonctionnement d’un plant de Ganja.

Weed, Trichomes, Ganja, Cannabis, Pot
Le hasch est fabriqué en utilisant uniquement les trichomes des bourgeons et des garnitures de cannabis.

Ce sont les plants de cannabis femelles qui produisent des fleurs qui, si elles ne sont pas polonisées par des plants mâles, produisent une résine épaisse et collante. Cette résine est composée de trichomes; de minuscules structures qui ressemblent à des cristaux à l’œil nu et à de minuscules champignons de verre au microscope.

Le hasch est fabriqué en utilisant uniquement les trichomes des bourgeons et des garnitures de cannabis. (illustration). Ces sont les trichomes en question qui noue offre , les alcaloïdes (cannabinoïdes), les terpènes et les flavonoïdes qui donnent au cannabis ses effets, arômes et saveurs uniques. Le haschich est fabriqué en séparant ces trichomes des bourgeons de cannabis et de la garniture et en les concentrant en un puissant extrait.

Le hasch « fait main »

En Inde et au Népal, les habitants font du hasch en frottant des bourgeons de cannabis vivants entre leurs mains.

Archivo:Balls and sticks of Charas.jpg
Hash en résine live roulé à la main – Charas indiens et boules de temple népalaises

Le sous-continent indien, produit majoritairement du cannabis Indica et le prépare avec l’une des plus anciennes formes de fabrication de haschisch : En Inde et au Népal, le hasch (ou Charas, comme l’appellent les locaux ) est fabriqué en frottant des bourgeons de cannabis frais entre les mains pendant des heures. Avec la friction, les trichomes de la plante forment une résine épaisse et sombre qui est raclée en boules ou en bâtonnets, qui présente une texture crémeuse qui n0’est pas sans rappelé celles des truffes au chocolat.

Le Dry Hift Hash – Noir afghan, rouge libanais, pakistanais, brique turque et pollen marocain

Le Haschich par « tamisage sec » est obtenu en tamisant doucement les têtes de cannabis séchées et en les coupant à travers des tamis à mailles fines. Cette friction douce aide à séparer les trichomes en une fine poudre appelée kief. Ce kief est ensuite pressé en blocs selon différentes techniques selon la zone de production.

Le hachage par tamisage sec est fait en appuyant et en chauffant le kief.

En Afghanistan, par exemple, le hasch (connu localement sous le nom de Chars) est fabriqué en mélangeant du kief avec de petites quantités de thé pour former une sorte de pâte qui est pétrie à feu doux jusqu’à ce qu’elle prenne une couleur noire profonde et une consistance épaisse et lisse semblable à caramel mou.

Le hasch marocain, d’autre part, est fabriqué en appuyant plusieurs fois sur le kief en utilisant uniquement la pression et la chaleur. Le hasch pakistanais, lui, est fabriqué à l’aide d’une technique similaire. Pour le folklore, certains habitants du Pakistan affinent leur dans une peau de mouton ou de chèvre séchée pour rehausser sa saveur, une méthode aussi cash que peu vegan.

La Colophane

Faire de la colophane est simple, il s’agit de presser les têtes de cannabis séchées avec beaucoup de pression et de chaleur. Le résultat est un extrait clair, doré, exempt de contaminants et riche en saveur et en puissance.

La colophane a une consistance très similaire à la sève des arbres.

 

Le Bubble Hasch

Le Bubble Hash (parfois appelé hasch Ice-O-Lator) est très différent des types haschich « classiques »

 

File:American medical hashish(4).jpg
Le Bubble Hasch est apprécié pour sa saveur, sa puissance et sa pureté.

.Il est fabriqué en mélangeant des bourgeons de cannabis congelés avec de l’eau et de la glace, en agitant ce mélange pour aider à séparer les trichomes du matériel végétal, et enfin en faisant couler l’eau à travers des tamis à mailles de différentes tailles. Le résultat est un hachage friable avec une consistance similaire au miel cristallisé.

Le Bubble Hash est généralement aussi aromatique que savoureux, des qualités que l’on doit à sa méthode d’extraction a basse température, une méthode qui aide à préserver certains terpènes et flavonoïdes fragiles qui disparaissent si traités à chaud.

BHO : Shatter, Wax, Crumble et Budder, ou la révolution de l’extraction au butane, propane et CO2

Le hasch ne sera jamais plus le même depuis la découverte de l’extraction via des solvants comme le butane, le propane et le CO2.

420, 710, bho
Shatter, Wax, Crumbs et Budder sont tous des noms d’extraits de solvants à base de butane, de propane ou de CO2 , aussi connu sous le nom de BHO

Aujourd’hui, ces types d’extraits, souvent vendus sous des noms tels que Shatter, Wax et Budder, font un carton au Canada et aux US, au point d´égaler les ventes de weed dans certains dispensaires, une tendance particulièrement nette en Californie. Le haschich extrait au butane, du propane ou du CO2 n’est pas un truc à faire à la maison. Mais vraiment pas. Les accidents sont légion (les cas de brulures sévères se comptent par centaine à Los Angeles) car les produits chimiques utilisés dans le processus d’extraction sont aussi inflammables, toxiques que volatils. En bref, pas une bonne façon de s’envoyer en l’air.

Cependant, ces nouvelles méthodes d’extraction (nous vous recommandons d’aller acheter votre Shatter chez des professionnels) sont capables de produire certains des hasch les plus puissants du globe. Une partie des BHO vendu dans les dispensaires américains, par exemple, contient plus de 70% de THC.

Steve Voser pour Zeweed (Traduction Zeweed)

4 articles pour un Pâque de rêve.

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Qu’il était bon et doux, le temps de nos lundis de Pâques et des oeufs surprise que nous découvrions au fond du jardin. Pour parer à ce manque cruel, Zeweed vous propose 4 articles à faire sonner les cloches toute l’année.

Le plus pratique
La Jarre de stockage en forme d’oeuf de la Happy Valley Pipe Company (44 dollars canadiens)
Votre herbe est sèche et friable? C’est que vous la conservez mal et nous avons la solution! Cette jarre est un petit bijou d’artisanat fait à partir d’argile fabriquée localement par une petite entreprise venue d’Oregon.
Chaque produit qui sort de leurs ateliers est unique, fini à la main et avec amour par des Stoners qui ont le souci du détail.
Grâce à sa forme ovale et à sa matière poreuse cette jarre préservera votre herbe à l’humidité parfaite en permanence, un must quelque soit la saison.

Happy Valley Jar, 44 CAD$

Le plus gourmand
Le chocolat au THC spécial Munchies de Kiva confections (25 dollars canadiens par barre)
Impossible de parler de Pâques sans penser au chocolat et impossible de fumer sans avoir un méchant coup de fringale.
Cette édition limitée sortie exprès pour la saison combine les quatres snacks ultimes dans un délicieux mélange sucré salé de pâte de cookies, de morceaux de bretzels, de chips croustillantes et bien entendu de chocolat au lait.
Le tout est d’ailleurs très bien pensé puisque chacun des 20 carrés contient exactement 5 mg de THC, juste assez pour planer sans risquer l’indigestion.
Vous pouvez retrouver la liste des dispensaires proposant ses chocolats sur une carte interactive ici

Kiva 100mg de THC, 25 CAD$

Le plus Pop
Le sweatshirt Bugs Bunny fumeur de joints de 86 shirts (50 dollars canadiens)
Vous demandiez comment déclarer votre amour pour la ganja, les classiques du cartoon et les fêtes de Pâques en même temps?
Ne cherchez plus! Grâce à ce Sweatshirt très fun déniché par notre Alexis préféré vous pourrez frimer dans toutes vos balades printanières ou rester à la maison avec un space cake fait-maison.
Quoi de mieux docteur?

Bugs Bunny Hoodie 50 CAD$

Le plus psychédélique:
La Pipe du lapin pressé d’Alice au Pays des merveilles par RainbowOnThePipe (34 dollars canadiens)
Attention coup de coeur! Les pipes en chêne de cette artiste ukrainienne sont toutes peintes à la main dans le style de l’école picturale de Petrykivka venu du Sud de l’Ukraine et inscrite au patrimoine de l’humanité par l’Unesco en 2013.
Ce style est caractérisé par sa nature très riche, fleurie et colorée, ornant avec distinction cette pipe qui évoque un peu celle de Gandalf dans le Seigneur des anneaux.
Pour cette somme très modique vous pouvez donc obtenir un objet unique et d’un très grand raffinement qui permet des bouffées très douces grâce à son long tuyau.
Un stand, lui aussi sculpté à la main, est d’ailleurs disponible en option pour offrir à cette pipe l’écrin unique qu’elle mérite.

Rainbow on pipe, 34 CAD$

 

Valeria Salech, mère courage et Ganja pasionaria

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Valeria Salech s’est battu pendant 6 ans pour que le cannabis soit légalisé en Argentine. Pas parce que c’est cool et hype, mais parce que la vie de son fils en dépendait. Portrait d’une mama-warrior.

C’est en 2014 que Valeria Salech et son mari ont donné pour la première fois du cannabis à Emiliano, leur fils de 8 ans.
Valeria se souvient de cet après-midi comme le jour où elle a vraiment rencontré son fils.
«Environ 30 minutes après avoir pris la résine, Emi a commencé à me regarder dans les yeux et à sourire. Il avait un regard que je n’avais jamais vu auparavant » m’explique Valeria, la voix serrée d’émotion.
Aujourd’hui, Valeria est en première ligne de la bataille pour la légalisation du cannabis, une bataille qu’elle mène en tant que fondatrice de Mamá Cultiva Argentina (Mother Grows), le groupe de militants le plus actif et reconnu d’Argentine.

Vivre avec le cannabis

«Avez-vous déjà vu le regard de quelqu’un dopé aux anxiolytiques?» enchaine Valéria.
«C’est un regard vide et déchirant d’absence pour une mère. Et cette expression, mon fils l’arborait depuis le jour de sa naissance. Quand j’ai vu se yeux s’allumer grâce à l’équivalent d’un grain de riz de résine de cannabis, je savais alors et là que je continuerais à lui en donner, pourvu que son regard, son sourire et ses gestes s’animent “.

Nous sommes en 2015, et Emi (qui est aussi atteins d’autisme sévère) a l’autonomie d’un enfant d’un an, alors qu’il en a 8.
Je demande à Valeria de se souvenir des changements dans l’état et le comportement d’Emiliano au fil des années depuis qu’il a commencé à consommer du cannabis.
«Dès que j’ai commencé à traiter Emilio au cannabis, il a arrêté d’utiliser son bavoir», se souvient Valeria. “Quelques mois plus tard, il a commencé à apprendre à manger avec une fourchette, et après environ 1 an, Emiliano a arrêté d’utiliser des couches”.
Voyant la façon dont le cannabis a changé la vie d’Emiliano, Valeria n’a pas hésité à se battre pour les droits de toutes les autres mamans argentines dont les enfants ou la famille pourraient bénéficier du cannabis.

2016: La naissance de Mamá Cultiva Argentina

Le 22 mars 2016, 2 ans après avoir essayé le cannabis pour la première fois avec Emiliano, Valeria a assisté à la présentation d’un projet de loi visant à dépénaliser l’usage médical de la marijuana en Argentine.
En parcourant la salle du regard, elle remarque le nombre de femmes présentes, en particulier des mères.
«J’ai dit à la femme assise à côté de moi: Nous avons besoin d’une organisation pour représenter les femmes ici », se souvient Valeria.
Un peu plus de 2 semaines plus tard, le 7 avril 2016, elle fonde Mamá Cultiva Argentina (MCA).
Valeria rit lorsqu’elle se souvient des débuts de l’organisation, quand elle prenait d’assaut le Congrès avec d’autres mamans pour alpaguer les députés dans les couloirs et distribuer leurs flyer et documentation sur leur revendications.
Je lui demande de me parler de sa vie en dehors de son activisme.
«Je ne peux pas vous parler d’une vie en dehors de l’activisme pour une raison simple», s’amuse-t-elle. «Je suis né militant. C’est ma vie. À la maternelle, c’est moi qui ai parlé au professeur pour m’assurer que tous les élèves reçoivent la même quantité de biscuits. Je suis une militante 24/24, 7 jours par semaine”.

Marche sur le Congrès

Depuis le premier jour, MCA avait une mission très claire:
«Exiger un cadre juridique à travers lequel l’État argentin reconnaît les propriétés thérapeutiques du cannabis et le droit des individus de le cultiver afin de garantir un traitement sûr pour ces enfants ou quiconque en a besoin».
En plus d’une position nette  sur le cannabis, Mamá Cultiva Argentina a aussi un programme féministe allié au mouvement argentin Ni Una Menos («Pas une femme de moins»).
«J’étais à l’intérieur du Congrès avec les autres mamans distribuant des brochures et interceptant les députés quand j’ai entendu les cris des femmes dehors», se souvient Valeria, alors qu’elle se faisait entendre au Congrès lors de l’une des plus grandes marches féministes d’Argentine.

«On nous disait comment vivre et on nous jugeait si nous étions de bonnes mères ou non. On nous a dit de faire attention aux médecins et à la police ».
«Une fois que nous avons réalisé que nous étions dans le même combat que les femmes à l’extérieur, nous n’avons pas hésité à les rejoindre dans la rue. Ce fut un réveil, et à partir de là, nous avons commencé à parler de  toute la violence que nous avons subie. Et toute la violence que nous avons subie vient de ce système capitaliste et patriarcal qui nous opprime ».
En octobre 2016, Valeria s’est rendue à Rosario pour la réunion annuelle de l’Encuentro Nacional de Mujeres (Réunion nationale des femmes). Dans l’une des salles de réunion, un groupe de femmes parlait de cannabis.
«Je suis entré dans ce meeting et là…  toute la salle s’arrête pour m’applaudir. J’ai pleuré d’une si belle émotion, parce que la reconnaissance de mes pairs, de ces femmes qui comme moi avaient été battues par ce système encore trop patriarcal, signifie encore plus pour moi que si j’avais reçu une standing ovation à la tribune des  Nations Unies“.

The Times, they are A’changing.

Aujourd’hui, le droit de cultiver du cannabis, la plante qui a changé la vie de Valeria et celle de nombre d Argentins, semble plus proche que jamais.
Le 15 juillet 2020, 6 ans après que Valeria eu donné du cannabis pour la première fois à Emi, le ministère argentin de la Santé a annoncé un projet de nouvelles modifications réglementaires au projet de loi 27.350, la loi qui limite l’utilisation du cannabis médical aux essais de santé publique sur des patients atteints d’épilepsie.Un  projet plein d’espoirs et de promesses comme le droit pour les patients enregistrés de cultiver leur propre médicament, la production et la vente publiques de produits à base de cannabis médical dans les pharmacies et le libre accès aux thérapies cannabiques pour les patients dépourvus d’assurance santé.

Et même s’il ne s’agit que d’un brouillon, d’une copie de travail en devenir, l’intuition féminine de Valeria lui chuchote que le changement est très proche.
Depuis janvier, Mamá Cultiva Argentina fait partie d’un conseil consultatif travaillant avec d’autres groupes d’activistes, médecins, universités et institutions comme le CONICET [le Conseil national argentin de la recherche scientifique et technique] pour préparer son amendement au  du projet de loi 27.350.
«Quand quelqu’un vous invite à travailler avec des institutions comme CONICET et le ministère de la Santé sur un projet de loi qui prévoit réellement de mettre en œuvre le changement pour lequel vous vous battez, vous avez tendance à croire en cela», analyse Valeria.
Et bien qu’il n’y ait toujours pas de nouvelles de la date d’entrée en vigueur de ces nouvelles réglementations, Valeria est convaincue que ce sera bientôt le cas.
«Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain ou après-demain. Cela dit,  je n’ai pas honte de vous dire que chaque matin, juste après avoir ouvert l’œil,  la première chose que je fais est de vérifier le journal officiel ».

NDLR: cette interview a été réalisée en 2020. Depuis, et sous la pression d’associations comme Mama Cultiva, l’Argentine a légalisé le cannabis thérapeutique. Valeria ne scrute plus le journal officiel, elle et son fils Emilio peuvent enfin vivre sereinement, accompagné par le plus naturel des médicaments.

Nancy Whiteman, reine du cannabis sucré

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Nancy Whiteman est la preuve que le cannabis-business est ouvert à tous et à tout âge. A 50 ans, l’américaine a quitté le confortable monde des assurances pour monter “Wana”, sa marque de gummies, bonbons et sucettes au cannabis.
Petit portrait de celle qui a été couronnée  “Reine du Cannabis légal” par Inc Magazine.

Nancy Whiteman n’a franchement pas la tête de l’emploi.
Toujours tirée à quatre épingles, la femme d’affaire ne se déplace qu’en tailleur et escarpins de marque.
Dans un ganja-business qui comporte moins de 25 % d’entreprises dirigées par des femmes, Nancy s’est imposée comme directrice générale d’une entreprise au chiffre d’affaire de 25 millions de dollars en 2019. Cerise sur le space-cake, sa marque est devenue celle qui vend le plus de produits comestibles au cannabis aux États-Unis, d’après le cabinet BDS analytics.

Un parcours qui force le respect pour celle qui a commencé par des expérimentations dans sa petite cuisine.
Quand elle fonde Wana avec son ex-mari John en 2010, Nancy n’en est pas à son coup d’essai.
Diplômée de Cornell (le Harvard du sud) et d’un MBA, elle aura eu une première vie des plus nourrie dans le très compétitif monde des entreprises US.

La Martha Stewart du THC

C’est cette faculté d’adaptation, grande force de Nancy Whiteman, qui la poussera avec son ex-mari  à abandonner son aventure dans les sodas au cannabis pour se consacrer à leur produit best seller : les bonbons acidulés.
“Je vise les parents amateurs de Chardonnay (…) qui cherchent simplement un peu de relaxation” explique-t-elle à Inc Magazine lorsqu’on lui demande l’origine de son succès fulgurant.
L’innovation n’est cependant pas sans travers et autres obstacles: la liste des produits qu’elle propose à la vente via son entreprise ayant énormément changée au fil des évolutions de la loi et des retours consommateurs.
Son produit préféré : des amandes recouvertes d’épices et de poudre de cannabis est indisponible depuis 2013 car il était impossible de garantir un taux uniforme de THC pour toute la gamme.

“Je vise les parents amateurs de Chardonnay (…) qui cherchent simplement un peu de relaxation”

Coup de chance (ou d’instinct) elle a retiré le produit un an avant la normalisation des consommables en 2014.
C’est aussi cette aptitude au rebond qui est la clef du succès de “Wana”, dans une économie national qui n’autorise pas le commerce de cannabis au niveau fédéral.
Nancy Whiteman a  ainsi dû jongler avec des réglementations variant de mois en mois et d’états en états pour changer composition, emballages et  taux de THC de ses produits,  sans pour sacrifier leur qualité.

Si ses produits se vendent si bien c’est parce qu’ils sont particulièrement gourmands et que leurs effets sont très facile à gérer… à condition d’y aller en douceur.
La “Martha Stewart du cannabis” selon le magazine Entrepreneur, n’a aucune honte à admettre son propre Bad Trip quand elle a malencontreusement ingérée une dose de cheval de Chocolat chaud au THC.
J’ai cru que ça durait depuis des heures, cela faisait 10 minutes” s’en amuse-t-elle dans une interview accordée au magazine Medium.
Une expérience qui l’a poussée à améliorer les indications sur les emballages de ses produits afin d’ éviter à ses consommateurs de vivre une expérience similaire: “il vaut mieux y aller en douceur” conclue-t-elle sagement.

Les produits de Nancy sont disponibles ici

 

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