Conso THC

3 articles pour fumer sainement

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Parmi les modes de consommation du cannabis, la combustion inhalée est le plus pratiqué. Hors, la fumée, c’est franchement pas recommandé si l’on tient à sa santé. Afin de ménager de vos délicats poumons, Zeweed a déniché trois articles pour une smoke session saine et douce.

Ecolo et futuriste : Le Bong Trident de la marque Hitoki

Oubliez les toxiques fumées de butane, cette pipe à eau rechargeable canalise le pouvoir des lasers!
Grâce à ses composants très haut de gamme (dont de l’aluminium utilisé en aviation) et à son design malin, cet appareil éclipse la concurrence grâce à un système similaire à celui d’une loupe en pleine canicule.Bien plus sain que le briquet et infiniment plus renouvelable que les mèches en chanvre, c’est un appareil très peu gourmand en énergie qui peut être utilisé jusqu’à 280 fois avant de nécessiter une recharge. La combustion est instantanée et grâce à un système de filtration très réussi vous obtiendrez une fumée d’une qualité gustative exceptionnelle sans les désagréments habituels du bong. Adieu les carcinomes et la toux grasse.
La démo est accessible en cliquant ici

550 CAD$/450€

Pas cher, facile à utiliser et adaptables: les filtres Mouthpeace de Moose lab.

Le problème avec les bonnes résolutions c’est qu’elles ont tendance à disparaître en fumée dès que vous êtes en soirée.
C’est sympa d’utiliser son propre vaporisateur mais pas forcément très fun ou très pratique en société.
Qu’importe avec les Mouthpeace vous pouvez “assainir” votre consommation avec presque tous les accessoires qu’il s’agisse d’une pipe, d’un bong voire même d’un rig à dab.
Le principe est simple: l’embout en silicone médical (disponible dans un nombre hallucinant de coloris) s’adapte à toutes les sorties et il vous suffit d’y mettre un des filtres au charbon actif pour absorber toutes les substances néfastes qui passent par là.
Bien entendu le THC n’est pas du tout affecté et une fois que le filtre tourne au noir il vous suffit de le remplacer pour recommencer.
Bonne nouvelle pour les amateurs de fumette à l’ancienne: une version spéciale a été développée pour s’adapter aux joints et autres blunts

(Starter kit avec un embout en silicone et 3 filtres pour pipes ou blunt 13$/11€)

Discrète, brillante et bien pensée: La Top Secret de Genius Pipes

Parfois un chef-d’œuvre ne se découvre pas du premier coup d’œil.
Cette pipe très discrète doit être manipulée pour révéler sa vraie nature.
Pas de risque d’être cramé si on la retrouve dans vos affaires, pas de risque de perdre des pièces et pas de prise de tête pour l’utiliser. Il suffit de faire glisser sa partie centrale pour l’aligner avec la grille et passer à l’utilisation.

Elle a d’ailleurs été conçue pour être dénuée d’odeurs suspectes grâce à des parois en carbone inspirées de la Nasa.
Coup de maître, cette pipe comporte même un système de filtration surnommé “Vortex”. Inventé pour les noyaux des centrales nucléaires, ce système de filtration permet d’avoir des bouffées toujours fraîches sans particules nocives.
Un système qui évacue les déchets au niveau microscopique pour ne laisser que la fumée de Cannabis.

Toujours plus forte, cette merveille comporte juste assez d’arrivée d’air pour ne brûler que la weed dont vous avez besoin et donc éviter les gaspillages à chaque bouffée.
Elle peut même être utilisée pour le dab et pour les concentrés avec des accessoires supplémentaires.
Ne croyez pas Magritte: ceci est bel et bien une pipe.

(Genius Pipe  128 CAD$/100)

Savez-vous ce qu’il y a (vraiment) dans votre weed?

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Alors que le marché du cannabis légal se développe aux Etats-Unis, la nécessité d’un label qualité garantissant au consommateur un produit sain et sans risque se pose comme une obligation incontournable pour producteurs et distributeurs. Pionniers dans l’audit qualité de la weed, Floride ACS Laboratory propose un spectre d’analyse complet qui pourrait bien servir de référence à ce marché estimé à 105 milliards de dollars en 2025.

Lorsque la Californie a légalisé ce cannabis que l’on dit récréatif, la plupart des consommateurs s’attendaient à pouvoir profiter d’une weed saine, voir bio, mais en  tous cas sans autre danger que celui de trop planer.
Las! Ce qu’ils ont trouvé chez le dispensaire, c’est une weed qui à 85% était couverte de pesticides.
Pire encore, d’après une étude menée par Steep Hill Labs, Inc pour Green Entrepreneur, 65% des échantillons soumis à leur laboratoire contenaient du myclobutanil, un pesticide qui, lorsqu’il est fumé ou vaporisé, est converti en cyanure d’hydrogène.

Traces de Cyanure d’hydrogène

Comme son nom l’indique ou le laisse supposer, le produit chimique est extrêmement toxique. C’est exactement ce genre de mauvaise surprise qui souligne l’importance d’imposer des règles et des normes, afin de garantir aux acheteurs un produit sain, que ce soit à des fins médicales ou récréatives.
Alors que le cannabis fait des petits pas vers la légalisation fédérale, les marques de cannabis et les consommateurs ont plus que jamais besoin de faire confiance aux réseaux légaux de distribution.
A cette problématique, le laboratoire d’essais de Floride ACS Laboratory propose des solutions. En plus du certificat d’analyse standard obligatoire, l’équipe  de Floride ACS Lab. travaille à l’élaboration d’un label qualité pour la weed. Bien qu’il soit encore en développement, cette certification pourrait bien servir de standard et repère pour les distributeurs et consommateurs.

Pollution aux Hydrocarbures

Gagner la confiance du consommateur, c’est la mission que s’est donnée ACS. l’entreprise d’audit chimique a déjà été certifiée  “Emerald” 21 fois (Emerald est une certification interlaboratoires et un test de compétence décerné deux fois par an et un indicateur de qualité reconnu aux États-Unis. Ils sont également agréés CLIA, ce qui leur permet de mener des essais sur l’homme et d’effectuer des études pharmacocinétiques.
Alors que de nombreux laboratoires testent les cannabinoïdes les plus courants (THC, CBD, CBG, CBN…), l’ACS teste plusieurs composés uniques. Il s’agit de l’un des rares laboratoires à proposer des tests pour le Delta 8 THCV, l’EXO-THC (présent dans le THC synthétique), les flavonoïdes et les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP). Cette dernière catégorie est particulièrement importante puisque les  HAP sont des produits chimiques formés à partir de la combustion du bois ou d’autres matériaux comme les ordures, le pétrole ou le charbon.

Gagner la confiance du consommateur 

La Californie, le Colorado, l’Oregon et plusieurs autres États ont lutté cette année contre des incendies de forêt records. Résultat: l’air est hautement pollué aux  particules d’HAP. Celles-ci peuvent facilement s’infiltrer dans l’eau, le sol ou les nutriments et sont extrêmement dangereux pour l’homme. Hors, il n’y a actuellement, aucun test obligatoire pour les cancérogènes de type HAP.
Pour assurer la sécurité des consommateurs et maintenir la réputation de leurs clients, ACS ont offert un test HAP gratuit avec un panel complet aux cultivateurs de la côte oust (Californie et Oregon) pendant tout le mois de novembre dernier, après les grands feux. Un engagement en faveur de la sécurité et du bien-être qui contribue à donner à cette industrie florissante la crédibilité dont elle souffre toujours.

Label qualité

Si aujourd’hui, les cannabis-aficionados achètent des produits bien plus surs et sains qu’ il y a à peine quelques années, c’est  grâce à une surveillance réglementaire et ce genre de techniques d’audit qualité. Comme pour toute industrie naissante, il faudra du temps et de la recherche pour créer des protocoles de sécurité pérennes. Les pesticides en sont un excellent exemple. Testés comme étant sans danger dans l’alimentaire, ils se sont révélés êtres ultra-toxiques quand inhalés.
La réhabilitation du cannabis ne se fera pas sans que tous les acteurs se plient aux mêmes contraintes qui pèsent sur l’industrie agro-alimentaire ou pharmaceutique. C’est en tous cas dans le plus grand intérêt des producteurs et des consommateurs.

Rap, dollars et cannabis: 9 artistes qui ont chanté la weed et en ont fait un business.

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Le rap et la weed, c’est une longue histoire d’amour. Si nombre d’artistes ont versé dans le deal illégale, une fois venue la notoriété, aucun n’a intérêt à courir le risque d’aller en prison pour avoir vendu de l’herbe. Sauf si leur business est légal. Plusieurs grandes figures de la planète rap l’ont compris aet son sont lancé dans le commerce -legit- de la ganja.

Berner (Cookies)
Tout a commencé en 2010 lorsque Berner, à l’époque dealer, fit appel à Wiz Khalifa pour créer une variété devenue célèbre : la Girl Scout Cookies (GSC).
Dix ans plus tard, ce qui a commencé avec une souche de GSC est maintenant devenu l’empire Cookies, l’une des plus grandes marques de cannabis US. En plus de plusieurs dispensaires et d’une ligne de vêtements et produits pour stoner (bong, grinder, pipes…), Berner a également lancé une eau vitaminée au chanvre : Hemp2o

Kurupt (Moonrock/Sunrock)
C’est en 2014, avec la  Moonrock , une weed présenté sous forme de caillou avec un concentré injecté à l’intérieur d’une tête  avant d’être roulé dans du Kieff,  que Kurupt s’est lancé dans le ganja-market. Indépendamment de proposer  une weed infumable parce que bien trop forte, Kurupt est  l’ancien vice-président de Death Row Records et ancien du Tha Dogg Pound de Snoop.
Une mixtape de 23 titres accompagnant des stars comme Kendrick Lamar et, encore une fois, Wiz, a aidé à faire éclater cette invention cannabique tristement célèbre.

Snoop Dogg (Leafs by Snoop)
L’incontournable et légendaire Snoop! Après des années de plaidoyer en faveur de la weed, le Dogg se lance en 2015  dans le trade de la matière verte.  Snoop impose son statut de Dogg Father of weed… légale. Préemptant la légalité de 2016 en Californie, Snoop lancera la marque de weed « Leafs By Snoop » à Denver en novembre 2015, deux mois seulement après la création de Merry Jane, un site sur la culture du cannabis qui à ce jour fait toujours un carton.

Xzibit et Dr. Dre (Brass Knuckles)
Fondé en 2015 avec Xzibit, Dr Dre et Regina Herer (épouse du défunt activiste Jack Herer),  Brass Knuckles propose des liquides pour vape pen. Bien qu’initialement couronné de succès, un procès pour contamination par des pesticides en 2018 portera un sale coup à l’entreprise. Alors que l’affaire des pesticides se tasse, trois  investisseurs de la marque ont lancé une poursuite supplémentaire, cette fois uniquement contre Xzibit et le Dr Dre, pour obtenir une compensation pour les dommages pécuniaires et la rupture de contrat… mauvais Karma.

The Game (GFarmaLabs)
En août 2016, The Game devient le premier artiste à posséder son propre dispensaire en devenant partenaire avec une weed-boutique de Santa Ana, The Reserve. Il a également lancé Trees by Game, une entreprise  qui est à la fois une société d’investissement et un bureau de tendances. En avril de la même année, avec GFarmaLabs, il lance une gamme de limonades infusées au cannabis.

Master P (Master P’s Trees)
L’icône du rap du sud et le magnat milliardaire Master P auront tout fait. Qu’il s’agisse de jouer dans la NBA, de mettre le hip-hop du Sud sur la carte du bon Rap, de lancer une chaîne de télévision entièrement Black (non, pas noir et blanc, mais dédiée et faite par des Afro-Américains) et même de profiter d’une carrière d’acteur quelque peu prolifique. En 2016, Master P a lancé Master P’s Trees, qui, selon son communiqué de presse, est un  «mode de vie complet», Fleurs de cannabis mais aussi liquides pour vape pen et comestibles au THC… Las ! Le projet a été de courte durée et n’a jamais complètement démarré en raison de la poursuite en cours de 25 millions de dollars entre Master P et son partenaire commercial.

B-Real (Dr Greenthumb)
B-Real, le leader de Cypress Hill et l’une des premières légendes stoner du rap, s’est officiellement impliqué dans l’industrie qu’il a contribué à façonner en ouvrant le Dr Greenthumb, un dispensaire à Sylmar, en Californie, nommé d’après l’un des plus grands succès de Cypress Hill.

Jim Jones (Saucey Farms)
Après une longue histoire d’incarcération pour des arrestations liées à la marijuana, le rappeur  Jim Jones a finalement suivi la voie légale, en lançant en 2018 Saucey Farms, une ligne de fleurs et de liquides pour vape pen avec le célèbre bijoutier célèbre, Alex Todd.
Pas exactement le plus grand succès de cette liste, mais en mention honorable pour être passé du côté légal de la force.

Jay-Z (Caliva)
Bien que Jay Z ne soit pas à l’origine de la marque Caliva, il a été recruté comme stratège en chef de la marque en juillet 2019. Trois mois plus tard, Caliva ouvrait son premier magasin à  Bellflower, Californie. Depuis, “The Z” a fondé The Parent Company , une plateforme financière qui aide les minorités (spécialement Afro-Américaines), à rentrer dans le ganja-game.

Du plomb et du mercure dans mon joint ?!

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Les papiers à cigarettes, vecteurs de combustion essentiels, sont la plupart du temps chargés en métaux lourds. Parmi les plus présents : le plomb, le mercure et le cadmium. Une information des plus flippantes que l’industrie de papier à rouler s’était bien gardé de communiquer. Mais ça, c’était avant la légalisation et la protection du consommateur. Une petite pipe ?

Au Colorado en Californie comme en Illinois, où fumer est désormais un plaisir non coupable, la légalisation a d’inattendus avantages régulatoires  que le commun des stoner n’aurait su envisager: les autorités sanitaires se préoccupent aussi de la qualité de la matière verte comme de son dernier emballage.
Après avoir pourchassé, des décennies durant, fumeurs et farmers, les gendarmes des marchés de la weed contrôlent désormais les caractéristiques de la fumée aspirée. O tempora, o mor

Contrairement au cannabis, les feuilles à rouler ne sont soumis à aucun test

En Californie, le professionnalisme des régulateurs est à l’image de la pondération west coastienne :  les autorités n’autorisent la commercialisation que de produits ayant été testés en laboratoire, dans leur forme prête à l’emploi. Les laborantins californiens analysent donc la ganja, le papier, et les fumées dégagées par le pétard fumant. Ce faisant, des chercheurs ont résolu l’énigme du moment : certaines volutes étaient chargées en chlorpyrifos, un insecticide (cancérigène, mutagène et reprotoxique) qui n’avait pas été détecté dans la weed. Logiquement, les microscopes se sont pointés sur le papier à cigarette.

Insecticides

Cet été, les scientifiques de SC Labs en ont eu le cœur net. A la demande du California Bureau of Cannabis Control (BBC, les hommes en blanc de Santa Cruz ont établi le profil chimique des fumées de 118 modèles de feuilles à rouler, de cône et autres blunts, fabriqués à partir de cellulose, de riz ou de cannabis. Avec quelques surprises à la clé. Les chromatographes étaient paramétrés pour détecter les molécules de 66 pesticides. Le spectromètre de masse était calé sur quatre métaux lourds toxiques (plomb, cadmium, arsenic, mercure). Sans surprise, ces détecteurs ultrasensibles ne sont pas sortis bredouille de leur échantillonnage. Sur les 118 références étudiées, 90% ont été testées positives aux métaux lourds (rarement les quatre à la fois) et 16% aux pesticides.

Arsenic et mercure

Faut-il s’en inquiéter ? Oui et non, répondent en substance les scientifiques de SCLabs. « La plupart des teneurs détectées étaient inférieures aux limites californiennes », souligne le rapport toxicologique. Pour autant, quelques produits semblent désormais peu recommandables.
Le Blueberry Zig-Zag Cigar Cones contient un peu plus de cadmium mais surtout 3 fois plus d’arsenic qu’autorise la norme californienne. Les papiers en cellulose de Smokeclear et d’aLeda sont, en revanche, 100 fois trop chargés en plomb. Inacceptable ! Les wraps HubbaBubba et les paquets de King Palm Berry Terps contiennent, respectivement, du chlorpyrifos et de la cyperméthrine, un autre insecticide.

Comment expliquer ces contaminations ? « La plupart des produits utilisés dans la fabrication de ces produits sont connus pour accumuler des particules de métal, et beaucoup de produits à base de fibres naturelles présentent des contaminations aux métaux », explique Josh Wurzer, le patron de SCLabs. Les pollutions aux pesticides sont, elles, imputables aux techniques de culture du cannabis.
Que conclure ? Que, dans les Etats où la consommation du cannabis est autorisée, les accessoires sont, pour le moment, moins bien contrôlés (exception faite de la Californie) que l’herbe. Probablement de passer au vaporisateur dont nous vous recommandions les charmes, ou a le petite pipe “one hit”, en attendant que pouvoir rouler bio et sain.

La leçon du Dr. Moon : les noms de variétés de Ganja.

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De la Super Cheese à la Matanuska Thunderfuck en passant par la Stephen Hawkins, les noms des variété de cannabis sont aussi nombreux que surprenants. Certains de ces noms, comme l’Acapulco Gold, ont été transmis par descendance. D’autres, comme la Jack Herer sont des références à une personne. Et des labels comme la Lemon Haze ou la Blue Dreams indiqueront plutôt les saveurs ou effets à venir. Pas facile de s’y retrouver.
Petit guide des noms de variétés et de leur raison d’être .

L’idée de donner des noms propres à la Ganja a commencé dans les années 1960 lorsque les cultivateurs rapportaient des quatre coins du globe et vers les Pays-Bas ou les US,  des souches dites Landrace.
Acapulco Gold, Durban Poison,  Colombian Gold , Panama Red et Afghan Kush sont devenus les piliers du breeding cannabique, des aïeuls de la belle plante qui forgeront les quelque 26 000 variétés aujourd’hui disponibles.
Ces variétés Landrace, au nom basé sur leur origine géographique, ont ensuite été sélectionnées et développées pour produire une plus large gamme de croisements génétiques. Les motivations de ce métissage sont à trouver dans un désir de procurer de nouveaux effets, saveurs, résistance aux maladies et produire des rendements plus importants.

De l’origine des noms modernes de weed.
Chaque breeder a une méthode différente pour baptiser sa création, souvent en mixant, plus ou moins bien, le patronyme des souches parentales.

En exemple:
Poison OG x GSC ( Girl Scout Cookies) = Suicide Girl
Blueberry x White Widow = White Berry
OG Kush x Bubble Gum = Bubba Kush

Dans d’autre cas, le nom d’une variété est représentatif de ses effets, comme Blue Dream, qui combine Blueberry et Haze et offre au cannabis-aficionados un état  «rêveur».
Un nom peut également parler des autres attributs de la souche. Par exemple, White Widow, Granddaddy Purple et Key Lime Pie parlent tous de traits physiques, comme une abondance de trichomes blancs, des feuilles violettes colorées ou un puissant arôme d’agrume.
Dans d’autres cas, le nom d’une variété est un hommage direct, comme Jack Herer ou Ringo’s Gift, nommés respectivement en l’honneur d’un activiste notoire de la cause cannabique et d’un sélectionneur de variétés fortes en CBD.
A cette famille de weed célébrant les  grands hommes verts, la nomenclature des souches peut également être des plus aléatoires. Squiblica, Zombie OG et SleeStack, par exemple, n’ont aucun rapport avec qui ou quoi que ce soit… mais pourquoi pas ?
Dans la grande famille des noms de weed, on peut  également trouver des variétés qui portent les noms de people et icônes de la culture pop, aussi bien satiriques ( Charlie Sheen, Bob Saget) que révérencieux (Michael Phelps OG, Gupta Kush, Stephen Hawkins), ou à visée purement commerciale (Khalifa Kush, Margaret Cho-G).

Des AOC de la weed ?

A mesure que le marché de la weed se développe, les producteurs, loi du billet vert oblige, souhaitent garder pour eux telle ou telle variété et le nom qui s’y rattache.
Ce qui soulève la question de savoir comment un producteur produisant -par exemple-  de  l’OG Kush au Colorado, délimitera son phénotype par rapport aux producteurs produisant leur propre variété d’OG Kush en Californie ou au Massachusetts.
Surtout si le nom, ultra-connu, est la seule chose à laquelle le commun du stoner peut se raccrocher, faisant fît de telle ou telle spécificité régionale.
C’est dans ce contexte que des appellations d’origine sont en train de faire leur apparition, mettant l’accent sur des zones de production mythiques comme Humbolt ou Aspen.
Mais qu’en est-il des noms de variétés eux-mêmes? Quel tournant pourrait prendre l’industrie dans la façon dont nous utilisons des noms omniprésents comme Blue Dream, Sour Diesel, Granddaddy Purple et des milliers d’autres?

La réponse dans le second épisode des leçons du Dr Moon.

En bonus, le titre d’Afroman en hommage à la Thunderfuck, variété qui pousse en Alaska.

 

 

5 variétés de weed pour survivre à la flippe de la rentrée

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Alors que la rentrée se profile,  il est important de pouvoir compter sur des valeurs aussi sûres que naturelles. Jetez vos Xanax, oubliez les triple expressos et laissez votre vodka au congelo:  la rédaction vous a déniché 5 variétés de weed sur mesure. Suivez le guide (de survie).

Jack Herer

Jack Herer est une hybride à dominante sativa qui a acquis autant de renommée que son homonyme l’illustre Jack Herer, l’activiste et auteur américain. Créée par Sensi Seeds et fruit d’une union entre Haze et Nothern Light #5, la Jack Herer donne quick élévateur, mais plus euphorisant que la Durban Poison ou la Green Crack figurant dans cette sélection. Côté saveurs, les terpènes aux arômes de pins et poivre prennent le dessus. En culture intérieure, les rendements sont satisfaisants sans être mirobolants.
Il faut compter en moyenne 9 semaines pour que Jack Herer produise de belles fleures , 11 semaines de la graine à la récolte.
THC : 17.5¨%
Effets : Énergisante, euphorisante, bon moteur à création arty.
Indications: Depression, anxiété, trouble de l’humeur (cyclothymie)
Verdict : « Y’a pas d’erreurs avec Jack Herer » dit-on à Amsterdam « No error with Jack Herer ».
Une valeur sûre, sans doute la variété plus docile et adaptée à tous de cette liste.

https://www.zamnesia.fr/zamnesia-seeds/3325-jack-herer-automatic-feminisee.html

Strawberry Cough

Connue pour son odeur sucrée de fraises fraîches et une longue montée qui ne semble jamais finir, la Strawberry Cough peut faire tousser même les consommateurs les plus aguerris… mais pour la bonne cause. Côté parenté, c’est un peu le mystère (entrenu) pour cette weed franchement puissante malgré un taux de THC « normal »

Les saveurs de baies proches de la Skunk #11 captiveront vos sens tandis que les effets cérébraux et édifiants fournissent une euphorie qui ne manquera pas de laisser une «grande banane sur votre visage aux yeux rouges. La  « toux aux fraises » : une excellente solution en période de stress élevé.

THC : 17.5%
Effets: Énergisants, relaxants, euphorisants
Indications: dépression, anxiété, stresse, périodes difficiles…
Verdict :Strawberry Cough, c’est un peu la force tranquille de la weed, l’énergie zen. Parfait pour l’Homo-Urbanis-Stressos

https://www.zamnesia.fr/dutch-passion/396-strawberry-cough-feminisee.html

Durban Poison

Une pure sativa originaire de la ville portuaire sud-africaine. Un grand classique à l’odeur douce et ses effets stimulants au possible. Le Red Bull de la weed, une Ganja parfaite pour rester productif dans une journée bien remplie. Très apprécié par artistes et créatifs pour son boost énergisant des plus inspirants. Côté culture et production, les amateurs de concentrés apprécieront tous les deux les glandes de résine surdimensionnées qui font de cette variété un choix de qualité pour l’extraction de Dabs. Les bourgeons sont ronds et trapus, et laissent une épaisse couche de trichomes sur presque toutes les zones de la plante. En auto floraison indoor, comptez 10 semaines de la graine à la récolte

THC : 17,5 %
Effets : énergisant, créatif, source d’inspiration
Indications: dépression, stress, douleurs musculaires.
Verdict : Déjà très appréciée dans les années 70, c’est une pure Sativa dans toute sa splendeur, un grand cru classé de la weed.

Green Crack

Ne vous laissez pas tromper par le nom: point de drogue ici : nous parlons d’une variété 100% cannabis. Peu de souches peuvent se targuer des pouvoirs énergisants et aidant à la concentration que cette variété star de l’année 2019. Avec une saveur acidulée et fruitée évoquant la mangue, Green Crack est une excellente variété de jours qui peut aider les consommateurs qui ont un petit coup de mou ou qui ont besoin d’un petit coup de fouet pour se mettre au boulot. Cette variété s’appelait initialement Green Cush, (avec un C), mais en la découvrant, Snoop Dogg l’a immédiatement rebaptisé Green Crack, une weed que le rapeur apprécie particulièrement. En culture indoor, c’est sans doute un des meilleurs plans : haut rendement, très facile à cultiver, nécessite peu de lumière (100 watt en croissance et 250 en floraison lui suffiront), pour une récolte en 8 semaines seulement !

THC : 17%
Effets : Énergisant, aide à la concentration, excellent anti-migraine
Indications: Dépression, manque de tonus, migraines.
Verdict : Bon sang de Snoop Dogg ne saurait mentir pour cette weed qui ne vous affamera pas non plus.

Ghost Train Haze

La Ghost Train Haze, c’est un croisement de sativa, en l’occurrence de Ghost OG et de Neville’s Wreck, grande classique du pionnier des cultivateurs hollandais des années 80. Contrairement aux sativas typiques, Ghost Train Haze produit des bourgeons denses recouverts de trichomes blancs,  eux-mêmes recouverts de cristaux. Ce qu’on appelle des têtes bien pleines. Avec des arômes floraux et d’agrumes, la Ghost Train Haze fournit une puissante dose de THC des plus efficaces contre la douleur, la dépression et la perte d’appétit. La plus puissante de ce top 5, risque de ne pas convenir aux âmes sensibles et nouveaux consommateurs. À noter :1% de CBG, un chiffre intéressant pour les patients cherchant une weed thérapeutique traitant le syndrome du côlon irritable ou en proie à des TDAH
Coté culture, la Ghost Train Haze est une variété plutôt vouée à pousser en d’extérieur, et comme toute Haze, il faudra être plus patient : entre 60 et 80 jours.

THC : 18% CBG:%
Effets: Aide à la concentration, énergisante, euphorisante
Indications: Troubles de l’attention, hyperactivité, dépression.
Verdict : Top pour la concentration et à la créativité, quand consommée avec pondération. Au-delà, vous risquez de partir dans de trop abstraites rêveries. À utiliser avec parcimonie pour éviter de passer la journée comme un fantôme.

 

Josh Kesselman: Rock & Roule!

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Entrepreneur, inventeur, philantrope, le fondateur de la marque Raw Josh Kesselman est un homme au caractère aussi brûlant que les papiers qu’il vend avec succès depuis près de 20 ans. Portrait du plus rock-star des CEO du smoke business.

La première fois que j’ai vu Josh Kesselman, c’était dans une de ses vidéo de démonstration, qu’il post sur Facebook chaque semaine. J’étais persuadé qu’il s’agissait d’un “Hype man”. Ce genre de personnages qu’on retrouve dans les téléachats anglo-saxons et dont les démonstrations semblent tellement enthousiastes qu’on ne sait plus s’ils vendent une essoreuse à salade ou la pierre philosophale.
Au fur et à mesure des semaines, j’ai réalisé que cet homme à l’énergie débordante et au sourire omniprésent n’était pas un simple employé : c’était le fondateur et le président de Raw, la marque de papier à rouler la plus importante au monde.

Look à la Keith Richards

Avec son look de rock-star (on le voit toujours affublé d’écharpe à la Keith Richards surmontée d’une coupe toute aussi inspirée du fameux Stones),  Josh est loin de ressembler à un chef d’entreprise classique.
Vegan, engagé, l’homme cultive le paradoxe en jouant au trublion hyper-actif (et tout aussi agaçant) qui vient de découvrir le mot fuck (voir notre vidéo).

Sa fortune, estimée est de 42 millions de dollars, lui permet de bien s’amuser oui, mais aussi d’agir pour les autres et pour le globe.
Exemple green-bling: il roule dans la seule Ferrari dont la composition n’a pas nécessité une seule trace de produits animaux, même pour la colle utilisée (tout comme son papier à rouler).
Si il est frivole, l’homme à la Ferrari végan a aussi financé un programme humanitaire qui aura réussi a sauver 25 000 personnes de la famine en Afrique et aux Philippines.

Le philanthrope du commerce de filtres et feuilles

Là où des Bill Gates ou des Elon Musk pourraient être accusé de payer moins d’impôts au travers du financement de leurs fondations, Josh n’hésite pas à mettre la main à la poche en payant ces impôts plein pot, sans en faire aucune publicité.
Dans une interview pour High Times , il clamait ce carpe diem non sans égo qui le définit aussi« Je me rappelle constamment que je n’ai qu’un nombre de jours limités avant d’être mort et enterré et je veux être légendaire”.

Descente du FBI

Ses très nombreuses innovations lui ont été inspirées par ses propres problématiques de fumeur, en commençant par son obsession pour le papier.
En 1993, il utilise toutes ses économies pour lancer sa première boutique entièrement dédiée aux consommateurs de ganja. Il vit dans l’abri de jardin d’un ami. C’est là que ses affaires commencent à décoller grâce aux ventes de papiers à rouler de bien meilleure qualité que ceux disponibles jusque lors aux États-Unis. Son truc: les faire importer aux US  par des amis en voyage.

C’est une affaire qui roule… jusqu’en 1996. Cette année là, il aura le tord de vendre un bong à la fille d’un employé du gouvernement.
Qu’importe s’il n’était pas au courant, sa boutique est détruite par des agents fédéraux armés jusqu’aux dents, qui menacent de tirer sur son chien. Les Feds lui confisqueront toute sa marchandise… Sauf ses carnets de feuilles à rouler.

Juicy Jay’s et papier de riz

La raison de la clémence des officiers de l’Oncle Sam? Au pays du dollar, le papier est sacré et quelle que soit son utilisation, on ne peut pas l’interdire.
Dans la même année, comme un pied de nez, il ouvre une boutique dédiée exclusivement à cette gamme de produits nommée “HBI” et part à Alcoy en Espagne, la mecque du papier depuis l’arrivée en Europe du tabac que l’on doit à Christophe Colomb.
Sur place, il va créer deux marques devenues cultes avec un fabriquant local : Juicy Jay’s (des feuilles aromatisées) et Element, qui produit un vecteur de combustion à la texture comparable au papier de riz.

Adoubé par Snoop Dogg

C’est grâce à sa part des bénéfices qu’il va lancer Raw en 2004 avec 1 million de dollars. Il proposera le premier papier Vegan,  non blanchi et complètement naturel (contrairement aux papiers traités à la javel ou à la craie).
Qui plus est, les feuilles à bonheur sont fabriqué à partir de fibres de chanvre qui préserve le goût de l’herbe, un must pour les puristes.
17 ans plus tard, Josh continue d’innover au gré de son inspiration et surtout de sa propre consommation. S’il a lancé le rouleau “infini” de papier à rouler, que vous pouvez couper à la longueur de votre choix, c’était avant tout pour pouvoir fumer des joints longs comme son bras.
Sa consommation légendaire, qui rivalise avec celle du grand Snoop Dogg, lui a même valu un hommage par son ami Wiz Khalifa, qui lui a dédié une chanson logiquement nommée Raw.

 Une leçon de roulage du maestro et l’accès à sa chaine Youtube démente (et interdit au moins de 18 ans) via ce lien.

Petit guide des différents types de hash et leurs concentrés.

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En Amérique du nord, le haschich a longtemps été considéré comme un produit pour fins gourmets du THC.  En Europe, la donne est un peu différente puisque le haschich -principalement marocain ou afghan-  était la seule matière cannabique disponible sur le vieux continent jusqu’aux 90’s et la déferlante de weed cultivée indoor qui enterra le gros shit qui tâche. Depuis une dizaines d’années, des méthode d’extraction comme le Bubble Hasch, Shatter, Wax ou Crumble ont fait leur apparition sur le marché, au grand bonheur des kiffeurs de taga comme des curieux qui aimeraient une alternative à la Ganja. Petit précis de ces hasch 2.0. aux effets aussi variés que puissants.

Tout d’abord et afin de mieux appréhender le hasch et ses nouveaux dérivés, il nous faut comprendre le fonctionnement d’un plant de Ganja.

Weed, Trichomes, Ganja, Cannabis, Pot
Le hasch est fabriqué en utilisant uniquement les trichomes des bourgeons et des garnitures de cannabis.

Ce sont les plants de cannabis femelles qui produisent des fleurs qui, si elles ne sont pas polonisées par des plants mâles, produisent une résine épaisse et collante. Cette résine est composée de trichomes; de minuscules structures qui ressemblent à des cristaux à l’œil nu et à de minuscules champignons de verre au microscope.

Le hasch est fabriqué en utilisant uniquement les trichomes des bourgeons et des garnitures de cannabis. (illustration). Ces sont les trichomes en question qui noue offre , les alcaloïdes (cannabinoïdes), les terpènes et les flavonoïdes qui donnent au cannabis ses effets, arômes et saveurs uniques. Le haschich est fabriqué en séparant ces trichomes des bourgeons de cannabis et de la garniture et en les concentrant en un puissant extrait.

Le hasch « fait main »

En Inde et au Népal, les habitants font du hasch en frottant des bourgeons de cannabis vivants entre leurs mains.

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Hash en résine live roulé à la main – Charas indiens et boules de temple népalaises

Le sous-continent indien, produit majoritairement du cannabis Indica et le prépare avec l’une des plus anciennes formes de fabrication de haschisch : En Inde et au Népal, le hasch (ou Charas, comme l’appellent les locaux ) est fabriqué en frottant des bourgeons de cannabis frais entre les mains pendant des heures. Avec la friction, les trichomes de la plante forment une résine épaisse et sombre qui est raclée en boules ou en bâtonnets, qui présente une texture crémeuse qui n0’est pas sans rappelé celles des truffes au chocolat.

Le Dry Hift Hash – Noir afghan, rouge libanais, pakistanais, brique turque et pollen marocain

Le Haschich par « tamisage sec » est obtenu en tamisant doucement les têtes de cannabis séchées et en les coupant à travers des tamis à mailles fines. Cette friction douce aide à séparer les trichomes en une fine poudre appelée kief. Ce kief est ensuite pressé en blocs selon différentes techniques selon la zone de production.

Le hachage par tamisage sec est fait en appuyant et en chauffant le kief.

En Afghanistan, par exemple, le hasch (connu localement sous le nom de Chars) est fabriqué en mélangeant du kief avec de petites quantités de thé pour former une sorte de pâte qui est pétrie à feu doux jusqu’à ce qu’elle prenne une couleur noire profonde et une consistance épaisse et lisse semblable à caramel mou.

Le hasch marocain, d’autre part, est fabriqué en appuyant plusieurs fois sur le kief en utilisant uniquement la pression et la chaleur. Le hasch pakistanais, lui, est fabriqué à l’aide d’une technique similaire. Pour le folklore, certains habitants du Pakistan affinent leur dans une peau de mouton ou de chèvre séchée pour rehausser sa saveur, une méthode aussi cash que peu vegan.

La Colophane

Faire de la colophane est simple, il s’agit de presser les têtes de cannabis séchées avec beaucoup de pression et de chaleur. Le résultat est un extrait clair, doré, exempt de contaminants et riche en saveur et en puissance.

La colophane a une consistance très similaire à la sève des arbres.

 

Le Bubble Hasch

Le Bubble Hash (parfois appelé hasch Ice-O-Lator) est très différent des types haschich « classiques »

 

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Le Bubble Hasch est apprécié pour sa saveur, sa puissance et sa pureté.

.Il est fabriqué en mélangeant des bourgeons de cannabis congelés avec de l’eau et de la glace, en agitant ce mélange pour aider à séparer les trichomes du matériel végétal, et enfin en faisant couler l’eau à travers des tamis à mailles de différentes tailles. Le résultat est un hachage friable avec une consistance similaire au miel cristallisé.

Le Bubble Hash est généralement aussi aromatique que savoureux, des qualités que l’on doit à sa méthode d’extraction a basse température, une méthode qui aide à préserver certains terpènes et flavonoïdes fragiles qui disparaissent si traités à chaud.

BHO : Shatter, Wax, Crumble et Budder, ou la révolution de l’extraction au butane, propane et CO2

Le hasch ne sera jamais plus le même depuis la découverte de l’extraction via des solvants comme le butane, le propane et le CO2.

420, 710, bho
Shatter, Wax, Crumbs et Budder sont tous des noms d’extraits de solvants à base de butane, de propane ou de CO2 , aussi connu sous le nom de BHO

Aujourd’hui, ces types d’extraits, souvent vendus sous des noms tels que Shatter, Wax et Budder, font un carton au Canada et aux US, au point d´égaler les ventes de weed dans certains dispensaires, une tendance particulièrement nette en Californie. Le haschich extrait au butane, du propane ou du CO2 n’est pas un truc à faire à la maison. Mais vraiment pas. Les accidents sont légion (les cas de brulures sévères se comptent par centaine à Los Angeles) car les produits chimiques utilisés dans le processus d’extraction sont aussi inflammables, toxiques que volatils. En bref, pas une bonne façon de s’envoyer en l’air.

Cependant, ces nouvelles méthodes d’extraction (nous vous recommandons d’aller acheter votre Shatter chez des professionnels) sont capables de produire certains des hasch les plus puissants du globe. Une partie des BHO vendu dans les dispensaires américains, par exemple, contient plus de 70% de THC.

Steve Voser pour Zeweed (Traduction Zeweed)

Nancy Whiteman, reine du cannabis sucré

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Nancy Whiteman est la preuve que le cannabis-business est ouvert à tous et à tout âge. A 52 ans, l’américaine a quitté le confortable monde des assurances pour monter “Wana”, sa marque de gummies, bonbons et sucettes au cannabis.
Petit portrait de celle qui a été couronnée  “Reine du Cannabis légal” par Inc Magazine.

Nancy Whiteman n’a franchement pas la tête de l’emploi.
Toujours tirée à quatre épingles, la femme d’affaire ne se déplace qu’en tailleur et escarpins de marque.
Dans un ganja-business qui comporte moins de 25 % d’entreprises dirigées par des femmes, Nancy s’est imposée comme directrice générale d’une entreprise au chiffre d’affaire de 25 millions de dollars en 2019. Cerise sur le space-cake, sa marque est devenue celle qui vend le plus de produits comestibles au cannabis aux États-Unis, d’après le cabinet BDS analytics.

Un parcours qui force le respect pour celle qui a commencé par des expérimentations dans sa petite cuisine.
Quand elle fonde Wana avec son ex-mari John en 2010, Nancy n’en est pas à son coup d’essai.
Diplômée de Cornell (le Harvard du sud) et d’un MBA, elle aura eu une première vie des plus nourrie dans le très compétitif monde des entreprises US.

La Martha Stewart du THC

C’est cette faculté d’adaptation, grande force de Nancy Whiteman, qui la poussera avec son ex-mari  à abandonner son aventure dans les sodas au cannabis pour se consacrer à leur produit best seller : les bonbons acidulés.
“Je vise les parents amateurs de Chardonnay (…) qui cherchent simplement un peu de relaxation” explique-t-elle à Inc Magazine lorsqu’on lui demande l’origine de son succès fulgurant.
L’innovation n’est cependant pas sans travers et autres obstacles: la liste des produits qu’elle propose à la vente via son entreprise ayant énormément changée au fil des évolutions de la loi et des retours consommateurs.
Son produit préféré : des amandes recouvertes d’épices et de poudre de cannabis est indisponible depuis 2013 car il était impossible de garantir un taux uniforme de THC pour toute la gamme.

“Je vise les parents amateurs de Chardonnay (…) qui cherchent simplement un peu de relaxation”

Coup de chance (ou d’instinct) elle a retiré le produit un an avant la normalisation des consommables en 2014.
C’est aussi cette aptitude au rebond qui est la clef du succès de “Wana”, dans une économie national qui n’autorise pas le commerce de cannabis au niveau fédéral.
Nancy Whiteman a  ainsi dû jongler avec des réglementations variant de mois en mois et d’états en états pour changer composition, emballages et  taux de THC de ses produits,  sans pour sacrifier leur qualité.

Si ses produits se vendent si bien c’est parce qu’ils sont particulièrement gourmands et que leurs effets sont très facile à gérer… à condition d’y aller en douceur.
La “Martha Stewart du cannabis” selon le magazine Entrepreneur, n’a aucune honte à admettre son propre Bad Trip quand elle a malencontreusement ingérée une dose de cheval de Chocolat chaud au THC.
J’ai cru que ça durait depuis des heures, cela faisait 10 minutes” s’en amuse-t-elle dans une interview accordée au magazine Medium.
Une expérience qui l’a poussée à améliorer les indications sur les emballages de ses produits afin d’ éviter à ses consommateurs de vivre une expérience similaire: “il vaut mieux y aller en douceur” conclue-t-elle sagement.

Les produits de Nancy sont disponibles ici

 

Dépistage THC au bureau : faut-il tricher pour travailler?

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Au Canada comme aux États-Unis, légalisation ou pas, télétravail ou pas, nombre d’entreprises continuent d’imposer aux salariés des contrôles au THC. Alors que la pratique se développe aussi en Europe, ce jeu du gendarme et du smoker fait les beaux jours des fabricants de solutions trompe-test. Zeweed s’est penchée sur 5 de ces produits anti-chômage.

Qu’il s’agisse d’un usage soutenu et régulier ou du petit joint du samedi, la consommation de cannabis laisse des traces. De toutes les drogues illégales, c’est d’ailleurs celle qui reste le plus longtemps détectable après la prise. Jusqu’à 90 jours pour les gros consommateurs et minima  5 jours pour quelques taffes prises en soirée. Ce qui n’est pas sans déconvenues lorsque qu’un mail de la DRH vous invite cordialement à venir passer un THC-test avant la fin de la semaine.
Pour faire face à ce genre de situation, et pourvu que vous ne soyez ni pilote de ligne ni détenteur de la valise nucléaire, des solution existent. Sélection.

Pour les tests salivaires 

Le chewing Oral Clear (Clear Choice)
Proposé par Clear Choice la marque américaine leader du marché de la gruge cannabique, Oral Clear effacera toute trace de THC de votre salive pendant 30 minutes.
(un seul goût disponible : vaguement mentholé)

Verdict : Un produit très efficace pour les tests surprises, mais au prix d’une journée de travail.
120 CAD$. Disponible ici

Pour les tests capillaires 

Le Toxin Rid Sham
En cas de test capillaire, méthode peu pratiquée dans le cadre d’une vie de bureau classique, le shampoing Toxin Rid se pose comme la seule alternative au passage à la tondeuse. Il faudra tout de même une quinzaine d’utilisations pour que la toison retrouve une apparente sobriété, avec un minimum de trois jours d’emploi pour arriver à enlever toutes traces tangibles de THC .

Verdict : A un tel prix, mieux vaut être certain que c’est bien un test capillaire et non urinaire qui sera imposé… 309 CAD$Disponible sur le site 

 

Pour les tests urinaires 

Clean Urine (Test Clear)
La marque Test Clear, à qui l’on doit le très efficace chewing gum Oral Clear commercialise un produit des plus fiables techniquement : de l’urine déshydratée 100% sobre. La poudre jaune est fournie avec une fiole et un réactif qui chauffe au contact de l’air pendant 45 minutes. Le kit est fourni avec une bandelette thermoréactive qui permet de vérifier que la température est adéquate.

Verdict : la meilleure et plus utilisée des alternatives à l’abstinence complète. 65 CAD$ Disponible ici

Pour les test urinaires surveillés de très près 

-Screeny Weeny (Clean U)
Pour les employés un peu paranos comme pour les DRH trop zélés, Clean U propose une étonnante et imparable panoplie puisque la marque US vend un système génital complet, avec fausse urine et faux pénis. L’engin est fourni avec deux sachets d’urine synthétique, il s’agira ensuite de ranger tout l’attirail dans son slip, puis, le moment venu, de presser sur le faux zizi pour faire sortir le faux pipi.
La marque a le sens de détail puisque deux coloris sont disponibles : noir ou blanc, avec deux options : circoncis ou non. En revanche, une seule taille disponible.
Un système que la marque a décliné pour le beau sexe via des sous-vêtements “secrets” avec une poche pour l’urine propre (qui est évidemment au seul endroit qu’il est interdit de palper)

Verdict : Très justement appelé « anti paranoïa pack », ce summum de la triche vous mettra à l’abri de toute sanction, mais pas du ridicule. Disponible pour homme (218 CAD$) et pour femme (72 CAD$)

Norbert Deveaux

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