Conso THC - Page 3

Le boom des bombecs à la beuh

La légalisation du cannabis au Canada et dans 18 Etats américains a vu la commercialisation de friandises au cannabis de haut niveau et d’une multitude de bonbons, chocolats ou crèmes glacées relevés au THC. En Europe, alors que le cannabis récréatif est interdit dans une majorité de pays, les Social Clubs ainsi que certains revendeurs du marché noir surfent sur la vague du bombec planants en proposant de la weed dans des packaging griffés Haribeuh ou encore Señor Gato. Enquête.

Les bons vieux Space-Cake ou Cookies de nos parents étaient généralement élaborés avec du beurre de Marrakech ou des fleurs ou feuilles decarboxilées ( technique qui consiste à chauffer la fleur à une certaine température pendant 30 min afin d’activer les cannabinoïdes pour diffuser le THC). Résultat: des produits trop ou pas assez dosés, et donc aux effets très aléatoires. Avec l’arrivée du BHO et du rosin tout ceci a changé : on peut désormais trouver des produits au dosage précis, sans résidu végétal et à la composition uniforme. Petite révolution en terme de qualité !

Haribeuh et Señor Gato

Les États-Unis ont été les premiers à commencer à développer des marques exclusivement comestibles comme Wana, qui est un des leaders du marché Américain avec une gamme thérapeutique et une autre récréative. Suivi de près par l’Espagne – même si la vente reste encore illégale – qui propose des dizaines de marques plus ou moins qualitatives avec des packaging léchés et une image soignée comme Señor Gato ou encore les bonbons Haribeuh, qu’on retrouve dans pas mal de cannabis social club. Mais dans ce cas, ce sont des fleurs que le consommateur trouvera dans le sachet, et dont des edibles.

Avec Haribo, c’est bien beuh la vie!

La France se démarque pour sa variété de sucreries au CBD comme la marque Bouchard Dassault qui propose pas moins de 10 goûts différents de bonbons gélifiés.Si les edibles ont le vent en poupe, c’est aussi parce qu’ils ne s’adressent pas qu’aux fumeurs, étant très efficaces pour soulager les douleurs chroniques ou musculaires, ils sont plebscitées par ceux et celles qui préfère un petit Teddy bear au THC plutôt qu’un Doliprane !

Bonbons Bouchard Dassault, pour planer en sécurité.

Teddy bear au CBD vs Doliprane

Personnellement j’en utilise en micro dosage tous les mois pendant mes règles et ça a changé ma vie!! Nos amis vegan peuvent se réjouir car il  existe de plus en plus de produits qui n’utilisent aucune matière animale. Les edibles présentent un certain nombre d’avantages non négligeables : ils sont très accessibles (entre 5 et 10 € le parquet de bonbons), s’emportent partout et se consomme à discrétion sans attirer l’attention. Et surtout, ils sont en général assez bons, c’est donc un vrai moment de plaisir bénéfique pour les papilles et pour le corps. Que demande le peuple?
Restez vigilants: même s’ils ont l’allure de petits caramels fondants ou de bonbons acidulés inoffensifs, ils n’en restent pas moins très puissants ! Respectez le dosage en fonction de son poids ou privilégiez les bonbons au CBD pour un plaisir sans modération.

Shopping: En automne, les fleurs mortes se fument à la pelle.

/

Pour remédier au blues de cette fin d’été indien, rien ne vaut un peu de shopping. Afin de dépenser malin, Zeweed a parcouru le web pour vous proposer une sélection des meilleurs produits pour amateurs de verdure et d’hédonisme.

Le plus inventif : Le vaporisateur caché de Discreet Vape
Un gentleman fumeur se doit de toujours faire preuve d’un peu distinction, mais surtout de beaucoup de discrétion. Contrairement au nébulisateur dont nous parlions ici (qui fonctionnait réellement comme une Ventoline avec des cartouches pré-remplies), cet appareil vous propose simplement de fumer votre herbe de manières plus intelligente
Avec une autonomie de 40 bouffées grâce à sa batterie lithium ce vaporisateur vous permettra de vivre en toute tranquillité la dimension “médicale” du cannabis, même lors de longs voyages.
Il est disponible sur ce site en livraison en France et au Canada:
https://www.docteur-vaporisateur.com/vaporisateurs-portables/408-puffit-2-vaporisateur-portable-inhalateur.html 

Puffit 2,  99 $

Le plus artistique : Le plateau à rouler Keith Haring
C’est bien connu Art et Cannabis sont (par)faits pour aller ensemble. À la manière des hommes des cavernes qui consommaient des psychotropes pour peindre dans des cavernes c’est dorénavant à votre tour de vous cultiver en roulant sur ce plateau créé par la marque High Standards. 4 modèles sont disponibles tous illustrés par le style faussement naïf du petit génie du street art Keith Haring.
Un bon moyen d’associer “Street Cred” et culture.
Toute la collection développée par la marque comprenant aussi des bongs et divers accessoires est disponible ici : https://higherstandards.com/collections/k-haring-glass-collection/products/k-haring-tray

K.Haring Tray, 60 $

Le plus pratique : Le Ardent FX de Ardent.
Préparer des huiles, beurres et autres teintures peut être compliqué. Grâce à cet appareil, véritable Nespresso du cannabis alimentaire, c’est dorénavant un jeu d’enfant !
Cet appareil très élégant en aluminium vous permet de préparer tout en festin cannabique avec deux boutons. Vous mettez votre cannabis, la cartouche appropriée à votre recette, vous sélectionnez le programme et vous lancez le tout. Le reste sera géré par la machine. Contrairement à d’autres décarboxylateurs cet appareil fonctionne seul ou avec des cartouches de préparations alimentaires pour toujours plus de facilité. Au programme de huile d’olive, du beurre de coco ou du chocolat.
L’appareil et les cartouches sont disponibles ici

 

Ardent Cananbis 290$

Sexe et cannabis : 8 ganjas pour 8 positions.

Le sexe est une source de plaisir universelle. La consommation de cannabis, elle, réjouit à ce jour 160 millions de consommateurs réguliers sur le globe. Alors, sexe et ganja, un duo gagnant? Oui, mais à condition de bien s’y prendre. Afin de vous garantir grande banane et sourire aux lèvres, Zeweed a passé en revue huit variétés de cannabis à marier avec huit situations envisageables.

« En plus d’intensifier les rapports sexuels, le cannabis augmente leur fréquence ». Voici les encourageantes  conclusions d’une étude de la Stanford University of Medecine (Californie).
Betty Dodson, célèbre sexologue outre-Atlantique détaille les résultats de l’étude :Lorsque l’on est sous l’effet de de la marijuana, nos ondes cérébrales ralentissent. Nous sommes beaucoup plus dans l’instant. Et quand on fait l’amour, l’idée est de ne pas penser, de sentir davantage son corps. Et ces dispositions sont favorisées par les effets de la marijuana.  Vos papilles gustatives et votre peau deviennent plus sensibles. Le sens olfactif est plus développé et vous détecterez inconsciemment les phéromones libérées par votre partenaire » analyse l’experte.
« À cela il faut aussi ajouter l’effet vasodilatateur du cannabis qui fournit au clitoris et au pénis un plus grand afflux sanguin, et donc des sensations de plaisir plus intenses » poursuit le docteur Dodson.

Des sensations qui varient évidemment selon la quantité de cannabinoïdes, leur répartition, et le type de terpènes, mais qui sont en revanche peu tributaires du contexte environnemental. « Quand on fait l’amour, on fait abstraction du milieu extérieur. Il n’y a donc que très peu d’interférences qui viennent perturber les effets des cannabinoïdes » conclu Dodson. En bref, quand on s’envoie en l’air avec son partenaire, on ressent plus précisément les effets de la ganja.  Et donc les variations entre variétés.  Quatre bonnes raisons alors, d’observer les huit commandements du stoner-lover.

Pour les ascensions en solo 

Avouons-le la masturbation, c’est génial, c’est simple et c’est sain, surtout quand on n’a pas le choix. Si, pour parvenir au nirvana fait main on se repose en général sur un auxiliaire genre YouPorn, rien ne pourra égaler la vision de scènes calées sur nos fantasmes et d’images défilant au gré de notre inspiration, les yeux fermés.
Ze Conseil : La Durban Poison, une sativa qui donne un bon et rapide coup de fouet à votre imagination-libido, sans vous laisser sur le carreau.

Pour les agité(e)s du buccal

À moins d’être frappé d’un perpétuel herpès labial ou de ne jamais sortir sans gag-ball coincé entre les mâchoires, il sera raisonnablement acquis que la bouche est un organe sexuel à part entière.  Capable de procurer autant de plaisir qu’une classique partie de zob à minou, de minou à minou ou de zob à zob. Las! L’effet secondaire le plus courant de la weed consiste à laisser le consommateur avec une bouche déshydratée, limite lyophilisée. Une sécheresse buccale qui freine sérieusement toute velléités de sexe oral… A moins d’avoir la bonne ganja, celle qui vous laissera l’eau à la bouche.
Ze conseil : La Super Sweet, une dominante indica particulièrement appréciée pour son absence d’effets secondaires anti-salivaire et son coté myorelaxant…

Pour les hommes trop enthousiastes 

Cette section concerne les hommes pressés et les femmes fâchées. Oui, nous parlons ici d’éjaculation précoce. Et soyons francs, après avoir affiché son dépit un certain nombre de fois, il y a de fortes chances que mademoiselle s’affiche au bras d’un autre,  qui saura faire durer le plaisir.
Ze conseil : la Strawberry Milkshake, un hybride fruité aux pouvoirs relaxants  aux vertus anxiolytiques et tranquillisantes. Le remède parfait pour les grands sentimentaux qui peinent à freiner leurs effusions de… sentiments.

Pour une soirée sweet love

Barry White en musique de fond, feu de cheminée et diner aux chandelles (les bougies, pas l’établissement), tout est réuni pour une sensuelle session de soft sexe. Votre moitié, lascive et pensive vous attend en petite tenue sur la peau de bête de votre chalet savoyard, ou sur le moquette  de votre studette. Problème : vous en êtes à votre huitième expresso et vous êtes tendus comme un string… Et il y a mieux que trois verres de calva et un Xanax pour retrouver une  coolitude appropriée aux circonstances.
Ze conseil : Bubblegum Kush, une indica vous rendra sensible à souhait, un véritable  MDMA cannabique.

Pour du sexe sportif

Vous avez enfin emballé Camille, objet de tous vos désirs. Mais Camille (prénom unisexe) a une réputation d’athlète des dessous de couette. Un décathlon du sport en chambre se profile donc.
Ze Conseil :  la Sour Diesel, une herbe à dominante Sativa qui fera de monsieur, un Rocco Siffredi sous stéroïde et de madame, une Julia Chanel sous amphét’’. Une ganja qui donne envie de sauter sur tout ce qui bouge, en gros. À ne pas utiliser seul si vous avez un animal de compagnie..

Pour le petit coup matinal

Le câlin du matin, rien de mieux pour bien commencer une journée. Mais si l’exercice est délicieux, l’addition joint + bisous peut se payer cher au bureau où vous aurez toutes chances de piquer du nez devant la photocopieuse.
Ze conseil : l’Harlequin. Une weed riche en CBD et faible en THC, qui vous mettra à l’abri du coup de bambou que peut procurer la ganja et qui surtout ne vous retournera pas la tête au point d’en oublier votre mot de passe sur le PC de votre open-space.

C’est bien quand ça mal: pour les plans bondage

Ce soir, c’est soirée menottes, cuir et piment sur les parties génitales. Si vous faites partie des gens qui se sentent bien quand ils ont mal, il y a, à part le psy, une solution pour tenir le coup.
Ze Conseil : ACDC, ou Redwood Kush, deux indicas qui sont connues pour leurs vertus analgésiques et anti-inflammatoires.

Une pipe et au lit

Ce soir, c’est soirée bouillotte-marmotte… mais vous n’avez pas, mais pas du tout envie de faire l’amour (sur la bouche). et manque de bol, votre moitié est chaud bouillante.
Ze conseil : Mieux que le coup du mal de tête, le joint à la White Russian. Cette herbe qui affiche un impressionnant taux de 35% de THC est surtout réputée pour son côté ultra sédatif. À ne pas fumer avec un expert : cette weed est aussi réputée pour très bien soigner… les migraines.

 

Comprendre la génétique du cannabis pour en tirer le meilleur profit.

//

Lorsque vous achetez des graines, les termes sativa et indica se poseront comme la première alternative. Si ce sont bien là deux familles de cannabis, nombre d’idées reçues (et fausses) sont de nature à vous induire en erreur avant même que vous ayez planté. Un tord que nous nous proposons de redresser dans ce premier chapitre du Zeweed Grow Guide.

Indica, Sativa et Ruderalis: les trois fondamentaux de la cannabis-génétique.

Un cliché trop souvent pris pour parole d’évangile consiste à estimer que les termes indica et sativa détermineront les effets psycho-actifs associés à la plante: les variétés indica sont supposées être relaxantes et sédatives, tandis que les sativas sont euphorisantes et énergisantes.
Las! La réalité est tout autre.

Les termes indica et sativa décrivent en fait 2 espèces (ou sous-espèces différentes) de cannabis, chacune avec des traits physiques et des schémas de croissance distincts.

Le cannabis a été étudié et décrit pour la première fois par le botaniste suédois Carl Linnaeus dans Species Plantarum en 1753. Linnaeus travaillait avec des plants de cannabis européens très probablement cultivées à des fins industrielles et médicinales. Ces plantes arboraient un feuillage vert clair, des feuilles aux fanions étroits qui pouvaient demander jusqu’à 3 mois de croissance avant de fleurir . Il les a appelé  Cannabis sativa L.

Cannabis, Sativa,
Cannabis Sativa L., après pollinisation

30 ans plus tard, le botaniste français Jean Baptiste Lamarck étudie des plants de cannabis ramenés d’Inde. Ces plants étaient très différentes de celles décrites par Linné, si différents dans leur forme que Lamarck les appellera Cannabis indica Lam. Les plantes étaient plus courtes, plus touffues, avec un feuillage vert foncé, des feuilles larges et une floraison atteinte en moins de 2 mois. Le Cannabis indica Lam produit des fleurs plus denses et plus résineuses que ceux de Cannabis sativa L de Linnaeus? Lamarck observera qu’ils provenaient de régions plus froides et montagneuses que celles étudiées par Linnaeus.

Dans les années 1920, le botaniste russe D. E. Janischewsky  découvre et décrit ce qu’il appellera le Cannabis ruderalis, une troisième variété originaire d’Europe centrale et de Russie. Les plants sont plus petites (dépassant rarement 60 cm de haut), ont des tiges minces et produisent peu de branches. Certaines sources décrivant leur croissance comme étant beaucoup plus semblable à “une mauvaise herbe” (Weed en anglais).

Contrairement au Cannabis sativa et au Cannabis indica, qui sont tous deux photopériodiques et fleurissent en fonction des changements de leur cycle lumineux, les plantes de Cannabis ruderalis fleurissent «automatiquement»: c’est à dire après 5 à 7 semaines de croissance.

Cannabis, Ruderalis,
Plant de Cannabis Ruderalis

Déchiffrer les gènes pour trouver votre bonne souche

Aujourd’hui, la plupart des variétés de cannabis disponibles sont ce que les cultivateurs appellent des «hybrides». Ce qui signifie qu’elles ont à la fois des génétiques indica et sativa. C’est parce que le cannabis a été méticuleusement croisé au cours des 50 dernières années, alors que les sélectionneurs essaient de créer des variétés avec des arômes uniques, plus fortes en THC et plus adaptées à la culture indoor, législation oblige.

Les variétés de cannabis dites automatiques ou «autofloraison» ont également gagné en popularité depuis un dizaine d’années. Ces variétés contiennent un mélange de génétiques sativa, indica et ruderalis, ce qui leur donne l’avantage d’une floraison en fonction de l’âge plutôt qu’en réponse aux changements photopériodiques. Et sont donc plus facile à cultiver.

Lorsque vous achetez des graines de cannabis, il s’agit donc de  garder à l’esprit que les termes indica, sativa et ruderalis ne sont pas gage de tel ou tel effet. Ce qui régit l’effet d’une plante sur le corps humain, c’est sa composition chimique, la chimie corporelle de la personne qui la consomme et la voie d’administration choisie (que ce soit le tabagisme, la vaporisation ou l’ingestion). Quelques information à ce sujet sont disponibles ici.

Indica, Sativa, Ruderlais… des termes qui ne concernent que la croissance de la plante.

Comme vu précédemment, les variétés à dominante indica auront tendance à pousser de manière plus courtes et touffues que les sativas. Ils ont également tendance à fleurir plus rapidement et à produire des bourgeons denses et résineux. Ils ont probablement développé ces caractéristiques en s’adaptant à la croissance dans des conditions plus froides et plus venteuses et des étés plus courts des régions dont ils sont originaires.

Les variétés à dominante Indica sont idéales pour les cultivateurs indoor travaillant dans de petits espaces ou les cultivateurs en extérieur vivant dans des régions plus froides, avec une saison de croissance courte. Alors que les variétés indica produisent de belles têtes denses et résineuses, leur petite taille signifie qu’elles produisent généralement des rendements plus petits que les variétés à dominance sativa.
Leur stature touffue et leur structure de têtes serrées les rendent également plus sensibles à l’humidité et plus sujettes aux problèmes de champignons ou de nuisibles lorsqu’ils sont cultivés dans des climats chauds et humides.

Les variétés de cannabis à dominance sativa peuvent pousser très grandes et longues jambes. Ils sont particulièrement réputés pour «s’étirer» une fois qu’ils commencent à fleurir et produisent des bourgeons plus gros et plus aérés. Les variétés de cannabis à dominance sativa ont également des cycles de floraison plus longs, certaines variétés prenant jusqu’à 14 semaines pour terminer correctement leur cycle de floraison. Le Cannabis Sativa L. a développé de tels caractéristiques en s’adaptant aux conditions chaudes et humides et aux longs étés des régions d’où ils proviennent.

Ces variétés sont idéales pour les cultivateurs en extérieur avec beaucoup d’espace (et une certaine expérience de culture) qui vivent dans des régions aux étés chauds et longs. Alors que les grandes variétés sativa peuvent produire d’énormes rendements, leurs principaux inconvénients sont leur taille et leurs longs cycles de floraison, ce qui peut être difficile à gérer pour les cultivateurs novices.

Cannabis, Autofloraison,
Plant de cannabis à autofloraison.

Les variétés de cannabis automatiques ou à autofloraison sont un mélange de génétiques sativa, indica et ruderalis.
Les “automatiques” sont plus petites (hauteurs moyennes de 60 à 100 cm), et produisent donc des rendements plus faibles. Cependant, leur petite taille et leur temps de floraison ultra-rapide (certaines autos passent de la graine à la récolte en 8 semaines) en font des candidats idéales pour les cultivateurs amateurs travaillant avec de petits espaces et ne cherchant qu’à cultiver une weed légère, mais facile à faire pousser.

Aujourd’hui, la plupart des variétés disponibles sur le marché sont ce que les breeders appellent des “hybrides F13 (ou première génération filiale).
Sans rentrer dans un cour de botanic trop technique, un hybride F1 est obtenue lorsque que  le pollen d’une plante de cannabis mâle pollinise un plant femelle. Vous vous retrouverez ainsi avec un croisement et  des centaines de graines contenant des traits génétiques des deux parents.

Pour autant, semez ces graines et vous vous retrouverez avec des centaines de phénotypes  très différentes les unes des autres. C’est parce que, bien que portant le même schéma génétique, ces plantes peuvent exprimer les traits génétiques qu’elles ont hérités de leurs parents de différentes manières (tout comme vous et vos frères et sœurs pouvez sembler très différents les uns des autres malgré les mêmes parents).

Voici donc vos toutes premières clefs pour se lancer dans l’auto-culture, une aventure toujours garante mille surprises…
Bonne récolte!

Ze weed Grow Guide: Outdoor VS Indoor

///

When you embark on your weed-growing journey, one of the first decisions you’ll have to make is whether to grow outdoors under the sun or indoors under a light. Both are viable options with their own unique perks and challenges; below we’ll walk you through both setups to help you choose what’s best for you.

An Introduction to Outdoor Cannabis Cultivation

There are many benefits to growing cannabis outdoors. First and foremost, you’ll be working with the best light source there is; the sun. There’s simply no grow light on the market like it, and it’s completely free to use, whereas setting up and running an indoor grow room/tent can quickly become very expensive. 

Most importantly, growing cannabis outdoors is a lot less hands-on than growing it indoors, making it a great place to start for first-time growers. As you’ll see later on this chapter, indoor growing requires you to carefully measure and control variables like temperature, humidity, and airflow, which can be overwhelming for beginners and leaves a lot more room for error.  

However, that’s not to say that outdoor growing comes without its challenges. Outside, your plants are completely exposed to the elements. Strong winds, extended periods of rain, drought, and pests all pose serious risks to your plants and can dramatically impact the amount of weed you harvest and its quality. Growing outdoors also means you’ll be restricted by cannabis’ natural growing season, which runs from Spring through to Autumn (unless you live close to the equator, where you might be able to grow certain strains all year round). 

Here are a few things you’ll need to consider to see if outdoor growing is right for you: 

  • What’s the climate like in your area? Cannabis likes warm daytime temperatures between 20–30°C (or 70–85°F) and cool nighttime temperatures of roughly 15-20°C (or 59-68°F). High humidity and rainfall or extended droughts can lead to pest problems, while strong winds can damage your crops.
  • Do you have a sunny place to keep your plants? Cannabis is a sun-loving plant, and while some people attest to having grown it on windowsills and shady balconies, most growers agree that cannabis plants need at least 6 hours of undisturbed direct sunlight to grow healthily and produce good buds. 
  • Do you have the space for an outdoor garden? Outdoor cannabis plants grow best in large containers (anywhere from 25-50l) and can grow to heights of up to 2m (depending on the strain and amount of space available). In general, we recommend finishing your plants in 25-30l pots and keeping them roughly 1m apart to ensure they stay healthy. Plants grown in a crowded garden have to compete for light and space, causing them to stretch and develop long, flimsy stems and poorly structured buds. Lack of airflow and touching foliage in a crowded garden can also lead to humidity problems and pest issues. 
  • Is it legal to grow cannabis outdoors where you live? If not, consider investing in a more discrete indoor garden. 

What you need to start an outdoor cannabis garden: 

  • Cannabis seeds. We recommend beginners grow no more than 3 plants at a time and avoid planting Sativa-dominant strains, which tend to grow much taller and take much longer to flower. 
  • Pots. For each plant, you’ll want:
      • 1 x starter pot. A 0.5l plastic cup will work perfectly. 
      • 1 x 5l pot for the early vegetative phase
      • 1 x 15l pot for the rest of the vegetative phase. 
      • 1 x finishing pot. 25-30l pots work great for most medium-sized strains. 
  • Soil, fertilizers, and pesticides. Later on in this grow guide, we’ll teach you how to buy or make the perfect cannabis soil, properly use both organic and chemical fertilizers, and how to protect your plants against common cannabis pests.
  • Pruning scissors, gloves, buckets, and other generic gardening equipment. 

An Introduction to Indoor Cannabis Cultivation

Indoor growing is very popular, and for a very good reason; it gives you complete control over the lighting, temperature, humidity, air circulation, and even CO2 levels in your garden, allowing you to create the perfect environment for your plants all year round. 

Many growers find that, with so much control over the environment, they are able to grow healthier plants that produce bigger yields and more potent buds. Pest problems are also far less common indoors, given you keep the conditions in your grow room/tent optimal and clean. 

This level of control, however, also comes at a cost (both literally and figuratively). To grow cannabis indoors, you’ll need: 

  • A grow tent or room to house your plants. Cannabis plants need strict light and dark periods in order to grow healthily and flower properly. Grow tents/rooms help contain the light from your lamps and also help prevent light leaks from outside stressing your plants during their dark periods. 
  • A grow light. Cannabis plants need light to photosynthesize and grow. 
  • Fans. Your plants need a constant supply of fresh air in order to respire. Most growers will use a combination of intake and wall-mounted fans to draw fresh air into their tent/room and keep it circulating around their plants. 

Setting up an indoor grow tent/room isn’t cheap, and learning how to keep it at optimal conditions also isn’t easy. While we love indoor growing, we often recommend beginners grow at least 1 or 2 harvests outdoors before moving their garden indoors.
Here are a few things you’ll need to consider to see if indoor growing is right for you: 

  • Do you have the money to set up and run an indoor tent/room? Below you’ll find a cost sheet to help you get an idea of the price of buying and running basic grow equipment like lights and fans. 
  • Do you have the space for an indoor garden? You’ll need to buy/build a grow tent or transform a cupboard, spare room, or other space inside your home into a grow room to house your plants. For most hobby growers, a 1m2 grow tent/room will provide enough space for 1-3 plants, which will produce more than enough regular weed for even daily smokers. 
  • Do you have the time and will to dedicate to an indoor garden? Growing cannabis indoors requires you to manage all the environmental variables that affect the growth of your plants. While it’s far from rocket science, running an indoor garden is usually more hands-on than tending to plants outdoors. 

Equipment list and cost sheet for an indoor grow room:

Equipment Examples Outright cost (w/out shipping) Total running cost (from seed to harvest)** 
Grow tent AC Infinity Cloudlab 3ft X 3ft (1m2) Grow Tent: This is a budget grow tent that’ll do a fine job at housing 1-4 indoor plants.   $99 USD NA
Gorilla 3ft X 3ft (1m2) Grow Tent: The Gorilla brand is highly revered by growers all around the globe for making some of the best grow tents and equipment on the market.  $292.95 USD NA
Grow light  KINGLED King Plus 600W LED Grow Light: KINGLED is a leading brand in LED grow lights. This 600w light is perfect for small indoor gardens or tents like those mentioned above.  $74.99 USD $113.4 USD 
KINGLED King Plus 1200W LED Grow Light: This light is much higher-powered and suitable for larger grow spaces (up to 3m3).  $135 USD $226.8 USD
Intake fan 15.5W AC Infinity RAXIAL S4 4” Intake Fan: With 106 CFM capacity, this intake fan provides more than enough airflow for the grow tents listed above.  $23.99 USD  $5 USD
Rotular fan  30W Hurricane 12-Inch Wall Mount Fan: Perfect for keeping a gentle breeze blowing through your tent/room.  $44.30 USD $9.7 USD

** The running costs above are calculated based on a standard grow calendar that covers 4 weeks of vegetation (under a 18/6 light schedule) and 8 weeks of flowering (under a 12/12 light cycle) and an electricity cost of $0.15 USD per kilowatt hour.
To calculate the cost of running a piece of grow equipment, first calculate the number of kilowatt hours it will run for using this formula:
Number of hours running X (watts / 1000) = Kilowatt hours
Next, multiply this number by the price of electricity in your area.
EG:If you’re running the 600w KINGLED light listed above for roughly 540 hours during the vegetative phase (18 hours per day for 4 weeks) followed by 720 hours during flower (12 hours per day for 8 weeks), your formula should look like this:
1260 total running hours (veg + flower)  X (600 watts / 1000) = 756 kilowatt hours.
At $0.15 USD per kilowatt hour, the total cost of running your light from veg to flower would be $113.4 USD. 

Note: These are just estimative figures used to give you an idea of what the costs of running your grow room might look like. Costs will vary depending on what equipment you use and the cost of electricity where you live. 

Remember, there’s no right or wrong when it comes to choosing between indoor and outdoor growing. Take your time to consider the pros and cons of each setup and, if you still can’t decide, try an outdoor grow first. You can always invest in an indoor setup later if need be. 

 

 

 

A Quick Guide To The World’s Different Types Of Hash

//

Hash has long been considered a delicacy by cannabis lovers all across the globe. But there’s a lot of differences between the Black Afghan you’ll find in a Dutch coffeeshop and the BHO you’ll get at a North American dispensary. In this article, we’ll walk you through different kinds of hash from all across the world.

Trichomes – The Key To Making Any Kind Of Hash

Weed, Trichomes, Ganja, Cannabis, Pot

First thing’s first; to better understand hash, you need to understand the cannabis plant. Female cannabis plants produce flowers which, when left unpollinated for long periods of time, produce a thick, sticky resin. This resin is made up of trichomes; tiny hair-like structures that look like crystals to the naked eye and tiny glass mushrooms under a microscope.

Trichomes are the powerhouses that create the cannabinoids, terpenes, and flavonoids that give cannabis its unique effects, aromas, and flavors. Hash is made by separating these trichomes from cannabis buds and trim and concentrating them into a potent extract.

Hand-Rolled Live Resin Hash – Indian Charas and Nepalese Temple Balls

haschich, Charras, fait main, Inde,

The Indian Subcontinent is home to Cannabis Indica and one of the oldest forms of hash manufacturing. In India and Nepal, hash (or Charas, as the locals call it) is made by rubbing live cannabis buds between the hands for hours. Eventually, the trichomes from the plant form a thick, dark resin that is scraped together into balls or sticks with a creamy texture similar to chocolate truffles.

Dry Sift Hash – Black Afghan, Red Lebanese, Pakistani, Turkish Brick, and Moroccan Pollen

Dry sift hash is made by gently sieving dried cannabis buds and trim through fine-mesh screens. This gentle friction helps separate the trichomes into a fine powder known as kief. This kief is then pressed into blocks using different techniques depending on the area of production.

In Afghanistan, for example, hash (locally known as Chars) is made by mixing kief with small amounts of tea to form a kind of dough that’s kneaded over low heat until it takes on a deep black color and a thick, smooth consistency similar to soft toffee.

Moroccan hash, on the other hand, is made by repeatedly pressing kief using only pressure and heat. Pakistani hash is made using a similar technique, although some Pakistani locals will cure their hash in a dried sheep or goat’s skin to enhance its flavor.

Rosin

Making rosin is simple. It just entails pressing dried cannabis buds with a lot of pressure and heat. The result is a clear, golden extract free of contaminants and big on flavor and potency.

Ice Water or Bubble Hash

Bubble Hash (sometimes called Ice Water or Ice-O-Lator hash) is very different from the hash types we mentioned so far. It’s made by mixing frozen cannabis buds with water and ice, agitating that mixture to help separate the trichomes from the plant material, and finally running the water through different size mesh sieves. The result is a crumbly hash with a consistency similar to crystallized honey.

 

Bubble Hash can be very aromatic and flavorful, as the cold temperatures used during extraction help preserve some fragile terpenes and flavonoids which can be lost in the presence of heat.

The Butane, Propane, And CO2 Revolution – Shatter, Wax, Crumble, and Budder

Hash hasn’t quite been the same since people learned they could use solvents like butane, propane, and CO2 to extract huge amounts of cannabinoids and terpenes from weed. Today, these kinds of extracts, often sold under names like Shatter, Wax, and Budder, are completely dominating the cannabis market, especially in North America.

Hash made using butane, propane, or CO2 needs to be purged extremely carefully, as the chemicals used in the extraction process can be toxic and extremely volatile. However, these new extraction methods are capable of producing some of the most potent hash available. Some of the BHO sold at US dispensaries, for example, contains well over 50% THC.

 

Do Weed Yourself: Le boom de l’auto-culture en France

//

Travail à domicile, école à domicile, loisirs à domicile, 2020 et 2021 auront vu l’avènement du “fait-maison”. Le cannabis n’a pas échappé à la règle. La pratique du homegrowing (soit la culture à usage personnel de quelques plants)  dans l’Hexagone concernerait aujourd’hui quelque 220.000 enthousiastes du jardinage récréatif. Zeweed a mené l’enquête.

Galères d’approvisionnement, flambée des prix et beaucoup de temps passé chez soi: en près de deux ans, la pandémie a incité nombre de consommateurs à se lancer dans la culture à domicile.
A Ivry, en banlieue parisienne, Louis s’apprête à voir 16 semaines de patience récompensées: dans quelques jours, il récoltera sa 4ème production. Des trois pieds de cannabis plantés chez lui dans une tente de culture d’un mètre carré de surface pour 180 cm de hauteur, le quadragénaire espère tirer « environ 250 g une fois séchée » .
Pouvoir fumer une herbe de qualité et ne « plus avoir à se rendre au four” (lieux de deal dans les quartiers), Louis y pensait depuis quelque temps.
Alors quand en mars 2020 il a été astreint à résidence, comme 68 millions de ses concitoyens, il passe à l’acte et commande sur le net une lampe LED, une tente, un filtre à charbon et un extracteur, le primo-kit nécessaires à la croissance de la belle plante.
Sur un autre site, il trouvera le terreau, les engrais et les graines. Le terreau, l’engrais et les graines viennent d’Espagne, le matériel horticole de France et d’Allemagne.

Pour son installation, Louis aura dépensé “environ 500 euros, soit le minimum pour avoir un bon matériel”.
A chaque nouvelle plantation, Louis n’a plus qu’à acheter du terreau, de l’engrais et bien entendu des graines. “Quand je fait pousser, ça ne me coute que 60-70 euros pour des mois de conso’ perso. C’est un très bon deal” s’amuse ce grand gaillard au rire sonore.

Trop chaud au four

En septembre 2020,  une amende forfaitaire de 200 euros pour les consommateurs était mise en place par le gouvernement Castex, avec obligation de résultat de la part des forces de l’ordre.
Déjà, j’essayais d’éviter d’aller pécho au four parce que franchement, c’est stress et pas toujours top. Mais là, si en plus tu te fais allumer à la sortie et que tu dois payer les flics pour repartir les poches vides, c’est même pas la peine. Et les mecs qui livrent à domicile sont bien trop cher : de 12 à 15 euros le gramme“, explique ce jovial graphiste au cheveux longs et au look raffiné.

 
Le boom des grow-shops

L’auto-culture n’a pas non plus attendu une pandémie pour s’imposer dans l’Hexagone.
Parce qu’elle contribue à répondre aux besoins des Français (5 millions d’usagers dans l’année et 900.000 fumeurs quotidiens), les commerces et plateformes en ligne destinées à l’auto-culture étaient déjà en place. En 2017, 7 % des consommateurs réguliers de cannabis de 18 à 64 ans confiaient déjà fumer leur propre production, selon le baromètre de Santé Publique France. Soit “entre 150 à 200.000 personnes”, précise le sondage. En 2019, il était passé à 11%.
Pour répondre à la demande, le nombre de “growshops”, ces magasins spécialisés dans la vente de matériel destiné à cultiver de la weed, a quintuplé depuis 2009 pour atteindre 350 enseignes en 2019

Cultivateurs et grow-shops sous surveillance

Un fleurissement de growshop qui n’a pas été sans attirer l’attention des autorités. En juin 2021, c’est quelque 960 pieds de cannabis qui ont été saisis chez une centaine de cultivateurs dans la Marne et l’Aube. Les forces de l’ordre avaient repérés les cultivateurs en herbe en surveillant trois “growshops” où ils se fournissaient. Puis les gendarmes les ont tout simplement pisté jusqu’à leur lieu de production.
Si Louis assure ne faire pousser que sa consommation personnelle, il sait que le risque existe. Prudent, l’apprenti grower de weed a pris ses précautions en adoptant la technique du SCROG, qui lui permet de maximiser le rendement avec seulement 3 plants en terre. “Si un jour la police vient frapper à ma porte, j’imagine que ça limitera les dégâts“.

Mike Tyson commercialise des comestibles au cannabis en forme d’oreille d’Holyfield

//

Jamais avare d’un bon buzz de mauvais goût, Mike Tyson vient de lancer, via son entreprise Tyson 2.0, une friandise au cannabis en forme d’oreille. Celle-là même qu’il avait arraché de ses dents à Evander Holyfield en 1997

Ce n’est pas un de ses meilleurs moments que Mike Tyson aura choisi pour promouvoir sa ligne d’edible au cannabis.
En l’occurence son match contre Evander Holyfield au cours duquel Tyson arracha ses ses dents l’oreille de son adversaire.

Un geste malheureux sur lequel Tyson compte aujourd’hui capitaliser en lançant une ligne de comestibles au cannabis en forme d’oreille droite: les “Mike Bites”.
La reproduction de l’organe auditif qui couta en partie sa carrière à Mike Tyson est des plus fidèles puisqu’il manque bien le haut du pavillon, resté dans les incisives de l’enfant terrible du ring.

pic.twitter.com/VOU3uAMzOf

En 2018, la légende de la boxe avait lancé Tyson Ranch, une société de production et distribution de produits au cannabis, (fleurs brutes, comestibles, concentrés…). Gérée avec des gants de boxe, l’entreprise a déposé le bilan en 2021.

Déterminé, le bien-nommé « Iron Mike » lance la même année Tyson 2.0, une autre société de production et distribution de produits à base de cannabis dont Mike espère booster les ventes (à défaut de son image) avec les stupéfiantes oreilles.

Sur son compte Twitter, l’ancien champion du monde a précisé que -attention punch line-   “les oreilles sont vraiment bonnes”.
Les Mike Bites sont disponibles à la vente en Californie, au Nevada et dans le Massachusetts.

La leçon du Dr. Moon : les noms de variétés de Ganja.

///

De la Super Cheese à la Matanuska Thunderfuck en passant par la Stephen Hawkins, les noms des variété de cannabis sont aussi nombreux que surprenants. Certains de ces noms, comme l’Acapulco Gold, ont été transmis par descendance. D’autres, comme la Jack Herer sont des références à une personne. Et des labels comme la Lemon Haze ou la Blue Dreams indiqueront plutôt les saveurs ou effets à venir. Pas facile de s’y retrouver.
Petit guide des noms de variétés et de leur raison d’être .

L’idée de donner des noms propres à la Ganja a commencé dans les années 1960 lorsque les cultivateurs rapportaient des quatre coins du globe et vers les Pays-Bas ou les US,  des souches dites Landrace.
Acapulco Gold, Durban Poison,  Colombian Gold , Panama Red et Afghan Kush sont devenus les piliers du breeding cannabique, des aïeuls de la belle plante qui forgeront les quelque 26 000 variétés aujourd’hui disponibles.
Ces variétés Landrace, au nom basé sur leur origine géographique, ont ensuite été sélectionnées et développées pour produire une plus large gamme de croisements génétiques. Les motivations de ce métissage sont à trouver dans un désir de procurer de nouveaux effets, saveurs, résistance aux maladies et produire des rendements plus importants.

De l’origine des noms modernes de weed.
Chaque breeder a une méthode différente pour baptiser sa création, souvent en mixant, plus ou moins bien, le patronyme des souches parentales.

En exemple:
Poison OG x GSC ( Girl Scout Cookies) = Suicide Girl
Blueberry x White Widow = White Berry
OG Kush x Bubble Gum = Bubba Kush

Dans d’autre cas, le nom d’une variété est représentatif de ses effets, comme Blue Dream, qui combine Blueberry et Haze et offre au cannabis-aficionados un état  «rêveur».
Un nom peut également parler des autres attributs de la souche. Par exemple, White Widow, Granddaddy Purple et Key Lime Pie parlent tous de traits physiques, comme une abondance de trichomes blancs, des feuilles violettes colorées ou un puissant arôme d’agrume.
Dans d’autres cas, le nom d’une variété est un hommage direct, comme Jack Herer ou Ringo’s Gift, nommés respectivement en l’honneur d’un activiste notoire de la cause cannabique et d’un sélectionneur de variétés fortes en CBD.
A cette famille de weed célébrant les  grands hommes verts, la nomenclature des souches peut également être des plus aléatoires. Squiblica, Zombie OG et SleeStack, par exemple, n’ont aucun rapport avec qui ou quoi que ce soit… mais pourquoi pas ?
Dans la grande famille des noms de weed, on peut  également trouver des variétés qui portent les noms de people et icônes de la culture pop, aussi bien satiriques ( Charlie Sheen, Bob Saget) que révérencieux (Michael Phelps OG, Gupta Kush, Stephen Hawkins), ou à visée purement commerciale (Khalifa Kush, Margaret Cho-G).

Des AOC de la weed ?

A mesure que le marché de la weed se développe, les producteurs, loi du billet vert oblige, souhaitent garder pour eux telle ou telle variété et le nom qui s’y rattache.
Ce qui soulève la question de savoir comment un producteur produisant -par exemple-  de  l’OG Kush au Colorado, délimitera son phénotype par rapport aux producteurs produisant leur propre variété d’OG Kush en Californie ou au Massachusetts.
Surtout si le nom, ultra-connu, est la seule chose à laquelle le commun du stoner peut se raccrocher, faisant fît de telle ou telle spécificité régionale.
C’est dans ce contexte que des appellations d’origine sont en train de faire leur apparition, mettant l’accent sur des zones de production mythiques comme Humbolt ou Aspen.
Mais qu’en est-il des noms de variétés eux-mêmes? Quel tournant pourrait prendre l’industrie dans la façon dont nous utilisons des noms omniprésents comme Blue Dream, Sour Diesel, Granddaddy Purple et des milliers d’autres?

La réponse dans le second épisode des leçons du Dr Moon.

En bonus, le titre d’Afroman en hommage à la Thunderfuck, variété qui pousse en Alaska.

 

 

Bruno Laforestrie: “Hasch, la honte de la République”

//

Fondateur de la radio culte Générations 88.2 , aux manette de “Mouv”, la petite dernière de Radio France,  Bruno Laforestrie est l’homme du renouveau Rap et R’n B.
A l’occasion de la sortie de son livre “Hasch, la honte de la République”,  nous l’avons rencontré pour parler du fumant sujet qui fâche. 

Votre ouvrage a pour titre « Hasch, la honte de la République ». Pourquoi hasch plutôt que cannabis ?
Je tenais à parler particulièrement de hasch, et non d’herbe. Le hasch et son traffic sont des sujets encore très tabous en France,  même si depuis quelques mois certaines langues se délient.
« Honte de la République » car je témoigne en citoyen lucide sur les questions publiques, fort de mon expérience en tant que dirigeant de médias proches de la jeunesse.

Un de vos chapitres s’intitule « le cannabisme tue ». C’est à dire ?
Je pars du postulat que le cannabis est une drogue au même titre que d’autres, légales (tabac, alcool) ou pas (cocaïne, MDMA).
Or, quel est l’enjeu d’une politique de santé publique ? C’est de protéger les plus vulnérables. Et dans toute politique de santé publique, une distinction entre mineurs et majeurs s’impose.
Cette distinction est d’ailleurs appliquée en ce qui concerne le tabac et l’alcool, une distinction qui est pour moi essentielle dans le débat, une ligne infranchissable.
C’est ce refus de traiter le cannabis, et donc le hasch, comme un sujet de santé publique qui fait que les tenants et aboutissants de la problématique nous échappent complètement.
On a mis beaucoup de moyens pour expliquer sur chaque paquet de cigarette que le tabac est nocif, mais rien n’est fait pour la prévention en ce qui concerne les dangers sur la santé du duo tabac-haschich. Pas plus n’est fait pour prévenir les dangers et ravages psychologique que le THC peut entrainer sur des cerveaux encore en pleine croissance.

” C’est un enjeu de santé publique au même titre que l’alcool frelaté durant la prohibition des années 30 aux Etats-Unis”

Y-a-t-il un vrai danger ?
Absolument. Sans être un grand connaisseur ou consommateur, on sait qu’il y a de la résine de cannabis nocive pour la santé. Tout simplement parce qu’elle est coupée avec n’importe quoi. Un problème qui ne se pose pas dans les pays qui ont légalisé, à l’instar du Canada. C’est un enjeu de santé publique au même titre que l’alcool frelaté durant la prohibition des années 30 aux Etats-Unis.

Vous parlez d’un glissement social et moral…
L’émancipation via le deal est un mirage: le mec qui pense qu’à 16 ans il va gagner sa vie en faisant du bizz… se plante magistralement. C’est en fait une vie à la petite semaine où le dealer revient quasiment à la condition ouvrière du XIXème siècle, lorsque les travailleurs étaient payés à la journée.
Et bien que nous soyons, au XXIème siècle, passés à une société du travail mensualisée, les petits acteurs du cannabis-business reviennent à une rémunération précaire et journalière : les chouff (guetteurs NDLR), les petits intermédiaires etc.
La prohibition a remis à l’ordre du jour cette précarité absolue. C’est une complète  faillite économique et sociale : on en revient aux pires heures du capitalisme.

“L’émancipation via le deal est un mirage”

Face à ce constat, quels horizons et perspectives pour une légalisation du cannabis en France ?
Du Canada aux États-Unis en passant par le Luxembourg, la Suisse ou Israël, la tendance est à l’ouverture. Pour l’Italie ou le Portugal, l’effet domino est inéluctable.
En France, je veux croire que nous méritons ce débat.

En suivant le modèle Canadien ?
Je ne pense pas que l’on puisse ou doive suivre un modèle existant. Mon analyse est que la politique de gestion du cannabis est le reflet du pays qui l’applique : le traitement de l’alcool n’est par exemple pas le même ici qu’en Suède, en Finlande au Canada ou bien évidemment dans les pays musulmans.
Je pense qu’il nous faut avoir un modèle propre qui pourrait effectivement s’inspirer en partie de schémas existants, avec des spécificités et en prenant compte de l’impact du cannabis dans l’économie des quartiers.
Je pense aux AOC par exemple. Il y a en France une capacité à produire, grâce aux coopératives, où l’État aurait son rôle dans l’analyse et la validation de la qualité du produit. Qu’il soit thérapeutique, bien-être comme le CBD, ou récréatif.
Ensuite, sur la distribution, deux axes importants: le marché noir dans les quartiers criminogènes qu’il est impératif de réduire et la piste de l’auto-culture qui est à mon sens partie de la solution.

“La piste de l’auto-culture (…) est à mon sens partie de la solution”

L’auto-culture pourrait contribuer à nourrir ce futur marché ?
Je trouve que c’est une piste à creuser et pense souvent à l’exemple des bouilleurs de cru. Un système de production locale qui pourrait facilement être appliqué au cannabis pour un marché niché de quelques centaines de milliers de consommateurs (sur 5 millions de consommateurs occasionnels en France, NDLR)
Pour les quartiers difficiles, une transition cannabistique s’impose, permettant à certains de travailler de manière prioritaire pour l’industrie à venir du CBD ou du cannabis si celui se légalise. Il faudra de toute façon mettre des moyens considérables dans la formation et l’accompagnement de chaque jeune sorti de l’école sans diplôme ni métier.
Je suis en tous cas persuadé que la transition passera par une réflexion sur la production locale et l’implication positive des quartiers, sous égide de l’État.
C’est tout le bien que je nous souhaite.

(interview réalisée en novembre 2020)

“Hasch. La Honte de la République”
JC Lattès, 23,99 $CA/14,90 €,

Disponible en commande ici chez Amazon