Nath

Franco-Indienne, amoureuse des langues, de voyages et de parfums,
Nathalie a enseigné le français en Argentine avant de devenir institutrice en
France. Après avoir écrit sur les essences et huiles qui
embaument le corps et l'esprit, elle part à la conquête de nouveaux
horizons en distillant sa passion des mots pour ZeWeed.

Endométriose: Les très prometteurs traitements au CBD et THC.

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Alors qu’une femme sur dix est diagnostiquée atteinte d’endométriose et qu’aucun traitement viable n’existe à ce jour, de récentes études révèlent que le CBD faiblement dosé en THC pourraient être un allié providentiel pour toutes celles qui souffrent de cette pathologie lourdement invalidante. Zeweed fait le point.

Endométriose: causes et symptômes

L’endomètre est le tissu qui tapisse l’utérus, sous l’influence des hormones il s’épaissit à chaque cycle pour faciliter la fécondation. S’il n’y a pas fécondation, l’endomètre se désagrège et saigne provoquant ainsi les règles. Les cellules « déchets » impliquées dans ce processus sont normalement détruites par le système immunitaire. Or chez 10 % des femmes, ces tissus cellulaires ne sont pas éliminés. Au contraire, ils s’accumulent et provoquent des lésions, et dans certains cas des kystes ovariens (endométriomes), c’est l’endométriose. Cette maladie qui s’attaque principalement à l’appareil reproducteur, peut dans certains cas s’étendre aux appareils urinaires et digestifs provoquant des douleurs parfois difficiles à gérer.

Les symptômes les plus courants sont des douleurs chroniques aigües pendant les règles : crampes pelviennes (sur les ovaires), douleurs pendant les rapports sexuels, troubles digestifs (nausées, diarrhées ou constipation), migraine, infertilité ou difficulté à procréer, sans oublier l’anxiété et la fatigue liés à cette condition invalidante.
Autant de raisons qui amènent sérieusement à envisager le chanvre comme une réponse à ces multiples désagréments.

CBD faiblement dosé en THC : remède providentiel? 

Dans la plupart des cas, les gynécologues prescrivent des antalgiques ou proposent des solutions plus radicales comme la chirurgie pour retirer les lésions en cas d’endométriose sévère. Et si ces alternatives à la douleur sont efficaces à court terme, elles comportent des effets secondaires indésirables et n’apportent pas de soulagement sur le long terme.

Le Cannabidiol apparaît alors comme une solution plus que séduisante. En effet, des études ont montré que l’appareil génital féminin est doté de récepteurs endocannabinoïdes. J’en parle dans mon article : « CBD le cannabinoïde qui règle tout » Autrement dit, l’action du CBD est quasi immédiate dans la cavité pelvienne. Il permettrait ainsi de calmer les crampes et de soulager les douleurs de façon significative.

Des recherches récentes sur la souris ont démontré que lorsque ces récepteurs cannabinoïdes sont activés, les tissus endométriosiques cessent de prolilférer.

Souffrant d’endométriose sévère, j’ai essayé tout ce que j’avais à disposition. Dernièrement, j’ai subi une opération pour retirer les kystes endométriosiques. Les douleurs post opératoires étant difficiles à supporter, je me suis tournée tout naturellement vers le CBD sous forme d’huile (application locale sur l’abdomen) et en sub linguale pour  une action antalgique plus globale. Le chanvre est donc mon meilleur allié car contrairement aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’Advil qui provoque des troubles du tube digestif, le CBD n’ a pas d’effet délétère sur les intestins.

Le CBD et le cannabis thérapeutique se posent comme d’efficaces palliatifs. Les deux molécules réduisent les douleurs, apaisent les esprits et empêchent les mauvaises cellules de proliférer. Une aubaine pour toutes celles qui comme moi veulent en finir avec les médicaments et l’inconfort lié à cette maladie.

Cannabis et fertilité

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Alors que le taux de fécondité est en chute libre -avec 2,65 naissances par femmes en 2005 contre 5 en 1950- et que la corrélation entre mode de vie et fertilité est prouvée, le cannabis se voit pointé du doigt. Une fois n’est pas coutume, ce serait aux hommes de faire un effort pour assurer leur descendance. Explications.

Cannabis et fertilité chez les hommes

Lorsque les scientifiques étudient la question de la fertilité masculine, il s’intéressent à la fois au taux de testostérone mais aussi aux spermatozoïdes : le nombre présents dans le sperme, la mobilité (comprenez leur rapidité à féconder l’ovule) et la morphologie des spermatozoïdes.

Aux Etats-Unis, plusieurs études ont montré que le THC présent dans le cannabis pouvait modifier l’activité des hormones et notamment diminuer la production de testostérone indispensable à la fabrication des spermatozoïdes.
En Grande Bretagne une étude publiée en 2014  dans la revue Human Reproduction  par Allan Pacey, professeur à l’université de Sheffield a été réalisée sur 2000 hommes désireux de procréer. Selon lui, la qualité des spermatozoïdes des consommateurs réguliers de cannabis serait directement impactée et ces derniers n’auraient que 4 % de sperme viable en réserve. (c’est à dire avec des spermatozoïdes ayant une forme normale).

Pour autant, ces résultats sont très controversés dans la communauté scientifique. Peu de médecins vont jusqu’à affirmer que la cannabis est un frein à la fertilité. En effet, d’autres facteurs peuvent biaiser les conclusions. À commencer par l’âge (après 30 ans les dommages seraient plus marqués) et les consommations annexes :  tabac, alcool, médicaments.  Par ailleurs,  selon le rapport des Nations unies (OMS/UNEP) de 2013 sur les perturbateurs endocriniens, le sperme de 20 % à 40 % des jeunes hommes au Danemark,  Finlande, Allemagne, Norvège et Suède est désormais au-dessous du seuil de fertilité. L’expertise collective OMS/UNEP pointe la responsabilité possible des perturbateurs endocriniens (pesticides, bisphénols, plastifiants, solvants, cosmétiques…) tout en précisant que « la question demeure controversée ». Le cannabis ne serait donc pas le seul responsable de la baisse de fertilité chez ces messieurs.

Enfin, notons que le sperme redeviendrait sain après environ trois mois d’abstinence cannabique. Pour le docteur Mohamed Jaber, il vaudrait mieux « restreindre l’usage de cannabis au moins trois mois avant de procéder à une relation sexuelle dans le but d’une procréation“. Voilà, c’est dit, rien d’irréversible donc !

Cannabis et fertilité chez les femmes

Chez les femmes, la fertilité est un poil plus complexe. L’état psychologique, les hormones, l’ovulation et l’implantation de l’embryon sont autant d ‘éléments qui doivent être analysés sous l’influence du cannabis pour tirer des conclusions sur la fertilité. Le Dr. Ricoardo Yazigi du Centre de fertilité Shady Grove dans le Maryland avait expliqué dans un article publié par Vice que « Le risque d’infertilité était plus grand parmi les femmes qui avait consommé du cannabis pendant l’année où elles tentaient de tomber enceinte, que parmi celles qui en avaient consommé dans le passé, sans rapport entre la fréquence / durée d’utilisation et l’effet. »
En effet,  il a été démontré que le THC perturbe le cycle menstruel en diminuant ou augmentant, suivant le stade du cycle, le niveau d’hormones produites par l’hypophyse. Le THC inhibe également l’ovulation, ce qui provoque une diminution de progestérone et d’œstrogènes.

Toutefois, tous les cannabinoïdes n’interagissent pas de la même façon sur l’organisme : le CBD ou le CBG communiquent avec le récepteur CB1 de notre système endocannabinoïde – au même titre que le THC- mais ils n’ont pas les  mêmes effets sur le cycle menstruel. Les études sur ces deux molécules manquent encore cruellement, mais tout porte à croire que la fertilité n’en souffrirait pas.
Le rôle du système endocannabinoïde sur la reproduction reste assez complexe et comme pour tout système, s’il connaît un dérèglement, il ne fonctionne plus correctement.
Que l’on se rassure, la plante est consommée depuis des millénaires et n’a jamais empêché les plus assidus consommateurs de procréer. Quand on pense à Bob Marley qui a eu une dizaine d’enfants (reconnus) ou à Mila Jansen « Hashqueen » qui est mère de quatre enfants, on peut se dire que le cannabis n’est pas la seule raison d’infertilité chez les femmes comme les hommes.

Cannabis et mémoire

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Si personne n’a oublié que le cannabis avait des effets notoires sur l’activité cérébrale, peu d’études ont quantifié l’impact réel de l’herbe sur la mémoire. Une donnée est en revanche incontestable:  tous les cannabinoïdes (CBD, CBG, THC…)  n’ont pas les mêmes effets – à court et long terme- sur le cerveau. Leur rôle dans le traitement et la perception des souvenirs diffère lui aussi en fonction de la quantité et de la fréquence de consommation.

Le CBD antagoniste du THC?

Rappelons le, toute substance ingérée qu’elle soit nocive ou non, a une incidence sur le cerveau. Le cannabis n’échappe pas à la règle : plusieurs études en neurosciences ont démontré que sa consommation impactait directement la circulation du sang dans diverses parties du cerveau : l’hippocampe, les lobes frontaux et le cervelet, entraînant ainsi des modifications notables de l’activité cognitive.

Les différences de variétés de cannabis jouent également un rôle non négligeable. Tandis que le cannabis Sativa est connu pour ses effets stimulants et énergisants, le cannabis Indica lui, ralentit l’activité cérébrale et peut provoquer une sensation de somnolence,  la mémoire en prend donc un coup au passage…
De nombreuses études ont démontré que la présence de THC dans l’organisme altère les capacités de mémorisation, notamment l’encodage des informations, la vitesse de traitement et le temps de réaction.  Mais les facteurs comme l’âge, la quantité et la fréquence de consommation sont déterminants pour évaluer les dommages sur la fonction mnésique.

Après trois mois d’abstention de consommation, les capacités redeviennent normales. Les dommages peuvent donc être réversibles à condition d’arrêter sa consommation suffisamment longtemps.
Le cannabidiol (CBD) quant à lui, n’a pas les mêmes effets sur le cerveau. Il agit sur les mêmes récepteurs endocannabinoïdes (CB1 et CB2) mais n’a pas de fonction psychoactive, autrement dit il épargne l’activité psychique tout en optimisant l’activité cérébrale. Plusieurs chercheurs ont découvert que le CBD augmentait le flux sanguin vers l’hippocampe, la zone du cerveau qui gère les souvenirs et l’apprentissage. Le CBD serait donc un allié intéressant pour la mémoire de travail et la mémoire sémantique.

L’équipe de l’Université du College London affirme même que « les résultats pourraient offrir de meilleures thérapies cibles pour ceux qui souffrent de maladies affectant la mémoire. » Telles que la maladie d’Alzheimer et le trouble de stress post-traumatique.

Zoom sur les différents types de mémoire

  • La mémoire de travail ou mémoire à court terme est la mémoire du présent. Sollicitée en permanence, c’est elle qui nous permet de retenir les informations pendant la réalisation d’une tâche ou d’une activité.
  • La mémoire sémantique est celle du langage et des connaissances sur le monde et sur soi. Elle se construit avec l’apprentissage et l’expérience tout au long de la vie.
  • La mémoire épisodique ou mémoire à long terme nous permet de nous situer dans le temps et l’espace. Raconter un souvenir d’enfance ou se projeter dans l’avenir fait appel aux mêmes circuits cérébraux.
  • La mémoire procédurale est celle des automatismes inconscients (faire du vélo, conduire, jouer de la musique etc).
  • La mémoire perceptive est liée à nos 5 sens. Elle permet de retenir des odeurs, des images ou des sons.

CBD: le compagnon de lit des rapports douloureux

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Alors qu’aujourd’hui samedi 25 mars a lieu la marche mondiale pour l’endométriose, Zeweed s’attaque à un sujet tabou : les douleurs durant les rapports sexuels. Entre culpabilité et syndrome du « ça va passer », c’est souvent la double peine pour celles qui en souffrent. Bonne nouvelle : ces douleurs ne sont plus une fatalité, avec notamment l’utilisation de traitement au Cannabidiol (CBD) qui pourraient bien réconcilier nombre de femmes avec ce plaisir que l’on dit charnel.

Plus courantes qu’on ne le pense, les dyspareunies – terme médical pour les douleurs pendant les rapports sexuels- ne sont pas normales pour autant. Il est donc important d’en comprendre les causes afin d’y remédier de façon durable.
Selon Brigitte Lacombe, gynécologue médical et obstétrique à Lille,  la douleur « peut être localisée au niveau du vagin, au début du rapport sexuel et de la pénétration, ou au niveau de l’abdomen, donc une douleur plus profonde. La douleur peut s’interrompre à la fin du rapport sexuel, mais elle peut également se poursuivre après ».

État des lieux des causes possibles :

Les infections : herpès génital, mycoses, vaginoses bactériennes
Endométriose
Douleurs post partum,
Dispositif Intra Utérin (DIU) mal placé
Réaction allergique au latex des préservatifs
Sécheresse liée à la ménopause
Vaginisme (contraction musculaire inconsciente du vagin empêchant la pénétration).
Le stress et l’anxiété peuvent également jouer un rôle et influer sur la lubrification du vagin.Qu’elles soient psychologiques ou physiologiques, les douleurs ne sont pas là par hasard, elles sont là pour nous avertir d’une anomalie que seul.e un.e gynécologue pourra établir.

Le CBD, une solution efficace et naturel

On l’a vu, les causes sont multiples et méritent parfois un traitement médical, voire chirurgical (en cas d’endométriose). Mais pour celles comme moi, qui évitent les médicaments, le CBD est une très bonne alternative. Naturel, car issu de la plante de chanvre, il agit non seulement sur les douleurs, mais également sur l’inflammation et aide à se détendre. On a donc toutes les raisons d’essayer !

Pour celles qui souffrent de douleurs liées à une infection ou au stress, je recommande les crèmes ou huiles en application locale qui ont une efficacité ciblée. Pour celles qui souffrent d’endométriose, de vaginisme ou de douleurs plus profondes, je conseille plutôt l’ingestion d’huiles full spectrum (concentrées à 20 ou 30%) en sub linguale pour une action plus globale. L’idéal dans tous les cas est d’utiliser un lubrifiant à base de CBD à chaque rapport. La marque américaine Foria a développé une gamme « intime » et « anti douleurs » qui proposent des huiles, crèmes, ovules, gel lubrifiants et sels de bains spécialement conçue pour nous.  On aurait tort de ne pas essayer !

L’appétit vient en fumant

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Ce n’est pas un mythe, consommer du cannabis ouvre l’appétit. Toutefois, tous les cannabinoïdes présents dans cette plante n’ont pas le même effet. Tandis que le THC a tendance à provoquer des fringales, le CBD (cannabidiol) et le CBG (cannabigérol) agissent plutôt comme des régulateurs de l’appétit. Regardons de plus près les effets de ces molécules.

Comment ça se passe concrètement ?

Pour fonctionner notre corps a besoin d’énergie, donc de calories, une fois ce carburant ingéré, l’organisme nous envoie des signaux pour nous prévenir qu’il est rassasié et que la digestion peut s’enclencher. Ce mécanisme bien huilé se met en marche dès la prise alimentaire en envoyant une multitude de messages chimiques à notre corps (sérotonine, neurotensine, glucagon et cholécystokine…) activant ainsi le centre de satiété situé dans le cerveau (hypothalamus ventro-médian.) Or le THC qui agit sur les récepteurs cannabinoïdes de l’hypothalamus, inhibe les messages de satiété et excite au contraire les récepteurs responsables de la sensation de faim et de soif. D’où ce besoin compulsif de manger et de s’hydrater après avoir fumé du cannabis. Les fringales, autrement dit l’envie soudaine d’avaler des aliments, de préférence gras, sucrés, salés et de boire en quantité sont légion chez les stoners. Qui n’a pas connu cette envie irrépressible de vider son frigo après un bon joint ?   

Le CBG ou Cannabigérol est une molécule présente dans le Cannabis en très faible quantité (moins de 1%), c’est lui qui est à l’origine de la création du CBD. Il  aurait les mêmes propriétés que le THC l’effet psychoactif en moins. En 2016, des chercheurs britanniques se sont intéressés à ses effets sur l’appétit des rats. Ils ont découverts que les rongeurs mangeaient beaucoup plus sous l’effet du CBG sans présenter les inconvénients du THC : somnolence, « high ».  Intéressant donc pour les personnes qui ont peu d’appétit, voire des troubles du comportement alimentaire.

Et le CBD alors ?

Tandis que le THC et le CBG stimulent nos papilles, le CBD lui, aurait un tout autre rôle. En effet, le Cannabidiol agit sur l’homéostasie de notre organisme, autrement dit il participe à l’auto régulation de notre corps. Il interagit surtout avec notre système immunitaire préférant les récepteurs CB2 qui gèrent les sensations de douleurs, de manque et de stress. Ses vertus relaxantes et antalgiques agissent comme un calmant naturel sur les différentes alertes de notre organisme. La sensation de faim n’échappe pas à la règle. En augmentant le taux de sérotonine et d’amandanides, les hormones du bonheur, le CBD permet donc de se sentir plus calme et rassasié. Par ailleurs, les cannabinoïdes ont des effets anti-inflammatoires et anti-oxydants contribuant à la régulation du taux de sucre dans le sang.

N’oublions pas qu’avoir une alimentation saine et équilibrée reste le premier sésame vers le bien-être.

Cannabis et troubles du comportement alimentaire.

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Les troubles du comportement alimentaire (TCA) touchent pratiquement 10% de la population française. Alors qu’il n’y a pas de traitement contre l’anorexie et que les  les médicaments coupe-faim ont de redoutables effets secondaires, le cannabis se pose comme une prometteuse réponse thérapeutique.

L’appétit vient en fumant

Nous vous en parlions; fumer un joint provoque bien souvent un besoin complusif de manger ou de boire. En cause, le THC présent dans le cannabis et qui joue un rôle d’inhibiteur des messages de satiété, activant de façon significative la sensation de “munchies”.
Le cannabis est d’ailleurs souvent prescrit à des patients atteints de cancer, VIH ou encore Alzeihmer qui ont perdu l’appétit soit à cause de la maladie elle-même, soit à cause des effets secondaires liés au traitement suivi.
Le cannabis apparaît alors comme une solution thérapeutique naturelle bénéfique lorsque l’appétit fait défaut. On peut donc légitimement se demander si la plante a les mêmes effets chez des patientes atteints d’anorexie et de boulimie.

Anorexie et boulimie

L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire majoritairement féminin qui apparait le plus souvent à l’adolescence. Il engendre une privation alimentaire stricte et volontaire. Ce TCA se caractérise par une perception déformée de l’image de son corps qui entraîne un désir obsessionnel de perdre du poids. Il s’agit donc d’une maladie d’ordre psychologique qui a des conséquences dramatiques sur l’organisme. Au delà de la perte de poids, il y a de nombreuses conséquences sur le corps (perte de cheveux, cycle menstruel perturbé, problèmes dentaires etc).

La boulimie quant à elle consiste à ingurgiter d’énormes quantités de nourriture (souvent crue, grasse ou sucrée) pour se « remplir » puis en général se faire vomir pour éviter la prise de poids. Ces deux troubles psychologiques sont souvent liés et apparaissent souvent en alternance.
Dans la mesure où il agit sur le système endocannabinoïde du cerveau en régulant le système nerveux central et la réponse immunitaire de l’organisme, le cannabis est un réponse appropriée à ces troubles.
Une récente étude  réalisée sur des souris par l’Université Catholique de Bruxelles a démontré que le cannabis avait une action significative sur les rongeurs qui refusaient de s’alimenter. Ils retrouvaient peu à peu l’attrait pour la nourriture et retrouvaient pour la plupart un poids sain.

Le CBG contre l’anorexie.

Le chercheur américain Ethan Russo a établi que la molécule de Cannabigérol (CBG) présente dans la plante aurait une action sur la ghréline, l’hormone responsable de la sensation de faim, inhibée en cas d’anorexie. D’autres composants comme le cannabidiol (CBD) qui favorise l’autorégulation du corps, pourrait calmer les compulsions et réduire ainsi les crises de boulimie.
Si le cannabis n’a pas encore livré tous ses secrets, la diversité de ses effets thérapeutiques en fait une plante prometteuse dans la gestion des troubles alimentaires.

4 conseils pour sauver sa peau au Soleil.

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Quel que soit votre âge,  carnation et type de peau, il est important de ne pas négliger l’impact des rayons UVA et UVB sur notre doux derme. Pour éviter déshydratation et coups de Soleil, quelques gestes simples et sains suffisent.

Si l’hiver a protégé notre doux derme à coup de couches de vêtements superposés, les températures estivales nous incitent à nous découvrir et à exposer notre peau au soleil. Cet astre délicieux nous délivre la précieuse vitamine D et nous permet de produire plus d’endorphines et de mélanine: une vraie recette du bonheur ! Toutefois,  l’exposition prolongée peut-être très nocive  pour le corps. En effet, les radicaux libres libérés par les UV endommagent le collagène et l’élastine qui sont responsables du vieillissement prématuré de la peau, de tâches brunes, voire de certains cancers.
Il est donc indispensable de la préserver et d’adopter de bonnes habitudes pour pouvoir profiter des bénéfices du soleil sans en payer le prix fort. Plus on avance en âge, plus notre capital soleil diminue, on est donc plus sujets aux coups de soleil et à la sécheresse de la peau. Je vous livre ici mes secrets pour en optimiser l’hydratation et amorcer un bronzage sans rougeurs ni tiraillement.

Conseil N° 1 : buvez beaucoup d’eau! Eh oui, on a tendance à l’oublier mais l’hydratation passe d’abord par les voies internes: vous aurez donc beau vous badigeonner de crème, si vous ne buvez pas assez d’eau, votre peau sera toujours sèche, voire déshydratée dans certains cas. Buvez donc au moins 1,5 litres d’eau par jour.

Conseil N° 2 : mettez de la couleur dans vos assiettes et misez sur les aliments qui vous aideront à synthétiser la mélanine, autrement dit à boster le bronzage de votre peau et à ralentir la production de radicaux libres. Favorisez toujours les fruits et légumes de saison en fonction de la région où vous vivez. Ces derniers sont remplis de principes actifs que je vous détaille ici:

  • Les flavonoïdes : on les trouves dans les baies (myrtilles, framboises, mûres…) le café, le thé vert, les agrumes, jus de raisin et le cacao.
  • Les acides aminés : sont présents dans les œufs, avocat, bananes, germe de blé, soja, graines de courge, de tournesol, amandes, noix de cajou, pois chiche et dans quelques aromates comme la ciboulette, la menthe verte, le persil ou la coriandre.
  • Luthéine, Zéaxanthyne et Lycopène : derrière ces noms savants ce cachent en réalité des fruits et légumes savoureux que l’on trouve facilement à cette période : les carottes, les poivrons rouges et jaunes, les tomates, les mangues, les agrumes, les légumes à feuilles vertes. (choux verts, épinards, brocolis) et les fruits d’été comme les abricots, les nectarines, la pastèque ou le melon.
  • Le Bétacarotène ou la provitamine A sont présents bien sûr dans la carotte mais aussi dans les patates douces ou les légumes à feuilles vertes.

Conseil N°3 : lorsque le soleil est au rendez-vous, appliquez une crème solaire indice 30 ou 50 le matin après votre douche sur le visage et/ou le corps pour être prêt.e à affronter les UV les plus sournois. Un déjeuner en terrasse ou une promenade exposent votre visage tout autant qu’une session plage !

Conseil N° 4 : faire une cure d’huile de CBD full spectrum (en sub lingual) pendant 21 jours. L’extraction à spectre complet de la plante de chanvre (graines, feuilles, fleurs et tige) permet de profiter de ses 140 molécules. Plus besoin de compléments alimentaires, le CBD contient entre autres du bétacarotène et du zinc. Le premier aidera votre peau à lutter contre les radicaux libres, tandis que le second réduira l’excès de sébum (effet peau grasse). Voilà donc l’allié idéal pour votre peau !

Bonne bronzette!

Ze recette: Les oeufs Mimosaweed

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Pour fêter Pacques en batifolant sous le Soleil les pieds dans l’herbe, Zeweed vous propose un incontournable de la bistronomie : les œufs Mimosa.  Légèreté et mayonnaise ne rimant guère, j’ai choisi de remplacer cette dernière par une crème de pois cassés à la menthe et à l’herbe bien-être. Un bon moyen de se faire plaisir en mode D-HIGH-ET.

ZE INGRÉDIENTS :

  • 3 oeufs durs
  • 90 de féta
  • 100g de pois cassés
  • 1 branche de menthe
  • 1 gramme de fleurs de cannabis
  • quelques fleurs de bourrache et de Marguerite pour la déco
  • Graine de chanvre torréfiée
  • Sauce soja

    Les ingrédients pour les oeufs Mimosaweed

ZE PRÉPARATION :

  • Étape prémiminaire : laisser d’abord mariner les oeufs durs préalablement écalés dans la sauce soja pendant 6 heures afin de les colorer et de leur donner un petit goût salé.
  • Étape 1 : Faire cuire les pois cassés pendant 2 heures. Pendant ce temps-là, faire toaster la weed au four à 12 °C pendant  30 à 40 minutes.  Puis, la réduire en poudre (avec un grinder).
  • Étape 2 : dans un mixeur placer les feuilles de menthe, la weed en poudre, la féta, les pois cassés et le jaune des oeufs durs (garder un jaune de côté pour la déco), mixer le tout afin d’obtenir une belle purée verte.
  • Étape 3 : garnir les blancs d’oeufs avec la purée, saupoudrer de graines de chanvre torréfiées pour le côté croquants.
  • Étape 4 : déposer les fleurs comestibles sur les oeufs et avec le reste du jaune d’oeuf cuit, parsemer votre assiette.

Et voilà c’est prêt ! Bon appétit !

Enjoy!

L’accord mets et joints :  une power plant ou kush mint.

SPORT ET CBD : LE COMBO GAGNANT

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“Un corps sain dans un esprit sain” dit l’adage. Un sage conseil que le CBD peut nous aider à suivre. Explications.

Pour être en pleine forme, indépendamment de bien dormir et avoir une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique régulière est indispensable. Pour autant, le sport n’a pas que des bénéfices, en témoigne les grands athlètes comme les sportifs du dimanche. Tandis que les uns subissent le stress  à l’approche d’une compétition, les autres souffrent des inévitables courbatures provoquées par l’effort musculaire. Bref, le sport est bon pour la santé mais on peut en éviter certains désagréments en y ajoutant quelques gouttes de CBD.

Le Cannabidiol, agit sur le système endocannabinoïdien de notre corps. Il influe directement sur le système nerveux central et immunitaire de notre organisme sans créer de dépendance ni d’effet planant. Sa consommation régulière aurait une multitudes d’avantages tant sur le plan mental que physique avant et après l’effort.

Zoom sur les propriétés du CBD:

  • Réduction sensible du stress lié à la compétition ou à la performance.
  • Facilite la récupération mentale en stabilisant le taux de sérotonine après un entraînement ou une compétition.
  • Stimule la  concentration  avant et pendant  une compétition ou un entraînement intensif.
  • Calme les douleurs liées à la sollictiation intense des muscles (crampes, courbatures, blessures musculaire et tendineusess). 
  • Réduirait les inflammations cutanées (eczéma, psoriasis, hématomes).
  • Favorise la décontraction musculaire pendant la récupération après l’effort.

Tous ses bénéfices pour la santé des sportifs ont amené L’AMA ( Agence mondiale anti dopage ) a enlevé le CBD de la liste des produits interdits lors des compétitions sportives le 1er janvier 2018.  Toutefois, il faut bien s’assurer que les produits à base de CBD contiennent moins de 0,3% de THC qui elle, reste une substance dopante prohibée. En France. Cette grande avancée pour le milieu sportif professionnel et amateur a boosté le développement de produits à destination de cette niche plus si minoritaire que ça.

Les athlètes de haut niveau adoubent le CBD et créent leur propre marque

Cédric Doumbé, grand champion français de Kickboxing vante désormais les mérites du CBD  pour le compte de la marque Green Fit Recovery, « une marque française indépendante crée par des sportifs pour les sportifs. » lui même inspiré par les vidéos éloquentes de son homologue outre Antlantique Nate Diaz. D’autres athlètes de haut niveau ne se sont pas fait prier pour mettre en avant les multiples vertus de la super molécule. Un article a même été consacré à Klay Thompson, joueur de NBA qui  rebondit dans le commerce de CBD pour sportifs. D’autres disciplines comme le football, le skate board et le running sont concernés.
La Fédération Internationale de Surf (World Surf League) surfe elle aussi sur la green wave puisqu’elle a donné son aval pour la consommation de CBD aux surfeurs inscrits en compétition afin de limiter l’usage des opioïdes et autres substances néfastes aux consommateurs.
Vous l’aurez compris, le sport et le CBD entament une belle histoire d’amour.

Assouplissez les règles, mettez-vous au CBD!

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Aujourd’hui,  j’ai choisi de vous parler d’un sujet délicat: les menstruations douloureuses ou SPM. Un calvaire chronique pour nombre de femmes que le cannabidiol ( CBD ) peut soulager, sans les effets secondaires des calmants et antalgiques classiques.  Relaxant, analgésique et anti-inflammatoire, le CBD pourrait bien être notre meilleur allié pour faire face à cette période du mois que nous sommes trop nombreuses à redouter.

Pour certaines femmes, le fameux « SPM » (syndrome prémenstruel et les dysménorrhées des douleurs liées aux règles) est synonyme de cauchemar. Irritabilité, rétention d’eau, tension dans les seins, migraines, modification de l’appétit: pas moins de 150 symptômes désobligeants liés aux règles ont été répertoriées  à ce jour!  Et ces symptômes touchent aujourd’hui 2 milliards de femmes dans le monde. Le Cannabidiol apparaît alors comme une alternative naturelle précieuse lorsque les antalgiques ne sont pas une option efficace ou souhaitée. En effet, cette molécule magique extraite du cannabis, agit sur les récepteurs cannabinoïdes présents dans notre organisme et aurait le pouvoir d’apaiser les douleurs et de  diminuer les inflammations, sans effet psycho-actif, ni “high “,  ni dépendance.

Et c’est une vraie bonne nouvelle ! Outre les fameux SPM et autres gênes durant les menstruations, il y a celles qui souffrent (comme moi hélas!) d’endométriose, ou encore celles qui subissent les désordres liés à l’arrivée de la ménopause. Entre sécheresse vaginale (donc douleurs pendant les rapports sexuels), stress accompagné de culpabilité et dérèglement hormonal, il y a de quoi se pencher sérieusement sur la question des palliatifs. Et s’il est nécessaire de revoir son hygiène de vie (comprenez sommeil et alimentation) , il est plus que tentant d’aller découvrir les vertus de cette molécule aux super-pouvoirs et d’envisager le CBD comme un allié de taille pendant notre cycle.

En 2019, le Dr John Thiel, chef du département de gynécologie obstétrique de l’Université de Saskatchewanau au Canada faisait la découverte de récepteurs dans les cellules de l’appareil génital féminin. Il a ensuite étudié les effets du Cannabis médicinal sur 134 patientes souffrant de douleurs menstruelles chroniques. 60% d’entre elles ont vu leurs douleurs diminuer. Autrement dit, l’action du CBD sur les cellules endocannabinoïdes des ovaires et de l’utérus serait incontestable. Ce n’est pas apparemment pas un scoop puisque déjà au XIXème siècle, la Reine Mère Victoria en consommait pour vaincre ses crampes menstruelles. Elle a même anobli le médecin qui lui prescrivait son remède royal!

Outre Atlantique, où le Cannabis médicinal est légal au Canada et dans 16 Etats US, la vente de produits à base de CBD à destination des femmes explose. En Californie, l’actrice Whoopi Goldberg a même lancé sa propre marque de produits pour en finir avec les inconforts périodiques. Si les huiles ont le vent en poupe, d’autres produits plus ciblés méritent toute notre attention. Le laboratoire américain Foria, a ainsi développé un ovule vaginal à base de CBD et de beurre de cacao: l’action est quasi immédiate puisque en 20 minutes, les principes actifs de la plante se libèrent et calment les contractions des muscles pelviens. La même société propose des lubrifiants destinés à la gent féminine. En France, des marques comme Merry’s ou Ho Karan proposent des tisanes, huiles de massage à l’usage des femmes en souffrance.
Ca donne envie d’essayer !

 

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