Karl Emile

Karl Emile Viktor est notre correspondant en Islande.
Homme multiple il participe a des groupes de réflexions et quelques laboratoire d'idées nouvelles.

Arrêtons de planer, décollons!

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Si la crise du Covid nous a brutalement rappelé à notre finitude, elle a aussi souligné l’urgence des défis écologiques auxquels nous faisons face. Alors que la planète meurt sous le poids de nos civilisations, scientifiques et entrepreneurs se tournent désormais vers ciel. L’espace est-il notre future terre?

Fin mars 2020, après deux mois de confinement, les nuages de pollution cachant perpétuellement le ciel de Pékin avaient disparus.
À Rome, les canards sauvage barbotent de nouveau dans les fontaines alors que pour la première fois depuis un siècle, les Sardes croisent des dauphins dans leurs eaux portuaires. A cette réduction des émissions de particules fines, de Co2 et gaz à effet de serre, il conviendra d’ajouter que la pandémie a radicalement transformé nos modes de vie. En confinant au minimum nos échanges et en bousculant nos modus vivendi, le Coronavirus s’est imposé comme un inattendu champion de l’écologie, dernier rempart avant la catastrophe annoncée.

Gagner du temps

Si lockdowns, couvres-feu et fermetures de commerces non-essentiels sont perçus comme une entrave au bonheur quotidien -n’en déplaise à nos hédonistes habitudes- les mesures liées au Covid ont eu un avantage à long terme: celui de ralentir le compte à rebours de la fin du monde.
Car force est de constater que toutes les Cop 21, Sommet de Rio et autre Greta Thunberg n’auront été que des gouttes d’eau dans un océan en passe de nous submerger. Et puisque qu’à la baisse de notre consommation assoiffée nous avons préféré la monté des eaux, il va falloir changer d’horizon avant de tous se retrouver dans le même bain.
Alors pourquoi ne pas courageusement fuir l’apocalypse et laisser une dernière chance de survie au règne animal et végétal?

Pour gagner l’Espace

A l’heure où nous sommes coincés sur le Globe, faute d’avoir les moyens technologiques pour coloniser Mars et plus si affinités, ce ralentissement du déluge tombe à point nommé. En donnant le temps à la planète de reprendre son souffle, la pandémie nous laisse le temps de construire nos arches de Noé et mettre les voiles.

Ne riez pas, les capitaines d’industrie Richard Branson, Elon Musk, Jeff Bezos et Bill Gates ont lourdement investit pour être à la barre de la prochaine conquête de l’homme. Les trois premiers ont déjà commencé à concrétiser le rêve fou avec Virgin Galactic, Space X et Blue Origin, leurs entreprises respectives.
Jeudi dernier, le rover Perseverance de la NASA se posait sur la planète rouge alors que des entrepreneurs comme Barbara Elvisi –CEO d’Interstellar Lab, une société qui a conçu des modules dans lesquels l’homme pourrait habiter sur Mars– regardent les étoiles.

Ceux qui aperçoivent la lumière avant les autres sont condamnés à la poursuivre en dépit des autres” devisait Christophe Colomb.
La liberté ignore les serrures du temps et de l’espace. Pour traverser les murs, il suffit d’ouvrir les portes, ouvrir les ailes, ouvrir les rêves” professait Marco Polo.
Gageons que l’on soit tous des rêveurs illuminés qui feront pousser de la weed dans l’espace.

Sauvez la forêt Amazonienne en la rachetant!

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La forêt Amazonienne, plus grand puit de carbone et producteur d’oxygène au monde, brûle.
Pour le seul mois de juillet, c’est 1600km² qui, selon l’agence spatial brésilienne, ont été déboisés par l’homme à coup de flammes.  Soit quatre fois la superficie de Montréal. A Zeweed, nous avons eu une folle idée: sauver la forêt amazonienne de la déforestation en la rachetant.
Une OPA responsable et citoyenne sur le poumon vert de la planète bleue, c’est un peu notre dernière chance de ne pas finir carbonisés sous serre. Signez la Zeweed.com pétition pour l’Amazonie et contribuez au rachat de notre avenir!

1600 km2 dévastés en juillet 2020, et “Des chiffres qui ne sont pas dus à une incompétence du gouvernement Bolsonaro dans la lutte contre la déforestation, mais qui font bien partie d’une politique de promotion active de la destruction de la forêt, sciemment orchestré par l’actuel gouvernement du Brézil »,  précise si besoin était l’Observatoire du Climat* .

Changer la done est possible.

La forêt amazonienne appartient à neuf pays : Bolivie, Équateur, Pérou, Colombie, Guyane française, Guyana, Suriname, Venezuela et surtout le Brésil, où se trouve les deux tiers de ce sanctuaire de la biodiversité.

Ces États, le Brésil en premier, ont un droit de regard quasi-absolu sur ce qui se passe sur leur territoire, sauf si ça cause des dommages à un autre État, s’il y a une violation de droits humains ou si ça va à l’encontre d’un accord spécifique.

Notre pétition propose, sur fond de droit d’ingérence pour non-assistance à planète en danger, de guérir le mal en s’attaquant au nerf de la guerre : l’argent.
En rachetant à un prix supérieur chaque lopin à celui payé par les multinationales, nous assurerions, pour 250 dollar par habitant du globe, un futur respirable à nos enfants.

En signant la pétition, vous faites avancer l’idée qu’une alternative est possible.

Notre initiative pour le salut de l’Amazonie est accessible ici:

Rachetons la forêt Amazonienne pour la sauver !

*L’observatoire du Climat est une association regroupant plusieurs ONG lutant contre le réchauffement climatique

Et si le coronavirus avait sauvé l’humanité ?

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Depuis une trentaine d’années, le dérèglement climatique de notre belle planète s’est considérablement accéléré.
Hausse des températures , fonte des glaces, avancée des déserts, épisodes météo (ouragans, canicules, pluies diluviennes) d’une violence inédite depuis l’observation moderne du ciel et du mercure, la situation est des plus chaudes pour le devenir de l’Homme.
C’est pourtant à ce même Homme que le globe qui nous héberge doit cette inquiétante situation.
Ou plus précisément à son mode de vie.
Avec presque 8 milliards de locataires qui se déplacent et consomment tout azimuts, cette ultra-mobilité et sur-consommation sont sans conteste les deux principaux responsables de l’émission de gaz à effet de serre.
Cette « révolution de la nature » en forme de dérégulation du monde naturel entraine une réaction en chaîne qui impact de façon profonde le monde vivant.
Parmi les symptômes  les plus remarquables et inquiétants : la migration et disparition massive d’animaux et l’apparition, au niveau mondial, de nouvelles maladies.
Une épidémie de comportements destructeurs que le coronavirus aura stoppé net pendant deux mois.
Usines et transports à l’arrêt, effondrement des cours du pétrole, la sur-consommation et ses néfastes effets a été mise sur pause forcée.
Une mise en quarantaine de nos modus vivendi qui aura permis de réaliser de nombreuses études et recherches, aussi bien sur terre, mer que dans l’espace, afin d’appréhender plus précisément les conséquences de nos actes sur le futur de la planète.
Et donc de l’humanité.
Des millions de donnés qui pourraient être décortiquées, analysées, modélisées et projetées par le super calculateur japonais Fugazu, pour nous apprendre qu’à défaut d’un drastique changement de cap et d’une mutation profonde de nos modes de vie, les jours de l’humanité seraient désormais comptés.
Le regretté et extra-lucide scientifique Stephen Hawkins avait lui aussi, dans un funèbre testament, prédit l’extinction de notre espèce dans moins de 1000 ans.

La bonne nouvelle, c’est que la crise du Covid-19, qui risque d’avoir emporté un million d’âmes à l’horizon 2021, pourrait bien être le salut de l’homme.
En stoppant net les échanges et en réduisant nos modes de vie au strict minimum consommable (alimentation, santé, hébergement) le nouveau coronavirus se pose comme le gendarme des dérives de l’homme, frappant précisément où ça fait mal… à la nature.
A défaut d’avoir su gérer nos ressources et respecté notre hôte, c’est lui qui nous oblige à repenser nos modes de vie, un New Deal nécessaire qui devra intégrer la fin d’une mobilité et consommation débridée.
Un défi qu’il nous appartient de relever en adoptant des comportements plus responsables.
Quant aux velléités de voyage tous horizons, névrose très occidentale, là aussi, un nouveau paradigme s’impose.
Et pourquoi pas en s’inspirant de ce vieux dicton amazonien que le chef Benki Pikayo, observant la névrotique bougeotte du monde moderne, aime à citer:
« Pas la peine de prendre un avion ou une fusée pour voyager, il y a toujours eu des plantes pour ça”.

 

 

Links:

http://www.environnement.gouv.qc.ca/climat/surveillance/index.asp

https://www.un.org/fr/sections/issues-depth/climate-change/index.html

https://www.giss.nasa.gov/research/briefs/schmidt_04/francais.html

https://www.japantimes.co.jp/news/2020/06/23/national/fugaku-supercomputer-ranked-fastest/

https://myco2emission.com/?gclid=EAIaIQobChMI-YWj4JSr6gIVBEkYCh0ijgxGEAMYASAAEgLqFfD_BwE

https://www.google.fr/amp/s/www.lexpress.fr/actualite/sciences/stephen-hawking-l-humanite-ne-survivra-pas-1000-ans-de-plus-sur-terre_1851390.amp.htm