Up in Smoke

Des moutons affamés dévorent 300 kg de cannabis et “sautent plus haut que des chèvres”

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À la recherche de nourriture après les inondations du début du mois de septembre en Grèce, une centaine de moutons a jeté son dévolu sur une serre de cannabis médical. Non sans curieuses conséquences sur leur comportement.

Le troupeau, à la recherche d’un abri pour échapper aux inondations de la tempête Daniel avait trouvé refuge dans une serre qui cultive du cannabis thérapeutique médical à Almyros, à 300km d’Athènes, avant de commencer à brouter le stupéfiant pâturage. Visiblement affamés (et probablement encore plus après les premiers effets cannabiques du gazon bénit) les moutons gloutons auraient englouti en tout près de 300kg de ganja.

« Le problème était de savoir comment les chasser de la serre, car ils refusaient de partir et sautaient dans tous les sens, plus haut que des chèvres. Je n’ai jamais vu ça” détaillait hilare Yiannis Bourounis, l’exploitant de la ferme de cannabis thérapeutique Canna Vero Bourouni, auprès de nos confrères de la chaine grecque EMT.
L’ingestion de cette space-herbe n’a pas eu de conséquences néfastes directes pour les animaux concernés . “Je vais bien, mais les moutons encore mieux” s’est aussi amusé le cultivateur. L’avenir révèlera si la chaire des bovidés aura des effets inattendus à la consommation ou si leur laine tournera en dread locks.

Jugé pour possession de weed, il allume un joint à la barre du tribunal.

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Alors qu’il comparaissait pour possession de cannabis, Spencer Boston s’est livré à un acte de militantisme rare en allumant un joint à l’énoncé du verdict. Un geste aussi courageux que crétin: alors qu’il ne devait écoper que d’un rappel à la loi, le prévenu a été condamné à dix jours de prison pour outrage à la cour.

Meet Spencer Allan Boston, ganja-enthousiaste et stoner couillu comme on en fait plus. Jugé au tribunal de la ville de Lebannon (Tennessee) pour possession de weed, l’américain aux 20 printemps a estimé adéquate de s’allumer un joint au moment de l’énoncé de sa sentence: un simple rappel à la loi.
Le Shérif Robert Bryan, qui avait procédé à l’arrestation de l’intéressé quelques jours auparavant était présent lorsque Spencer s’est fait sa pause-pétard au timing discutable.
« Je croyais avoir à peu près tout vu » a commenté le Shérif après les faits, confirmant que la cigarette du délit était bel et bien constituée de cannabis.

C’est au moment de l’énoncé du verdict (à 1’40 après le début du segment ci-dessus) que l’étudiant au look de  Lebowski a sorti de sa veste un joint et une boîte d’allumettes, se lançant entre deux taffes dans un (très court) plaidoyer en faveur de la weed. Vite interrompu, Spencer aura eu le temps de dire “We, the people, deserve better” (nous, le peuple, méritons mieux).
Une performance qui, si elle n’a pas fait rire le juge Haywood Barry, a provoqué l’hilarité de public qui assistait à l’audience.
Boston a été immédiatement placé en détention, avec une caution de 3 000 $.

Quelques heures après ce coup d’éclat, un GoFundMe (un système de cagnotte participative) a été créé afin de réunir la somme nécessaire à sa libération, avant qu’il ne repasse en jugement pour outrage à la cour.
En moins de 24 heures, la somme de 3000$ était non seulement atteinte, mais dépassée.

Le soutien à la légalisation au Tennessee est par ailleurs des plus fort dans l’État du Jack Daniel’s puisque dans un sondage réalisé en 2020 par la Middle Tennessee State University , 81% des électeurs inscrits estiment que le Tennessee devrait autoriser l’usage du cannabis.
Spencer Boston, lui, n’échappera pas à ses dix jours à l’ombre.
Quant à la fouille à son arrivée en détention, il y a fort à parier qu’elle aura été profonde.

Spencer revient (alors qu’il est encore incarcéré pour outrage) sur ce grand moment d’activisme  (entretient CBS)

 

God & Angels: la web série diablement drôle.

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Et si Dieu n’était qu’un dude ahuri, cynique et fainéant? En ces temps maudits à la morosité aussi contagieuse que le variant Delta, l’idée est plutôt séduisante. Mettre tous nos maux sur le dos du tout puissant et en rire, c’est justement  le crédo de God & Angel, une création géniale dont Zeweed se devait de répandre la bonne parole.

Après 16 mois et 5 saisons en enfer, il nous fallait trouver bien trouver un responsable à conspuer, un coupable à blâmer pour nos emmerdes aux proportions bibliques.
Ca tombe bien,  c’est le rôle qu’ont décidés d’endosser ce duo de dudes Américain qui détourne les codes des testaments pour mieux rire de l’actualité des mortels.
Leur humour se situe quelque part entre la mauvaise foi de Beavis and Butthead, l’absurde des Monty Pythons et la grâce des sketchs de Saturday Night Live.
Le ressort comique est le même: Dieu est une adorable enflure peu captivée par sa création, affublé d’un ange aussi blasé que pragmatique.
Leurs sketchs, faits maison avec les moyens du salon, donnent à la série le charme candide de l’improvisation bricolée et de la déconne bon enfant… du bon Dieu.
Voici notre sélection:

Une chose est sûre: Dieu est un fumeur de weed dans ce sketch hilarant.
-Dieu: “Non mais mec tu me fais douter de ma propre existence”
-L’ange (tirant une taffe sur un céleste spliff): “Mais c’est pas pour ça que tu as créé cette herbe?”

Dans un autre Sketch la pandémie est simplement un accident (non assumé) après une nuit trop alcoolisée.
L’occasion pour une autre Punchline:
-Dieu: “Non mais t’en fais pas ils vont s’en sortir”
-L’ange: “Est-ce qu’on peut monter des Kangourous?

Pourquoi est-ce que les Poulpes sont aussi étranges?
Parce que Dieu s’est juste lâché en dessinant (à sa plus grande honte).
Sa réaction?
“Cette créature est destinée aux fonds marins, je ne veux pas ça dans les arbres où on la voit souvent”.

Et enfin un dernier sketch pour perturber tous nos amis Vegans (qu’on aime fort merci de ne pas nous noyer sous les brocolis avariés):
Pourquoi certains animaux sont-ils carnivores?
La réponse de God and Angel? Parce que sinon Dieu s’ennuierait.

Tous les sketchs de la troupe sont disponibles sur leur Instagram: https://www.instagram.com/god_n_angel/
et youtube:  www.youtube.com/c/godangel

 

Le mystère de la concorde martienne.

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Alors que le français Thomas Pesquet nous observe depuis trois mois à bord de l’ISS, Zeweed se penche sur une cosmique question: et si les Martiens avaient téléporté la weed pour lubrifier les rouages du dialogue entre les civilisations ?

Une fois n’est pas coutume : les Français sont contents. Ils n’ont pas vaincu la Covid-19 ni gagné l’Euro mais l’un des leurs flotte dans l’espace. Et c’est une source de fierté. Objectif lune ? Pas vraiment.
Propulsé par sa fusée Falcon 9, Thomas Pasquet n’a fait qu’un saut de puce. Avec ses trois collègues américains et japonais, le pilote normand a abordé la station spatiale internationale (ISS), quelques heures à peine après son décollage d’une lagune de Floride. Ladite station se balade à 400 km au-dessus de nos têtes. 400 km … autant dire rien au regard de l’immensité du vide sidéral.

Objectif mars

Durant les six prochains mois de son deuxième séjour spatial, le cosmonaute réalisera une douzaine d’expériences à vocation scientifique : étudier objets et liquides sans les toucher, décrypter le sommeil lors des missions spatiales habitées de longue durée. Dans la tête des responsables du centre national d’études spatiales, tout ceci sert un objectif majeur : préparer les vols habités vers mars.
De longue date, la planète rouge fascine les terriens. Voilà un demi siècle que les Européens et les Américains lui décochent des volées régulières de satellites, robots, rovers et autres drones héliportés. Quel lien nous unit donc à cette sœur-terre, où la vie semble s’être asséchée il y a des milliards d’années ?

Plus forte que la violence

La mythologie romaine voyait en Mars un dieu de la guerre tellement belliqueux qu’il valait mieux le garder éloigné du centre de l’agora. Mais le pendant romain d’Ares est aussi le dieu des sols et du cycle phénologique. Selon certains, il serait à ce titre l’introducteur du cannabis dans les mondes romain, scythe, arabe. Autant de conquérants qui surent s’attirer les bonnes grâces des peuples qu’ils soumettaient. Quel était donc leur secret ? Le fil du glaive n’explique pas tout. Malgré la barrière de la langue, des religions et des conditions sociales, maîtres et esclaves se comprenaient. S’appréciaient parfois.
Imaginable qu’une civilisation martienne nous ai, par l’entreprise d’une divinité ambassadrice, légué son secret de la concorde universelle ? La réponse figure dans Rencontre nocturne. Dans ce onzième chapitre de ses Chroniques martiennes, Ray Bradbury conte la rencontre d’un terrien et d’un martien. Tomás Gomez et Muhe Ca se comprennent au premier regard grâce à une télépathie, cannabique. Forcément.

Dialogue à travers les siècles

Ils dialoguent, s’entendent, sans pouvoir se toucher, ni voir la même chose au même moment. Ils sont des fantômes l’un pour l’autre, mais se parlent. Grâce au miracle cannabique, deux être finalement distant de plusieurs siècles nouent un dialogue fructueux et amical.
Le miracle se poursuit. Aujourd’hui, en France, des partisans du libre fumet s’accordent avec des politiciens conservateurs pour libéraliser l’usage du cannabis dans l’un des pays les plus répressifs qui soit. La concorde cannabique a, une fois encore, fait la preuve de son efficacité à faire se comprendre des êtres venus d’autres dimensions.

La rigole du mercredi: l’interview sandwich de Gérard Darmon.

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En 2018, Konbini lançait les interviews sandwich. Ou comment parler ganja et taga sans prononcer de mots tabous.
On s’en paye un tranche avec la mythique intervention de Gérard Darmon, grand amateur de sandwich.

 

 

 

 

La weed extraterrestre, si on en parlait ?

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En attendant la mise en culture de mars, de nombreux indices laissent supposer l’existence d’herbe dans l’espace. Embarquement immédiat pour un voyage inédit.

Voilà un mois que Perseverance est en rodage. Le rover robotisé américain fait ses premières tours de roues. Il devrait bientôt partir à la chasse de traces de vie : but de sa mission. La Nasa ne le confirmera jamais, mais son objectif ultime est de rendre Mars habitable. Dans les années 1970, l’un de ses plus brillants chercheurs, Carl Sagan, avait proposé de « terraformer » la planète rouge.

Coup de chance, plusieurs méthodes sont à notre disposition. Les scientifiques proposent de précipiter sur mars des gaz riches en ammoniac. En contaminant la fine atmosphère martienne, l’ammoniac apporterait de l’oxygène à l’atmosphère et réchaufferait le climat. Important, si l’on se souvient que la température moyenne qui règne à la surface de la quatrième planète du système solaire est de -63°C, contre +14°C sur terre. Cette solution « collisionnaire » pose tout de même quelques questions éthiques.

Merveilles chimiques

Faute de corps célestes à sacrifier, on peut injecter à la surface de Mars des gaz de synthèse. La liste est longue : PFC, HFC ou SF6 : leur pouvoir de réchauffement est plusieurs milliers de fois supérieur à celui du CO2. Efficace. Saturer l’atmosphère martienne avec ces merveilles de la chimie terrestre recréerait une atmosphère respirable et monterait les températures à des niveaux acceptables pour l’espèce humaine. A condition d’avoir beaucoup, mais vraiment beaucoup, de fusées sous la main.

La solution la plus « sioux » reste la dissémination de cyanobactéries à la surface. Des chercheurs de l’université de Brême (Allemagne) ont montré que ces micro-organismes terrestres se contenteraient du sol et de l’atmosphère martiens tels qu’ils existent. Au bout de quelques siècles, ces cyanophycées produiraient une atmosphère riche en oxygène et un substrat cultivable. De quoi favoriser la colonisation.

Les preuves

Le problème de l’habitabilité étant résolu, posons-nous la seule question qui vaille : Mars offre-t-elle un terrain favorable à la culture de la weed ? Cela semble évident. Le sol est riche, gorgé d’eau (dans les roches), bientôt fertile. La température y sera progressivement compatible avec les besoins du cannabis. Que demander de plus ? Une preuve.

La littérature en fournit pléthore. Dans les Chroniques martiennes, Ylla K a, à l’évidence, consommé de l’herbe avant de s’endormir. Pour preuve : elle rêve de beaux cosmonautes. Comme si l’on pouvait tomber amoureuse de militaires aux tempes rasées, vêtus de pyjamas moulants.

Quelques chapitres plus loin Ray Bradbury nous conte l’histoire de Monsieur Xxx. Télépathe et sympathique, le psychiatre en chef des Martiens confond fusée et sucette : une indication, s’il en était besoin, de ses très avouables penchants cannabiques.

Musique extraterrestre

La weed n’a pas seulement colonisé la Terre et Mars. A en croire Arthur C. Clarke, on en trouve d’indiscutables traces sur la lune. Dans 2001, l’odyssée de l’espace, une escouade de cosmonautes se met à creuser frénétiquement la surface de la lune jusqu’à mettre à jour un monolithe noir de 11 pieds de haut, et 11/4 sur 5 pieds de section transversale diffusant une assourdissante musique interstellaire. Personne ne l’a jamais revu. Jusqu’à ce jour de mai 1969. En survolant la face cachée de l’astre de la nuit, les astronautes d’Appolo 10 ont clairement entendu la même musique extraterrestre que les occupants de la base lunaire Clavius. La Nasa gardera l’information secrète jusqu’en … 2016.

Dans l’espace, les effets de l’herbe sont aussi puissants que ceux de l’ergot de seigle. Ce n’est pas David Bowman qui me contredira. En route pour Jupiter, le commandant de Discovery One n’a pas cessé, nous raconte toujours Arthur C. Clarke, d’avoir des visions psychédéliques. Ce qui laisse supposer l’existence d’un nuage psychotrope et invisible entre la lune et la plus grosse planète du système solaire.

Vous n’êtes pas obligés de me croire. Notre galaxie, la Voie lactée, abrite plus d’un milliard d’étoiles comparables à notre soleil. Avec leur cortège de planètes, plus ou moins capables d’abriter la vie. Libre à vous d’en tester le potentiel cannabique. Mais souvenez-vous d’une chose : dans l’espace personne ne vous verra fumer.

8 Mars: La “Peur des Filles”?

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On célèbre en musique la 110ème Journée internationale de la Femme avec “Peur des filles” de L’Impératrice et cette question: les hommes sont-ils allés trop loin?

Après des siècles de domination masculine, la revanche des filles sur les garçons se profile-t-elle enfin?
Ce serait en tous cas ce qui pourrait nous arriver de mieux depuis l’invention de la roue.
Soft ou cash, cette révolution rose aurait déjà un avantage: celui de mettre fin à 2000 ans d’une hégémonie masculine qui nous a conduit droit dans le mur et comme un seul homme: sans ceinture en klaxonnant.

En attendant les jours heureux, Zeweed donne le tempo des temps nouveaux avec l’Impératrice et son clip à perdre la tête.