Richard Branson

Arrêtons de planer, décollons!

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Si la crise du Covid nous a brutalement rappelé à notre finitude, elle a aussi souligné l’urgence des défis écologiques auxquels nous faisons face. Alors que la planète meurt sous le poids de nos civilisations, scientifiques et entrepreneurs se tournent désormais vers ciel. L’espace est-il notre future terre?

Fin mars 2020, après deux mois de confinement, les nuages de pollution cachant perpétuellement le ciel de Pékin avaient disparus.
À Rome, les canards sauvage barbotent de nouveau dans les fontaines alors que pour la première fois depuis un siècle, les Sardes croisent des dauphins dans leurs eaux portuaires. A cette réduction des émissions de particules fines, de Co2 et gaz à effet de serre, il conviendra d’ajouter que la pandémie a radicalement transformé nos modes de vie. En confinant au minimum nos échanges et en bousculant nos modus vivendi, le Coronavirus s’est imposé comme un inattendu champion de l’écologie, dernier rempart avant la catastrophe annoncée.

Gagner du temps

Si lockdowns, couvres-feu et fermetures de commerces non-essentiels sont perçus comme une entrave au bonheur quotidien -n’en déplaise à nos hédonistes habitudes- les mesures liées au Covid ont eu un avantage à long terme: celui de ralentir le compte à rebours de la fin du monde.
Car force est de constater que toutes les Cop 21, Sommet de Rio et autre Greta Thunberg n’auront été que des gouttes d’eau dans un océan en passe de nous submerger. Et puisque qu’à la baisse de notre consommation assoiffée nous avons préféré la monté des eaux, il va falloir changer d’horizon avant de tous se retrouver dans le même bain.
Alors pourquoi ne pas courageusement fuir l’apocalypse et laisser une dernière chance de survie au règne animal et végétal?

Pour gagner l’Espace

A l’heure où nous sommes coincés sur le Globe, faute d’avoir les moyens technologiques pour coloniser Mars et plus si affinités, ce ralentissement du déluge tombe à point nommé. En donnant le temps à la planète de reprendre son souffle, la pandémie nous laisse le temps de construire nos arches de Noé et mettre les voiles.

Ne riez pas, les capitaines d’industrie Richard Branson, Elon Musk, Jeff Bezos et Bill Gates ont lourdement investit pour être à la barre de la prochaine conquête de l’homme. Les trois premiers ont déjà commencé à concrétiser le rêve fou avec Virgin Galactic, Space X et Blue Origin, leurs entreprises respectives.
Jeudi dernier, le rover Perseverance de la NASA se posait sur la planète rouge alors que des entrepreneurs comme Barbara Elvisi –CEO d’Interstellar Lab, une société qui a conçu des modules dans lesquels l’homme pourrait habiter sur Mars– regardent les étoiles.

Ceux qui aperçoivent la lumière avant les autres sont condamnés à la poursuivre en dépit des autres” devisait Christophe Colomb.
La liberté ignore les serrures du temps et de l’espace. Pour traverser les murs, il suffit d’ouvrir les portes, ouvrir les ailes, ouvrir les rêves” professait Marco Polo.
Gageons que l’on soit tous des rêveurs illuminés qui feront pousser de la weed dans l’espace.

Richard Branson walks on the sunny side of the weed.

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Richard Branson has never hidden his fondness for cannabis, advocating during the last decade for a responsible legalization. In an article published on his website on November 26, the iconic founder and CEO of Virgin  takes a keen and optimistic look on weed’s upcoming emancipation. And he’s usually right.

As the free world waits for the end of recess to be whistled for Donald Trump and for President-elect Joe Biden to take office, Richard Branson has welcomed other (uncontested) results : those from states where legalization of recreational cannabis has been approved . “I was excited to see some of the other outcomes of this year’s US election. Voters in several states embraced sensible drug policy reforms that will make a huge difference to people’s lives, take the burden off criminal justice systems, improve public health and, ultimately, save lives.  ”wrote Sir Branson.
In Arizona, New Jersey, Montana and South Dakota, voters approved the regulated sale of recreational cannabis on November 3, bringing to 15 the total of number of States in which ganja is legalised.

For the serial success entrepreneur, the good news could be followed tomorrow by another strong sign towards an ineluctable global legalization of cannabis:
UN member states will come together in Vienna for an important session of the Commission on Narcotic Drugs (CND), the inter-governmental forum where discussions on the direction and content of global drug policy take place. The item on the agenda is a vote on rescheduling cannabis. What sounds like a tedious bureaucratic exercise has enormous significance for correcting a damaging historical error . For decades, without credible scientific basis, cannabis has been scheduled as a substance with negligible medical or therapeutic value ”  explains Branson on his website.

After a multitude of reports and scientific commissions on a subject that, according to Branson,  has dragged on too long, the World Health Organization (WHO) has finally recommended a limited rescheduling of cannabis, which is clearly a gesture in recognizing its enormous therapeutic potential .
A promising first step while waiting for CND’s vote. During this 63rd session on the matter, CND will look at changes in the scope control substances, in this case: cannabis. This vote is expected to follow the positive WHO recommendations regarding the control of cannabis and related substances. A vote that would free cannabis from various legal shackles in which it has been locked since 1961.
A positive vote to remove cannabis from the strictest schedule would signal that the international drug control system, traditionally a driver of repressive drug policies, might be able to reflect with the ever-accelerating reforms happening on the ground. I hope the CND will come down on the right side of science, public health – and history. » concluded a visionary and always well informed Richard Branson.

Richard Branson voit la weed en rose.

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Richard Branson n’a jamais caché son penchant pour le cannabis, prônant depuis des années une légalisation responsable de la weed. Dans un texte publié le 26 novembre sur son site, l’iconique fondateur et CEO de Virgin pose un regard affuté et optimiste sur l’émancipation de la weed. Extraits et explications.

Alors que le monde libre attend que la fin de la récréation soit sifflée pour Donald Trump et que le président élu Joe Biden prenne ses fonction dans une transition qui promet d’être cocasse, Richard Branson s’est félicité d’autre résultats non contestés ceux-là : ceux des États où la légalisation du cannabis récréatif a remporté la majorité des suffrages. « J’ai été ravi de voir certains des autres résultats de l’élection américaine de cette année. Les électeurs de plusieurs États ont adopté des réformes judicieuses de la politique en matière de drogues, qui feront une énorme différence dans la vie des gens, allégeront le fardeau des systèmes de justice pénale, amélioreront la santé publique et, en fin de compte, sauveront des vies » s’est réjoui Sir Branson.
En effet, en Arizona, au New Jersey, au Montana et au Dakota du Sud, les électeurs ont approuvé le 3 novembre dernier la vente réglementée de cannabis récréatif, poursuivant une tendance amorcée en 2014 au Colorado, portant aujourd’hui à 15 le nombre total d’États ayant légiféré en faveur de la belle herbe.

Pour le serial-succès-entrepreneur, cette bonne nouvelle pourrait demain s’accompagner d’un autre signe fort vers une légalisation globale de l’Herbe.
« Les États membres de l’ONU se réuniront (le 2 décembre NDLR) à Vienne pour une importante session de la Commission des stupéfiants (ONUDC), le forum intergouvernemental où ont lieu les débats sur l’orientation de la politique mondiale en matière de drogues. Le point à l’ordre du jour est un vote sur le rééchelonnement du cannabis. Ce qui ressemble à un exercice bureaucratique fastidieux a en fait une importance énorme pour corriger une erreur historique  » explique Branson sur son site. « Pendant des décennies, sans fondement scientifique crédible, le cannabis a été classé comme une substance à valeur médicale ou thérapeutique négligeable, considérée comme nocive » poursuit-il.
Après une multitudes de rapports, de commissions scientifique et autre conciliabules de spécialistes sur un sujet qui selon Branson n’a que trop trainé, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a enfin recommandé un rééchelonnement limité du cannabis, ce qui en claire revient à reconnaître l’énorme potentiel thérapeutique du cannabis. Un premier pas en attendant le vote du mercredi 2 décembre.
Lors de cette 63ème session sur le sujet,  l’ONUDC se penchera sur les modifications du champ d’application du contrôle des substances en l’occurrence le cannabis. Ce vote devrait suivre les positives recommandations de l’OMS concernant le placement sous contrôle du cannabis et produits apparentés. Un vote qui libèrerait plus encore l’herbe du carcan légal dans lequel elle est enfermée depuis 1961.
«  Un vote positif pour retirer le cannabis de sa classification encore très prohibitive serait un signal fort envoyé aux organisations de contrôle des drogues, traditionnellement moteurs des politiques répressives en matière de cannabis. J’espère et pense que l’ONUDC passera du bon côté de la science, de la santé publique et de l’histoire. » conclu Branson, toujours visionnaire.