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Ma petite planète : le jeu de société écolo

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Ma petite Planète c’est votre prochain challenge écolo ! Le principe ? Une compétition en ligne autour de la réalisation de défis écologiques.

Inventé par un groupe de jeunes Français aux profils variés et sérieusement engagés, le jeu “Ma Petite Planètedisponible en ligne (ainsi que via une application) propose d’opposer deux équipes composées de six à vingt-quatre joueurs. Pendant trois semaines, la “team Greta” et “la team Hulot” s’affronteront et devront réaliser une série de challenges “bons pour la planète”. Les joueurs peuvent créer leur propre ligue ou en rejoindre une déjà constituée.

L’idée est “d’accélérer le changement vers des pratiques plus écoresponsables à travers l’émulation et la cohésion d’équipe grâce à la mécanique de jeu” et ce, à travers des thèmes aussi divers que variés : alimentation, déchets, mobilités, énergie, biodiversité.”

Ce jeu de société version digitale propose à ses joueurs de relever un maximum de défis écolos en trois semaines chrono : deux équipes s’affrontent pour valider le plus d’actions possibles parmi les 60 proposées dans le jeu, tout en évitant les 20 “malus” qui leur feraient perdre des points. Exemples : se passer de la grande distribution pendant une semaine pour cocher 4 points supplémentaires, ou ne pas prendre la voiture ou les VTC pour les petits trajets sous peine d’en perdre 3.

Chaque année, l’association propose trois éditions dites “grand public” pour jouer en famille ou entre amis, mais aussi “en entreprises” pour jouer entre collègues. Pour les plus jeunes, deux éditions “à l’école” sont également mises en place. Le coup d’envoi de la prochaine partie grand public est prévu pour ce 25 janvier.

Un Dakar plus écologique

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 La mythique compétition automobile qui se déroule en Arabie Saoudite se voudrait plus écologique et donc 100% éco-responsable

« Le rallye Dakar provoque directement et indirectement des dégâts qui sont de plusieurs ordres. Le Dakar va émettre directement près de 40 000 tonnes de CO2 » explique Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’environnement, à propos de la course des 500 automobiles, motos, quads et camions qui vont parcourir quelque 9 000 km à travers le Pérou, la Bolivie et l’Argentine.

Selon l’association, ses conséquences en sont multiples : influence sur le dérèglement climatique, avec ses 40 000 tonnes de CO2 émises, sur les écosystèmes car le parcours traverse des milieux fragiles, mais aussi sur le public, qui va « avoir tendance à aller mimer les fous du volant en achetant des véhicules surdimensionnés par rapport à l’usage qu’ils en feront au quotidien« , le tout sans compter les « décès d’enfants et de personnes qui traversent les rues de leurs villages et qui subissent les vitesses inouïes de ces véhicules. »

Un Dakar plus écologique serait donc possible ? Oui, avec des véhicules plus respectueux des éco-systèmes qu’il traverse et faire taire les critiques qui l’accusent de polluer: ce sont les objectifs que se sont fixés les organisateurs du célèbre rallye-raid, dont l’édition 2020 se conclut vendredi en Arabie saoudite. «Nous avons acquis une certitude: les voitures et les camions de demain se déplaceront avec des moteurs électriques».

Dès la prochaine édition, en 2022, une nouvelle catégorie va voir le jour, réservée aux voitures et camions 100% électriques ou hybrides. En 2026, c’est tous les pilotes et équipages pros qui devront rouler dans des véhicules «zéro émission», c’est à dire sans gaz d’échappement. Enfin, après une période de transfert de technologie vers les concurrents amateurs, le Dakar veut être 100% électrique à l’horizon 2030. «Le principe d’une base de moteurs électriques sera la même pour tous», explique David Castera, «le défi de demain c’est comment on fabrique cette électricité». Les organisateurs laissent la porte ouverte à toutes les technologies existantes ou futures pour produire l’électricité des moteurs.

Pour l’environnement, le Brexit ne change rien.

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Londres et Bruxelles sont convenus de ne pas toucher aux règles encadrant l’environnement, l’énergie ou l’atome. Histoire de ne pas perturber le commerce.

Nous y sommes. Trois ans et demi après qu’une majorité de sujets de sa très gracieuse majesté s’est prononcée en faveur du Leave, le Royaume-Uni n’est plus membre de l’Union européenne (UE). En 63 ans d’existence, c’est la première fois qu’un pays membre quitte ainsi le bloc communautaire.

Un accord de 1450 pages

Malgré les nombreuses menaces, lancées par le premier ministre britannique Boris Johnson, le Brexit s’est finalement conclu par un accord. Après deux ans et demi de difficiles négociations, Londres et Bruxelles ont fini par sceller leur désunion dans un volumineux accord. Le 24 décembre 2020, les deux parties publient un acte de divorce de poids.
En 1450 pages, ils établissent de nouvelles règles bilatérales sur des sujets aussi divers que le commerce (mais pas celui de la weed), la pêche, la santé, la fiscalité (n’oublions pas les choses importantes), le commerce, la coopération scientifique. Sans oublier, l’énergie nucléaire, l’environnement ou la lutte contre le changement climatique.

Trois documents sinon rien

Dans le détail, l’acte de divorce est constitué de trois documents : un accord de libre-échange, le partenariat pour la sécurité des citoyens et l’accord de gouvernance. Dans leurs grandes lignes, ils établissent deux grands principes pour conforter les relations entre les deux parties : liberté de circulation pour les marchandises et maintien des règles communes pour, la protection des travailleurs, la transparence fiscale et les aides d’Etat à l’économie. Sans oublier la protection de l’environnement et du climat. A noter d’ailleurs, dans ce dernier cas, que 80 % des lois britanniques sont d’origine … européenne.

Pour autant, le Brexit oblige les entreprises britanniques à quitter le marché communautaire du carbone, l’ETS. Malheureusement pour elles, Londres a ouvert, dès le 1er janvier, un système national
Les frontières pourront être de nouveau baissées d’un côté ou de l’autre du Channel si l’une des parties prouve que le principe de non régression de toutes ces règles de droit a été bafoué. Auquel cas, un tribunal spécial pourra accorder des mesures de compensation à la partie lésée.

Circulation (presque) libre

Même si les douaniers recommenceront à examiner les passeports, la liberté de circulation sera presque rétablie pour les citoyens. L’accord de Noël garantit l’égalité de concurrence entre les transporteurs de l’Union et du Royaume-Uni, de sorte que les droits des passagers, des travailleurs et la sécurité du transport ne soient pas compromis. Coup dur, en revanche, pour les grandes compagnies de charter aérien britannique : interdiction leur est désormais faite de faire du cabotage dans les aéroports des pays du continent.
Jadis fluide et détaxé, le commerce de l’électricité sera désormais soumis à des réglementations (tatillonnes, forcement !) et des droits de douane. Ce qui va renchérir le coût du MWh au Royaume-Uni, pays structurellement importateur de courant européen. Anticipant cette décision, les marchés de gros britanniques ont déjà vu doubler les prix de l’électron entre les mois de mai et décembre derniers.

Nuke is good

« Leaving European Union », c’est aussi quitter Euratom, l’organisation communautaire de coopération en matière d’énergie nucléaire. Pour le Royaume-Uni, pareil départ pouvait entraver la relance de son programme électronucléaire. Qu’à cela ne tienne : Bruxelles et Londres sont convenus de ne rien changer entre eux dans le domaine de l’atome. EDF va pouvoir continuer à construire des réacteurs outre-Manche.
Et à propos de Manche, les pêcheurs européens pourront continuer de jeter leurs filets dans les eaux anglaises, galloises ou écossaises. Les pêcheurs britanniques qui avaient massivement soutenu le Brexit pour pouvoir reprendre le contrôle de leurs stocks de poisson digèreront-ils cette arrête ?

France : quels sont les produits en plastique interdits en 2021 ?

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Pailles, touillettes, couverts… Depuis le 1er janvier 2021 et dans le cadre de la loi anti-gaspillage, ces objets en plastique à usage unique ne sont plus autorisés à la vente en France. Une liste qui devrait s’allonger d’année en année, selon le gouvernement.

De nombreux produits en plastique comme les couverts jetables, les pailles, les couvercles de gobelets à emporter, les agitateurs (à sucre), les boîtes de kebab en polystyrène, les piques à steak, les tiges pour ballons et encore les confettis, seront interdits dès ce vendredi 2021. Pour continuer à exister, ils devront être fabriqués en bois, en carton ou en plastique réutilisable.

L’usage du plastique jetable est de plus en plus restreint pour suivre les directives européennes, et ainsi permettre la réduction des déchets. Le tout bien sûr afin de préserver la planète. Saviez-vous par exemple que pour la seule Mer Méditerranée, ce sont chaque année 600 000 tonnes de plastique qui finissent au fond de son eau ? Ou encore qu’en France, moins de 2 % des plastiques usagés sont recyclés de manière optimale ? “Seuls les plastiques de type bouteilles en PET peuvent se plier aux contraintes du recyclage en boucle fermée et être régénérés pour une utilisation identique” détaille Nathalie Gontard, chercheuse à l’INRA à nos confrères de Reporterre.
Si rien n’est fait pour réduire leur utilisation, en 2050 il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans !

GreenLetter Club : des tutos pour devenir incollable sur l’écologie

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Faut-il manger moins de poissons ? Pourra-t-on bientôt voler en avion électrique ? A quoi ressemblera la France en 2050 ? A toutes ces questions et milles autres, la réponse est sur  Greenletter Club, la chaine vidéo 100% écolo !

Le Greenletter Club donne la parole à des spécialistes pour décortiquer de grands sujets écologiques. Du capitaine d’industrie au patron d’ONG, en passant par le spécialiste du pétrole, nous entrons pendant plus d’une heure dans le vif de sujets qui pourraient bien  changer le monde et notre quotidien.

 

Retrouvez le Greenletter Club juste ici !

 

C’est quoi la pollution spatiale?

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Comme si la surface du globe ne suffisait pas, l’être humain pollue aussi l’espace !  Notre orbite recèle d’innombrable objets artificiels pouvant être sources de collision dangereuse pour des satellites ou pour la Station Spatiale Internationale.

Et cette pollution est loin d’être anodine ! Depuis le début de notre Histoire, l’homme a envoyé bons nombres de satellites et de fusées dans l’espace. On note plus plus de 130 millions d’objets (dont 5400 de plus d’un mètre, 34 000 de plus de 10 cm et 900 000 de plus d’un centimètre et plus de 130 millions de moins de 1 millimètre) tournent autour de la Terre.

C’est pourtant lorsqu’ils cessent de fonctionner que ces objets deviennent une potentielle source de pollution.  En vieillissant, les appareils restent souvent en orbite mais peuvent se fragmenter voire exploser, dispersant une grande quantité de débris.

Il y a quelques semaines, rapporte National Geographic, deux débris de taille imposante se sont frôlés à 25 m et ont donc bien failli se percuter.  Selon le PDG de LeoLabs Daniel Cerpeley, interrogé par National Geographic, leur collision aurait généré deux grands nuages « qui se seraient étalés comme une coquille de débris autour de la Terre ». Ils auraient ensuite stagné pendant des siècles, avant de redescendre vers nous et de brûler dans l’atmosphère. Dans le but de répondre à cette menace, plusieurs solutions sont actuellement imaginées, telles que les manœuvres automatisées de prévention des collisions ou encore des moyens de collecte des déchets spatiaux.

Pour l’heure, Space X  envisage de mettre en orbite 42.000 satellites afin de constituer un réseau de satellites, baptisé « le lien des étoiles »….Une pollution invisible que le commun des mortels ne voit pas mais qui aura de graves retombées…L’augmentation probable des collisions spatiales et la multiplication des débris qui en résultera, pourraient rendre inutilisables les orbites basses et l’environnement spatial proche….

 

 

Biden: environnementalement correct ?

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Contrairement à Donald Trump, le prochain président des Etats-Unis a un programme environnemental. Et il est plutôt enthousiasmant.

Il n’est encore officiellement élu, mais à l’heure où nous mettons en ligne, Joe Biden dispose déjà du soutien de 290 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour assurer son accession à la Maison blanche.
Ne restera plus que la formalité de la passation de pouvoir en 2021 et le vote des grands électeurs mi-décembre pour qu’il devienne, sans contestation aucune, le 46ème président des Etats-Unis.

Carbon Market
Est-ce une bonne nouvelle pour l’environnement. Bonne question, je vous remercie de me l’avoir posée. Dans sa longue vie parlementaire (sa première élection date de 1973 !)  Joseph Robinette Biden ne s’est pas beaucoup intéressé aux questions vertes. A ceci près qu’il fut l’un des rares sénateurs à voter en faveur de la création d’un système américain d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre, le fameux marché du carbone. Sans succès.

Back to Paris
Dans ces mois de campagne acharnée contre Trump, le négationniste du réchauffement, le challenger démocrate s’est découvert une fibre verte. Et n’a pas hésité à défendre un programme qui n’a rien de déshonorant. Première promesse : s’il est élu, Joe s’engage à faire réintégrer les Etats-Unis dans l’accord de Paris sur le climat. Ce qui ne l’oblige à pas grand-chose d’autre que de produire, tous les 5 ans, une politique climatique un peu améliorée d’une fois sur l’autre.

Carbon Neutral
Est-ce encore bien utile ? Là encore, bonne question. Ces dernières semaines, l’Union européenne, le Royaume-Uni, le Japon, la Corée du sud ont annoncé vouloir viser la neutralité carbone à l’horizon de 2050. La Chine suivra le mouvement avec 10 ans de retard. La neutralité carbone en 2050, cela convient parfaitement à Biden. Le président presque élu propose d’ailleurs à cette échéance la production d’énergie américaine soit totalement propre. Ce qui suppose de construire beaucoup de centrales nucléaires, solaires et éoliennes d’ici là. En 2019, les énergies vertes ne produisaient que 11% de l’énergie primaire consommée par l’Oncle Sam.

Green New Deal
La grande affaire du successeur annoncé de Donald Trump sera le lancement de son plan de relance post-Covid. Doté de 1 700 à 2 000 milliards de dollars (selon les versions) de fonds fédéraux, ce Green New Deal espère susciter trois fois plus d’investissements privés afin de rénover les bâtiment (qu’ils soient plus sobres), moderniser les réseaux d’électricité, produire plus d’énergies renouvelables, développer le marché des voitures électriques.

Corn belt
Pour alimenter les moteurs thermiques qui continueront d’équiper camions, bateaux et avions, l’ancien vice-président de Barack Obama entend doubler la production d’agrocarburants, au grand bénéfice des planteurs de maïs américains. Pour accélérer la transition énergétique de l’Hyperpuissance, Washington créera une agence une agence de développement de technologies sur l’énergie et le climat, un peu comparable à la Darpa qui imagine les armements du futur pour le compte du Pentagone.

Nuke is good
Sa feuille de route est déjà écrite : les recherches devront prioritairement porter sur les systèmes de stockage d’énergie (utile si l’on veut développer les énergies intermittentes comme l’éolien ou le solaire), les petits réacteurs nucléaires, les bâtiments neutres en carbone, la production de matériaux décarbone ou les fluides réfrigérant ne réchauffant pas le climat.
Lors d’un débat avec le président en exercice, Joe Biden a aussi promis d’interdire l’accès des terres fédérales aux compagnies pétrolières et de réduire les subventions à la production d’hydrocarbures. Ce qui, curieusement, ne l’a pas pénalisé dans les Etats les plus producteurs d’huile et de pétrole de schiste.

 

New Delhi sous un brouillard de pollution

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La capitale indienne était couverte vendredi d’un épais brouillard toxique et le niveau de pollution était mesuré comme “sévère” par les autorités, quelques heures après des déclarations de Donald Trump trouvant l’air “dégoûtant” en Inde.

Chaque année au début de la saison hivernale, l’air se transforme à New Delhi en un mélange toxique de fumées venues des brûlages agricoles alentour, de gaz d’échappement et d’émissions industrielles, piégé au dessus de la ville par les températures plus fraîches et des vents faibles.

Vendredi, l’ambassade américaine à New Delhi enregistrait une concentration journalière de particules fines PM2,5 de 269 microgrammes par mètre cube d’air.

L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser une concentration de PM2,5 de 25 en moyenne journalière. Par comparaison, vendredi en fin de matinée dans le centre de Paris, le taux était de 40. Elle peut atteindre les 150 dans la région de Los Angeles.

D’un diamètre égal au trentième de celui d’un cheveu humain, ces particules peuvent s’infiltrer dans le sang à travers les poumons. Une exposition à long terme aux PM2,5 accentue les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons.

L’indice de qualité de l’air des 36 sites officiels de surveillance de Delhi, mesurant les PM2,5 et PM10 (d’un diamètre inférieur à 10 microns) s’établissait entre 282 et 446, à un niveau “sévère”, selon le Conseil central de contrôle de la pollution (CPCB). Le niveau “bon” est de 0 à 50.

“Une hausse significative des brûlages agricoles”

“Une nouvelle détérioration (de la qualité de l’air) est attendue pour deux jours”, a estimé l’organisme gouvernemental SAFAR évoquant “une hausse significative des brûlages agricoles” dans les Etats voisins de l’Haryana et du Pendjab qui contribue à 17% aux niveaux de PM2,5 à Delhi.

Ces brûlages ont débuté plus tôt cette année car les paysans, craignant des pénuries de main d’oeuvre à cause de la pandémie, avaient avancé l’ensemencement et les récoltes, selon les autorités.

Jeudi soir, lors de son débat avec Joe Biden, son adversaire démocrate pour l’élection présidentielle du 3 novembre, le président américain Donald Trump a déclaré: “Regardez à quel point c’est dégoûtant en Chine. Regardez la Russie, regardez l’Inde. C’est dégoûtant. L’air est dégoûtant”.

M. Trump avait retiré son pays de l’accord de Paris sur le climat en l’estimant traité injustement par rapport à d’autres pays pollueurs.

Des scientifiques mettent en garde contre les risques particuliers de la pollution cette année, avec la pandémie, pour les 20 millions d’habitants de New Delhi.

Elle “augmente le risque de maladies non transmissibles, celles-là même qui rendent les gens plus susceptibles d’être gravement atteints ou de mourir du Covid-19”, explique à l’AFP l’épidémiologiste Sumi Mehta de l’organisation internationale Vital Strategies.

Et le système de santé pourrait subir des tensions accrues. “Il existe de sérieuses inquiétudes de voir la vulnérabilité au Covid-19 augmenter encore pendant l’hiver, avec des niveaux de pollution de l’air plus élevés qui aggravent de toutes façons les maladies respiratoires et font monter les hospitalisations”, dit à l’AFP Anumita Roy Chowdhury du Centre for Science and Environment de Delhi.

Zeweed avec AFP

Pourquoi SodaStream est une excellente solution écologique

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Le fabricant israélien SodaStream offre une alternative durable aux bouteilles en plastique d’eau gazeuse et de boissons rafraîchissantes grâce à sa machine réutilisable de gazéification des boissons.

Alors que Sodastream avait révélé, en novembre 2018, sa nouvelle campagne de sensibilisation en ligne aux ravages causés par l’utilisation des bouteilles en plastique à usage unique, elle publie désormais des chiffres prouvant que son concept peut représenter une solution pour réduire l’usage de bouteilles en plastique.

La société israélienne se sent en effet légitime de combattre les méfaits du plastique à usage unique puisque le but de SodaStream est de remplir avec la même bouteille (en plastique ou en verre, selon le modèle choisi) l’eau du robinet pour en faire de l’eau gazeuse ou des sodas. “Une famille moyenne (4 personnes) utilise environ 1 600 bouteilles tous les 3 ans tandis qu’une bouteille SodaStream est réutilisable pendant 3 ans si on la gazéifie et utilisable à vie s’il l’on s’en sert comme non gazéifié”, affirme SodaStream.

Dans un contexte de pouvoir d’achat en baisse, Sodastream permet également de dépenser moins.  Une famille peut économiser 40 bouteilles d’1,5 litres et consommer 60 litres d’eau gazeuse grâce à sa recharge de CO2 pour la somme de 12,49 €. Le litre d’eau gazeuse maison revient donc à environ 0,22 €. Les machines Sodastream permettent de gazéifier l’eau du robinet et de réaliser son eau gazeuse et son soda soi-même. Sur le plan diététique,  les sodas proposés par la marque sont  moins caloriques que les sodas traditionnels. Ils sont aussi très pauvres en sodium car l’eau du robinet en contient très peu.

Selon un communiqué de la marque, 270 millions de bouteilles d’eau minérale à usage unique n’ont pas été achetées en 2019 grâce aux utilisateurs de machines SodaStream (un calcul qui se base sur le nombre de cylindres vendus ou reconditionnés dans l’année).

Depuis, SodaStream s’est engagé avec le site fight-plastic.com dans le but de :

  • Signer une pétition pour la suppression des bouteilles plastiques à usage unique
  • Faire une don pour l’association Turtle Island Reservation Network
  • Simplement passer au réutilisable et arrêter définitivement les pailles, sacs, tasses et bouteilles en plastique

Le Canada bannira définitivement le plastique à usage unique d’ici fin 2021

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Lors d’une conférence de presse donnée le jeudi 7 octobre, le ministre de l’Environnement canadien Jonathan Wilkinson a annoncé la liste des produits en plastique à usage unique qui seront officiellement bannis du pays dès l’année prochaine.

Le gouvernement Trudeau promet que le Canada produira « zéro déchet » de plastique d’ici 2030, grâce au bannissement de certains produits d’usage courant et à une bonification des mesures de recyclage. Mais le plastique est là pour rester, ajoute Ottawa, même si une « évaluation scientifique » commandée par le fédéral conclut qu’il existe plusieurs incertitudes sur les impacts pour la santé de notre exposition chronique aux particules de plastique.
Dans un premier temps, le Canada prévoit d’interdire d’ici fin 2021 six objets de plastique à usage unique, qui sont nocifs pour l’environnement, difficilement recyclables et peuvent être facilement remplacés. Sacs, pailles et bâtonnets en plastique à usage unique seront alors interdits.
“Pour être honnêtes, nous ne sommes pas à l’avant-garde du monde dans ce domaine”, a admis M. Wilkinson lors d’une conférence de presse. “C’est exactement la même approche que plusieurs pays en Europe ont empruntée, y compris le Royaume-Uni, et nous avons certainement appris du travail qu’ils ont fait”, a-t-il déclaré.

En plus de cette interdiction, présentée comme un « élément-clé » dans l’atteinte par le Canada de la cible de « zéro déchet de plastique d’ici 2030 », Ottawa compte obliger les fabricants de produits et emballages de plastique à y intégrer une certaine quantité de matières recyclées.

Le gouvernement fédéral ambitionne également d’améliorer le « processus de récupération et de recyclage du plastique ».

Cette démarche « stimulera l’investissement dans les infrastructures de recyclage et favorisera l’innovation dans la technologie et la conception des produits », prévoit Ottawa.