Jeux olympiques

Sha’Carri Richardson: L’or à Paris après son exclusion des JO de Tokyo?

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Sha’Carri Richardson n’avait pas concouru aux JO de Tokyo après avoir été contrôlée positive au cannabis. Après sa victoire retentissante en 10″71 lors de la finale des qualifications américaines à Eugene (Oregon), la sprinteuse est donnée grande favorite du 100 mètres femme. Portrait

Débuts sur les starting-blocks
Née le 25 mars 2000, à Dallas, Sha’Carri Richardson fait connaître son nom dix-neuf ans plus tard, en battant le record mondial junior sur 100 mètres, faisant d’elle la dixième femme la plus rapide du monde dans l’histoire de la discipline. Sur 200 mètres, elle se classe deuxième, battant le record d’Allyson Felix d’un centième de seconde (22,17 s) établi aux JO d’Athènes, en 2004. Quatre jours après cette retentissante entrée en matière, elle annonce le début de sa carrière professionnelle et signe dans la foulée un contrat de sponsoring avec Nike, qui ne veut pas laisser filer l’étoile montante de l’athlétisme national.

« Quand on parle de Sha’Carri Richardson, il n’y aura jamais le terme stéroïde attaché mon nom. Le produit dont on parle ici est le cannabis! » 

Le 1er juillet 2021, plusieurs médias américains révèlent que Sha’Carri Richardson a été contrôlée positive au cannabis durant les sélections olympiques, quelques semaines seulement avant les JO de Tokyo. La sprinteuse ne cherche pas à nier : « Je suis humaine, confesse-t-elle sur les réseaux sociaux, avant d’ajouter dans une interview donnée sur la chaîne NBC : Je n’avais pas le droit de le faire. Je ne cherche pas d’excuse. Je ne recherche aucune empathie. Mais, quand on parle de Sha’Carri Richardson, il n’y aura jamais le terme stéroïde attaché mon nom. Le produit dont on parle ici est le cannabis! » En déclarant qu’elle en avait consommé dans l’État de l’Oregon (où le cannabis récréatif est légalisé) pour l’aider à faire face au décès récent de sa mère biologique, beaucoup avaient estimé, notamment au plus haut sommet du pouvoir, que la suspension était injustifiée. Allant de la congresswoman démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, se prononçant contre la politique antidopage de l’agence américaine, à Donald Trump Jr, le fils de l’ancien Président républicain, déclarant : « Laissez-la concourir ; je suis presque sûr que l’herbe n’a jamais rendu personne plus rapide », les appels à la clémence et à la compréhension n’ont pas épargné la sprinteuse d’une disqualification au JO de Tokyo ; ce qui impactera lourdement ses prestations sportives suivantes. En effet, Richardson ratera, coup sur coup, les finales du 100 mètres et du 200 mètres aux Championnats d’athlétisme en plein air des États-Unis (USATF) de 2022 et, par conséquent, ne pourra participer aux Championnats du monde d’athlétisme 2022 à domicile, à Eugene, Oregon.

Coming back de star.
Il faudra attendre 2023 pour la voir revenir sur le devant de la scène athlétique. À vingt-trois ans, elle s’impose aux championnats du monde en 10″65, devenant la cinquième performeuse de tous les temps (à égalité avec Marion Jones, en 1998, et Shericka Jackson, cette année). C’est donc en favorite naturelle qu’elle se rendra dans la Ville Lumière – lumières qu’elle semble désormais attirer par milliers. Lorsque, le 21 février dernier, Nike et Jacquemus postent sur Instagram la photo d’une main tenant le sac Swoosh (fruit de la collaboration des deux marques iconiques), les fans reconnaissent immédiatement dans les ongles roses XXL et le tatouage qui apparaît sur l’avant-bras, le style de Sha’Carri. Jamais lâchée par la marque à la virgule, malgré ses déboires cannabiques, cette dernière compte bien profiter du style détonnant et tout personnel de cette sprinteuse qui a pour modèle Florence Griffith-Joyner (femme la plus rapide de l’histoire) et qui n’hésite pas à afficher sa bisexualité en public. Défiant les limites de la mode et des conservatismes, il n’est pas impossible qu’elle dépasse celle des 10″49 secondes de son idole.

Par Benjamin Cazeaux Entremont avec la rédaction

 

Snoop Dogg sera parmi les derniers porteurs de la flamme olympique

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Le maire de Saint-Denis Mathieu Hanotin a crée la surprise en annonçant que Snoop Dogg figurera parmi les derniers porteurs de la flamme olympique vendredi 26 juillet, avant qu’elle ne rallie Paris.

Snoop Dogg, grand adepte assumé de l’herbe qui fait rire, fera parti des porteurs VIP de la flamme olympique sur son dernier parcours, vendredi 26 juillet. Depuis Saint-Denis, durant cette ultime journée de relais précédant la cérémonie d’ouverture des JO, le Dogg sera flanqué de Laetitia Casta (L’actrice avait été désignée comme la nouvelle Marianne du pays en 2020)m, de l’ex-perchiste ukrainien Sergueï Bubka et de l’artiste MC Solaar.

Auprès de l’Agence France-Presse, Mathieu Hanotin, maire PS de Saint Denis faisait valoir hier lundi 22 juillet que  « Le fait que la flamme passe la dernière journée à Saint-Denis, juste avant de rejoindre la cérémonie d’ouverture, c’est un signal sur la place de la Seine-Saint-Denis dans la dynamique olympique ». C’est aussi un message éminemment politique porté par l’édile,  qui aurait pesé dans le choix des ultimes et très observés porteurs de la flamme. 

De son coté, la rappeur Californien déclarait sur NBC, pour qui il commentera les JO de Paris 2024 : « Fêtons ça, rendons ces Jeux inoubliables, fumons la compétition et que les meilleurs fassent briller l’or ». Et le média américain de préciser : que Snoop  « donnera son point de vue sur ce qui se passe à Paris, ira voir les lieux emblématiques de la ville, assistera aux compétitions et rencontrera les athlètes, leurs amis et leurs familles« . 
A n’en pas douter, les interventions du Dogg pour le network US s’annoncent fracassantes.
Faut-il voir dans cette ouverture des JO un début d’ouverture vers la légalisation du cannabis en France?  En tous cas un signe très sport d’assouplissement sur la question.

 

Snoop Dogg couvrira les JO de Paris pour NBC.

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Le rappeur-acteur-producteur et businessman s’essaiera pour la seconde fois au métier de commentateur durant les Jeux olympiques, qui se tiendront cette année à Paris du 26 juillet au 11 août. Il sera à l’antenne pour le compte de la chaîne NBC, qui a acquis aux Etats-Unis les droits de diffusion du plus grand évènement sportif au monde.

On ignore encore quelles épreuves commentera le Dogg, même si dans une vidéo promotionnelle partagée sur son compte X (ex Twitter), il donnait quelques indications sur les disciplines visées après avoir interviewé cinq compétiteurs américains, (le skateur Jagger Eaton, la gymnaste Suni Lee, la basketteuse A’ja Wilson,  le duo de beach-volleyeuses Kelly Chang et Sarah Hughes) avec humour sur des photos d’eux prise en pleine action (sportive).

«La superstar sera sur place, à Paris, pour fournir des reportages pour la quotidienne ‘‘Olympic Primetime Show’’  a précisé NBC dans un communiqué. « Il explorera les lieux emblématiques de la ville, se rendra à des compétitions, et rendra visite aux athlètes, à leur famille ainsi qu’à leurs amis.» 

Le rappeur avait déjà été invité aux JO de Tokyo en 2021, lors desquels il avait commenté en compagnie de l’acteur Kevin Hart certaines compétitions avec séquences devenues cultes.

« J’ai grandi en regardant les JO et je suis très enthousiaste à la perspective de pouvoir suivre tous ces incroyables athlètes à leur meilleur niveau à Paris, a précisé l’artiste américain le jour de l’annonce faite par NBC. « La compétition sera extraordinaire, et bien sûr, j’amènerai la touche « Snoop » à tout cela. Ce seront des Jeux Olympiques épiques. » a conclu le trublion californien, qui promet d’offrir aux téléspectateurs d’une des grandes chaînes nationale américaine de grands moments de détente.