Ecologie - Page 8

La maltraitance animale à l’origine du COVID?

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Le traitement des animaux est la principale cause de la pandémie mondiale du coronavirus.

Il n’est pas inhabituel que des virus de ce genre se propagent dans la population humaine à partir d’animaux. Selon le centre de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (Centers for Disease Control and Prevention), plus de 75 % des maladies émergentes sont d’origine animale.

Ce serait le cas pour la COVID-19 mais également pour d’autres coronavirus, tels que le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) qui se sont propagés des animaux aux humains.

La production de viande implique le confinement concentrationnaire de milliers d’animaux dans des élevages insalubres et surpeuplés où prospèrent les agents pathogènes. Les maladies sont inévitables dans ces conditions, malgré les quantités d’antibiotiques que l’on donne aux animaux, afin de les garder en vie jusqu’à temps qu’ils soient assez rentables pour être abattus de manière terrifiante.

En plus de comporter un risque élevé de contamination par des agents pathogènes , la viande ne contient pas de fibres et est pleine de graisses saturées et de cholestérol qui obstruent les artères. Selon l’Académie américaine de nutrition et de diététique, les végans sont moins enclins à souffrir de maladies cardiaques, de diabète, d’obésité et de cancer que les mangeurs de viande. Mais il existe d’autres problèmes de santé possibles liés à l’obsession de notre société pour la viande.

D’autres exemples que la Covid-19 ? La grippe aviaire; une maladie virale qui sévit chez les oiseaux, notamment dans les élevages de poulets, d’oies, etc, et certains sous-types de grippe aviaire peuvent franchir la barrière des espèces : c’est le cas du virus H5N1.

La grippe porcine causé par un élevage industriel de cochons au Mexique.affectent d’innombrables cochons dans les élevages, se propageant très rapidement d’un animal à l’autre, dans les conditions insalubres et de confinement extrême qu’endurent la majorité des animaux élevés pour la consommation. Dans certains cas, le virus subit une mutation et peut être transmissible à l’humain, comme dans le cas du H1N1, et qui se propage ensuite facilement dans la population humaine…

Texte: courtesy PETA/Consoglobe.

 

Woody Harrelson donne de la voix à la green agriculture.

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« Kiss the ground », c’est le documentaire essentiel et peut-être salvateur de cette année pourrie. Narrée par Woody Harrelson, cette déclaration de bonnes intentions se veut avant tout terre à terre, pédagogique et pragmatique. Comme un écho au « Solution locales pour désordre global » de Coline Serreau. Disponible sur Netflix, bientôt en libre-accès sur Youtube.

Il aura fallu 7 ans à l’équipe du film pour rassembler experts, données, idées et imaginer une agriculture qui ne soit synonyme de catastrophe annoncée. 7 ans de réflexion pour nous proposer ce qui pourrait bien ressembler à un manifeste comme à un vrai début de solution. Car si la production de biens non périssables génère une grande partie des gaz à effet de serre, c’est l’agriculture intensive, la surexploitation et un processus d’élevage et d’abattage à donner des cauchemars à des gardiens de goulags qui met vraiment notre planète à mal, plus encore que la pollution automobile, maritime et aéronautique réunies.
Il est donc grand temps d’agir et réfléchir avant de mâcher une bouffe qui tue la planète, et coup de bol, il n’est peut-être pas trop tard.

« Kiss the ground », c’est aussi une ONG qui milite depuis plusieurs années et propose un portail web dans lequel, au travers d’une soixantaine de  segments de plus d’une heure, des solutions pour inverser la donne du réchauffement en retrouvant un équilibre naturel sont proposées.
60 podcast de plus d’une heure ainsi que de nombreuses pastilles où l’on apprend, au travers de gestes et bonnes habitudes à prendre, comment sauver notre planète et le futur de nos enfants.
Fabriquer soi même les produits d’hygiène courante (déodorant, dentifrice, savon, crème hydratante), se soigner avec des plantes aussi peu connues que facile à faire pousser dans son jardin ou encore monter son potager en permaculture, tout y est pour créer une saine autarcie loin d’une alimentation à l’emprunte carbone désastreuse. Et sans pour autant finir dans une cabane sans eau courante au fin fond du Yukan.

 

Ikea se lance dans les panneaux solaires pour particuliers

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Dès aujourd’hui, il sera possible d’acheter des panneaux solaires chez Ikea, associé à Voltalia, le géant des énergies renouvelables. De 6 990 euros les six panneaux à 7 990 euros pour neuf panneaux, désormais installer ce type de service devient “simple et accessible”.

Le géant suédois de l’ameublement se lance dans les énergies renouvelables ! L’entreprise, qui s’associe pour l’occasion avec Voltalia, acteur international des énergies renouvelables, propose deux types d’offres, une “pour s’adapter aux toitures les mieux exposées, à partir de 6 990 euros pour six panneaux, et 7 990 euros pour neuf panneaux”, une autre “s’adaptant à différents types de toits, avec du matériel pour optimiser la production et l’autoconsommation”, 1 000 euros plus cher.

Ikea annonce des garanties dont “5 ans pour le service après-vente tout compris”, “5 ans de garanties de performance” lors de laquelle “s’il y a une différence entre la performance annoncée lors du devis final et la production réelle de l’installation, le client se verra rembourser la différence”, “10 ans minimum de garantie du fabricant sur les composants (panneaux et onduleur) et “25 ans de garantie sur la performance des panneaux”.

La chasse est-elle vraiment écolo en France?

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Écolos les chasseurs ? C’est en tous cas ce que leur demande l’État français. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage de l’hexagone (ONCFS) a pour mission de « conforter la chasse comme élément essentiel de gestion durable de la nature et des territoires ». En d’autres termes, on attend des chasseurs qu’ils contribuent à préserver l’habitat du gibier et à réguler ses populations, selon un plan de chasse établi par la Fédération nationale de la chasse (FNC) et validé par le préfet.

Pour comprendre l’impact de la chasse, on peut se pencher sur les chiffres. Trente millions d’animaux sont tués chaque année par les chasseurs en France. Ce chiffre n’englobe pas le piégeage (autorisé) ni le braconnage, mais bien la chasse légale et déclarée. Selon les bilans de l’ONCFS*/FNC* (2016), 95% de ces animaux sont des oiseaux et des mammifères, petits ou moyens.

Le plus gros des effectifs est constitué par les oiseaux migrateurs (pigeons ramiers, grives, bécasses…). On ne trouvera aucun scientifique pour défendre un quelconque intérêt écologique au tir de ces espèces. La nécessité de leur « régulation » est nulle. Pire, une vingtaine d’espèces d’oiseaux « chassables » sont considérées par l’UICN* comme « menacées » ou « quasi menacées » au niveau européen : tourterelle des bois, sarcelle d’été, vanneau huppé, courlis cendré, etc.

Par ailleurs, un quart des animaux tués à la chasse provient d’élevages. Faisans, canards colverts, perdrix rouges, perdrix grises et autres lapins : selon les éleveurs de « gibier » eux-mêmes (chiffres SNPGC*), 20 millions d’animaux sont lâchés tous les ans ; les chasseurs n’ont le temps d’en tuer qu’une petite partie, car les autres meurent rapidement dans la nature, faute d’adaptation à la vie sauvage.

Quant aux mammifères carnivores, les chasseurs en abattent des centaines de milliers. Renards en tête, mais aussi martres, fouines et autres petits prédateurs indigènes dont il ne viendrait à l’idée d’aucun biologiste de prôner l’élimination, tant le rôle de ces animaux est important dans les écosystèmes et les agrosystèmes. Par exemple, les renards se nourrissent de campagnols et d’autres petits rongeurs qui peuvent causer des préjudices aux cultures en cas de forte présence.

En plus de ceux qu’on abat à la chasse, des milliers de petits carnivores indigènes, y compris des espèces en grande régression comme le putois, sont piégés en toute légalité à la demande des chasseurs qui les accusent de manger… des perdrix lâchées pour la chasse. Le moins qu’on puisse dire est que l’apport écologique d’une telle démarche ne saute pas aux yeux.

Article de Pierre Rigaux de la revue Alternatives Végétariennes 

Contre la crise écologique, réduisons nos heures de travail.

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Plusieurs études révèlent qu’il faudrait réduire drastiquement nos heures de travail pour sauver la planète. Travailler moins pour vivre plus, peut-être, mais cela réduirait de manière importante les émissions de gaz à effet de serre liés à nos déplacements travail/domicile, à la production de biens de consommation et… à nos échanges de courriels et donc de lutter contre le réchauffement climatique..

En 2007, les économistes et modélisateurs, David Rosnick et Mark Weisbrot (CEPR, Washington) démontrent que les différences de niveau de pollution et de consommation d’énergie entre les États-Unis et l’Europe, toutes choses égales par ailleurs, s’expliquent précisément par les différences entre les deux pays en termes de temps de travail. D’après leurs analyses, si les Européens avaient adopté un temps de travail équivalent à celui des Américains, ils consommeraient 30 % d’énergie en plus.

A l’inverse, si les Etats-Unis avaient adoptée les standards européens de temps de travail, leurs émissions de CO2 en 2000 auraient été 7 % moindres que celles de 1990. Et les accords de Kyoto auraient été respectés… Les chercheurs insistent sur un effet volume : un temps de travail élevé entraîne une hausse de la croissance du PIB, et puisque celle-ci est corrélée à l’émission des gaz à effets de serre, un accroissement de la pollution.

Une autre étude basée sur des données collectées par l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation de coopération de développement économiques (OCDE) stipule -en prenant comme base le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Suède-  que la durée du temps de travail qu’elle détermine varie en fonction des pays. Selon que leur économie est plus ou moins carbonée, certains pays pourraient travailler plus que d’autres. Mais la durée du temps de travail qui permettrait de limiter le réchauffement climatique en deçà de 2° n’en est pas moins fort réduite.

Ainsi les chercheurs déduisent qu’il faudrait 12 heures de travail par semaine pour les Suédois, 9 heures pour les Anglais et seulement 6 heures pour les Allemands car leur économie génère plus de gaz à effet de serre.

La réduction du temps de travail pourrait donc constituer un levier majeur de la transition écologique et sociale.

Connaissez vous les cimetière écologiques ?

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L’idée nous vient des anglos-saxons Des cimetières respectueux de l’environnement ou « cimetière verts », de plus en plus ancrés dans ces cultures, et qui commencent à s’implanter doucement dans le monde.

Qu’est ce qu’un cimetière écologique ? Tout d’abord c’est un lieu de recueillement et d’inhumation qui respecte l’environnement. Pas de caveaux en béton. L’inhumation se fait soit dans des cercueils en carton, soit dans des cercueils en bois non verni qui provient de forêts locales ! Au final, ce sont des alternatives plus écoresponsables qu’un enterrement classique.

Chez nous au Québec, un cimetière à faible impact écologique a été aménagé au cœur d’un sentier dans la ville de Prévost. Il est réservé exclusivement aux urnes funéraires et propose tous les services d’un cimetière traditionnel.

Etant considéré comme zone non constructible, le cimetière naturel présente l’avantage de pouvoir progressivement être reconnu comme réserve naturelle protégeant la faune et la flore.

En Angleterre, il existe près de 270 cimetières écologiques depuis les années 1990. Il s’agit de forêts qui viennent peu à peu remplacer les cimetières. Ces aires naturelles sont accessibles au public. Le Natural Death Centre est le spécialiste des funérailles écologiques outre-Manche : il organise depuis 2008 un salon des Obsèques vertes.

En Australie, un parc pour enterrement naturel a été aménagé en 2010 pour les habitants de Sydney ; la ville de Kemps Creek propose quant à elle un cimetière écologique sans pierre tombale ou plaque commémorative. Un émetteur est positionné dans le cercueil et un système GPS a été mis en place.

 

 

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