Canada

73% du cannabis consommé au Canada provient désormais de ventes légales

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Vendredi 12 janvier, Santé Canada publiait son “Enquête canadienne sur le cannabis”.  5 ans après la légalisation de la plante, l’étude menée par le ministère de la Santé fait part de très encourageants résultats, puisque nous y apprenons notamment que le marché noir n’approvisionne plus qu’un quart des consommateurs, et que l’âge médian du “premier joint” a progressé de deux ans.

Chaque année depuis 2018, Santé Canada (ministère de la Santé) mène sa très sérieuse et scrutée “Enquête canadienne sur le cannabis”, traditionnellement rendue publique à la mi-janvier. Premier enseignement du sondage dévoilé vendredi dernier : ce sont les jeunes entre 20 et 24 ans qui sont, par tranche d’âge et toutes CSP confondues, les plus gros consommateurs de cannabis récréatif (48 %).  Chez les plus de 25 ans, l’utilisation de ce même cannabis chute à 23 %.

Depuis la légalisation en 2018, l’âge moyen du “premier joint” est passé de 19 à 21 ans

Autre fait notable :  l’âge médian de l’expérimentation de l’herbe qui fait rire est pour la première fois en très nette hausse. Elle se situait à 18,9 an en 2018. En 2023, le curseur de la “première taffe” affichait une substantielle avancée avec une primo-consommation figée à 20,9 ans.
Si fumer reste la méthode la plus largement plébiscitée (60 % des consommateurs), l’utilisation de produits comestibles (édibles) et le vapotage sont en augmentation constante.
Les achats d’édibles ont ainsi grimpé de 13% depuis la fin de la prohibition de la plante, passant de 41 % en 2018 à 54 % l’année dernière. Coté réduction des risques liés à la combustion, les vape-pen, ou vapoteuse à cannabis, ont vu leurs ventes bondir de 18%, passant de 16 % à 34 % en 5 ans.

 73% du cannabis récréatif consommé provient désormais de sources légales

Le chiffre le plus encourageant de l’étude menée par le ministère Canadien de la Santé est celui de la chute des ventes de cannabis récréatif issues du marché noir. En effet, le pourcentage de sondés se fournissant auprès de distributeurs autorisés a plus que doublé depuis la légalisation, passant de 37 % en 2019 à 73 % en 2023.
En matière de sécurité routière, le constat est aussi des plus favorables : alors qu’en 2018,  27% des consommateurs d’herbe avouaient avoir pris le volant sous l’influence du cannabis, ils ne sont plus que 16% aujourd’hui.

Les résultats de “l’Enquête canadienne sur le cannabis” 2023 par Santé Canada reposent sur des données recueillies en ligne entre le 2 mai et le 20 juillet 2023, avec un panel représentatif de 11 690 sondés âgés de 16 ans et plus, sur l’ensemble du territoire Canadien.

 

Envoyez-vous (vraiment) en l’air dans un avion en cannabis!

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Plus résistant que l’acier et moins polluant que la fibre de verre, le chanvre sert à tout. Même à construire des avions. Illustration.

Derek Kesek est un homme comblé. En vendant en ligne des produits dérivés du cannabis (distillat, chocolat, friandise, graines), il a fait fortune grâce à sa plante préféré. Une plante qui lui apporte aussi des joies nouvelles. Car, il n’y a pas que le THC dans la weed. Il y a aussi de l’herbe. Ou plus exactement des fibres aux performances inégalables.

Voler dans du chanvre pour planer bien haut, c’est la folle idée du Canadien Derek Kesek.

Une fibre multi-usages

Des siècles durant, on les a tissées pour fabriquer des textiles, de l’isolant ou les cordages de la marine. Elles pourraient aujourd’hui remplacer des matières synthétiques dont la production est, au choix, polluante ou énergivore.
Basée au Canada, la société de Derek Kesek, Hempearth propose déjà d’imposants objets réalisés en fibres de chanvre : planche de surf (comptez 800 $) ou de paddle (2200 $). On peut faire beaucoup mieux, a estimé l’entrepreneur. Et pourquoi pas un avion ?

Après tout, à diamètre égal, la fibre de chanvre est réputée bien plus résistante que l’acier. Top là ! Hempearth a conclu un partenariat avec Velocity, un constructeur d’avions de tourisme en kit.

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Derek et son avion en Herbe

Moteur à l’huile

En finançant leurs recherches grâce à deux cagnottes en ligne, Derek Kesek et Velocity ont réussi à produire un prototype de bimoteur dont la fibre de verre a été remplacée par de la fibre de chanvre. Long de 8 mètres pour une envergure de 11 mètres, l’aéroplane peut transporter 4 personnes à plus de 1 500 km. Autre originalité, le moteur monté sur l’engin est conçu pour carburer à l’huile de … cannabis. Produite par Hempearth, bien sûr. Histoire que l’expérience soit totalement planante.

Le vol inaugural doit en principe se dérouler dans les prochaines semaines. L’avion en herbe devrait décoller de Kitty Hawk (Caroline du nord). Précisément du terrain d’où les frères Wright firent décoller le premier engin plus lourd que l’air de l’histoire. C’était en 1903.

Le Comité canadien de la Santé demande à ce que le CBD soit en vente libre et fasse l’objet de recherches financées par l’Etat.

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Au Canada, alors que le CBD n’est disponible que sur ordonnance en pharmacie ou dans les dispensaires de cannabis, le Comité consultatif scientifique Canadien demande au gouvernement que la molécule fasse l’objet d’études officielles et soit en vente libre.

Le Comité consultatif scientifique Canadien (CCSC) vient de demander au gouvernement de financer des recherches sur le CBD, afin d’évaluer ses vertus thérapeutique et proposer aux consommateurs un cadre garantissant leurs sécurité.
Soulignant qu’un manque de données fiables empêche de préciser les indications et dosages recommandés du CBD, le CCSC a exhorté le gouvernement à soutenir “une recherche clinique de haute qualité sur la sécurité et l’efficacité du CBD et d’autres phytocannabinoïdes“.
La requête du CCSC, qui vise notamment à délimiter les applications thérapeutiques du CBD, figure dans le dernier rapport de Santé Canada, l’autorité sanitaire du pays.

Un marché estimé à 1,7 milliards d’euros par an si le CBD est en vente libre

Le CCSC propose aussi étudier l’opportunité d’autoriser l’achat de produits CBD en vente libre, sans ordonnance.
Le 28 juillet, Santé Canada (l’équivalent du ministère de la santé en France) avait aussi préconisé que le CBD soit accessible sans prescription médicale, précisant que la molécule issue du chanvre était « sûr et tolérable » chez les adultes en bonne santé.

Au Canada, le CBD demeure une substance contrôlée et réglementée au même titre que le cannabis thérapeutique ou récréatif .
La réglementation fédérale canadienne impose que le CBD ne soit vendu que sur ordonnance dans les pharmacies ou par les dispensaires agrées faisant commerce de cannabis. Les ventes illicites de CBD en dehors du cadre réglementaire sont aujourd’hui courantes, voir majoritaires dans certaines provinces.

Au mois de mars de cette année, une étude de l’Association Canadienne des aliments de santé (ACAS) projetait que les ventes de CBD atteindraient 2 milliards de dollars canadiens (1,7 milliard d’euros) par an avec une croissance de 7 % annuelle si le chanvre CBD était en vente libre et commercialisé en tant que produit de santé.

Les recommandations du CCSC :

  • La posologie quotidienne de CBD par voie orale doit être fixée à une dose allant de 20 à 200 milligrammes par jour pour les adultes en bonne santé. Les consommateurs sont invités à discuter des effets potentiels de la combinaison de CBD, de médicaments et d’autres substances avec leur pharmacien.
  •  Le CBD ne doit pas être utilisé par les femmes enceintes ou envisageant une grossesse, par les mères qui allaitent ou par celles qui ont des allergies ou une hypersensibilité au cannabis, aux cannabinoïdes ou à toute substance pouvant être présente dans les produits à la suite du processus de fabrication.
  • Les produits CBD doivent avoir des instructions de dosage claires et des avertissements d’effets secondaires potentiels, doivent comporter des déclarations sur les interactions potentielles entre le cannabidiol et d’autres drogues ou alcool, et être emballés dans des boîtes contenant des notices d’information dans chaque unité de vente.
  • Le CBD peut être administré aux chiens par voie orale deux fois par jour, mais uniquement à de très faibles doses comprises entre 0,2 et 2 milligrammes par kilogramme de poids corporel. Aucune recommandation n’a été faite sur l’utilisation du CBD sur les chats, en raison du manque de recherches disponibles, a déclaré le comité.
  • Les propriétaires doivent consulter un vétérinaire avant d’administrer du CBD à leurs animaux de compagnie.
  • Les produits pour animaux de compagnie doivent également être emballés et inclure des encarts informatifs. Les étiquettes doivent indiquer que le produit ne doit être utilisé que si un vétérinaire a diagnostiqué l’état de l’animal et discuté des risques et des avantages avec le propriétaire.
  •  Des efforts d’éducation du public au sujet de la CDB devraient être menés.

L’Ontario Cannabis Store grille avec humour le marché noir

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C’est à l’Ontario Cannabis Store que nous devons le meilleur spot publicitaire du mois. La chaîne canadienne de dispensaires signe une première et très réussie campagne dans laquelle elle se paye le marché noir et ses produits à la discutable traçabilité. Un plaidoyer pour un commerce légal et sain du cannabis qui ne manquera pas de faire écho en France, où 5 millions de consommateurs se fournissent illégalement en cannabis, avec tous les dangers sur la santé que cela représente.

 

 

Cannabis et addictions

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“Légaliser pour mieux encadrer”, c’est la réponse à la question de santé publique des pays ayant parié sur la légalisation.
En légalisant la vente et la consommation de cannabis, l’Uruguay, le Canada et une partie des USA auront permis d’offrir à tous une alternative bien-être au THC : le CBD.

Le 11 décembre 2013, l’Uruguay devenait le premier pays à légaliser le cannabis récréatif. Le 18 octobre 2018, sous l’impulsion de Justin Trudeau, c’est au tour du Canada de mettre fin à la prohibition du chanvre qui fait rire. Le 6 avril dernier, l’Etat de New York autorisait la vente et consommation de cannabis et devenait le 15ème Etat (le 16ème avec Washington D.C.) à lever l’embargo sur l’herbe aux US.
En légalisant et en encadrant la vente de cannabis, les trois pays ont permis au secteur de se développer et offrir aux consommateurs un large éventail de produits. A l’instar de la fin de la prohibition sur l’alcool sous Roosevelt en 1933, qui a vu  les américains redécouvrir les charmes de boissons plus raffinées que l’alcool de contrebande, la réhabilitation du cannabis a permis l’offre de plaisirs récréatifs plus subtiles. Parmi eux, une molécule cousine du THC: le cannabiniol (CBD), qui n’a pas d’effets psychotropes, n’entraîne aucune d’accoutumance mais procure en sensation de bien-être.

CBD, l’alternative THC

Normal donc que le  CBD ai le vent en poupe tant il a tout pour séduire. Tout comme son grand frère le THC, il détend l’esprit et relaxe physiquement. Mais à contrairement à  son sulfureux jumeau THC, il ne modifie pas la perception, n’altère pas le jugement ou la motivation.
Et ça, c’est une combinaison gagnante pour les grands aficionados de la ganja qui avec le temps cherchent des sensations, mais sans effets secondaires.
Cette petite révolution n’aurait jamais été possible sans la légalisation du cannabis, qui aura déjà permis à la recherche d’être financée et d’offrir une belle alternative au gros pétard qui tâche.
Aujourd’hui, le CBD est légal dans la plupart des pays (en Europe depuis le 18 novembre 2020) et semble ravir un nombre croissant de consommateurs qui voient en cette weed light un parfait compromis entre santé et hédonisme.

Dijah SB, la petite perle du rap made in Toronto

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En six mois et un album, Dijah SB a redonné le sourire et un second souffle à la scène Rap canadienne. Et si la Torontoise évoque la dépression, la solitude ou la dèche financière, c’est toujours au rythme d’arrangements aussi optimistes qu’entraînants.
“2020 The Album”, c’est la feel-good thérapie nécessaire pour 2021.

Revisiter les classiques du rap est un exercice très prisé mais souvent casse-gueule.
Avec 2020 The Album Dijah SB relève le défi à coup de paroles bien engagées, callées sur des beats oscillants entre lounge et dance low-fi. Ce contraste, à l’image de nos sociétés bipolaires donne une texture à l’album aussi troublante qu’apaisante et juste. Comme un bon antidote à l’hystérie ambiante.

Dans cette veine, on retiendra le très bon  C’est la Vie, un track qui invite à la tolérance quotidienne “Do what you wanna do/It’s ok by me“, mais sur fond noir   “Those things you can’t escape when you’re black” alors que les basses se pavanent, les synthés gazouillent et le charley de la Groove-box ponctue le titre avec une touche toute West Coast.

Les rimes sont fouillées mais légères, le flow précis et balancé. C’est peut-être son premier album, mais la maîtrise d’une certaine subtilité est là. Avec cette dualité, ce contraste heureux, Dijah SB  s’appuie à la fois sur l’héritage de rappeurs progressistes des années 80 que sur des voix du calibre de Roxanne Shanté ou Queen Latifah. Et pour notre plus grand bonheur, la native de Toronto exploite pleinement ce crédo, celui d’une production allégée et optimiste.

 

Qu’il s’agisse des percussions cliquetantes et des cris de synthé de  Time’s Up ou des touches ronronnantes des tambours fanfarons de Frontin ‘Like Pharrell, on hoche de la tête d’un mouvement qui dit oui avec la bouche en banane.
Et par ces temps maussades, ça vaut tout l’or du monde.

Dijah SB et son “2020 The album”, c’est ici en écoute gratuite sur Spotify

Québec: Elle promène son mari en laisse pour échapper au couvre-feu.

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Promener son conjoint en laisse, même si on veut le faire passer pour son chien, n’est pas une excuse valable pour ne pas se soumettre au couvre-feu imposé par le gouvernement du Québec. N’en déplaise à deux habitants de la Belle Province qui pensaient pouvoir se soustraire à la loi… en évitant de se faire remarquer par les autorités. Résultat/ 3000 $ d’amende et un couple qui rentre la queue entre les jambes.

On nous a dit qu’il était possible de sortir son animal de compagnie après le couvre-feu, du moment qu’il est tenu en laisse. Et mon mari, c’est mon animal de compagnie“.
C’est avec cette excuse farfelue qu’une résidente de Sherbrooke a tenté de justifier son entorse à la mesure de couvre-feu qui est entrée en vigueur, samedi soir au Québec.
La femme promenait son conjoint en laisse sur la rue King Est à Sherbrooke. Elle a affirmé aux policiers qu’elle promenait son chien, mais n’a pu profiter du pouvoir discrétionnaire pour les exceptions canines prévues.

« Le couple n’a aucunement collaboré avec les policiers. Des constats d’infraction au règlement municipal leur ont été remis. La dame a affirmé qu’elle ne payerait pas le constat et même qu’elle les accumulerait. Le montant des constats pour des récidives peut aller jusqu’à 6000 $ », développait Isabelle Gendron du Service de la Prévention et de la Sécurité (SPS) à nos confrères de La Tribune.

Le couple aux liens très particuliers fait partie des 35 habitants qui se sont vu remettre un constat d’infraction à Sherbooke durant le week-end dernier.

Dans la nuit de dimanche à lundi, 16 constats d’infractions ont été délivrés pour non-respect du couvre-feu,  alors que  180 véhicules ont été interceptés et 58 personnes interpellées.
« Nous avions plus d’effectifs dans les rues cette fin de semaine. Outre les constats pour le couvre-feu, nous sommes intervenus pour un rassemblement contre le port du masque », indique la porte-parole du SPS.

Dans la soirée de samedi à dimanche, le SPS aura émis 19 amendes pour non-respect du couvre-feu, toutes rédigées dans un contexte normal… mis à part la verbalisation de cette grande amoureuse des animaux qui faisait faire le tour du pâté de maison à son mari de compagnie, qu’elle avait tout de même pris soins d’habiller avant de le sortir.

2020 sera une belle année pour le cannabis au Canada

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Pour sa première pleine année d’exercice , la Société Québécoise Du Cannabis (SQDC) a annoncé dans son rapport d’activité avoir vendu 47 tonnes de cannabis pour quelque 300 millions de dollars, générant 26,3 millions de dividendes reversées au gouvernement.

La SQDC estime avoir réussi à capter 30% du marché illicite du cannabis et être une « des sociétés d’État du cannabis les plus rentables au Canada ».
La société d’état en charge du commerce de weed au Québec reversera 26 millions de dollars au gouvernement de la Belle Province, une maille destinée à financer « la recherche, l’éducation et la prévention des méfaits en matière de cannabis ».
La pandémie aura surement joué un gros rôle dans ce jackpot tant l’usage récréatif du cannabis a explosé pendant le confinement: les profits de la SQDC ont été multipliés par sept entre mars et juin 2020.

En plus de l’impact de la COVID-19, l’augmentation du nombre de points de vente et des prix plus compétitifs que ceux pratiqués sur le marché noir ont aussi joué en faveur de la SDQC. (le prix de vente par gramme de cannabis au début de l’année, aurait été près d’un dollar moins cher sur le marché légal que sur le marché non-autorisé, détaillait l’Ontario Cannabis Store).

Pour David Soberman, professeur de marketing à l’Université de Toronto, les consommateurs devraient continuer à demeurer loyaux à l’industrie légale du cannabis, même une fois la crise sanitaire surmontée.
«Même quand la pandémie sera terminée et que nous aurons trouvé un vaccin, vous verrez que les gens se sont habitués à acheter leur herbe légalement. Et il faudra un certain temps avant que le marché noir ne puisse récupérer ne serait-ce qu’une partie de ce qu’il vendait auparavant», a-t-il enfin précisé au journal de Montréal /Global News.

Le cours des actions du cannabis-business explose.

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La victoire de Joe Biden vient donner un sérieux boost à l’industrie du cannabis:  dès l’annonce officielle de la transition Trump-Biden, le cours de titres d’acteurs majeurs du commerce de weed, comme Canopy Growth, a monté en flèche.

Une hausse anticipée et  alimentée par les attentes envers une administration Biden en faveur du marché du cannabis et qui assouplira très vraisemblablement la législation encadrant son commerce. Contrairement à Donald Trump, Biden n’entravera pas la proposition fédérale qui laisse à chaque État américain le pouvoir de  légaliser le cannabis, un soulagement pour les acteurs du secteur, une invitation pour les investisseurs.

Plus tôt ce mois-ci, les électeurs de l’Arizona, du Montana, du New Jersey et du Dakota du Sud ont légalisé la vente et consommation de weed, portant à 15 le nombre total d’États qui authorise l’herbe Les dirigeants de l’industrie verte n’auront pas tardé à publiquement faire part de  leur satisfaction quant au résultat des présidentielles US: Le PDG de Canopy, fort du soutien financier du propriétaire de Corona Constellation Brands(STZ), s’est montré particulièrement optimiste quant à ce que les changements dans le paysage politique pourraient signifier pour l’industrie.

«Nous pensons que la victoire de Biden est une étape importante sur la voie de l’autorisation fédérale du cannabis sur le marché américain grâce à la décriminalisation et à la dépollution», expliquait le  PDG de Canopy David Klein lors d’une récente conférence téléphonique avec des analystes.

“Les résultats des initiatives de vote montrent clairement que le soutien pour la légalisation de la marijuana à l’usage des adultes s’étend à travers les frontières géographiques et partisanes et est soutenu par une majorité d’Américains. La marijuana légale est en train de devenir la norme américaine”.“Cela augmentera probablement la pression sur le Congrès pour qu’il adopte une réforme fédérale majeure pour la marijuana dans un avenir très proche.” a conclu le CEO de l’entreprise canadienne.

 

 

Les 1001 green initiatives: Vive le Québec vert!

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les 1001 greens initiatives, c’est votre rendez-vous avec un monde de demain écologique qui refuse les gris horizons d’une croissance à tout prix.
Aujourd’hui, retour au sources : c’est de notre Québec adoré dont nous allons vous parler en mettant à l’honneur trois fantastiques propositions made in a Belle Province.

Electrobac : la start-up ultra branchée!
Résumer Electrobac en une phrase est un peu compliqué.
En très simplifié, on peut dire qu’il s’agit d’une société qui, depuis 2011, est à la tête d’un réseau de bacs intelligents et sécurisés, servant au recyclage d’appareils électroniques, dans tout le Canada.
Un parcours titanesque, quand on sait qu’il n’existait à la base qu’un seul bac en bois, un prototype pensé par un ancien étudiant de HEC Montréal, Philip Bénard. C’est d’ailleurs dans les locaux de l’école qu’il dépose le premier modèle en test.
En 2013, avec la collaboration des autorités, 50 bacs sont placés dans des points de grande affluence (dans les banques et les supermarchés, par exemple) à Montréal.
Le principe est simple : les citoyens peuvent déposer leurs anciens appareils électroniques, les chargeurs, cartouches d’encres et autres produits nécessitant un traitement spécifique, afin de limiter leur impact écologique.
Une fois que les bacs intelligents sont remplis, la technologie intégrée signale aux équipes de recyclage d’aller récupérer les appareils. Les bacs sont envoyés à des centres canadiens certifiés par le BRQ (Bureau de qualification des recycleurs) avant d’être traités dans les ateliers de Coforce (une entreprise d’insertion, dont les employés sont en situation de handicap).
Des bacs qui sont même “dotés d’un système anti-vandalisme, solides et entièrement fabriqués au Québec”, comme le précise Cynthia Philippe, conseillère en développement durable, qui a participé au projet d’implantation des bacs dans l’Université du Québec à Montréal.

Avec maintenant 230 bacs, l’entreprise est devenue leader dans le secteur du recyclage technologique dans le pays. Ils sont dorénavant en train d’étendre leur réseau dans tout le Canada (avec des lancements à Toronto et à Vancouver en 2019) et ils renforcent leur présence dans les régions qu’ils touchent déjà. Depuis 2015, ils proposent aussi des services de rachats pour les téléphones, dans le cadre de reconditionnements et on peut même retrouver leurs bacs dans le métro à Montréal (dans lesquels les usagers peuvent jeter leurs pass de transports usagés). Comme le dit si bien leur slogan : “Débarrassez-vous de ce qui vous embarrasse”, ou comment rendre l’écologie facile pour tous.
Vous pouvez retrouver tous les points de dépôts disponibles sur leur site et – si vous souhaitez faire une bonne action – proposer votre boutique pour accueillir un Electrobac.

Velvet Moustache : L’écologie pour les tout petits
Qui a dit qu’on ne pouvait pas faire des cadeaux écolos à des enfants ?
Fondée en 2007 par Majo, une maman designeuse soucieuse de limiter son empreinte carbone, Velvet Moustache est une maison de couture qui propose des coussins et des peluches fabriquées de manière durable et méticuleuse. On peut retrouver ses créations, qu’elle qualifie de “Bestiaire Contemporain Écosensible” dans tout le Canada et jusqu’aux États-Unis. Des éditions limitées (afin d’éviter les gaspillages) qui sont cousues dans leurs ateliers avec du coton bio, issu de l’agriculture locale et du polyester recyclé.
Du hibou cubique au renard rond en passant par des mignons cyclopes, le choix est large parmi leurs créations toutes douces, faites avec amour.
 le lien Vevet Moustache

Téo Taxi : La smart Uber-alternative
Il faut bien le dire, rien ne vaut un VTC pour se déplacer, quand on est vraiment pressé.
Avec Téo Taxi, c’est possible de le faire sans culpabiliser, puisque l’intégralité de sa flotte est électrique, grâce à la Kia Soul, rendue reconnaissable avec une iconique toiture verte. Ses véhicules à grande autonomie, lancés cette année, sont reliés à une application disponible sur Android et sur iPhone.
Cette initiative vient du nouveau propriétaire de l’entreprise Pierre Karl Péladeau, qui souhaite étendre la flotte de 120 véhicules verts par an.
Des mesures ont même été prises depuis la pandémie pour limiter l’exposition des chauffeurs, puisque des bornes de chargement leur ont été fournies, pour qu’ils puissent recharger depuis leur domicile.
C’est devenu le seul moyen de transport utilisé par les membres de la rédaction de Zeweed à Montréal après une soirée trop enfumée : Safe and Green
 Le lien vers le green VTC