Bitcoin

C’est quoi le Potcoin?

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Oubliez le Bitcoin, l’Ethereum et les tickets à gratter! Aujourd’hui Zeweed vous parle du ⱣotCoin, la plus connue (et controversée) des crypto-monnaies du cannabis-business.

Depuis son lancement en janvier 2014, le ⱣotCoin (Ᵽot) n’a cessé de faire parler de lui.
Malgré une croissance très modérée, elle reste la plus importante des crypto-monnaies dédiées au chanvre, grâce à une technologie inédite et à pas mal de coups d’éclats.
Alors que le cannabis est en très bonne voie pour être légalisé dans tous les États-Unis (suite à des déclarations très encourageantes des républicains), investir dans le cannabis semble une bonne idée. Si la bourse vous fait peur ou vous dégoûte, la cryptomonnaie est peut-être la solution pour faire fortune avec votre plante préférée.

Le ⱣotCoin est avant tout dédié aux professionnels du chanvre/cannabis. En effet, les dispensaires des U.S.A. sont en permanence sous une double menace, au niveau de leurs stocks et des liquidités.
Avec une valeur globale de 61 milliards de dollars en 2020, l’industrie attire des convoitises, qu’il s’agisse des braqueurs… ou de l’État.
La raison pour laquelle l’industrie du cannabis a longtemps été “cash only” (espèces seulement), c’est pour éviter d’attirer l’attention des agents de la D.E.A. La Drug Enforcement Administration est toute puissante dans ce pays, qui marie une législation régionale au niveau des États et une législation fédérale au niveau de l’état.

Dispensaires et braquages

Comme on peut le voir à la fin de la merveilleuse série Netflix Disjointed, les dispensaires qui réussissent risquent d’être saisis de leur marchandise et de leurs revenus.
Même si le dispensaire est parfaitement en règle, les agents peuvent malgré tout intervenir à tout moment, une autre épée de Damoclès pour les détaillants de cannabis.
Par ailleurs, on remarque une recrudescence des cambriolages et des vols violents ses derniers années.

Le ⱣotCoin évite ces problèmes puisqu’il offre un anonymat total, via l’utilisation de blockchains, ainsi qu’une bien plus grande stabilité que d’énormes montants intraçables en liquide.
L’idée est simple : assurer une sécurité financière à tous les acteurs du monde du chanvre, quelle que soit la législation en place.
Lancée à Montréal par trois amateurs de ganja, sous les pseudos Hasoshi, Mr. Jones, et Smokemon 514, le ⱣotCoin se rêve la monnaie de toute une industrie cotée à plus de 100 milliards de dollars dans le monde.
Un pari qu’il réussira peut-être, grâce à sa grande crédibilité sur les marchés crypto et à son évolution, sous forme de véritable alternative bancaire numérique.

Si le ⱣotCoin a plus de succès que les DopeCoin, HempCoin et CannabisCoin qui sont la concurrence, c’est grâce à son infrastructure et à sa facilité d’utilisation.
Sans entrer dans des notions trop techniques, il utilise une infrastructure qui est accessible dans le monde entier et qui est entièrement transparente : une adaptation de la Litecoin, qui reste open-source: soit avec un codage en accès direct à tous).

Dennis Rodman, crypto-monnaie et Corée du Nord.

Grâce à cela, il est disponible sur 3 marchés crypto (Bittrex, TradeOgre, et FreiExchange) , ainsi que sur son propre portefeuille numérique, pour pouvoir payer dans de nombreux dispensaires dans le monde en tout anonymat, avec une preuve de paiement.
Contrairement au Bitcoin, il ne fonctionne pas sur un système de “mining” (c’est à dire), mais de PoS,  à la manière d’actions dans une entreprise, avec un système de rémunération basé sur la part tenue et des intérêts avoisinant les 5 pourcents.


C’est pour démontrer la grande liberté qu’il apporte (et de la publicité facile) que l’entreprise a sponsorisé Dennis Rodman à deux reprises, pour ses voyages en Corée du Nord. La dictature étant, après tout, un des rares pays dans lequel le chanvre pousse librement.

Les  deux voyages de Dennis, en 2017 et 2018, étaient destinés à établir des relations pacifiques entre les États-Unis et la Corée de Nord.
Légèrement mégalo, Rodman avait déclaré s’attendre à toucher le prix Nobel de la paix.
C’est aussi cet événement majeur qui a permis à la pièce d’atteindre la première capitalisation à 4 millions de dollars de son histoire.

La crypto-monnaie du business vert dans le rouge.

A ce jour, la valeur du Potcoin est retombée… (monnaie volatile oblige), avec seulement la moitié de ses jetons en circulation. Ce qui implique qu’elle a un potentiel de croissance énorme, sa valeur à l’époque étant plus de 25 fois supérieure à son prix actuel.
Le ⱣotCoin étant le mieux implanté sur le marché, dans le cas d’une légalisation, il pourrait devenir la nouvelle crypto-monnaie qui compte, grâce à son système d’intérêt et au marché très concret qu’elle représente.

 

Pourquoi Elon Musk ne veut plus du bitcoin

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Alors que Elon Musk vient d’annoncer qu’il n’accepterait plus les bitcoins en paiement, faisant plonger le titre Tesla de 12%, il convenait de faire un point propreté sur la plus célèbre des crypto-monnaie.

En 2010, le bitcoin n’a que quelques mois d’existence. Créée par Satoshi Nakamoto, un pseudonyme d’une ou de plusieurs personnes jamais identifiée, cette monnaie virtuelle n’est connue que de quelques geeks. L’un d’eux parvient à convaincre Pizza Hut de lui vendre deux pizzas moyennant le versement de 10 000 bitcoins. A l’époque, la cryptomonnaie vaut quelques cents de dollars. Devenue une valeur refuge, elle cote, aujourd’hui, près de 40 000 dollars. En 2020, chaque pizza millésimée 2010 vaudrait 200 millions de dollars. Ca fait cher l’anchois !

Nombre d’observateurs se réjouissent du développement de cet argent électronique, notamment parce qu’il ne consomme ni métaux pour les pièces ni papier monnaie. Exact, mais cela ne signifie pas que son bilan environnemental est blanc comme neige. C’est même tout le contraire !

Mieux vaut l’Amex

Vieux de quelques jours, le dernier bilan environnemental du bitcoin n’est pas flatteur. Selon Digiconomist, le système bitcoin consomme près de 80 TWh d’électricité par an : huit fois plus qu’en … 2017. Compte tenu du bouquet énergétique des compagnies d’électricité, cela alourdit notre bilan carbone global d’une quarantaine de millions de tonnes de CO2 par an : autant que la Nouvelle-Zélande. Vu du côté de l’usager, une seule transaction en bitcoin est 700 000 fois (vous avez bien lu) plus néfaste pour le climat que le même achat effectué avec une carte bancaire classique.

Comment est-ce possible ? Pour résumer, chaque transaction est découpée en fichiers informatiques éparpillés aux mille coins du web. Des centaines de milliers d’ordinateurs (des millions, peut-être ?) se consacrent au suivi et à la validation des échanges dans de grands livres comptables virtuels, réputés inviolables.

Un minage de fond

C’est cette myriade de PC, tournant H24, 7 jours sur 7, qui consomment des quantités faramineuses d’électrons. La Chine a développé de nombreux centres de données dédiés à ce « minage » de bitcoin. Le tiers de ce business mondial pourrait être réalisé dans l’empire du miieu, où l’essentiel de l’électricité est produite par des centrales au charbon. D’où le piètre bilan carbone de la monnaie virtuelle. Le billet vert a encore de beaux restes.

Swissx: le Bitcoin de la Weed.

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Alors que le cours du Bitcoin atteint les 60.000 dollars et que la crypto-monnaie s’impose comme la devise du XXIème siècle, l’apparition d’un Bitcoin dédié au marché du cannabis est une fantastique opportunité pour les acteurs du weed-business. Petites explications sur ce qui est en passe  de devenir la principale plateforme d’échange de la plus dynamique des industries.

« La Swissx Bank of Cannabis est ouverte ! ». C’est par ces mots que l’excentrique milliardaire David Alkiviades a inauguré le premier réseau d’échange de biens liés au cannabis sur le modèle d’une blockchain (à l’instar du Bitcoin)  « La Swissx Bank of Cannabis » devient ainsi officiellement le premier établissement bancaire entièrement dédié au commerce de la ganja crypto monnayable.

Le but de l’entreprise, qui a ouvert ses portes à la fin du mois de juillet 2019,  est de faciliter les transactions légales liées au cannabis dans le monde. Et ce à tous les niveaux de production, échange et distribution. La Swissx Bank of Cannabis (SBC) aura pour mission d’offrir aux acteurs et investisseurs du secteur cannabique  « un lieu sécurisé et transparent pour toutes les transactions ».

Montée en collaboration avec le consortium suisse Swissx, déjà très actif dans la distribution de CBD en Suisse, la plateforme d échange, « Swissx Global Exchange » sorte de CAC 40 de la weed « constituera une ressource faisant autorité pour l’ensemble du secteur, mieux que Nielsen et plus grand que le Nasdaq. Ensemble, la banque et le service de change et d’échange ne permettent pas seulement d’assurer le bon fonctionnement des opérations internationales de Swissx. Cela deviendra le moteur du secteur des affaires à la croissance la plus rapide au monde. » estime son fondateur David Alkiviades.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À terme, la banque exploitera le « SWX Coin », décrit comme «une crypto-monnaie basée sur le modèle du Bitcoin avec une tarification à l’unité unique, qui sera indexée directement sur le prix mondial médian de la fleur de chanvre de qualité supérieure ».

À l’image de l’indexation du baril de pétrole brut sur le marché du NYMEX de Wall Street, mais en 2.0. pour un produit  qui ne pollue que la mémoire à court terme.

La SBC a aussi mis en place le « Farmer’s wallet », un système de rémunération qui fonctionnera sous la blockchain de la SWX Coin (le bitcoin de la weed) et qui servira à payer les membres de la coopérative Swissx Hemp Farmers. Une   coopérative qui a été créée pour répondre à la demande en produits de la marque Swissx, marque déjà bien implantée dans la confédération helvétique. Swissx distribue comestibles et huiles au CBD, disponibles en ligne comme dans la distribution classique en magasins.

La coopérative Swiss Hemp Farmers garantira l’achat de toutes les cultures produites par les membres de la coopérative. Une stratégie verticale du milliardaire grec, qui place David Alkiviades sur tous les maillons économiques du cannabis, de la graine ou marché financier, et dont la Swissx Banque of Cannabis sera le centre névralgique.

Alexis