Animaux

Nepeta Cataria : À la découverte de la Ganja des chats.

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Saviez-vous qu’il existe une plante aux vertus psychoactives qui fait planer les chats? Une herbe qui rend gaga tous les félins qui s’y frottent ? Nous parlons ici de Nepeta Cataria AKA Cataire AKA Herbe aux Chats, une création des plus naturelle, non addictive et sans danger pour la santé de nos ronronnant amis. Mais qui leur procure de sacrés trips.

Elle s’appelle la cataire ou Nepeta Cataria, et, si elle est maintenant cultivée partout dans le monde pour le bonheur des matous, est originaire d’Europe. Ce sont les feuilles et les tiges de ce végétal qui s’apparentent à la menthe, tant visuellement que dans sa classification, qui contiennent de la népétalactone, un composé terpénique  qui va  allumer le cerveau de minet comme un sapin de Noël sur Rockefeller Plaza.
Au-delà de dégager une odeur à défroquer un chat-moine, la népétalactone est tout aussi efficace sur lions, lynx, panthères et tigres, provoquant généralement une vive excitation sexuelle chez les raminagrobis de toutes tailles. La parade des chats en contact avec la cataire est d’ailleurs assez similaire à celui qu’ils adoptent en période de reproduction.

Hallucinogène comparable au LSD

L’effet de la népétalactone dure une dizaine de minutes avant que n’apparaisse une phase dite  « réfractaire » d’environ 1h30 pendant laquelle le chat n’est plus sensible au produit.
Exactement sur le même principe de tolérance active observée chez l’homme avec la psilocybine… la substance hallucinogène que l’on trouve dans les champignons magiques mexicains.
Une similitude qui s’explique par la composition moléculaire de la népétalactone qui, selon chercheurs et observateurs aguerris, est comparable à celle du LSD ou de la marijuana !
La différence avec la weed ou d’autres substances hallucinogène consommés par les hommes est qu’au lieu d’absorber la substance, les chats …la sniff ! Ou plutôt la respire, par le biais d’un canal sensoriel appelé organe de Jacobson. Cet organe vomeronasal est considéré comme un sixième sens des félins, entre l’olfactif et le gustatif.

Cataire et sixième sens du chat

C’est en humant les terpènes du catnip (autre nom de la cataire)  la gueule ouverte, que minet absorbera les informations chimiques de la plante via son organe vomeronasal, pour immédiatement en savourer tous les effets.
Après,  il n’est pas rare de les voir lécher les feuilles ou se frotter la tête sur la plante, se rouler dessus ou la tenir entre leurs pattes un peu comme ils le feraient avec une proie. (en bref, ils partent gentiment en vrillette, et ça a l’air très agréable pour eux).

Il est à  noter qu’environ 30% des chats sont insensibles au catnip, de même que les jeunes minets ou les matous très âgés. Cette sensibilité semble par ailleurs être héréditaire.
Précisons de nouveau qu’à l’instar de l’Herbe des hommes, la cataire n’est ni toxique ni nocive pour les chats et n’entraîne aucune accoutumance. Il est cependant recommandé de ne l’utiliser qu’occasionnellement pour qu’elle conserve tout son potentiel sur le chat (une fois par semaine par exemple). Une utilisation trop fréquente atténuera les effets de la weed à félin sur votre miaou de compagnie. Comme pour les hommes, le plaisir est dans la mesure.

Si vous voulez trouver des graines de ganja à chats, c’est ici

 

Thierry Bedossa, vétérinaire pionnier du CBD thérapeutique.

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Thierry Bedossa soigne nos amis à quatre pattes depuis plus de 30 ans. S’il est connu pour avoir présenté de nombreuses émissions, c’est surtout son approche éthologique et intuitive du métier de vétérinaire qui fait sa réputation. Nous avons rencontré «l’homme qui murmurait à l’oreille des chiens» pour discuter canins, cannabidiol et perspectives thérapeutiques.

Vous êtes en France un des pionniers dans le traitement au cannabidiol (CBD) de certaines pathologies chez les chiens, je me trompe?
Effectivement, j’ai été je crois parmi les premiers praticiens Français à me pencher sur les avantages liés aux traitements à base de CBD.
Pour mieux comprendre ce qui m’a amené à être convaincu de l’efficacité du CBD dans le traitement des certaines affections, il convient d’expliquer le contexte dans lequel j’ai découvert l’usage de cette molécule. J’ai fait la moitié de ma formation de vétérinaire en Amérique du nord, au Canada comme aux Etats-Unis.
À ce titre, j’ai gardé pas mal de contacts avec des propriétaires à Montréal, New-York ou encore Los Angeles. Or, depuis cinq ans environ, beaucoup de ces propriétaires avec qui je communique régulièrement me parlaient de façon très favorable de leur expérience de traitement au CBD avec leur animal de compagnie. Une possibilité de traitement lié à l’assouplissement, au niveau fédéral, de la vente de CBD, comme de la législation du cannabis dans certains Etats (douze Etats ont à ce jour légalisé la vente et consommation de cannabis NDLR). D’autre part, je suis Membre de L’American Animal Hospital Association (AAHA), qui défend une approche strictement rationnelle et scientifique de  tous traitements.
Je reçois régulièrement leurs conclusions d’essais clinique impliquant de nouvelles approches thérapeutiques pour pas mal de problèmes que rencontrent nos amis à poils. Or, depuis trois ans, je vois passer sous mes yeux études, colloques, essais cliniques et protocoles… tous en faveur de l’usage du CBD.
Ces essais cliniques menés par l’AHAA et les retours de mes amis vétérinaires en faveur de l’usage du CBD pour chiens et chats m’ont ainsi mis la puce à l’oreille, façon de parler (rires).
Enfin, allant aux États-Unis en 2017, j’ai pu constater que dans tous les « Pet-shops* », les étals étaient remplis de produits à base de CBD. Cette même année, au détour de conversations avec d’autres propriétaires, j’ai réellement pris la mesure de l’efficacité du produit… uniquement pour le traitement de certaines maladies.
Mais il ne s’agit pas de faire du CBD à tout va !

Quels types de pathologies sont concernées ?
L’usage du CBD est pertinent dans le traitement des douleurs chroniques, de l’épilepsie et surtout de l’anxiété comme de l’agressivité.
Je me concentre surtout sur l’anxiété et l’agressivité parce qu’en tant que comportementaliste, c’est uniquement sur cet axe que je me suis penché (Thierry Bedossa est LE comportementaliste animalier français, une spécialité qui a fait sa renommée, son succès comme celui de sa clinique NDLR).
J’ai donc tout naturellement orienté mon approche du CBD sur des problèmes d’agressivité, nervosité ou anxiété que les maîtres pouvaient rencontrer avec leurs animaux, plus particulièrement les chiens.

Quand avez-vous commencé à prescrire du CBD pour ces angoisses et états de grande nervosité ?
J’ai commencé en 2018. Il faut savoir qu’à ce moment-là le CBD n’était pas disponible en France.
Je travaille en tant que chercheur et praticien avec quelques Start-Up et, en novembre de l’année dernière, Hector Kitchen m’a sollicité pour savoir si je trouvais pertinent de mettre du CBD dans certains compléments alimentaires afin de traiter les problèmes que je viens de citer.
Hector Kitchen commercialisait un « complément alimentaire », et donc vendu en tant que tel, et non comme un médicament.
Parallèlement à cela, j’ai été démarché par Creso Pharma, un laboratoire Suisse qui lui aussi fabrique un complément alimentaire au CBD.
Fin 2018, des représentants de Creso Pharma sont venus me voir à la clinique pour me pitcher et démarcher sur le sujet CBD. Avec cet argumentaire que l’on retrouve sur leurs sachets de croquettes au CBD : « favorise le bien-être tout en renforçant les défenses immunitaires et en soutenant l’équilibre comportemental et la vitalité de l’animal » (concerné par les troubles cités NDLR). Ce qui correspondait effectivement à ce que j’avais lu dans les rapports d’étude et eu comme retour de la part de propriétaires américains.
Aussi convaincu par les études scientifiques que j’avais lues qu’enthousiaste à la suite de conversations avec des propriétaires américains, je décide alors d’essayer, mais en envoyant mes clients à l’étranger pour qu’ils puissent obtenir cette molécule qui, encore une fois, n’était pas disponible en France.
Après avoir informé les propriétaires, je rédigeais une ordonnance qu’ils pouvaient déposer en Suisse, Belgique ou Luxembourg.

Les résultats ?
Ils confirmaient ce que j’avais lu et constaté aux États-Unis : les résultats étaient aussi probants que pérennes. Encore une fois, en tant que comportementaliste, je ne me suis penché que sur les problèmes liés à l’agressivité, l’anxiété et la nervosité excessive chez l’animal.
J’en ai prescrit à une petite dizaine de chiens et chats et prendrai un exemple pour illustrer mon propos, celui de Kid. Kid est un chien de 16 ans qui avait ce que nous appelons chez l’homme des terreurs nocturnes. Probablement liées à un syndrome de stress post-traumatique.
Non seulement Kid dort maintenant d’un sommeil normal, mais il a retrouvé -qualité de sommeil et repos oblige- une forme assez épatante pour un labrador de son âge. Les retours des autres propriétaires auxquelles j’ai prescrit du CBD sont du même acabit.

Le fait que le CBD soit considéré comme Novel Food* a permis aux propriétaires d’animaux d’avoir un accès rapide à la molécule cannabidiol. C’est une bonne chose?
Les organisations professionnelles auraient préféré que le CBD soit considéré comme un médicament et non comme un aliment complémentaire.  La mise sur le marché de médicaments vétérinaires est en effet corrélée à de bien plus grandes contraintes réglementaires et leur usage est soumis à prescription vétérinaire, ce qui aurait permis d’encadrer plus fortement l’utilisation du CBD.
Mais le temps d’obtention d’une AMM est aussi beaucoup plus long et réserver le statut de médicament aux produits avec du CBD entraînerait, à mon avis, une perte de chance pour de nombreux animaux dont l’état douloureux est susceptible d’être amélioré avec cette molécule.
Par ailleurs, la France est assez en retard par rapport à d’autres pays européens qui ont déjà assoupli les règles concernant l’usage thérapeutique du CBD et il serait dommage de s’isoler encore davantage en adoptant une position restrictive. Il nous faut réfléchir dans l’intérêt de nos animaux, de leur santé et de leur bien-être. 

*Les « Pet-Shop » sont des magasins distribuant des aliments, produits et médicaments pour animaux, mais en dehors du circuit vétérinaire, sans consultation ni ordonnance donc.

** Le CBD est commercialisé comme Novel Food, entendre comme complément alimentaire,

 

Comment le CBD a sauvé mon chat

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Un nombre croissant de propriétaires d’animaux donnent du CBD à leurs compagnons poilus, tant le cannabinoïde est un excellent allié pour combattre la douleur, l’anxiété ou encore l’épilepsie. Témoignage.

“Je n’avais pas beaucoup d’amis quand j’avais 8 ans. Ma famille et moi venions de quitter la Suisse pour l’Australie et, avant de nous installer à Melbourne, nous avons passé 6 mois à traverser le désert australien dans un 4×4 camping-car.
Nous ne parlions pas anglais, ne comprenions pas la culture ou n’avions pas une vie suffisamment stable pour que je puisse me faire de vrais amis.

Des souvenirs en noir et blanc qui sont passés en Technicolor le jour où ma sœur est venue nous rendre visite en octobre 2000 pour mon anniversaire, elle m’a offert un petit chat… noir et blanc. Mon père a jeté un coup d’œil à l’animal bichrome, l’a regardé dans ses grands yeux jaune-vert et a décidé qu’il s’appellerait «Moïse». Si lors du baptême félin, il s’était déclaré parrain, j’en étais le père et gardien légal . Avec cette grande responsabilité venaient de probables grands ennuis, puisque j’étais désormais responsable de tous les accidents et bris que Moïse pourrait causer.
Cette soudaine responsabilisation me rapprocha tout de suite de Moïse, qui allait devenir mon compagnon et le témoin de ma vie jusqu’à ce jour. 19 ans plus tard, me voilà à la rédaction de cet article, que j’écris non sans émotion depuis mon appartement de Buenos Aires.

J’ai déménagé avec Moïse dans la capitale argentine il y a 5 ans, après que mon pauvre chat ait enduré un vol de 10 heures dans la soute d’un Boeing 747. Alors que je tape ses mots, il commence sa sieste à côté de moi sur le canapé, juste après avoir dévoré une demi-boîte de thon .. À l’huile de CBD.
J’ai commencé à donner à Moses du CBD il y a un peu plus d’un an. Il était devenu apathique, se cachait, ne bougeait plus en gardant les yeux ouverts, comme paniqué. Il mangeait très peu, avait le plus grand mal à sauter sur le canapé, et le lit et semblait avoir mal aux hanches et au dos.

Plus inquiétant : Moïse manifestait des signes de démence ( il poussait des hurlements déchirants la nuit, il retournait régulièrement dans son bol après avoir mangé, le regard vide, puis repartait . Un peu comme s’il avait Alzheimer… ). Pour couronner le tout, il était tombé du balcon de mon appartement : je vis au 4e d’un immeuble aux vastes espaces entre les étages. Mon vétérinaire n’en revenait pas que Moïse ait non seulement survécu à la chute, mais qu’il s’en soit sorti avec une mâchoire fracturée. Je n’irais pas jusqu’à affirmer que le CBD est la seule raison du salut de mon chat adoré. Mais que la molécule a considérablement amélioré la qualité de vie de Moïse depuis qu’il a commencé à prendre l’alcaloïde en question, oui.

Le système endocannabinoïdien, point commun aux mammifères

La raison ? Tout comme les hommes ; les chats, les chiens et autres mammifères ont un système endocannabinoïdien qui aide à réguler une pléthore de fonctions corporelles. Ce système comprend 3 composants principaux (endocannabinoïdes, cellules réceptrices et enzymes qui synthétisent, transportent et métabolisent les cannabinoïdes). Et il a en l’occurrence été démontré que le système endocanabinoïdien régule chez les mammifères : -La douleur, -Le stress, -Le système nerveux , (anticonvulsif, myorelaxant) -Le circuit lymphatique (antiinflammatoire) -Le sommeil.

Et bien qu’il y ait un manque donné sur la façon dont le CBD affecte les animaux de compagnie, la plupart des recherches sur le cannabis menées sur des rats de laboratoire suggèrent l’idée d’une interaction positive du CBD. De façon empirique, les essais menés par les maîtres et vétérinaires appuient cette idée.

En fait, toute l’industrie du cannabiniol pour animaux de compagnie (un marché estimé à près de 2 milliards de dollars d’ici 2023) est basée sur la théorie selon laquelle, en stimulant leur système endocannabinoïde, le CBD peut aider les animaux de compagnie en: soulageant la douleur et l’inflammation, réduisant l’anxiété, stimulant l’appétit, améliorant le sommeil et les problèmes digestifs.

Toutes les huiles de CBD ne se valent pas

Hélas, trouver de l’huile de CBD fiable et de bonne qualité en Argentine (ou dans tout autre pays où le cannabis reste illégal et non réglementé) est assez difficile. Personnellement, j’ai pu trouver un vendeur sur Mercado Libre (une version sud-américaine d’eBay) avec un stock limité de teinture de CBD pour animaux de compagnie à 125 mg. (Hemp Bomb)

Et même si je savais que la marque avait ses limites, je lui faisais beaucoup plus confiance que les teintures maison non marquées que je trouvais parfois des gens qui vendent sur Facebook.
Malheureusement, si, comme moi, vous vivez dans un pays où la weed est toujours illégal, vous rencontrerez sans doute des problèmes similaires en essayant de trouver un supplément de CBD pour votre animal de compagnie.

Mais, selon moi et mon expérience, ça vaut le coup de se démener un peu pour trouver une bonne huile au CBD, tant les résultats sont probant, et le bonheur de voir sa petite boule d’amour poilue heureuse est un plaisir qui vous procurera plus d’émotions que la meilleure Ganja.”

Avertissement: Steven n’est ni médecin ni vétérinaire. Aucune des informations contenues dans cet article ne doit être considérée comme un avis médical ou vétérinaire.

Traduction : Zeweed

This Australian Cannabis Company Is Developing A Cannabinoid-rich Feed For Horses.

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Medicinal Organic Cannabis Australia, or MOCA, is leading the way in the cannabis industry Downunder, partnering with one of Europe’s largest livestock feed producers to launch a new line of cannabinoid-rich feed for high-value horses. 

“We’ve just finished harvesting,” Alessandro smiles into the camera. “We’re very hands-on. We think that’s important.”
Alessandro Sorbello is the CEO of Medicinal Organic Cannabis Australia (MOCA), the country’s first organic medical cannabis company.
He took my video call from MOCAs new 18,000m2 organic cannabis farm, tucked away in an agricultural district of Sardinia, Italy.
“Our land and the land surrounding it are organic and have been for years,” says Alessandro.
Together with his business partner, Emanuela Ispani, Alessandro started MOCA in 2017, only months after the Australian Parliament legalized the cultivation of cannabis for medicinal and scientific purposes

Alessandro Sorbello

Prior to that, neither Alessandro nor Emanuela knew much about cannabis.
“I just thought it was a plant, something you got in a little plastic bag from a guy at the pub,” Alessandro laughs.
For 11 years, he worked as a Cultural Attache to the Italian Ministry of Foreign Affairs, helping to establish trade between Australia and Italy.
Emanuela, on the other hand, has a degree in robotics engineering and worked with the Queensland State Government’s Department of Science, IT, and Technology.
“It was time for a change,” says Alessandro. “When cannabis came along, it got very interesting very quickly.”
As soon as legislation changed in Australia, Alessandro and Emanuela started researching what they needed to do in order to get licensed to work with cannabis Downunder.
They also traveled to places where cannabis was already legal and reached out to experts like Raphael Mechoulam and Arno Hazekamp to learn more about the cannabis plant and the industry being built around it. 


“When we learned and figured how  the endocannabinoid system really works,  that was the key. We then realized this was a product that everyone could benefit from and that would grow exponentially,” says Alessandro.
Unfortunately, the two quickly learned that cultivating cannabis in Australia wasn’t going to be easy, given the infancy of the industry, the country’s tight regulations, and high costs.
“From the beginning, we’ve been set on bringing down the costs of medical cannabis to make it more accessible. We didn’t want to produce a top-end medicine only available to those who could afford it,” says Alessandro.
That’s when Alessandro and Emanuela decided to look to their home country.
“In Italy, cannabis is treated essentially like any other agricultural crop. Italy was also the second-largest hemp producer in Europe up until the 1940s, so even though several generations have since passed, there’s still a strong connection with hemp here” explains Alessandro. 

MOCA’s Greenhouse, quite a surface to grow in…

By setting up their cultivation facility in Sardinia, Alessandro and Emanuela got the chance to work hands-on with local farmers to produce a product that meets their high standards.
“Organics is at the core of our business. Any chemicals, dust, or other toxic compounds that come into contact with the cannabis flower end up in the final product, the medicine,” says Alessandro.
“We believe there’s no place for chemicals (from pollution or pesticides) in herbal medicine. Given the importance of the endocannabinoid system for health, if you deliver toxic compounds into the body via the ECS, there’s a lot of risk to do more harm than good,”.

Inside view of Alessandro’s Greenhouse.

Today, MOCA has a range of over 20 products approved by the AustralianTherapeutic Goods administration.
The company also just finished it’s first run of crowdfunding to help kickstart its manufacturing and, to top things off, is celebrating a new partnership with Sarda Sementi, one of Europe’s largest livestock feed producers.
Together, Sarda Sementi and MOCA have developed a brand-new line of cannabinoid-rich feed for high-value horses.
“We’ve been working with animals for the last 12 months and seen some remarkable results,” says Alessandro.
In one of MOCAs trials, a participant started giving CBD oil to her 18-year-old dog who suffered from heart tremors and epilepsy. Both the owner and her vet couldn’t believe how effective the oil was in treating both the dog’s seizures and reducing its heart tremors. 

Alessandro, happy & outdoor.

“We’re extremely encouraged by these kinds of examples and other research into CBD for animals. Studies have shown, for example, that cannabis is a very effective appetite stimulant, and we believe that could revolutionize the livestock industry, giving farmers a natural alternative to steroids and hormones to help their animals grow faster,” says Alessandro.But besides cannabis’ unique potential as a medicine, supplement, and food, Alessandro is also motivated by something a lot more personal.
His father suffered severe head trauma at a young age due to a motorcycle accident that left him in a coma for a week.
“When you’d meet my father, you’d never imagined he’d had an accident.,” explains Alessandro.
As he got older, however, the damage from the accident became much more visible.
“After seeing the damage to my Dad’s brain from a brain scan, I asked his specialist what we could do. He answered ‘just enjoy him’.”

Years after his father’s death, Alessandro learned that the US government has patented the use of cannabinoids as neuroprotectants.
“It’s very sad to see someone go through the loss of their mental acuity, and I would have loved to see whether cannabis could have helped my Dad, because I believe it could have,” says Alessandro.
But without focusing too long on the what-if’s and should-have’s, Alessandro considers himself lucky to be in a position to drive change in how we see and use cannabis.
“We’re proud to be part of the change to make cannabis more affordable and more accessible,” he says.
“Because we believe cannabis essentially could be for everyone and has the potential to heal people, animals, and the plant.”