Une critique raisonnée du cannabis.

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C’est un article que je ne pensais jamais écrire. Étant un grand défenseur du cannabis thérapeutique (et récréatif) j’ai réalisé qu’il était capital de parler des quelques négatifs propres à toutes choses.

Le but n’est pas de contredire les miracles de la plante qu’ils soient sexuels (on vous en parle ici 🙂 ou même psychologiques (on vous en parle ici :), c’est de parler des cas nécessitant une pause dans la consommation 

Petit guide des tue-l’amour cannabiques ;

1 Non le joint ne va pas sauver une relation:
C’est un cliché de films de potes. Deux gars s’embrouillent avant de fumer un bon gros spliff, réalisant ainsi leur part de responsabilité.
Si le Cannabis permet de calmer la situation et de prendre de la distance sur elle, ça n’est pas une baguette magique. 

Fumer le calumet de la paix doit, comme chez les Amérindiens, arriver à la fin d’un conflit pour célébrer son dépassement.

Fumer c’est un bon moyen de se calmer pour éviter de dire quelque chose qu’on regretterait, mais ça n’empêche pas de blesser une personne.

L’important c’est de prendre le temps de dire les choses bien et à son rythme. Il vaut mieux être clair.
Mais le joint est une manière de passer à autre chose idéale par la suite. Les faits : Il existe une théorie appelée “Le paradis des rats” développée dans les années 70 par des sociologues américains.
L’idée est de montrer que l’addition, dans ce qu’elle a de plus toxique, n’est pas le résultat d’une volonté d’autodestruction, mais d’un manque de connexion. 

Le cannabis est une plante miraculeuse, mais elle n’en reste pas moins un psychotrope altérant les circuits de communication.  Donc en cas d’embrouille on parle d’abord et on fume ensuite.

2 Fumer oui, mais proprement:
Le Cannabis n’est pas mauvais pour les poumons, sa combustion associée au tabac si.
C’est la raison pour laquelle la solution la moins novice, en particulier si vous avez de l’asthme ou des problèmes respiratoires, c’est d’utiliser un vaporisateur (on vous parle des meilleurs modèles ici :). C’est facile à utiliser et vous aurez un High plus conséquent avec moins de Weed. Tout le monde est gagnant.
Les faits : si la toxicité du Cannabis est plus que négligeable, celle du tabac ne l’est pas. Les chercheurs montrent que le tabac moins bien tassé d’un joint provoque une combustion à plus haut niveau de température… et donc bien plus nocive pour les poumons fragiles, surtout avec un filtre en carton.

3 Non conduire High n’est pas une bonne idée
Ça devrait être évident, mais fumer et conduire ne vont pas ensemble. Si l’alcool fait baisser le temps de réaction de 1 à 2 secondes, le cannabis provoque des effets similaires, mais joue aussi sur la coordination.  Pour éviter un drame, si tu as fumé, mieux vaut faire une sieste sur la banquette arrière en écoutant de la musique. C’est plus fun et bien moins dangereux 

Les faits : on compte près de 778 décès à la suite d’accidents sous influence en France en 2018. Ça valait bien un rappel.

4 Il va falloir patienter:
Beaucoup de nos lecteurs ont fumé leur premier joint avant la fin de leur adolescence. Si c’est indéniablement devenu un rite de passage, il n’est pas franchement bon pour la santé des plus jeunes.

En effet le cerveau d’un enfant se développe encore de jour en jour, c’est donc mal venu de consommer régulièrement du Cannabis.
En revanche le CBD qui n’a pas d’effet psychotrope est actuellement utilisé dans de nombreux hôpitaux pédiatriques américains qui souhaitent éviter à leurs jeunes patients des effets secondaires.

Les faits: jusqu’à 21 ans, le cerveau est en développement avec une phase critique à la puberté.  En pratique le vrai risque pour l’apprentissage et l’acquisition de nouvelles compétences est jusqu’à 17 ans. Ce n’est quand même pas la mère à boire pour prouver à vos parents que le Cannabis n’est pas dangereux. 

Mike Teeve

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Collaborateur mystérieux à la plume acérée et a l'humour noir, Mike est notre spécialiste de la pop culture. La rumeur raconte qu'un agité bien connu des francophones se cacherait derrière ce pseudo.

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