Weed business - Page 11

USA: ventes record de weed à la Thanksgiving .

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Les ventes de cannabis aux Etats-Unis ont atteint de nouveaux sommets au cours du week-end de Thanksgiving. Confirmant qu’entre une crise du Covid-19 favorisant la consommation de ganja et une légalisation croissante de la belle herbe, le weed-business a de très beaux jours devant lui.

Les excellents résultats enregistrés lors du week-end de Thanksgiving attestent une nouvelle fois de la bonne santé de la filière cannabis américaine.
Alors que certains investisseurs s’attendaient à ce que le boom des ventes consécutif à la première vague du coronavirus ne s’estompe durant l’été, les chiffres mensuels du commerce weed made in USA n’auront cessé de grimper, atteignant mois après mois de nouveaux records.

Green Thursday de la Thanksgiving

Une tendance confirmée par Akerna*, l’un des principaux collecteurs de données du secteur.
L’entreprise d’analyse américaine rapporte que la veille de Thanksgiving, les ventes étaient 80% au-dessus de la moyenne des 10 premiers mois de année 2020.
Et ce dans un millésime déjà extraordinaire pour le commerce de la verte industrie.
Avec un record absolu de 175 millions de dollars de recettes pour la seule journée du jeudi 24 novembre, ce green Thursday n’aura rien à envier au black Friday.
Pour ce seul week-end de Thanksgiving, le montant total des ventes de cannabis se sera élevé à la modique somme de 238 millions de dollars.

Produit star du confinement

Pandémie et confinement ont aussi largement contribué à stimuler la demande cette année.
Et même si la crise de COVID-19 est en passe d’être jugulée, tous les observateurs s’accordent désormais à dire que 2020 marque l’avènement de l’industrie du cannabis.
Autre facteur de croissance: les États ayant considéré les ventes de cannabis comme « activité essentielle» durant les confinements.
Un effet boule de weed qui a attiré nombre d’investisseurs vers la florissante industrie.

L’autre bonne nouvelle du scrutin présidentiel

A cela il faut ajouter  4 états qui le 3 novembre, légalisaient l’usage de cannabis récréatif.
Enfin, cerise sur le space-cake : vendredi dernier, la Chambre des représentants adoptait un projet de loi visant à dépénaliser la consommation de cannabis au niveau fédéral.
Même s’il faudra attendre 2021 pour que l’initiative soit votée et validée par Joe Biden, la perspective d’une dépénalisation fédérale aura largement boosté la confiance des places boursières.
Le modèle du Canada, qui a légalisé en 2018 et enregistre des recettes records ainsi qu’une criminalité en baisse, fait figure de modèle.
Il ne reste donc plus aux États récalcitrants qu’à suivre le bon exemple.

 

*Source données Akerna: Reuters

Comment Joe Biden va dynamiser la culture du chanvre.

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La prochaine administration fédérale pourrait favoriser la plantation de cannabis pour doper la lutte contre le réchauffement.

Pas plus Joe Biden que Kamala Harris ne sont des fans du cannabis. Dans les années 1980, le président-élu des Etats-Unis préconisait l’application de la peine de mort pour les trafiquants. Comme procureur générale de Californie, Kamala Harris a instruit plus d’affaires touchant aux stupéfiants que son prédécesseur. Pour autant, la future vice-présidente semble avoir mis un peu d’herbe dans son tabac : en septembre 2019, elle a publiquement désapprouvé l’incarcération systématique des consommateurs de marijuana.
Malgré ce lourd passif, Biden et Harris pourraient dynamiser la culture du chanvre. Et ce, pour deux raisons.
La première est que le nombre d’Etats fédérés autorisant la fumette récréative ne cesse d’augmenter. Lors des scrutins du 4 novembre, les électeurs de l’Arizona, du Montana, du New Jersey et du Dakota du Sud ont approuvé des projets de loi allant dans ce sens. En Oregon, la possession de toute drogue est désormais autorisée.

Projet de loi “dérégulateur”.
Un tiers des Américains est donc libre de consommer de la weed en toute légalité. Un nombre appelé à progresser : le 4 décembre, la Chambre des représentants a adopté une proposition de loi visant à rayer le cannabis de la liste fédérale des drogues dangereuses. Biden n’ira pas contre le vent (parfumé) de l’histoire.
D’autant que ses projets de lutte contre le réchauffement climatique soufflent dans le sens de la production de chanvre.
Et c’est là la seconde raison: mi-novembre, une quinzaine d’anciens conseillers « climat » de l’ex-président Obama ont mis en ligne une série de recommandations pour le futur locataire de la Maison blanche.

Stratégie climatique
Esquisses des feuilles de route des administrations en charge de terres fédérales, de l’environnement, de l’énergie ou du budget, ces « mémos » ressemblent furieusement à une stratégie climatique cohérente et réfléchie.
Le chapitre traitant du département à l’agriculture (USDA) n’est pas le moins intéressant. Rédigés par trois anciens dirigeants du ministère, il rappelle que le secteur primaire américain est à l’origine de 10% des émissions américaines de gaz à effet de serre(Ges). Et ses capacités d’absorption du carbone sont plus importantes encore.
Aussi, Robert Bonnie, Leslie Jones et Meryl Harrell préconisent-ils d’inciter les agriculteurs, moyennant subventions, à adopter des pratiques favorisant le stockage du carbone dans le sol. L’un des outils les plus puissants serait la création d’une banque du carbone agricole.

Banque du carbone
Créée sous l’égide de l’USDA, cet établissement achèterait, à bon prix, les crédits carbone générés par les agriculteurs plantant des cultures favorisant le stockage du carbone organique dans le sol. Dans le lot, les cannabacées sont de bons candidats. Chaque hectare de cannabis capte l’équivalent d’une quinzaine de tonnes de CO2 par an. En achetant pour un milliard de dollars par an de crédits, la Carbon Bank pourrait contribuer à maintenir une cinquantaine de millions de tonnes de carbone dans le sol : l’équivalent des émissions annuelles des Pays-Bas.
Bien sûr, le bilan carbone du chanvre varie fortement selon l’usage qu’on en fait. Un chanvre servant de matière première à la fabrication de produits à longue durée de vie (fibres pour vêtements, cordage, isolation) affichera un meilleur bilan carbone que celui qui sera transformé en aliments ou en weed. Mais l’on peut parier qu’aux Etats-Unis comme en Europe, tous les usages cannabiques sont appelés à se développer.

Rendez-vous après le 20 janvier 2021. Joe Biden aura définitivement succédé à Donald Trump : un nouveau chapitre du cannabis américain sera alors ouvert.

L’ONU retire le cannabis de l’annexe IV, une victoire de plus !

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Les 53 membres de la commission sur les stupéfiants des Nations-Unies se sont réunis hier à Vienne pour un vote très attendu. En retirant le cannabis de l’annexe IV, l’ONU lui reconnaît enfin une valeur médicale et thérapeutique. Une reclassification qui devrait faciliter l’accès au cannabis thérapeutique dans de nombreux pays.

La Commission des stupéfiants des Nations Unies (ONUCD) a voté hier à Vienne la suppression du cannabis en tant que substance contrôlée de l’annexe IV, une désignation réservée aux substances les plus dangereuses (Cocaine, Heroine, LSD…).
L’annexe IV est techniquement un sous-groupe de la catégorie I, qui considère la substance qui y est inscrite comme «hautement addictive et hautement susceptible d’abus, particulièrement nocive et d’une valeur médicale ou thérapeutique extrêmement limitée».
Ce vote d’hier fait suite à rapport rendu il y a deux ans, dans lequel le comité de l’OMS estimait que si le cannabis peut entraîner une dépendance et avoir des effets indésirables, il est d’un réel intérêt thérapeutique et médical. Que l’on parle de gestion de la douleur, de son effet anti-nauséeux, anti-épileptique ou encore de sa pertinence dans le traitement de la sclérose en plaques. Dans son compte-rendu sur le cannabis, le comité de l’OMS a estimé qu’il y avait «des preuves scientifiques solides sur l’usage thérapeutique du cannabis».
Cette mention de «preuves scientifiques solides » faite par l’OMS était le principal argument en faveur d’une reclassification, suggérant que si l’ONU retirait le cannabis de la liste des substances de l’annexe IV, cela ouvrirait la porte à de nouvelles recherches sur les avantages médicinaux et thérapeutiques du médicament vert.

Le scrutin a néanmoins été serré (27 pour, 25 contre, une abstention) et fait suite aux recommandations de l’OMS de retirer la substance de sa classification précédente.
Parmi les pays en faveur d’une reclassification : tous les membres de l’Union Européenne, le Canada, les Etats-Unis, l’Inde, la Thaïlande, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Mexique, la Colombie, le Maroc, l’Afrique du Sud, le Salvador, le Népal et bien évidemment l’Uruguay, premier pays à avoir légalisé le cannabis.
Le bloc des pays contre comprenait la Russie, la Chine, le Brésil, Cuba, le Pakistan, le Kurdistan, la Libye, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, l’Egypte, l’Angola ou encore la Turquie.

Si 2020 est une année noire à beaucoup d’égards, elle ne l’est pas pour le cannabis qui avait remporté le 19 novembre dernier  une victoire de taille après le jugement de la Cour de justice Européene, dans le cadre de l’affaire Kanavape, un jugement historique qui a instantanément légalisé le CBD en Europe.

 

Meet Maximillian White : le milliardaire du cannabis médical

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Maximillian White, un homme d’affaires britannique, est sur le point de devenir milliardaire grâce au cannabis médical 

Des allures de star pour la télé réalité : chemise finement coupée, jean bien taillé, tatouages bien dessinés. A première vue Maximillian White cache bien son jeu et pourtant, pour ses 40 ans, l’homme d’affaire a eu l’idée de s’offrir 40 hectares de cannabis au Portugal pour le produire à des fins médical. Quatre ans après (décidément ce chiffre 4) , Maximillian compte plusieurs clients à travers le monde et emploie des centaines de personnes. 

S’adressant au Daily Star, Maximillian a déclaré: “Pour moi, ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de vision. Tout le cannabis que nous vendons est médical. Il peut aider les personnes atteintes de psoriasis, de sclérose en plaques, de convulsions et d’innombrables autres choses. “

«Nos plus grandes plantations sont au Portugal, mais nous en avons également en Afrique pour la qualité. Nous allons également organiser des retraites de spa où nous pouvons analyser les gens et créer une souche de marijuana pour tout ce qui se passe dans leur corps. «Nous allons cultiver beaucoup de cannabis, environ 1,5 milliard d’euros par an.»

Il est vrai que l’argent, Max n’est pas à quelques euros près. Après avoir quitté Nottingham pour Majorque afin de devenir DJ dans la vingtaine, Maximillian a co-fondé une maison de disques et a ensuite investi dans Beatport. Aujourd’hui, Maximillian possède  une collection de vins d’une valeur de 30 millions de livres sterling, 50 maisons à Dubaï et des propriétés en Thaïlande, en Espagne et au Royaume-Uni ainsi qu’une flotte de plus de 20 véhicules de luxe. Il compte 4 millions d’abonnés sur son compte Instagram «thatboyyouhate», où il partage ses instants de vie…

Selon des récentes recherches , l’industrie du cannabis médical devrait valoir 73,6 milliards de dollars (55,3 milliards de livres sterling) d’ici 2027. Au Royaume-Uni, on pense que l’industrie vaudra 2,4 milliards de livres sterling d’ici 2024. Alors oui, on peut le dire : Maximillian a misé sur le bon cheval 

2020 sera une belle année pour le cannabis au Canada

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Pour sa première pleine année d’exercice , la Société Québécoise Du Cannabis (SQDC) a annoncé dans son rapport d’activité avoir vendu 47 tonnes de cannabis pour quelque 300 millions de dollars, générant 26,3 millions de dividendes reversées au gouvernement.

La SQDC estime avoir réussi à capter 30% du marché illicite du cannabis et être une « des sociétés d’État du cannabis les plus rentables au Canada ».
La société d’état en charge du commerce de weed au Québec reversera 26 millions de dollars au gouvernement de la Belle Province, une maille destinée à financer « la recherche, l’éducation et la prévention des méfaits en matière de cannabis ».
La pandémie aura surement joué un gros rôle dans ce jackpot tant l’usage récréatif du cannabis a explosé pendant le confinement: les profits de la SQDC ont été multipliés par sept entre mars et juin 2020.

En plus de l’impact de la COVID-19, l’augmentation du nombre de points de vente et des prix plus compétitifs que ceux pratiqués sur le marché noir ont aussi joué en faveur de la SDQC. (le prix de vente par gramme de cannabis au début de l’année, aurait été près d’un dollar moins cher sur le marché légal que sur le marché non-autorisé, détaillait l’Ontario Cannabis Store).

Pour David Soberman, professeur de marketing à l’Université de Toronto, les consommateurs devraient continuer à demeurer loyaux à l’industrie légale du cannabis, même une fois la crise sanitaire surmontée.
«Même quand la pandémie sera terminée et que nous aurons trouvé un vaccin, vous verrez que les gens se sont habitués à acheter leur herbe légalement. Et il faudra un certain temps avant que le marché noir ne puisse récupérer ne serait-ce qu’une partie de ce qu’il vendait auparavant», a-t-il enfin précisé au journal de Montréal /Global News.

Le cours des actions du cannabis-business explose.

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La victoire de Joe Biden vient donner un sérieux boost à l’industrie du cannabis:  dès l’annonce officielle de la transition Trump-Biden, le cours de titres d’acteurs majeurs du commerce de weed, comme Canopy Growth, a monté en flèche.

Une hausse anticipée et  alimentée par les attentes envers une administration Biden en faveur du marché du cannabis et qui assouplira très vraisemblablement la législation encadrant son commerce. Contrairement à Donald Trump, Biden n’entravera pas la proposition fédérale qui laisse à chaque État américain le pouvoir de  légaliser le cannabis, un soulagement pour les acteurs du secteur, une invitation pour les investisseurs.

Plus tôt ce mois-ci, les électeurs de l’Arizona, du Montana, du New Jersey et du Dakota du Sud ont légalisé la vente et consommation de weed, portant à 15 le nombre total d’États qui authorise l’herbe Les dirigeants de l’industrie verte n’auront pas tardé à publiquement faire part de  leur satisfaction quant au résultat des présidentielles US: Le PDG de Canopy, fort du soutien financier du propriétaire de Corona Constellation Brands(STZ), s’est montré particulièrement optimiste quant à ce que les changements dans le paysage politique pourraient signifier pour l’industrie.

«Nous pensons que la victoire de Biden est une étape importante sur la voie de l’autorisation fédérale du cannabis sur le marché américain grâce à la décriminalisation et à la dépollution», expliquait le  PDG de Canopy David Klein lors d’une récente conférence téléphonique avec des analystes.

“Les résultats des initiatives de vote montrent clairement que le soutien pour la légalisation de la marijuana à l’usage des adultes s’étend à travers les frontières géographiques et partisanes et est soutenu par une majorité d’Américains. La marijuana légale est en train de devenir la norme américaine”.“Cela augmentera probablement la pression sur le Congrès pour qu’il adopte une réforme fédérale majeure pour la marijuana dans un avenir très proche.” a conclu le CEO de l’entreprise canadienne.

 

 

Europe legalizes CBD!

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Early in morning today, the long anticipated  judgment of the European Court of Justice was finally rendered, making any ban on CBD illegal in the E.U. And that’s very good news for the blooming and booming French hemp market.

Today marks a great victory for hemp in Europe and its free trade in France, as the European Court of Justice (ECJ) has just rendered its judgment in favor of a total legalisation of cannabidiol (CBD) trade on the old continent.
Deeming illegal the ban in France on CBD, arguing that the molecule has “no psychotropic or harmful effect on human health“.

The ECJ ruling thus validates the trading of CBD in all its forms (including full flower) “legally produced in another member state of the European Union when it is extracted from the Cannabis sativa plant in its entirety“. By doing so, the decision is depriving of any legal basis any inclination to prosecute CBD retailers.
This is also great news for Canadian cannabis companies such as Tyler, Aurora Cannabis, Canopy Growth, Aphria Stock and Cronos, all lurking on a promising Europeen market and its economic outlooks.

Weed: Biden’s lukeworme program.

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As the world -and half of the US- are celebrating Biden’s election, a crucial question arises: what about cannabis?
Here’s some answers… and a whole lotta questions.

Just say no!

Joe Biden is a fierce legalization opponent and on a mission to give a hard time to any weed enthousiast.
It’s 1986, and Biden (who works at the time under Reagan’s Republican administration) is a key figure in an all-out “War on Drugs”, carried by the (in)famous “Just Say No”.
In 1990, he was one of the main architects of an ultra-coercive series of measures, where the common foot stoner would -roughly- be sentenced to the same jail time than a street crack dealer.
2010. The times they are A’changin‘ and Biden softens his speech. “There is a difference between sending someone to jail for a few ounces [of weed] and legalizing it. The punishment should fit the crime. Yet I still believe think legalization is wrong. I still believe [cannabis] is a getaway drug

Or maybe?

A decade later, Barack Obama’s former vice president views on cannabis have changed again. “I wasn’t always right. I know we haven’t always done it right [with regards to incarceration for marijuana offenses]; but I always tried, “admits Biden in 2019 interview with ABC.
No one should be in jail for smoking marijuana,” concluded the then chairman of the Senate Judiciary Committee.
Biden’s current position, if it does not follow that of his fellow citizens (66% of Americans are for a nationwide legalisation ), has at least one perk: that of paving the way for reform of the banking system.
Between technical problems and a certain mistrust of the green gold industry, most players in the legal cannabis business indeed have the greatest difficulty in accessing basic banking services. Whether getting a loan or simply opening a corporate current account, banks and credit institutions prefer to play it safe and avoid any criminal and / or financial sanctions that’d be imposed on them. And although the law of the states that have legalised is on the side of ganja-entrepreneurs, mistrust and fear of bad publicity prevents them from gaining access to any major financial institutions.

Decriminalization, the bogus idea?

Biden’s decriminalization plan, beyond being a cautious compromise between prohibition and legalization, could quickly  turn into a logistical nightmare for the cannabis industry.
By simply decriminalizing weed, Joe Biden is legally placing its trade under the control of the Food and Drug Administration (FDA).
And that’s no good news: by seizing the certifications and approvals of the cannabis business, the FDA would also be responsible for overseeing the manufacturing, packaging and distribution of all cannabis related products, thus imposing strict requirements on producers, especially when it comes to the levels of THC, CBD and CBN, the three potent molecules.
And if it  could look like a relaxation of the legislation, Biden’s decriminalization is quite far away from the cannabis paradise suggested by the former candidate Bernie Sanders, who was eager to legalize all over the country once elected.
If Biden has by the past demonstrated his ability to evolve, let’s hope Sleepy Joe won’t take a nap on the matter once in the White House.

Weed in USA: le timide programme de Joe Biden

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Alors que le monde libre fête la victoire de Joe Biden et que se dessine son mandat, quelques précisions s’imposaient quant à la politique sur le cannabis du 46ème président des États-Unis.
Éléments de réponse… et de questionnement.

Just say no!
Joe Biden est farouchement anti-cannabis.
Ou plutôt, il l’était.
Nous sommes en 1986, et Biden (qui œuvre sous l’administration républicaine de Ronald Reagan) est un personnage clefs d’une « War on Drugs » tous azimuts, portée par le fameux “Just Say No” de la first Lady Reagan.
En 1990, il sera d’ailleurs un des artisans d’une série de mesures ultra-coercitives où le fumeur de joint est légalement mis dans le même sac que le dealer de crack.
Les lois promulguées prévoyant alors des peines de prison des plus sévères pour tout auteurs d’infractions à la législation sur les stupéfiants.
En 2010, le candidat démocrate, palpant l’air du temps, assouplira son discours “Il y a une différence entre envoyer quelqu’un en prison pour quelques onces [de weed] et la légaliser. La punition devrait correspondre au crime. Mais je pense que la légalisation est une erreur. Je crois toujours que [le cannabis ] est une drogue tremplin vers d’autres

Or maybe?
Une petite décennie plus tard, la position de l’ancien vice-président de Barack Obama sur le cannabis a évoluée « Je n’ai pas toujours eu raison. Je sais que nous n’avons pas toujours bien fait les choses [concernant les incarcérations pour des infractions liées à la marijuana]; mais j’ai toujours essayé» accorde Joe Biden lors d’une interview donnée à ABC .
Personne ne devrait être en prison pour avoir fumé de la marijuana” conclura celui qui est à l’époque Président de la commission judiciaire du Sénat.
La position actuelle de Biden, si elle ne suit pas celle de ses concitoyens (66% des américains sont favorables à une légalisation dans tout le pays), présente au moins un avantage : celui d’ouvrir la voie à une réforme du système bancaire.
Entre problèmes technique et une certaine méfiance à l’égard de l’industrie de l’or vert, la plupart des acteurs du cannabis-business légal ont en effet le plus grand mal à accéder à des services bancaire de base. Que l’on parle de prêt ou de la simple ouverture d’un compte courant corporate, les banques et instituts de crédit préfèrent pour l’instant jouer la sécurité et éviter des  sanctions pénales et /ou financières qui pourraient leurs être imposées. Et même si la loi des états libérés est du coté des ganja-entrepreneurs, la méfiance et la peur d’une mauvaise publicité leur empêche tout accès aux grandes institutions financières.

La dépénalisation, une bonne nouvelle?
Le plan de dépénalisation de Biden, au delà d’être un tiède compromis entre prohibition et légalisation, pourrait bien tourner au petit cauchemar logistique pour l’industrie du cannabis. En se contentant de décriminaliser l’herbe, Joe Biden place de facto son commerce sous contrôle de la Food and Drug Administration (FDA).
Et ce n’est pas une bonne nouvelle: en se saisissant des certifications et homologations du cannabis-trade, la FDA serait également chargée de superviser la fabrication, l’emballage et la distribution de la belle plante, imposant des exigences strictes aux producteurs, particulièrement en ce qui concerne les niveaux de THC, CBD et CBN, les trois principaux agents actifs de l’herbe magique.
Si elle est un assouplissement de la législation, la dépénalisation proposée par Biden est loin de l’eldorado cannabique proposé par un Berbie Sanders qui voulait légaliser dans tout le pays  ou de proposer une solution viable pour l’essor de l’industrie la plus florissante des États-Unis.
« Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis », nous enseigne le dicton.
Si le 46ème président des USA aura démontré ces dernières années sa faculté d’adaptation, il ne reste plus qu’à espérer que Sleepy Joe ne s’endorme pas sur ses lauriers une fois arrivé à la Maison Blanche.

USA: Montana, New Jersey, Arizona et Dakota du Sud légalisent le cannabis!

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Alors que le monde attend les résultats de l’élection Trump-Biden, d’autres questions votées lors du même scrutin ne se sont pas fait attendre pour fournir leur réponse:  l’Arizona, le New Jersey, le Montana et le Dakota du sud ont approuvé hier soir  l’usage récréatif du cannabis. Une chouette nouvelle qui porte à 15 le nombre d’états libérés. Et en cas de victoire de Joe Biden, les chances de légalisation au niveau fédéral seraient , selon les observateurs, assez grandes.
Vivement la passation de pouvoirs!

Plusieurs Etats américains ont profité mardi des référendums qui accompagnent traditionnellement l’élection présidentielle US, en l’occurence  pour assouplir la législation sur la weed, Quatre nouveaux Etats vont ainsi rejoindre la liste de ceux où l’usage de cannabis à titre récréatif est légal, portant leur nombre à quinze au total: l’Arizona, le Montana, le New Jersey et le Dakota du Sud.

Si le scrutin reste serré entre Joe Biden et Trump, la victoire de Biden serait une très bonne nouvelle pour les ganja-aficionados: sans avoir affiché un enthousiasme à la Bernie Sanders, le candidat démocrate se dit ouvert à l’idée d’une légalisation dans tout le pays, proposition dont son adversaire républicain ne veut pas entendre parler.
Reste à espérer que le président sortant ne tente pas le coup de force en jouant la montre via de longues procédures, pour tenter d’invalider la victoire de Joe Biden.