THC

THC Delta-10: le Red Bull des cannabinoïdes

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Les jours du THC sont-ils comptés? Entre le CBD, le CBG, le CBN, le THC Delta-8 et le THC O, les alternatives au bon vieux tétrahydrocannabinol (THC) se font de plus en plus nombreuses, au risque de s’y perdre. Pas d’inquiétudes, ZEWEED vous dit tout sur ces nouveaux cannabinoïdes avec aujourd’hui un zoom sur le THC Delta-10, dernière découverte majeure des molécules isolées de la belle plante.

Si vous n’avez jamais entendu parler du Delta-10 c’est normal. C’est un cousin du Delta-9 (le psychoactif principal du cannabis) qui commence juste à faire parler de lui. Il n’existe presque pas à l’état naturel et a été découvert en 1984 par le Saint père des cannabinoïdes Raphael Mechoulam , dans une version impropre à la consommation humaine. Tel un fossile dans Jurassic Park ce n’est que récemment que les scientifiques Californiens de la société Fusion Farms ont exhumés une version consommable de l’isolat.
La société, spécialisée dans les concentrés, installe tout d’abord une plantation en plein air pour étendre son activité à l’abri des violents feux de forêts de la région.

Plants contaminés

Une bonne idée… Jusqu’au moment où elle réalise que des centaines de litres de mousses retardantes ignifuges sont lâchées par des Canadair dans une région très venteuse. La société se retrouve donc avec des dizaines de plants contaminés et donc inexploitables.
Tant pis, les scientifiques décident tout de même d’étudier la plante après en avoir extrait la biomasse et ils découvrent… Le Delta-10. Après avoir procédé à deux procédures très poussées (le HPLC et le NMR) ils trouvent comment l’identifier mais aussi son nom, qui vient de sa fréquence de résonance magnétique.

Structure moléculaire du THC Delta-10

Pourquoi n’entend-on parler du cannabinoïde que maintenant? C’est tout simplement parce qu’il a fallu trouver un moyen plus sain que les acides de Mechoulam ou les mousses retardantes de Californie pour extraire le produit.
Dorénavant on produit le Delta-10 grâce à une réaction utilisant de la Vitamine C qui est bien plus saine pour l’organisme et dont les rendements sont bien importants.

“The green cocain””

Je vous entends déjà: “il est gentil l’autre mais moi j’ai envie de savoir ce que ça fait”.
Eh bien grâce aux experts et aux youtubeurs nous avons la réponse.
Le patron du laboratoire privé “Private Label Hemp Lab” David Reckles explique que l’effet du Delta-10 est comparable aux propriétés boostantes, hédoniste et euphoriques de la Sativa de la même manière que le Delta-8 se rapproche des propriétés relaxantes/ apaisantes/ de l’indica.
En résumé consommer du Delta-10 c’est profiter du côté psychotrope désinhibant du Cannabis sans partir sur la dimension hallucinogène parfois néfaste du THC (tout en stimulant les mêmes neurorécepteurs). D’aucun parle d’un “cannabinoïde actif “, en référence au CBG surnomé le  “cannabinoïde endormie” et dont les effets sont sédatifs. Ces effets étants toniques et lucides, avec une euphorie stimulante, le “cocaine canabinoïde” comme le surnomment ses aficionados, serait la parfaite weed de l’homme actif. Ciao Colombia!

Testé par des pigeons

La théorie de ce THC qui rend moins con est confirmée par une étude de Mechoulam sur des pigeons dans les années 80, lesquels pigeons étaient notoirement “plus éveillés que la normale” que ceux sous Delta-9 qui étaient stone. Du côté des humains c’est un retour par Seby G, un youtubeur américain, qui nous marque il décrit un état “de clarté mentale […] et de liberté” pour un high très cérébral loin d’être désagréable.

Après avoir parcouru internet en quête de bons plans, Zeweed vous conseille de tester le Delta-10 en e-cigarettes à usage unique ou en cartouches de marques recommandées. Le consensus semble être autour de la marque Delta Effex dont les produits sont d’une qualité constante. La marque propose dans sa collection Euphorica de mixer Delta 8 et Delta 10 pour être capable d’affronter toutes les activités avec un doux goût de terpènes extraits de plants de Sativa.
Alors vous laisserez vous tenter par la très dynamique Hawaiian Haze ou par l’euphorique Maui Wowie pour un voyage garanti sans turbulences.

 

Chocolat et cannabis: le divin duo

En ce dimanche de Pacques, il est une splendeur sucrée que l’on ne saurait bouder : le chocolat. Un plaisir qui a le bon goût se marier impeccablement avec une autre merveille de la nature : le cannabis.

Tels Laurel et Hardy, Thelma et Louise ou Chandler et Joey, le chocolat et le cannabis sont étonnements complémentaires. Un duo de choc qui fonctionne déjà à un niveau simplement gustatif comme le prouve le légendaire Space Brownie.
Si votre plante préférée à la fâcheuse manie d’avoir un goût amer quand elle est cuisinée (que ce soit en beurre de Marrakech ou sous forme de teinture), le chocolat qui contient lui aussi une certaine amertume permet de “gommer” l’amertume tout en sublimant ses caractéristiques herbeuses.

L’anandamide, molécule du bonheur sucré

Mais ce n’est pas tout puisqu’on retrouve une complémentarité à un niveau moléculaire.
Une étude publiée en 1996 par le NCBI (le centre national pour la biotechnologie américain) révèle que le chocolat contient des cannabinoïdes présents dans le cerveau humain, les neurorécepteurs responsables des effets du cannabis sur notre corps.

Avec près de 113 cannabinoïdes présents dans le chanvre (dont les plus connus sont le THC et le CBD), notre corps fait appel à un kit pour décomposer tous les effets actifs de la plante appelés système endocannabinoïde, ce qui implique qu’ils sont produits par le corps humain.
Parmi ses endocannabinoïde on retrouve l’anandamide, un acide gras organique qu’on qualifie de Lipide et qui est surnommé “la molécule du bonheur” pour ses effets euphoriques.

Chocolat et Ganja: des alcaloïdes communs.

Le chocolat peut donc booster les effets du Cannabis parce que le THC et l’anandamide ont des structures chimiques très similaires qui agissent sur les mêmes neurotransmetteurs du système endocannabinoïdien.
En version sous-titrée :  manger du chocolat en fumant de l’herbe vous permet de vous sentir encore mieux que si vous aviez séparé les deux activités,   les deux possédant des propriétés anxiolytiques et anti-dépresseurs. Coté cuisine c’est aussi idéal puisque le THC est soluble dans les graisses et que le chocolat en contient naturellement.

Mariage coquin et de bon goût.

On vous conseille d’autant plus fortement d’envisager des recettes gourmandes si vous avez la chance d’être enfermé(e) avec votre partenaire puisque le chocolat et le cannabis sont des aphrodisiaques puissants, mais surtout complémentaires.
Faire l’amour produit naturellement de l’ocytocine “l’hormone du plaisir” qui est responsable de la libération de… l’anandamide par le cerveau.
Cannabis, Cul et Chocolat… What else ?

Le parlement Allemand vote la légalisation du cannabis récréatif

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Le Bundestag a dit ya! à la légalisation de la weed en adoptant une des loi phare du gouvernement d’Olaf Scholz. Le texte a été entériné à 407 voix contre 226, et prendra effet le 1er avril. Revue de détails des modalités de cette historique fin de prohibition outre-Rhin.

La loi la plus progressive d’Europe et promesse de campagne d’Olaf Schloz prévoit d’autoriser l’achat de cannabis, en quantité limitée de 25 grammes par jour maximum via des cannabis clubs,  lieux d’échange et consommation à but non lucratif. Il sera également possible de cultiver jusqu’à trois plants chez soi pour son propre usage. La possession et la consommation de Cannabis Sativa L. à usage adulte resteront interdites aux moins de 18 ans.

Après Malte et le Luxembourg, l’Allemagne

L’Allemagne, première puissance économique du vieux continent, emboîte ainsi le pas à Malte et au Luxembourg, qui ont légalisé le cannabis récréatif respectivement en 2021 et en 2023. « La situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement n’est en aucun cas acceptable » soulignait avant le vote du Bundestag le ministre de la santé Karl Lauterbach (Sociaux-démocrates/SPD), évoquant un « marché noir criminel préoccupant ». Lauterbach aura défendu bec et ongles son texte face aux assauts de l’Union chrétienne-démocrate (CDU, conservateur) et Alternative für Deutschland (AfD, extrême droite).

Le texte initial avait fait l’objet de dissensions au sein de la coalition tricolore, notamment de la part de certains membres du SPD, tandis que les Verts et les libéraux du FDP, leurs partenaires au sein du gouvernement, se montraient plutôt favorables. Cette réforme a par ailleurs suscité de vives critiques de la part des associations de médecins et de magistrats.

Les Allemands semblent quant à eux plutôt divisés sur la question : selon un sondage YouGov publié vendredi 23 février, 47 % des personnes interrogées sont favorables à la légalisation et 42 % contre. La réforme doit, d’après le gouvernement, permettre de lutter plus efficacement contre le marché noir. Un point contesté par l’opposition conservatrice, les syndicats de policiers et certains députés du SPD.

Cannabis clubs et culture à domicile

La consommation sera interdite à proximité d’écoles, crèches et installations sportives. La culture et la distribution de cannabis ne seront pour leur part possibles qu’à partir du 1er juillet par l’intermédiaire de cannabis clubs. Ces associations à but non lucratif pourront céder un maximum de 25 grammes par jour et pas plus de 50 grammes par mois à leurs membres. Chaque cannabis club ne pourra être composé au plus que de 500 personnes, et seuls les adultes de plus de 21 ans pourront en devenir membres. Entre 18 et 21 ans, les jeunes enthousiastes de la ganja ne seront autorisés à acquérir et consommer du cannabis à un taux de THC inférieur à 10 %.

Les cannabis clubs seront également chargés de distribuer graines et boutures à leurs membres pour la culture à domicile, à hauteur d’un maximum de sept graines ou de cinq boutures … pour trois plans par foyer. A la vue de certaines incohérences, amendements et petits ajustement devraient voir le jour dans les prochains mois.
Reconnaissant qu’une surconsommation de cannabis pouvait être  dangereuse  pour les jeunes, dont le cerveau se développe jusqu’à 25 ans, le ministre de la santé a fait savoir qu’une campagne sensibilisation allait être mise en place.

En 2029, le commerce de cannabis devrait être généralisé en Allemagne, avec projet de loi qui sera élaboré en fonction des enseignements tirés de cette légalisation light. Même si elle est moins permissive que prévu, cette fin de prohibition n’en demeure pas moins historique.

CBD, THC et sommeil : le guide

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Avec ses vertus relaxantes, anxiolytiques et apaisantes, le chanvre est un formidable moyen de trouver le sommeil.  Mais qu’il s’agisse de CBD ou de cannabis, quelques règles sont essentielles à observer. Notre guide vert anti-nuit blanche.

Dès lors que l’on envisage le cannabis pour retrouver le sommeil, une première question se pose: CBD ou THC?
Les deux cannabinoïdes les plus connus de la belle plante ayant chacun des effets et mécanismes d’action très différents.
A ce premier distingo s’ajoutera un autre paramètre non négligeable: contrairement au CBD, le THC est encore une substance prohibée aux yeux d’une majorité de gouvernements.
Si l’Amérique du nord a en grande partie légalisé l’usage du cannabis récréatif (et donc du THC), la consommation de ce dernier reste proscrite dans la quasi-totalité de l’Europe.
Un paramètre a prendre en considération si vous ne souhaitez pas (mal) dormir au commissariat. Il est donc impératif de bien se renseigner sur les lois en vigueur dans le pays où réside votre lit.

CBD: le régulateur de sommeil soft et naturel

Le cannabidiol (CBD), c’est l’alcaloïde “sobre” du cannabis.
Si, contrairement à célèbre son cousin THC, le CBD n’a aucun effet psycho-actif (entendez par là qu’il ne fait pas planer), son action sur le système endocannabinoïde (SEC) n’est plus à prouver. Via ses vertus myorelaxantes, le CBD se pose comme un très bon agent relaxant et surtout un extraordinaire régulateur du SEC, et donc de votre horloge interne. Une action régulatrice qui a de nombreux points communs avec celle de la mélatonine. C’est d’ailleurs cette similitude et complémentarité qui explique qu’un nombre croissant de marques ajoutent aujourd’hui de la mélatonine à leurs huiles ou teintures au CBD, pour une efficacité maximum… et sans danger.

Le CBD étant certes un relaxant mais surtout un gentil gendarme du SEC, il est inutile de boire un demi litre d’huile au cannabidiol pour s’endormir: quelques gouttes toute les 24 heures suffiront à harmoniser SEC et sommeil.
Votre corps saura naturellement accueillir la molécule et la répartir afin de rééquilibrer un corps mis à mal par un stress passager comme une anxiété chronique.
Question posologie, les dosages thérapeutiques vont de 20 à 200mg pour une personne de 70 kilos et en bonne santé. Pour ce même poids, 50mg/jour est un dosage qui devrait rapidement vous réconcilier avec votre oreiller.
En ce qui concerne l’horaire de la prise, il est conseillé de le prendre en une seule fois à la meme heure; un peu avant le diner étant la fenêtre généralement recommandée.
En cas d’association CBD-mélatonine, il sera en revanche plus judicieux d’attendre 22h si vous comptez vous endormir vers 23h-23h30.

THC : Efficace mais non sans effets secondaires

Une idée aussi répandue que solidement ancrée en chaque cannabis enthousiaste consiste à penser que l’Indica est la variété la plus appropriée pour tomber rapidement dans les bras de Morphée. Inversement, les Sativa sont supposées avoir un effet tonique Un distingo qui peut aiguiller vos choix, mais qui n’est loin d’être systématique
Pour vous éviter des heures de recherche sur le Web, une fortune en essais plus ou moins fructueux et des nuits blanches ou vertes, nous avons sélectionné 5 variétés des plus efficaces en la matière, de la plus légère à la plus forte.
1- God’s Gift
2- Tahoe OG Kush
3- Granddaddy Purple
4- Ogre
5- 9 Pound Hammer

Cas sévères : Préférez avaler votre nightcap-weed plutôt que de le fumer

Si vous souffrez de réveils nocturnes post sommeil profond, c’est à dire à peu près trois heures après vous être assoupis, avaler votre somnifère naturel vous maintiendra dans la plus radicale horizontalité jusqu’au petit matin.
Au Canada les produits comestibles au THC (edibles) sont légaux depuis le 1er janvier et le sont dans 11 états américains.
Profitez-en si une simple aide à l’endormissement sous forme de fumée n’est pas suffisante.
Les comestibles au THC mettront plus de temps faire effet, mais ces derniers dureront beaucoup plus longtemps (entre 7 et 9 heures, c’est-à-dire une belle nuit).

« À bédot dodo, matin ramolo »

La consommation de cannabis avant de dormir, particulièrement de cannabis fort en THC à l’instar de la Granddaddy ou de la God’s Gift (et à plus forte raison pour les comestibles) peut provoquer une «gueule de bois de la weed», AKA “gueule de bois verte”.
Alors non, vous ne serez pas penché sur les toilettes avec une céphalée de 1er janvier russe,  mais vous pourriez vous sentir léthargique, mou, embrumé, déshydraté, avec une mémoire pas au top. Ce sont des signes de votre corps qui vous indiquent que vous avez dépassé la dose dont vous aviez besoin. Avantage de la déplaisante expérience : vous permettre d’ajuster quantité ou variété de weed selon vous besoins. Si vous vous réveillez dans un tel état, un peu comme un abus d’alcool, les gestes qui vous sauveront seront les mêmes : boire de l’eau (beaucoup) faire de l’exercice et ne pas rechigner à prendre 1000 mg de vitamine C… mais à distance de votre café, pour ne pas contrarier votre estomac qui aura pu être fragilisé par cet excès cannabique.

Cannabis et rêves : le paradoxe du sommeil paradoxal

En retrouvant le sommeil grâce au cannabis, vous pourriez y perdre vos rêves (ou une partie).  C’est tout du moins la conclusion de plusieurs études. Un comble pour une plante qui invite aux songes éveillés autant qu’elle fait voyager sans bouger.
Explication : les rêves se produisent au cours de la dernière étape de votre cycle de sommeil, appelé sommeil REM (Rapid Eye Mouvement). Il est démontré que la consommation de cannabis avant le coucher réduit le temps passé en sommeil REM, ce qui signifie que vous n’auriez pas autant de rêves ou de rêves vifs. Cependant, l’étude a aussi démontré que ce principe ne s’appliquait pas à tous. Une observation confirmée par le rédacteur qui n’a jamais cessé de rêver, même en dormant.

 

Petit guide des différents hash et leurs concentrés.

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En Amérique du Nord, le haschich a longtemps été considéré comme un produit pour fins gourmets du THC. En Europe, la donne est un peu différente puisque le haschich, principalement marocain ou afghan, était la principale matière cannabique vendue sur le vieux continent jusqu’en 1990. Depuis une dizaine d’années des méthodes d’extraction comme le Bubble Hash, Shatter, Wax ou Crumble ont fait leur apparition sur le marché, aux grands bonheurs des kiffeurs de taga comme des curieux qui aimeraient une alternative à la weed. Notre guide Steven nous en dit un peu plus sur ces nouveaux concentrés.

Tout d’abord et afin de mieux appréhender le hasch et ses nouveaux dérivés, il nous faut comprendre le fonctionnement d’un plant de cannabis, ou plutôt d’un plan de cannabis femelle.

Weed, Trichomes, Ganja, Cannabis, Pot
Le hasch est fabriqué en utilisant uniquement les trichomes des bourgeons et des garnitures de cannabis.

Car ce sont les plants de cannabis femelle qui produisent les fleurs qui, si elles ne sont pas pollinisées par des plants mâles, secrèteront la précieuse résine aux stupéfiants effets. Cette résine est composée de trichomes; de minuscules structures qui ressemblent à des cristaux à l’œil nu et à de minuscules champignons de verre au microscope.

Ces sont les trichomes en question qui nous offrent , les alcaloïdes (cannabinoïdes), les terpènes et les flavonoïdes qui donnent au cannabis ses effets, arômes et saveurs uniques. Le haschich est fabriqué en séparant ses trichomes des bourgeons de cannabis et de la garniture en les concentrant en un puissant extrait.

Le hasch « fait main »

En Inde et au Népal, les habitants font du hasch en frottant des bourgeons de cannabis vivants entre leurs mains.

Archivo:Balls and sticks of Charas.jpg
Hasch en résine live roulé à la main – Charas indiens et boules de temple népalaises

Le sous-continent indien, produit majoritairement du cannabis Indica et le prépare avec l’une des plus anciennes formes de fabrication de haschisch. En Inde et au Népal, le hasch (ou Charas, comme l’appellent les locaux ) est fabriqué en frottant des bourgeons de cannabis frais entre les mains pendant des heures. Avec la friction, les trichomes de la plante forment une résine épaisse et sombre qui est raclée en boules ou en bâtonnets et qui présente une texture crémeuse qui n’est pas sans rappelée celles des truffes au chocolat.

Le Dry Hift Hash – Noir afghan, rouge libanais, pakistanais, brique turque et pollen marocain

Le Haschich par « tamisage sec » est obtenu en tamisant doucement les têtes de cannabis séchées et en les coupant à travers des tamis à mailles fines. Cette friction douce aide à séparer les trichomes en une fine poudre appelée kief. Ce kief est ensuite pressé en blocs selon différentes techniques et la zone de production.

Le hachage par tamisage sec est fait en appuyant et en chauffant le kief.

En Afghanistan, par exemple, le hasch (connu localement sous le nom de Chars) est fabriqué en mélangeant du kief avec de petites quantités de thé pour former une sorte de pâte qui est pétrie à feu doux jusqu’à ce qu’elle prenne une couleur noire profonde et une consistance épaisse et lisse semblable au caramel mou.

Le hasch marocain, d’autre part, est fabriqué en appuyant plusieurs fois sur le kief en utilisant uniquement la pression et la chaleur. Le hasch pakistanais, lui, est fabriqué à l’aide d’une technique similaire. Pour le folklore, certains habitants du Pakistan affinent dans une peau de mouton ou de chèvre séchée pour rehausser sa saveur; une méthode aussi cash que peut végane.

La Colophane

Faire de la colophane est simple, il s’agit de presser les têtes de cannabis séchées avec beaucoup de pression et de chaleur. Le résultat est un extrait clair, doré, exempt de contaminant; riche en saveur et en puissance.

La colophane a une consistance très similaire à la sève des arbres.

Le Bubble Hasch

Le Bubble Hash (parfois appelé hasch Ice-O-Lator) est très différent des types haschich « classiques »

 

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Le Bubble Hasch est apprécié pour sa saveur, sa puissance et sa pureté.

Il est fabriqué en mélangeant des bourgeons de cannabis congelés avec de l’eau et de la glace. On  agite ensuite ce mélange pour aider à séparer les trichomes du matériel végétal tout en faisant couler l’eau à travers des tamis à mailles de différentes tailles. Le résultat est un hachage friable avec une consistance similaire au miel cristallisé.

Le Bubble Hash est généralement aussi aromatique que savoureux, des qualités que l’on doit à sa méthode d’extraction à basse température. Une méthode qui aide à préserver certains terpènes et flavonoïdes fragiles qui disparaissent si traités à chaud.

BHO : Shatter, Wax, Crumble et Budder, ou la révolution de l’extraction au butane, propane et CO2.

Le hasch ne sera jamais plus le même depuis la découverte de l’extraction via des solvants comme le butane, le propane et le CO2.

420, 710, bho
Shatter, Wax, Crumbs et Budder sont tous des noms d’extraits de solvants à base de butane, de propane ou de CO2 , aussi connu sous le nom de BHO

Aujourd’hui, ces types d’extraits, souvent vendus sous des noms tels que Shatter, Wax et Budder, font un carton au Canada et aux US, au point d’égaler les ventes de weed dans certains dispensaires : une tendance particulièrement nette en Californie.

Le haschich extrait au butane, du propane ou du CO2 n’est pas un truc à faire à la maison. Mais vraiment pas. Les accidents sont légion (les cas de brulures sévères se comptent par centaines à Los Angeles), car les produits chimiques utilisés dans le processus d’extraction sont aussi inflammables, toxiques que volatils. En bref, pas une bonne façon de s’envoyer en l’air.

Cependant, ces nouvelles méthodes d’extraction (nous vous recommandons d’aller acheter votre Shatter chez des professionnels) sont capables de produire certains des haschs les plus puissants du globe. Plusieurs parties des BHO vendues dans les dispensaires américains, par exemple, contiennent plus de 70% de THC.

 (Traduction Zeweed)

Vaporisateurs : fumer sans se fumer

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Nouvel allié des consommateurs de CBD, de cannabis thérapeutique et de tabac, le vaporisateur réduit les risques multiples liés à la combustion tout en préservant la qualité des terpènes et autres agents actifs. ZEWEED a demandé à un praticien spécialiste de faire le point sur cette séduisante alternative.

En matière de réduction des risques pour les fumeurs d’herbes en tout genre, que l’on parle de tabac, de CBD ou de cannabis, la vape s’est imposée comme la plus saine des alternatives, patch exclu. Problème des vapoteurs : les terpènes passent tous à la trappe, laissant l’usager avec une belle fumée en bouche, mais aucun goût réel de la plante. Les vaporisateurs, eux, offrent une fumée riche de saveurs tout en préservant nos poumons des dangers de la combustion.

Fumée sans feu

Que cela concerne le CBD ou le cannabis thérapeutique, les vaporisateurs présentent l’avantage énorme d’éviter d’inhaler les produits cancérogènes liés la combustion. Les effets nocifs inhérents à la combustion seraient ainsi réduits de 95 % en passant à la vaporisation. Adieu goudron, ammoniac, monoxyde de carbone, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)… Pour le professeur Jean-Michel Delile*, “la vaporisation est donc un levier non négligeable pour diminuer les cancers, les AVC, le risque d’impuissance et le tabagisme passif. De ce fait, c’est un double argument en faveur de la vaporisation : c’est intéressant immédiate- ment car cela permet de moins mettre sa santé en danger, et c’est par ailleurs un bon moyen de diminuer la consommation de tabac fumé. La vaporisation est de toute façon un excellent outil de réduction des risques car elle gomme l’essentiel de la toxicité liée à la combustion”.

Principes actifs conservés

La biodisponibilité des principes actifs du CBD varie beaucoup selon les techniques de prise. La vaporisation permet une meilleure absorption du CBD que lorsque fumé. Tandis que 80 % des principes actifs sont disponibles par vaporisation, ce taux chute à 20 % par combustion. En effet, la majeure partie des cannabinoïdes est détruite par le processus de combustion. L’efficacité des vaporisateurs est de ce fait indiscutable puisque la vapeur induite conserve tous les bienfaits des cannabinoïdes, sans créer les multiples toxines liées au processus de combustion. Qui dit meilleure efficacité dit moindre consommation de CBD pour les mêmes effets, donc économies non négligeables à la clé. À noter également que la vaporisation conserve les terpènes lors du processus, ce qui n’est pas le cas avec la combustion qui les brûle. Enfin, la vaporisation libère quasi instantanément l’effet des cannabinoïdes, ce qui permet de pouvoir aisément réguler sa consommation par rapport aux effets escomptés.

Mise en garde pour le tabac

Cependant, si la vaporisation est plus que recommandable en ce qui concerne le CBD et le cannabis thérapeutique, le bilan est plus nuancé pour le tabac : “Si la diminution des produits toxiques liés à la combustion du tabac est un aspect positif, certaines toxines pré- sentes dans le tabac continuent à passer, même à basse température.” C’est d’ailleurs l’industrie du tabac qui en fait la promotion. C’est le cas du dispositif IQOS développé par Philip Morris. Le géant du tabac avance que c’est un outil sans danger qui peut aider les gens à décrocher de la cigarette alors que rien ne le prouve. Il est d’ailleurs établi que pour compenser la baisse des ventes du tabac fumé dans les pays développés, les industriels ont développé ce type de dispositif afin de ne pas être marginalisés par le vapotage. “Selon l’OMS, il n’est pas établi que cela soit un outil de réduction des risques. Certaines toxines seraient même présentes à des niveaux plus élevés dans les aérosols que dans la fumée de cigarette classique. Il y a donc du pour et du contre.

En l’état actuel des choses et des connaissances, il convient donc de rester prudent en attendant d’avoir des données plus fiables. D’ailleurs, si Bertrand Dautzenberg, éminent professeur en pneumologie, est à fond pour le vapotage (la e-cigarette), il est hostile aux vaporisateurs de tabac. On voit que ce n’est pas utilisé par les usagers comme un dispositif d’aide à la réduction de la consommation de tabac, voire au sevrage tabagique”, ajoute Jean-Michel Delile. La nocivité au plan chimique n’est pas écartée à moyen et long termes et cela revient à entretenir le cycle addictif.
Enfin, les dispositifs comme IQOS, bien qu’interdits aux mineurs, peuvent être une forme d’entrée dans la consommation de tabac, alerte le président de Fédération Addiction.
Quelles que soient les alternatives à la cigarette, il n’y a pas de fumée sans feu sans sur la santé…

*Le docteur Jean-Michel Delile est psychiatre et président de la Fédération Addiction www.federationaddiction.fr

 

 

Quels sont les effets du CBD et du THC sur la conduite?

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Peut-on consommer du CBD si on prend le volant? Combien de temps le THC reste-t-il actif et à quel point altère-t-il  la conduite ? A Sydney, les chercheurs de l’Initiative Lambert se sont penchés sur ces questions pour nous fournir des réponses précises.

Pour la première fois, des chercheurs ont étudiés les effets du cannabis sur notre capacité à conduire. L’étude, dirigée par l’Initiative Lambert* à l’Université de Sydney a été conjointement menée à l’Université de Maastricht, aux Pays-Bas.

Le CBD : sans danger sur la conduite

Les résultats ont été publiés en décembre dernier dans le très sérieux American Medical Association Journal.
Nous y apprenons entre autres que le cannabidiol (CBD), n’affecte nullement la conduite, mais que des quantités modérées de THC produisent en revanche des troubles légers, qui peuvent durer jusqu’à quatre heures, mais bien loin des troubles inhérents à la consommation d’alcool ou de tranquillisants précise le rapport. L’étude confirme la nécessité d’être vigilants lorsque l’on consomme du THC. Lors d’autres observations, les scientifiques auront donc confirmé que  le caractère non-psychotrope du CBD, et par là même son innocuité au volant.

Le THC : des effets invalidants pouvant persister quatre heure

Le directeur de la recherche, le Dr Thomas Arkell, détaille les résultats :  «les données recueillies indiquent pour la première fois que le CBD, lorsqu’il est administré sans THC, n’affecte aucunement la capacité d’un sujet à conduire. C’est une excellente nouvelle pour ceux qui utilisent ou envisagent un traitement utilisant des produits à base de cannabidiol ”
Depuis quelques années, de considérables avancées ont été faite dans les traitements médicaux à base de cannabis. Un nombre croissante de produits contenant du CBD ou/et du THC pour des conditions telles que l’épilepsie, l’anxiété, la douleur chronique ou encore le traitement d’addictions ont ainsi fait leur apparition en milieu clinique et en pharmacie dans certains pays.

Dr. Thomas Arkel (crédits photo University of Sydney)

Recherches menées conjointement en Australie et aux Pays-Bas

La recherche, menée aux Pays-Bas, a été menée auprès de sujets ayant inhalé du cannabis contenant différents mélanges de THC et de CBD. Les candidats ont ensuite effectué, dans des conditions contrôlées, un trajet de 100 kilomètres sur les routes publiques. Ces test ont été menés  40 minutes et quatre heures après la consommation. Le cannabis contenant principalement du CBD n’a aucunement altéré la conduite.  Le cannabis contenant du THC, ou un mélange THC / CBD, a provoqué une légère altération mesurée 40 minutes plus tard. Après quatre heures, aucune altération n’a été remarquée.

Etude de référence?

«Avec l’évolution des lois sur le cannabis à l’échelle mondiale, les Etats ayant légalisé ont besoin de légiférer sur des bases scientifiques précises et fiables. Ces résultats fournissent des informations indispensables sur les effets causés par les différents types de cannabis. Nous espérons que notre travail aidera à orienter la politique de sécurité routière, que ce soit en Australie, aux Pays-Bas ou ailleurs» , a conclu le scientifique, laissant entrevoir la possibilité que l’étude puisse servir de socle légal pour l’élaboration d’une politique internationale sur le cannabis au volant.

*L’initiative Lambert regroupe une vingtaine de chercheurs qui étudient les effets des cannabinoïdes sur l’organisme. Leurs laboratoires sont hébergés au sein de  l’Université de Sydney.

Le cannabis, alternative aux benzodiazépines?

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Le cannabis efficace contre la dépendance aux benzodiazépines ? Pour la première fois, une étude apporte quelques éléments de réponse à la question. Les résultats sont des plus encourageants  puisque près d’un patient sur deux a remplacé ces tranquillisants addictifs par du cannabis.

Conduite au Canada dans une clinique du groupe Canabo, l’évaluation sur le traitement de l’addiction aux benzodiazépines par du cannbis a fait part de très prometteurs résultats. A son issue, 45,2% des participants étaient étaient sevrés aux  benzodiazépines alors que le choix entre prendre de l’herbe ou une pilule leur était chaque jour proposé.

30% des patients arrêtent benzodiazépines après un mois de traitement au cannabis

L’étude a été menée auprès de 146 volontaires qui étaient des consommateurs de benzodiazépines depuis plusieurs années. L’âge moyen des participants à la recherche était de 47 ans. La répartition par sexe a donné la part belle aux femmes avec 61% d’entre elles pour 39% d’hommes. Les représentantes du beau sexe sont traditionnellement plus consommatrice de benzodiazépines que ceux du sexe fort. Enfin, sur ces 146 patients, 54 % d’entre eux avaient déjà essayé le cannabis dans un cadre récréatif. 

Dans le détail, 30,1 % des patients ont pu se passer de benzodiazépines après un mois de traitement au cannabis thérapeutique. Après deux mois, ce 44,5 % après deux mois et 45,2% après 3 mois, soit à la fin de l’évaluation.
Six mois plus tard, aucun des patients sevrés n’a rechuté.
*Les benzodiazépines sont un type de médicaments sédatifs largement prescrits dans le traitement de l’anxiété chronique. Hautement addictifs, ils provoquent une rapide accoutumance et poussent les consommateurs à augmenter les doses. Ils sont aussi responsables de nombreux accidents et sont lourds d’effets secondaires dès la première prise.  Cerise sur la pilule : ils sont un facteur déclencheur de maladies neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Leur durée de prescription est officiellement limitée à trois semaines pour éviter l’accoutumance. Parmi les benzodiazépines les plus prescrits nous trouvons :   Valium, Xanax, Lexomil,  Tranxène, Rivotril, Seresta.

Les Infos et Intoxs de la Weed-Detox

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Le cannabis peut sembler l’alternative idéale pour le dry January. Las! Comme tout produit psychotrope, l’herbe qui fait rire pèse sur l’organisme.
Zeweed a passé en revue plusieurs méthodes de détox’ du THC pour vous garantir un nettoyage réussi et un début d’année sain et serin.

Le THC  et le CBD sont des substances qui restent longtemps dans l’organisme en se fixant sur les graisses. Ces alcaloïdes sont structurellement destinées  à rester sur vos poignées d’amour comme dans la matière adipeuse de votre cortex.
Leur concentration et temps d’évacuation dépendront  de l’organisme, de la consommation faite et d’indice de masse graisseuse de chacun, le métabolisme du consommateur influant beaucoup sur la rapidité du nettoyage.

Il est impossible de calculer exactement le temps nécessaire pour une détox en profondeur mais il existe une moyenne pour se faire une idée. Un consommateur régulier (fumant une à deux fois par semaine) n’aura besoin que d’une d’une dizaine de jours tandis qu’un fumeur de l’espace (consommant de manière quotidienne) aura besoin d’un bon mois.
Ce nettoyage peut cependant être accéléré par certains produits naturels que nous allons évoquer.

Intox: La sudation

Si il est vrai que la peau relâche une partie des toxines, des études récentes suggère que cela ne serait pas en assez grande quantité pour avoir un impact suffisant en préparation d’un nettoyage en profondeur. Avec approximativement 1 pour cent qui sont relâchées par les pores ce n’est pas très intéressant de vous précipiter à la gym si ce n’est pour vous donner soif, l’énorme majorité étant évacuées dans les urines et dans les selles.

Pas la peine de se faire suer. Pas pour la détox, en tous cas…

Quitte à vous faire suer préférez le Sauna qui a l’avantage de booster le système immunitaire et d’accélérer vos fonctions corporelles naturelles. Un véritable allié santé.

Info: Le charbon végétal activé et l’alimentation

Le charbon végétal activé est le meilleur ami de votre détoxication. Il absorbe naturellement une grande partie des toxines en évitant qu’elles continuent leur cycle dans votre organisme. C’est aussi très bon pour votre peau, pour les troubles gastriques et pour vous blanchir les dents. Nous vous recommandons la version 2000 en poudre, la plus absorbante, que vous pouvez acheter directement ici ou chez votre pharmacien de quartier.

Détox: allez au charbon
Radis noir, artichaut et gingembre: y’a de la détox dans l’air…

Info: la détox aux légumes

Toutes les nourritures qui sont bénéfiques à vos fonctions hépatiques (a.k.a liées au foie) et dépuratives (a.k.a filtrantes) sont aussi les bienvenues comme le radis noir, les agrumes, le gingembre ou les artichauts.
Des aliments à consommer sans modération même pour les plus gourmands et qui sont aussi disponible en ampoules concentrées pour les plus pressés.

Intox: Les boissons drainantes

De nombreuses boissons miraculeuses sont proposées sur Internet avec des promesses dignes de vendeurs d’huile de serpent. Le problème c’est qu’il n’existe aucune preuve de leur réelle utilité dans le cadre d’une détox en profondeur et qu’elles peuvent même s’avérer nocives pour vous. Si la plupart d’entre elles se contentent de gommer les toxines en vue d’un test certaines forcent votre organisme à rejeter violemment le THC. C’est donc potentiellement dangereux pour les plus sensibles.
La Gatorade et les boissons énergisantes ne sont pas non plus des remèdes miracles.

Thé vert contre le THC, simple et efficace

Info: boire !

Boire de l’eau ou du thé vert est un simple et sain moyen de se purifier tout en aidant vos reins à fonctionner de manière optimale.
Enfin, ne vous désespérez pas de vous séparer momentanément du coté festif de la weed. Ca permet de retrouver la mémoire, la pêche, une cuisine rangée et dans quelques semaines les émois des premiers joints fumés.

Exposition au cannabis: un non-fumeur peut-il être positif à un test ?

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Alors que les effets du tabagisme passif sont largement documentés par de nombreuses études et recherches, l’impact du cannabisme passif est encore peu connu. Est-il possible d’être contrôlé positif au cannabis juste en étant en présence de fumeurs? Eléments de réponse.

Nous avons  tous un ami qui ne fume pas pour ramener tout le monde sain et sauf à la maison.
Et à chaque fois, la même précaution s’impose: tenir le pote en question à distance des effluves de weed pour garantir sa ganja-sobriété.

Pourtant, les effets de l’inhalation de la fumée dite passive du cannabis sont mal connus:
Faut-il à tout prix éviter de fumer en présence de ces personnes ? Est-ce qu’ouvrir la fenêtre suffit ? Risque-t-on d’être contrôlé positif lors d’un contrôle de police même si on a pas consommé ?

Pour un joint fumé, 30% du THC sera inhalé alors que 70% des effets actifs restent en suspension dans l’air

Ces questions, médecins et de scientifiques y ont répondu avec une première étude britannique parue de 1999 qui concluait qu’ « environ 50% du THC et des autres cannabinoïdes présents dans une cigarette de cannabis entrent dans la fumée principale et sont inhalés. La quantité absorbée par les poumons dépend de la façon dont on fume ».
Mauvaise nouvelles pour les abstinents.
En 2005, une nouvelle étude va plus loin et révèle que c’est seulement 30% du THC qui est inhalé après une bouffée.
Et donc 70% qui restent en suspension dans l’air.
Le verdict est sans appel, il y a matière à ivresse cannabique dans la fumée passive.
Il devient alors légitime d’estimer qu’allumer un joint en présence de non-fumeurs est dangereux pour eux.

La ventilation, seule arme pour lutter contre l'”effet entourage”.

En 2015 sort une nouvelle étude nommée « exposition des non-fumeurs à la fumée de cannabis»  objectivera le débat.
12 sujets, dont une moitié de fumeur et l’autre non sont enfermés dans une pièce où la fumée de ganja émanant des 6 fumeurs est abondante.
La même expérience est ensuite réitérée dans une pièce largement ventilée.

Dans le premier cas, les fumeurs passifs présentaient des taux de THC dans le sang et l’urine qui étaient largement détectables par des tests.
Les chercheurs expliquent que « l‘exposition à la fumée de cannabis dans une chambre non ventilée a produit des augmentations mineures du rythme cardiaque, des effets modérés de la drogue et des niveaux mineurs, mais détectables, de dégradation des performances lors de certaines évaluations comportementales/cognitives ». En clair, ils étaient stone.

La deuxième étude avec une pièce aérée montrera des résultats radicalement différents.
Pour les responsables de l’étude « les non-fumeurs sous ventilation n’avaient pas de niveaux détectables de cannabinoïdes dans le sang au-delà des 30 minutes suivant la période d’exposition, n’ont pas eu de résultats positifs aux tests d’urine et n’ont pas signalé d’augmentation significative des effets subjectifs de la drogue ».
Conclusion: ouvrez les fenêtres, amusez-vous sur une terrasse, dans un parc .. ou rentrez à pied

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