Stoner Lifestyle

MyDx, l’appareil portable qui mesure en quelques secondes le taux de THC et de CBD

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Si la vente de fleurs de CBD est de nouveau autorisée, son commerce reste dans la ligne de mire du nouveau  gouvernement. Raison invoquée : l’impossibilité pour les policiers de distinguer le chanvre bien-être (CBD) du cannabis récréatif (THC). Un argument qui tient de la borne et que Zeweed se propose de balayer en équipant les képis d’un génial outil : l’analyseur portable MyDx.

MyDx Analyzer, c’est l’appareil révolutionnaire qui dresse en quelques secondes un portrait complet des cannabinoïdes (THC, CBD, CBG, THCA, CBN…) de l’herbe insérée dans cette épatante petite boîte de la taille d’un gros smartphone.

En isolant et quantifiant chaque cannabinoïde, cette merveille de technologie a tout pour plaire aux consommateurs de CBD comme aux pouvoirs publiques. Cerise sur la fleur de chanvre: cet appareil réalise également un examen complet des terpènes. Un bonus des plus appréciable quant on connaît le rôle clef des terpènes en question sur le cerveau et donc des effets à escompter.

Son fonctionnement est simplissime: il suffit de placer un échantillon d’herbe dans le petit boitier en plastique prévu à cet effet et l’introduire dans l’analyseur.
Le MyDx offre également la possibilité d’analyser du cannabis fraîchement récolté et d’ainsi voir évoluer jour après jour la progression et répartition des cannabinoïdes. Un bon affinage étant crucial, cet outil chic et choc peut se révéler très précieux.

L’appareil est aussi doté d’une connexion Blue-Tooth qui permet d’accéder à différentes options d’interprétation, afin que vous (ou le policier qui vous contrôlerait) puisse en garder une trace précise.

Si son prix est conséquent (à peu près 700€), il est réutilisable à l’infini, contrairement aux testes de taux de THC employés en Suisse ou en Italie par les forces de l’ordre.

Commande et informations supplémentaires disponibles sur le site de MyDX 

Ed Rosenthal, l’homme qui murmurait à l’oreille du chanvre.

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Bien avant l’arrivée des growboxs et autres kits pour faire pousser chez soi, Ed Rosenthal était déjà en train de développer des techniques désormais utilisées par tous les cultivateurs en herbe.  Aux cotés de Jack Herer, le « doc' » Rosenthal est sans doute un des plus grand activiste et défenseur du cannabis aux États-Unis.
Portrait d’un gourou de la ganja.

S’ il y existait un mont Rushmore du chanvre, Ed Rosenthal y serait probablement représenté entre la reine de hasch Milan Jansen et  Jack “l’hemperor” Herer.
Comme Mila, il a fait avancer la qualité du cannabis consommé en améliorant les techniques qui l’entourent et comme Jack, il a fait avancer les mentalités mais aussi les lois des Etats-Unis.
A l’âge de 74 ans, le cultivateur né dans le Bronx profite enfin du fruit (ou dans le cas présent de la fleur) du combat de sa vie pour avoir le droit de faire pousser du cannabis en paix.
Ce maître zen de l’horticulture partage son savoir sur la plante depuis plus de 35 ans.

Rédacteur spécialisé growing chez High Times

Rien de très surprenant quand on apprend qu’il a commencé sa carrière en tant que rédacteur pour le mythique magazine High Times dans les années 80/90. C’est là qu’il développe ses talents sur le sujet aux côtés de l’intelligentsia alternative américaine et qu’il se lie d’amitié pour Jack Herer dont il s’inspirera pour de nombreuses publications.
Comme lui il a accumulé une masse presque encyclopédique de connaissances publiant des guides de jardinage bien sûr mais aussi des ouvrages sur l’apport social, économique et humain du chanvre sur la société.
Une cause qu’il embrasse jusqu’au tribunal puisqu’en 2002 (alors qu’il l’accord et le soutien absolu de la municipalité de la ville d’Oakland), il est arrêté par les agents fédéraux de la FDA.

Arrêté par la Food & Drug Administration

L’affaire fait grand bruit puisqu’elle démontre l’absurdité du système américain dans lequel les lois locales et nationales s’affrontent.
De son côté il a la proposition 215 (qu’il a participé à écrire et à faire voter) qui autorise le Cannabis médical dans la ville mais il fait face au gouvernement américain qui cherche à faire un exemple.
De l’aveu d’une jurée (dont vous pouvez trouver le témoignage ici) le procès est loin d’être impartial. Même si il n’est condamné qu’à un jour de prison il lance une procédure d’appel concluante pour révoquer la peine qu’il a déjà servi. En 2007 rebelote il est à nouveau inculpé par le Bureau du Procureur des États-Unis en personne… Mais il ne se voit pas ajouter un seul jour de prison à sa peine en dépit de sa condamnation. N’ayant jamais perdu son calme (et donc sa crédibilité) dans cette affaire très médiatique il attire une grande majorité de l’opinion publique de son côté.

Ed Rosenthal à la sortie de son procès (lunettes rondes, chemise blanche, veste gris-vert)

Deux fois condamné à un jour de prison

L’homme qui d’après Tommy Chong lui-même “a converti plus de monde au cannabis que Cheech et Chong” est loin d’être un rigolo (en dépit d’un grand sens de l’humour).
Il donne régulièrement des cours à l’université d’Oaksterdam – la seule au monde dédiée exclusivement au chanvre – afin de répondre aux questions des jeunes pousses sur leur manuel. Un manuel qui se trouve être son best seller: “Ed Rosenthal’s Marijuana Grower’s Handbook” (le guide d’Ed Rosenthal pour les cultivateurs de Marie-Jeanne).
Même si il a vendu pour plus de 2 millions d’exemplaires de ses livres, Ed a gardé la tête froide et la main verte.

Il a lancé sa propre chaîne Youtube AskEd420 dans laquelle il vante les mérites de son université située à Oakland “que les gens doivent absolument rejoindre sinon [il] se fera viré”, il donne des conseils botaniques et il explique aux internautes comment utiliser les produits qu’il a inventé.
Que rajouter si ce n’est silence:  Le prof le plus cool de la planète va parler.

 

Sexe et weed: le guide

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Une partie de jambes en l’air à la ganja, c’est un peu comme un plan à trois: si on s’y prend bien, ça vaut sérieusement le coup. Petit guide personnel du bien-être sexuel et cannabique.

Timide, timoré, coquin, complexé, frivole ou fleur bleue, nous partageons tous une même envie: celle de bien s’éclater (à deux) entre les draps.
Las ! rallier le 7ème ciel en planant n’est pas toujours aussi facile qu’il n’y paraît: à double plaisir, double challenge…
De la parano inhibante à la débandade fatiguée, nombreux sont les obstacles qu’il conviendra de surmonter tel un bel étalon, avant de pouvoir se reposer heureux et satisfaits (à deux) sur l’oreiller.
Avertissement: je ne suis ni sexologue ni médecin. Juste un dude qui aime la weed autant que le sexe, et qui a appris à profiter des deux à la force du poignet.

Connaissez votre corps

La ganja est une plante magique et mystérieuse dont les effets varient d’une personne à l’autre. Au fur et à mesure de mes expériences, que se soit en fumant, en vapant ou des avalant un space-cake, j’ai appris que la règle d’or pour prendre son pied sans perdre les pédales est de bien connaître son corps (puis celui de votre partenaire). Pour certains, la weed aide à soulager stress et anxiété. Je suis tout le contraire; si je suis particulièrement tendu ou nerveux, la défonce ne fera qu’amplifier ces sentiments. Si je suis dans un bon état d’esprit, l’herbe aura sur moi un effet positif : je suis de bonne humeur calme, j’ai confiance en   moi. Par conséquent, je sais que si je fume alors que je suis mal, ça ne fera qu’amplifier mon état et ma misère. Inversement, je sais aussi que quand je suis bien , la weed me mettra en en phase avec moi-même et mon partenaire, intensifiera mes sensations, mon orgasme : le vrai grand pied, quoi. Si vous voulez consommer sans devenir un coup fumeux, il est essentiel de comprendre comment la weed affectera votre corps.

Connaissez votre partenaire

Il faut 2 personnes (ou plus) pour avoir des relations sexuelles. Et s’il est crucial de connaître son corps, il est tout aussi important de connaître celui de votre voisin le plus proche du moment. Pour certains, l’herbe est un excellent désinhibiteur, une aide à la baisse de garde. Pour d’autres, cela pourrait augmenter ces inhibitions lorsqu’ils sont avec quelqu’un de nouveau et intensifier la façon dont ils se connectent avec quelqu’un qu’ils connaissent. La communication est vraiment la clé ici (comme à chaque fois que vous vous lancerez dans un calin, herbe ou pas).

Connaissez votre weed

Les variétés de ganja sont aussi nombreuses que leurs effets. Et si vous vivez dans une région où elle est toujours illégale, vous n’aurez pas trop le monopole du choix. Par conséquent, chaque fois que vous prévoyez de planer et d’avoir une partie de jambes en l’air, assurez-vous de savoir quel genre d’herbe vous vous apprêtez à consommer avant de vous « mettre au lit ». Littéralement.
En général, j’aime les variétés de cannabis équilibrées qui ne sont ni trop cérébrales ni trop physiques; les hybrides type Girl Scout Cookies ou Gelato. Un high cérébral super intense genre pure sativa peut rendre parano et coincé, tandis qu’une weed type indica aux effets très corporelles sera plus susceptible d’endormir que d’endurcir.
Si vous avez la chance de vivre dans une région où le cannabis est vendu légalement, demandez conseil à votre budtender. Lui demander ce qu’il utiliserait dans votre cas, un bon moyen pour trouver une variété qui produit les effets recherchés. Si l’herbe est toujours illégale là où vous vivez, essayez toujours une nouvelle souche seule avant d’essayer de la coupler avec le sexe.

Connaissez votre dose (et respectez-là)

Je suis, et malgré des années de pratique, un mec des plus économique qui soit en matière de ganja : deux tafes me sont suffisantes pour me sentir détendu (pas trop), concentré et… chaud.

Il n’y a pas que la fumette

La façon dont nous utilisons et apprécions le cannabis a radicalement changé en quelques années, et le fumer est loin d’être la seule option possible. «Votre cannabis n’a pas non plus besoin d’ être ultra- psychoactif», explique Ashley Manta, éducatrice sexuelle et «cannasexuelle», dans une interview accordée à VICE. « Le THC est un vasodilatateur, ce qui signifie qu’il apporte plus de flux sanguin dans la région », poursuit-elle. Les lubrifiants au THC sont un super coup de pouce pour les hommes et les femmes, un excellent stimulant, un truc magique pour augmenter la sensation physique et la lubrification naturelle. Deux parts de space-cake ou un funky-cookie partagé sont un bon moyen de profiter des vertus de la belle plante sous la couette. Si la montée met plus de temps et est plus lente, le plaisir lui n’en est que plus long et multiplié. Assurément mes meilleurs moments.
Bonne nuit blanche!

Nancy Whiteman, reine du cannabis sucré

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Nancy Whiteman est la preuve que le cannabis-business est ouvert à tous et à tout âge. A 50 ans, l’américaine a quitté le confortable monde des assurances pour monter « Wana », sa marque de gummies, bonbons et sucettes au cannabis.
Petit portrait de celle qui a été couronnée  « Reine du Cannabis légal » par Inc Magazine.

Nancy Whiteman n’a franchement pas la tête de l’emploi.
Toujours tirée à quatre épingles, la femme d’affaire ne se déplace qu’en tailleur et escarpins de marque.
Dans un ganja-business qui comporte moins de 25 % d’entreprises dirigées par des femmes, Nancy s’est imposée comme directrice générale d’une entreprise au chiffre d’affaire de 25 millions de dollars en 2019. Cerise sur le space-cake, sa marque est devenue celle qui vend le plus de produits comestibles au cannabis aux États-Unis, d’après le cabinet BDS analytics.

Un parcours qui force le respect pour celle qui a commencé par des expérimentations dans sa petite cuisine.
Quand elle fonde Wana avec son ex-mari John en 2010, Nancy n’en est pas à son coup d’essai.
Diplômée de Cornell (le Harvard du sud) et d’un MBA, elle aura eu une première vie des plus nourrie dans le très compétitif monde des entreprises US.

La Martha Stewart du THC

C’est cette faculté d’adaptation, grande force de Nancy Whiteman, qui la poussera avec son ex-mari  à abandonner son aventure dans les sodas au cannabis pour se consacrer à leur produit best seller : les bonbons acidulés.
« Je vise les parents amateurs de Chardonnay (…) qui cherchent simplement un peu de relaxation » explique-t-elle à Inc Magazine lorsqu’on lui demande l’origine de son succès fulgurant.
L’innovation n’est cependant pas sans travers et autres obstacles: la liste des produits qu’elle propose à la vente via son entreprise ayant énormément changée au fil des évolutions de la loi et des retours consommateurs.
Son produit préféré : des amandes recouvertes d’épices et de poudre de cannabis est indisponible depuis 2013 car il était impossible de garantir un taux uniforme de THC pour toute la gamme.

« Je vise les parents amateurs de Chardonnay (…) qui cherchent simplement un peu de relaxation »

Coup de chance (ou d’instinct) elle a retiré le produit un an avant la normalisation des consommables en 2014.
C’est aussi cette aptitude au rebond qui est la clef du succès de « Wana », dans une économie national qui n’autorise pas le commerce de cannabis au niveau fédéral.
Nancy Whiteman a  ainsi dû jongler avec des réglementations variant de mois en mois et d’états en états pour changer composition, emballages et  taux de THC de ses produits,  sans pour sacrifier leur qualité.

Si ses produits se vendent si bien c’est parce qu’ils sont particulièrement gourmands et que leurs effets sont très facile à gérer… à condition d’y aller en douceur.
La « Martha Stewart du cannabis » selon le magazine Entrepreneur, n’a aucune honte à admettre son propre Bad Trip quand elle a malencontreusement ingérée une dose de cheval de Chocolat chaud au THC.
« J’ai cru que ça durait depuis des heures, cela faisait 10 minutes » s’en amuse-t-elle dans une interview accordée au magazine Medium.
Une expérience qui l’a poussée à améliorer les indications sur les emballages de ses produits afin d’ éviter à ses consommateurs de vivre une expérience similaire: « il vaut mieux y aller en douceur » conclue-t-elle sagement.

Les produits de Nancy sont disponibles ici

 

Les mille vies de Mila Jansen, « Reine du Hasch »

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Entre voyages, inventions et rencontres, le parcours de Mila Jansen : « La Reine du hash »  force le respect et démontre que la connaissance vient bel et bien de l’expérience.  Portrait d’une pionnière qui a révolutionné l’industrie du pilon.

Certaines personnes ont le voyage dans le sang. Elles se reconnaissent à une certaine lueur dans le regard, perdue à l’horizon, comme si elles étaient appelées.
Dès son plus jeune âge, ça a été le cas de Mila.
Elle est née à Liverpool en 1944, mais s’installe avec ses parents à Amsterdam à l’âge de 11 ans.
Quand elle fume son premier joint de Hash en 1964, le cannabis n’est pas encore autorisé dans le pays. Ce goût d’exotisme est son premier aperçu d’un monde à découvrir. Une impulsion qui la poussera à voyager en Inde, au Tibet et en Afghanistan à la recherche de plantes, de rencontres et de tissus.
50 ans plus tard, elle admet qu’elle fume toujours du Hasch, simplement de meilleure qualité.

Contre Culture

À 21 ans, Mila ouvre une boutique à Amsterdam avec un jeune designer branché qu’elle a rencontré en travaillant en tant que couturière. “Kink 22” devient un épicentre de la contre-culture hollandaise grâce à ses créations osées et à la foule alternative que la boutique attire.
En 1967, inspirée par les écrits de Timothy Leary, le penseur Hippie, elle transforme sa boutique en salon de thé branché.
Dans l’esprit des salons français du 19ème (mais surtout du club des haschichins dont on vous parlait ici) le lieu permet aux jeunes de se retrouver pour refaire le monde en partageant du Hash venu d’Orient et de la musique venue des États-Unis d’Amérique.
Une musique qu’on entendait nulle part ailleurs en Hollande, fournie par sa copine ; une journaliste musicale pour un magazine underground qui recevait les derniers disques avant leur sortie.

Ce lieu devenu culte, coffee shop avant la création des coffee shops, a évidemment eu des problèmes avec la justice. C’est ce qui a poussé Mila à partir en Inde avec ses quatres enfants.
Elle restera sur place pendant 14 ans, vendant les créations qu’elle chine dans les Himalayas et à Goa à de riches américains lors de déplacements à New-York.
Celle qui se décrit comme une “militante feignante” est en tous cas une humaniste convaincue, puisqu’elle monte même un atelier à New Delhi, qui emploie uniquement des mères célibataires.
Sur place, elle découvre les techniques utilisées par les Indiens pour fabriquer leur propre Hasch et elle affine son palais.
Puisque la plante pousse naturellement, elle est accessible à tous et chacun élabore sa propre version.
Quand les autorités Indiennes refusent de renouveler à nouveau son visa, elle décide de revenir à Amsterdam.

Culture Indoor

Le retour est difficile et elle survit de petits boulots dans le jardinage ou dans la vente. Le Cannabis étant dépénalisé à partir de 1976 aux Pays-Bas, elle en profite pour utiliser les connaissances apprises lors de ses voyages. Pour joindre les deux bouts, elle demande aux cultivateurs de cannabis leurs chutes, pour fabriquer son propre hasch qu’elle revend, avant de monter sa propre serre, pour améliorer les conditions de vie de sa famille.
De 18 lampes, elle passe progressivement à 24 jardins, grâce à des amis qui la laissent utiliser leur terrains. Tout semble s’arranger. Jusqu’en 1992, quand toutes ses plantes (y compris celles de la serre) meurent, 10 jours avant leur récolte.

Dévastée, Mila refuse d’abandonner. C’est là qu’elle va trouver sa grande idée. Nécessité est mère d’invention et de son propre aveu, sa priorité était de nourrir ses enfants. Une persistance incroyable qu’elle a apprise au fil des années passées avec les femmes dans les Himalayas.
En observant un sèche linge, elle réalise qu’il existe de grandes similarités entre le processus manuel pour l’extraction du Hasch appris en Inde et le mouvement de la machine.

La méthode traditionnelle, qui existe depuis des milliers d’années, est longue et fastidieuse. Elle demande plusieurs heures pour obtenir un résultat satisfaisant.
C’est la première à penser à automatiser le processus pour extraire les cristaux de THC. Elle retire la partie chauffante du sèche-linge, installe son matériel et teste le tout. En 5 minutes, elle obtient son premier Hash. C’est le prototype de sa plus grande invention : le “Pollinator” dont elle vendra des milliers d’exemplaires et qui donnera son nom à son entreprise : la Pollinator Company.

Figure Culte

Une invention qui lui vaudra une mention dans le top 100 des personnes les plus influentes du monde du Cannabis dans High Times et son surnom de “Queen of Hasch”.
À l’heure actuelle, les machines utilisées pour fabriquer du Hash en grande quantité sont toujours basées sur son invention et sur celles qui ont suivies (elle a aussi inventé le Ice-o-lator, qui utilise la glace pour extraire du Hasch et le Bubbleator, qui est une version simplifiée pour les particuliers).
Son succès et sa reconnaissance lui ont même permis de lancer le premier prix dédié aux extraits de Cannabis : le Dab-a-doo, qui a lieu dans le monde entier (sous l’œil attentif mais toujours bienveillant de la patronne).
Le récit passionnant de la vie de Mila est raconté dans une autobiographie publiée en 2018 aux éditions MAMA. Vous pouvez acheter une version signée pour 24 euros ici et le documentaire basé sur sa vie .

Exposition au cannabis: un non-fumeur peut-il être positif à un test ?

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Alors que les effets du tabagisme passif sont largement documentés par de nombreuses études et recherches, l’impact du cannabisme passif est encore peu connu. Est-il possible d’être contrôlé positif au cannabis juste en étant en présence de fumeurs? Eléments de réponse.

Nous avons  tous un ami qui ne fume pas pour ramener tout le monde sain et sauf à la maison.
Et à chaque fois, la même précaution s’impose: tenir le pote en question à distance des effluves de weed pour garantir sa ganja-sobriété.

Pourtant, les effets de l’inhalation de la fumée dite passive du cannabis sont mal connus:
Faut-il à tout prix éviter de fumer en présence de ces personnes ? Est-ce qu’ouvrir la fenêtre suffit ? Risque-t-on d’être contrôlé positif lors d’un contrôle de police même si on a pas consommé ?

Pour un joint fumé, 30% du THC sera inhalé alors que 70% des effets actifs restent en suspension dans l’air

Ces questions, médecins et de scientifiques y ont répondu avec une première étude britannique parue de 1999 qui concluait qu’ « environ 50% du THC et des autres cannabinoïdes présents dans une cigarette de cannabis entrent dans la fumée principale et sont inhalés. La quantité absorbée par les poumons dépend de la façon dont on fume ».
Mauvaise nouvelles pour les abstinents.
En 2005, une nouvelle étude va plus loin et révèle que c’est seulement 30% du THC qui est inhalé après une bouffée.
Et donc 70% qui restent en suspension dans l’air.
Le verdict est sans appel, il y a matière à ivresse cannabique dans la fumée passive.
Il devient alors légitime d’estimer qu’allumer un joint en présence de non-fumeurs est dangereux pour eux.

La ventilation, seule arme pour lutter contre l' »effet entourage ».

En 2015 sort une nouvelle étude nommée « exposition des non-fumeurs à la fumée de cannabis»  objectivera le débat.
12 sujets, dont une moitié de fumeur et l’autre non sont enfermés dans une pièce où la fumée de ganja émanant des 6 fumeurs est abondante.
La même expérience est ensuite réitérée dans une pièce largement ventilée.

Dans le premier cas, les fumeurs passifs présentaient des taux de THC dans le sang et l’urine qui étaient largement détectables par des tests.
Les chercheurs expliquent que « l‘exposition à la fumée de cannabis dans une chambre non ventilée a produit des augmentations mineures du rythme cardiaque, des effets modérés de la drogue et des niveaux mineurs, mais détectables, de dégradation des performances lors de certaines évaluations comportementales/cognitives ». En clair, ils étaient stone.

La deuxième étude avec une pièce aérée montrera des résultats radicalement différents.
Pour les responsables de l’étude « les non-fumeurs sous ventilation n’avaient pas de niveaux détectables de cannabinoïdes dans le sang au-delà des 30 minutes suivant la période d’exposition, n’ont pas eu de résultats positifs aux tests d’urine et n’ont pas signalé d’augmentation significative des effets subjectifs de la drogue ».
Conclusion: ouvrez les fenêtres, amusez-vous sur une terrasse, dans un parc .. ou rentrez à pied

Rosin : le concentré de weed sain et fait maison.

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Les extraits ou « dabs » révolutionnent depuis quelques années le marché de la fumette aux États-Unis. Au-delà d’un effet beaucoup plus costaud, ce sont surtout les concentrations et restitutions de terpènes qui font la différence. Aujourd’hui, zoom sur le Rosin (ou colophane), ce condensé de cannabinoïdes et flavonoïdes, une délicatesse cannabique qui convertira plus d’un vétéran de la weed.

Les  extraits de ganja comme la wax  et le BHO (Butane Hash Oil) peuvent être difficiles d’accès quand en dehors des marchés légaux, et sont loin d’être sans dangers sur la santé, aussi bien en  préparation (grandes chances de déclencher un incendie)  qu’en consommation (grandes chances de vous cramer les neurones)
Le Rosin, en revanche, est un extrait des plus exceptionnels que vous pouvez facilement fabriquer chez vous… sans faire brûler tout le quartier.

C’est quoi le rosin ?

Le Rosin est comme le cousin du BHO, mais sans les produits chimiques . Il est fabriqué à l’aide d’une combinaison de chaleur et de pression qui extrait les terpènes et les cannabinoïdes du cannabis séché, du haschich ou du kief. Le résultat est un extrait doré, translucide et semblable à de la sève avec une saveur riche et environ 50 à 70% de THC.

La colophane produite à partir d’extracteurs professionnels agréés est fabriquée à l’aide de presses à colophane spécialisées. Ces machines coûtent entre 1 000 $ et 10 000 $ et utilisent des pompes pneumatiques ou électriques capables de fournir des tonnes de puissance de presse. Ces presses professionnelles ont également des éléments chauffants précis pour maximiser leur potentiel de rendement et sont capables de presser de grandes quantités de fleurs ou de kief à la fois.

Par exemple, le Long’s Peak de Pure Pressure est une presse à colophane pneumatique spécialement conçue pour la production commerciale de colophane. Il est capable de générer 8 tonnes de pression et de presser jusqu’à 35 grammes de fleur ou 70 grammes de kief ou de haschich à la fois.

Quels sont les avantages du rosin?

Semblable à d’autres extraits, le Rosin procurera  un effet différent de celui que vous attendez normalement d’un joint de weed à base de fleure séchée.  Sur la base de mon humble expérience, je dirais que c’est plus un « high »  mentale et  claire : une appréciation qui  peut évidemment varier en fonction de la variété de weed à partir de laquelle votre colophane est fabriquée et des sensibilités, mais c’est là que réside la différence avec une marijuana « classique ».

Aux États-Unis et au Canada, considéré par certains comme les frontières de la légalisation du cannabis, le Rosin fait un carton: contrairement à la BHO, qui doit généralement subir une longue et lente purge pour éliminer tout butane résiduel avant l’extraction, le Rosin est un extrait sans solvant . Il est fabriqué en utilisant uniquement la chaleur et la pression et est totalement exempt de produits chimiques.

Comment faire son Rosin à la maison ?

Certains fabricants vendent de petites presses à colophane conçues pour un usage personnel. La MyPress, par exemple, est une presse à colophane manuelle populaire qui peut exercer jusqu’à 6 tonnes de pression et est capable de presser environ 1 à 1,5 gramme de fleur à la fois. Selon certaines critiques, la MyPress peut produire des rendements de 20 à 25%, ce qui est très bon pour une si petite presse.

À 420 USD, cependant, le MyPress peut être un investissement coûteux pour l’utilisateur de cannabis récréatif. Mais là encore, vous ne voulez pas non plus vraiment pincer des sous lorsque vous achetez une presse à colophane. Vous voudrez une machine capable de fournir beaucoup de pression et juste les bonnes températures afin de maximiser vos rendements en colophane.

Heureusement, si vous ne voulez pas débourser 420 $ pour une presse à colophane personnelle, vous n’avez pas à le faire. Vous pouvez faire votre propre colophane en toute sécurité à la maison avec un bon lisseur à cheveux, du parchemin ou du papier sulfurisé, une sorte d’outil de tamponnage de fortune (un couteau de poche propre et tranchant fonctionne assez bien) et des gants résistants à la chaleur.

Ze mode d’emploi pour un bon DIY Rosin:

  • -Brisez environ 0,5 g de fleur de cannabis, de kief ou de haschich  et collez-le entre 2 morceaux de papier sulfurisé. Pliez chaque côté du papier pour créer une sorte d’enveloppe.
  • -Préchauffez votre fer à lisser à son réglage le plus bas.
  • -Placez votre fleur enveloppée entre les plaques chauffantes du fer à lisser et appuyez très fermement pendant au moins 3-7 secondes. Une fois que vous entendez un grésillement, relâchez la pression et retirez « l’enveloppe »  du lisseur.
  • -Retirez la sève collante à l’aide de votre couteau de poche et mettez-la dans un récipient pour la garder sous la main ou  chargez-la directement dans un bol ou un joint et profitez-en!
  • le bon conseil: Quand vous utilisez  une fleur, pensez à la presser deux fois pour un meilleur rendement.
    C’est de loin la meilleure façon de faire du Rosin, suffisamment efficace si vous voulez faire de petits lots de ce délicieux concentré à la maison sans investir dans une presse appropriée.
    Si vous souhaitez vraiment créer votre propre colophane et que vous souhaitez maximiser vos rendements, vous devrez cependant creuser profondément dans vos poches et investir dans quelque chose comme MyPress.

Enjoy!

OTTO: La machine à rouler les joints

Si vous n’avez 50 000 dollars sous la main (soit le salaire annuel du rouleur de joint de Snoop Dogg ), il existe une solution pour fumer votre herbe à bien-être comme le parrain du ganja-rap: la machine à rouler OTTO.

La machine à rouler OTTO c’est la géniale création lancée en 2017 par Banana Bros. La marque fondée par Dave Richmond et Manny Montano part d’un constat: rouler c’est parfois chaotique et presque toujours une corvée.
Avec OTTO, tout est plus simple: placez votre tabac et votre cannabis dans la machine, appuyez sur le bouton et c’est parti! OTTO va automatiquement scanner la consistance, la texture et l’humidité de votre mélange pour le grinder à la perfection.
Son système de ressort intelligent imite le geste  humain pour adapter sa vitesse et obtenir un résultat parfaitement homogène. Ensuite, OTTO verse le mix dans un cône pré-fait que vous pouvez directement allumer.

Grâce à ses senseurs, fini les galères manuelles, les morceaux d’herbe coincés et le Kief perdu.
Il est aussi possible de n’y mettre que du cannabis, dans ce cas nous vous conseillons de mettre un mélange de weed au CBD light plutôt que de sortir l’artillerie lourde.
Le design vertical de la machine permet même d’incorporer directement du pollen à votre cône:  c’est donc un grinder particulièrement intelligent qui est ici proposé.
Grâce à son système de clip , vous obtiendrez un joint parfaitement roulé, même en pleine tempête: le mélange est préservé dans un réceptacle transparent et hermétique.

Une courte vidéo de présentation de l’objet, histoire de la bête en action:

Détail important: la machine ne roule pas les cônes par elle-même, l’assemblage feuille/filtre est à acheter séparément.
Le pack de 120 cônes et en vente au prix de 40 CAD$ sur le site. Une donnée à prendre en considération si le produit vous intéresse, même si la machine OTTO peut tout à fait être simplement utilisée comme Grinder.
OTTO est tout de même vendue avec 20 cônes non blanchis, un tube doseur (si vous souhaitez l’utiliser avec un vaporisateur ou un bong), un câble de chargement et un kit de nettoyage.

Ze Recommandation : Un gadget idéal pour une fête d’anniversaire ou pour une soirée jeu vidéo.
Plus besoin de perdre du temps à rouler, surtout si vous avez beaucoup de fumeurs en demande.

Ze Verdict : Si l’objet impressionne, c’est avant tout par sa facilité d’utilisation.
Les Banana Brothers inaugure ici une véritable machine Nespresso du Cannabis qui montre le potentiel toujours aussi riche de cette nouvelle industrie. Si l’appareil est un peu cher pour ce qu’il fait il n’en reste pas moins novateur et élégant. Son design très léché et son unique bouton en font un produit à réserver aux connaisseurs désirant se simplifier la vie ou épater la galerie.
Après tout qui a dit qu’on ne pouvait être fumeur et dandy?

La machine à rouler des Banana Bros est disponible au Canada au prix de 150 CAD$: https://bananabros.com/products/otto et en France sur Amazon au prix de 165 CAD$. https://www.amazon.fr/Grinder-%C3%89lectronique-Automatique-Shredded-Remplissages/dp/B081Q8F67D

 

Tommy Chong: l’interview weed & wisdom

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A 84 ans, Tommy Chong est sans nul doute le plus célèbre des activistes de l’herbe. De ses débuts en tant que musicien dans un strip-club au statut de star du box-office en passant par la case prison avant un come-back salué, le parcours du plus fumé des canadiens force le respect. Après un demi siècle de militantisme, Tommy Chong peut enfin rouler un doobie en paix : en Californie, où il réside, son combat pour la légalisation du cannabis est gagné. Zeweed l’a rencontré pour discuter spiritualité, religion, santé et ganja.

Quand on décroche une interview avec Tommy Chong, on s’attend à parler de beaucoup de choses, mais pas forcément de Dieu et de l’existence éternelle.
Tout commencé avec une question simple portant sur sa bataille contre les deux cancers qui l’ont atteint et des effets bénéfiques du cannabis sur sa santé.

Cheech et Chong, ancêtres made in USA des frères pétard

« J’ai ma propre théorie sur l’herbe. Soit l’observation d’un profane, oui, mais aussi celle d’un connaisseur» me glisse Tommy de façon complice.
« Notre système immunitaire est la clé de toute guérison. Et notre système immunitaire ne peut pas fonctionner correctement quand il est en alerte constante. C’est pourquoi le repos est si important et pourquoi , quand nous sommes malade, l’approche de la médecine conventionnelle consiste à nous isoler sur un lit d’hôpital, loin de tous stress ou distractions négatives.  »

« L’herbe m’a permis de vaincre mon cancer »

Ce que Tommy appelle « l’observation d’un profane » est en fait un postulat médical avéré.
« Lorsque nous sommes stressés, notre corps devient plus sensible aux infections et aux maladies. C’est parce que l’hormone du stress -le cortisol- déclenche en nous une réaction ancestrale de lutte ou de fuite, et diminue par incidence le nombre de lymphocytes (ou globules blancs NDLR) dans notre sang. En conséquence, notre corps devient moins efficace pour lutter contre les agressions extérieures.
Ce que fait le cannabis, c’est de vous placer dans un état de repos. Dès lors, votre système immunitaire, qui n’est pas solicité pour lutter contre des agressions exogènes, peut se concentrer sur le corps et assurer son fonctionnement harmonieux. » poursuit Tommy.
« Mais la vraie guérison n’est pas physique : le remède ultime est le remède spirituel. Je suis persuadé que l’herbe m’a permis de vaincre mon cancer« .

« Et mon contact avec Dieu a permis à mon corps d’y croire »

Pour Tommy Chong, le remède spirituel réside dans une connexion profonde et personnelle avec Dieu.
« Je sais que Dieu m’aime. Et quand les gens me demandent comment je le sais, je leur dis « avez-vous vu ma femme ? » s’amuse  l’humoriste (marié à la sublime Shelby Chong) en accompagnant sa blague d’un rire aussi profond que guttural.
« Quand vous avez ce lien étroit avec Dieu, vous pouvez tout conquérir», me dit-il alors qu’il a repris un ton sérieux. « Et mon contact avec Dieu a permis à mon corps d’y croire« .

Tommy s’arrête un instant, repensant à son enfance sans le sous et cette petite bicoque au fin de l’Alberta, au Canada, dans laquelle il a passé son enfance et adolescence.
« C’était la maison la moins chère, la seule que mon père pouvait nous offrir. Il l’a acheté sur un coup de chance pour quelque chose comme 500 dollars. »

Tommy Chong: toujours bien équipé pour arriver au 7ème ciel

Aujourd’hui, Tommy prend mon appel depuis son domicile niché sur les hauteurs de Pacific Palisades, un des plus beaux quartiers ne à Los Angeles, entre Malibu et Santa-Monica.
Il y a quelques jours, la maison d’un de ses voisins a été vendu pour 50 millions de dollars. « Je n’en revient pas d’habiter dans un endroit où une maison coûte littéralement 10 000 fois plus cher que celle où j’ai grandi. Même si fondamentalement, je m’en fout. Ma femme et ma famille s’occupent de tout cela. Moi, je suis juste assis ici et je reste en contact avec Dieu » s’amuse Chong en souriant paisiblement.

« Je n’en revient pas d’habiter dans un endroit où une maison coûte littéralement 10 000 fois plus cher que celle où j’ai grandi. Même si fondamentalement, je m’en fout »

Pour lui, se connecter avec Dieu, ou son « higher power » (sic) comme il l’appelle parfois, est une pratique simple : «Nous sommes tous de Dieu. Toi, moi, le monde entier. Tout le monde. Les bons, les mauvais, chaque créature vivant sur terre. Nous sommes tous des êtres éternels, que vous vouliez le croire ou non».
L’autre moitié du célèbre duo Cheech et Chong se souvient avoir lu récemment un journal que chaque goutte d’eau qui était sur terre au commencement est toujours là aujourd’hui, sous une forme ou une autre.

« Nous sommes constituées à 90% d’eau ». Chez Tommy Chong, les 10% restant sont d’origine végétale.

« En tant qu’humains, nous sommes constitués à 90 % d’eau. Il est donc scientifiquement prouvé que 90% de nos particules ont toujours été ici, sous une forme ou une autre. Alors pourquoi pas les 10 % restants ?  Nous sommes des êtres éternels. Rien ne disparaît. Nous réapparaissons simplement sous une autre forme. C’est aussi un karma physique« .
En tant qu’êtres éternels, Tommy croit que nous existons dans deux mondes : un qui est physique et un qui est spirituel.
« Dans le monde physique, il y a un conflit constant. Il y a des contraires. Dans le monde physique, vous ne pouvez pas avoir de haut sans bas, vous ne pouvez pas avoir de justes sans injustes, vous ne pouvez pas avoir Joe Biden sans Donald Trump« .

Et tout comme il y a la possibilité de faire le bien, ou de « rester sur la bonne voie » comme le dit Tommy, il y a aussi la possibilité de faire le mal.
« Dans l’histoire de notre existence, nous avons vu à quel point la vie peut être brutale » se souvient-il en évoquant son incarcération.  « Mais seulement jusqu’à un certain point, puis vous partez, vous entrez dans le monde spirituel. Et dans le monde spirituel, il n’y a rien d’autre que l’amour« .

« Je veux croire que le bien a toujours un léger coup d’avance sur le mal. Sinon, on est mal barrés. »

Notre passage dans ce monde physique est selon Tommy une opportunité de grandir, de s’élever. Il compare cela à l’école ; profitez-en pour faire le bien et vous vous élèverez. Choisissez le contraire, et vous régresserez.

« En tant qu’êtres humains, nous avons un devoir : celui de s’entre-entraider. Parce que nous venons tous de quelque chose, d’une trame universelle. Non, nous n’apparaissons pas par magie, même si l’Église catholique voudrait nous faire croire qu’il existe une conception immaculée !« . Tommy laisse échapper un grand rire chaleureux.
« Lorsque vous entrez dans le monde physique, vous devez être physique, et c’est ce que nous faisons. Et il doit y avoir des contraires, donc il y aura toujours des opposants et des opposants. Et si vous regardez les pourcentages, ils sont quasiment égaux. Je veux croire que le bien a toujours un léger coup d’avance sur le mal. Tout du moins est-ce ma façon de voir les choses. Sinon…on est mal barrés« .

Le CBD fait un tabac chez les gamers pro

Oubliez le cliché du gamer-stoner myxomatosé au THC, ce dernier n’a plus la cote chez les piliers de la console. La faute à ses effets secondaires qui n’aident pas plus à la conduite d’un véhicule qu’à celle d’un jeu vidéo. Aujourd’hui, les gamers carburent au CBD, une tendance sur laquelle nos confrères de High Times se sont penchés.

Il faut être lucide: le cannabis est tout sauf une aide à la mémoire et un boost cognitif. Et pourtant, il reste indissociable des grandes soirées Nintendos et autre week-end sous X-Box.

Mais à l’heure où les jeux vidéos sont de plus en plus sophistiqués avec des compétitions entre gamers qui rapportent gros, s’envoyer en l’air au THC avant d’entrer dans l’arène virtuelle n’est pas recommandé.

Faut-il pour autant se priver des charmes de la belle plante pour jouer sur pixels? Certainement pas. Il faut juste changer de cannabinoïde. En l’occurence troquer son THC pour du CBD.

Cannabis et jeux vidéos

Car le CBD a des propriétés qui en font un allié idéal pour les gamers, grands amoureux de Marie-Jeanne.
De part son effet relaxant, il aide à réduire l’anxiété qui frappe les player digitaux quand l’enjeu est de taille sans attaquer la mémoire et le raisonnement.
De récentes études ont aussi montré que si sur une courte période, la pratique d’un jeu video stimule l’attention, sur une période plus longue, le stress et l’anxiété augmentent considérablement.

Un coup de détente sans effets contre-productifs est donc bienvenue, et en cela, le CBD assure le match sans risquer le carton (yeux) rouges.
Le CBD a aussi des vertus analgésiques bien utiles aux gamers, qui contractent inéluctablement de sérieuses douleurs musculaires, à l’instar du bon vieux « playstation elbow » de la manette.

Si le CBD s’est déjà invité sur les terrains de foot et de basket (la FIFA et la NBA ont autorisé sa consommation), c’est chez les sportifs du salon qu’il s’apprête aussi à faire un tabac.

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