Prohibition - Page 4

Weed: Biden’s lukeworme program.

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As the world -and half of the US- are celebrating Biden’s election, a crucial question arises: what about cannabis?
Here’s some answers… and a whole lotta questions.

Just say no!

Joe Biden is a fierce legalization opponent and on a mission to give a hard time to any weed enthousiast.
It’s 1986, and Biden (who works at the time under Reagan’s Republican administration) is a key figure in an all-out “War on Drugs”, carried by the (in)famous “Just Say No”.
In 1990, he was one of the main architects of an ultra-coercive series of measures, where the common foot stoner would -roughly- be sentenced to the same jail time than a street crack dealer.
2010. The times they are A’changin‘ and Biden softens his speech. “There is a difference between sending someone to jail for a few ounces [of weed] and legalizing it. The punishment should fit the crime. Yet I still believe think legalization is wrong. I still believe [cannabis] is a getaway drug

Or maybe?

A decade later, Barack Obama’s former vice president views on cannabis have changed again. “I wasn’t always right. I know we haven’t always done it right [with regards to incarceration for marijuana offenses]; but I always tried, “admits Biden in 2019 interview with ABC.
No one should be in jail for smoking marijuana,” concluded the then chairman of the Senate Judiciary Committee.
Biden’s current position, if it does not follow that of his fellow citizens (66% of Americans are for a nationwide legalisation ), has at least one perk: that of paving the way for reform of the banking system.
Between technical problems and a certain mistrust of the green gold industry, most players in the legal cannabis business indeed have the greatest difficulty in accessing basic banking services. Whether getting a loan or simply opening a corporate current account, banks and credit institutions prefer to play it safe and avoid any criminal and / or financial sanctions that’d be imposed on them. And although the law of the states that have legalised is on the side of ganja-entrepreneurs, mistrust and fear of bad publicity prevents them from gaining access to any major financial institutions.

Decriminalization, the bogus idea?

Biden’s decriminalization plan, beyond being a cautious compromise between prohibition and legalization, could quickly  turn into a logistical nightmare for the cannabis industry.
By simply decriminalizing weed, Joe Biden is legally placing its trade under the control of the Food and Drug Administration (FDA).
And that’s no good news: by seizing the certifications and approvals of the cannabis business, the FDA would also be responsible for overseeing the manufacturing, packaging and distribution of all cannabis related products, thus imposing strict requirements on producers, especially when it comes to the levels of THC, CBD and CBN, the three potent molecules.
And if it  could look like a relaxation of the legislation, Biden’s decriminalization is quite far away from the cannabis paradise suggested by the former candidate Bernie Sanders, who was eager to legalize all over the country once elected.
If Biden has by the past demonstrated his ability to evolve, let’s hope Sleepy Joe won’t take a nap on the matter once in the White House.

La France verbalise les fumeurs de weed: amendes ou peanuts?

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Le 1er septembre, le gouvernement français mettait en place un système de verbalisation pour les consommateurs de cannabis. Une initiative qui au-delà d’être à contre-courant d’une opinion publique favorable à la légalisation, n’est pas sans rencontrer quelques difficultés quant à son application. Bilan provisoire.

6000 amendes pour infraction à la législation sur les stupéfiants auront été infligées aux consommateurs français au mois de septembre.
Soit près de 200 procès-verbaux par jour. Un chiffre que l’on doit au zèle imposé aux forces de l’ordre, qui se sont vu signifier une obligation de résultat (et donc verbalisation) par le ministère de l’intérieur. En exemple, cette note distribuée dans tous les commissariats dans laquelle le locataire de la place Beauvau, Gérald Darmanin, estime qu’il est   «inconcevable que certains services n’aient encore réalisé aucune AFD » (Amende Forfaitaire Délictuelle).
Force sera pourtant de constater que 6000 PV dressés à l’encontre des 900.000 fumeurs quotidien  et 5 millions occasionnels (soit au moins une fois par semaine), c’est peu et c’est peu dissuasif.
Et pas faute d’avoir motivé les troupes à coup de bâton, ce terme qui dans le jargon policier désigne une arrestation ou verbalisation. Car la nouvelle disposition légale du gouvernement Castex n’est pas des plus aisées à appliquer, nous apprend Le Figaro dans son édition datée du jeudi 1er octobre.

Une note de la Chancellerie émise la veille de l’arrivé de l’amende verte dans l’Hexagone nous informe en effet que la sanction payante n’est pas applicable « Lorsque le délit a été commis par un mineur » ou « lorsque plusieurs infractions, dont l’une au moins ne peut donner lieu à une amende forfaitaire ont été constatées simultanément ». Comme par exemple se faire arrêter pour non port du masque avec une barrette de shit. Échappent aussi à cette procédure pour usage de stupéfiants le délit« aggravé par la qualité de son auteur ». Entendez par là qu’un gendarme, pilote d’avion, conducteur de train ou chauffeur de bus ne sauraient être invité à payer mais à passer par la case commissariat.
Autre exception : « les conducteurs de véhicules terrestres à moteur ». Sous-titré : si vous vous faites arrêter pour excès de vitesse quand vous revenez de chez le revendeur d’herbe… vous êtes marron (mais échappez à la prune).
Si vous ne pouvez justifier de votre identité, ce sera aussi direction le poste, de même que si l’interpellé nie les faits ou si il est « ivre ou sous l’emprise de drogue ».
Il va donc falloir arrêter les consommateurs avant qu’il ne consomment…
Dernière exception (qui fini par faire la règle) ; pas de verbalisation non plus si vous êtes pris la main dans deux sacs : c’est à dire avec deux substances interdites différentes.
Herbe et extasy par exemple ou encore haschich et cocaïne puisque les trois produits rentrent dans le périmètre de la nouvelle disposition Castex. Mais dans ce cas, point de note de la Chancellerie, c’est ici à un problème technique que les force de l’ordre se heurtent. « Mais qui a conçu ce logiciel ? » s’étonnera sans surprise un gradé dans les colonnes du Figaro.
Vous l’aurez compris, les policiers français n’ont pas fini de transpirer des gouttes carrées à chaque fois qu’ils appréhenderont un enthousiaste de l’herbe.
A ce casse-tête pratique opposons son bénéfice, l’argent rapporté par la mesure: 6000 PV par mois à 200 euros (en supposant qu’ils soient tous payés par les vilains), ça fait 14 millions par an.
Chez nous au Canada, en moins de  deux ans, la légalisation aura rapporté 580 millions de dollars dans les caisses de l’État.

 

 

 

Campagne présidentielle US: Let’s Make Weed Great Again!

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Alors que nous avons assisté lors de l’affrontement Biden-Trump à  des échanges de bas étages, Zeweed se propose de relever (bien haut perché) le niveau du débat en abordant en rythme et en rimes le brulant sujet de la légalisation du cannabis. Avec Prince EA ft. Barack Obama en avocat de la Ganja, voici sans doute le meilleur des plaidoyers en la matière (verte).

 

 

 

Yannick Jadot, le Vert qui se lève pour la légalisation.

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En cas de victoire à l’élection présidentielle française de 2020, le chef de file des écologistes compte bien en finir avec la prohibition du cannabis, proposant un modèle proche de celui pratiqué au Québec: un commerce de weed qui serait sous le contrôle de l’État.

C’est dans les colonnes de l’Obs daté du 17 septembre que l’ancien/prochain candidat à la présidentielle -Il s’était présenté en 2017, avant de se retirer au profit de Benoît Hamon (PS)-  a précisé sans détours ni ambiguïté sa position sur le brûlant sujet cannabis.
« Nous voulons réguler le cannabis, le légaliser avec une organisation par l’État de la production et de la distribution. C’est une question de santé publique : la France est le pays le plus répressif en Europe et pourtant celui qui consomme le plus, notamment chez les jeunes, avec des logiques d’addiction très graves. J’en parlais avec Renaud Muselier, le patron de la région PACA, qui est pour, lui aussi. Il me dit qu’à  Marseille, des gamins fument du goudron. C’est aussi un enjeu de sécurité : ces trafics mettent des quartiers entiers sous tutelle mafieuse. Sortons des postures ! »
L’homme vert du moment, et probable futur élu à la magistrature suprême, propose un schéma de contrôle et distribution proche de celui qui a fait ses preuves dans notre Belle Province. Depuis novembre 2018,  c’est le gouvernement du Québec, via la Société Québécoise De Cannabis (SQDC), qui a le monopole de la vente et distribution de la belle plante.
La SQDC organise ainsi le commerce de cannabis, grâce à une douzaine de dispensaires, là aussi sous contrôle du gouvernement.
Une position progressiste que Yannick Jadot ne sort pas de son chapeau puisqu’en juin 2019, le député européen affichait déjà sa volonté de légaliser, de façon responsable, la vente et la consommation de cannabis.

 

 

Amis Français, rendez-vous en mai 2022!

France : Des députés dénoncent le « retard préoccupant » de l’expérimentation du cannabis médical

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Mercredi 16 septembre, la mission parlementaire sur les usages du cannabis a estimé que l’expérimentation du cannabis médical a pris un « retard préoccupant ». « Plus aucun retard ne doit être pris », insiste-t-elle.

L’expérimentation du cannabis médical a pris un retard préoccupant et le gouvernement doit maintenant agir vite, a estimé la mission parlementaire sur les usages du cannabis à l’occasion d’un rapport publié mercredi 16 novembre, qui réclame aussi le feu vert à une production française.

La mission dénonce le retard fort regrettable et préoccupant pris par ce projet, alors que « la France est à la traîne sur la question du cannabis thérapeutique », déjà autorisé dans de nombreux pays européens.

Le gouvernement n’a pas agi de manière suffisamment volontariste, a déploré le président de la mission, le député Robin Réda (LR) en présentant le rapport à la presse. Pour les patients aujourd’hui, ce n’est plus supportable d’attendre un peu plus, a ajouté son rapporteur général Jean-Baptiste Moreau (LREM).

L’Assemblée nationale a autorisé en 2019 l’expérimentation du cannabis thérapeutique pour au moins 3 000 patients souffrant de maladies graves. Elle devait initialement débuter en septembre, avant d’être repoussée à janvier par les autorités sanitaires, qui invoquent les imprévus liés à l’épidémie de Covid-19.

Législation sur le CBD en Europe : le grand bon en arrière?

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Rien ne va plus pour le CBD et la filière chanvre du vieux continent! Dans une conclusion préliminaire rendue publique en juin dernier, la commission européenne se dit favorable au classement du cannabidiol (CBD) en tant que stupéfiant. Si cette avis est retenu (le jugement sera rendu à la fin du mois), le CBD naturellement issu du chanvre deviendrait interdit de vente, sa distribution serait désormais régie par l’industrie pharmaceutique et soumise à ordonnance. Une mise à mort de la filière comme du bien-être des patients, au profit du lobby Big Pharma. Analyse.

La Commission européenne travaille actuellement sur le statut du Cannabis sativa L. (chanvre industriel) dans le but d’évaluer si les inflorescences de chanvre et les extraits d’inflorescences de chanvre doivent être considérés comme des aliments ou comme des stupéfiants.
La conclusion préliminaire de la Commission a estimé que  le «cannabidiol, lorsqu’il est extrait du chanvre, doit être considéré́ non pas comme un aliment mais comme un produit stupéfiant”. Une conclusion préliminaire qui s’est déjà concrétisée :  la Commission ayant déjà récemment décidé́ de bloquer toute application d’extraits naturels de chanvre dans le cadre de la règlementation ​NovelFood.​ ​En revanche les applications pour les produits contenant du CBD issu de synthèses chimiques, elles, n’ont pas été́ bloquées​.
Si le CBD est listé comme produits narcotique, seuls les opérateurs pharmaceutiques pourront traiter le CBD naturel… et le processus coûteux de production de cannabis synthétique condamnerait de fait les entrepreneurs et les agriculteurs qui ont massivement investit dans le très prometteur secteur.
Cette conclusion va aussi à l’encontre des propositions faites cette année par l’OMS,  relatives à la modification de la ​convention unique sur les stupéfiants​, propositions qui souhaitent faire sortir de la catégorie narcotique tous les extraits de chanvre contenant moins de 0,2% de THC.

Pourquoi un tel revirement alors que nombre de pays assouplissent leur réglementation aussi bien pour le CBD que le THC ? A qui profite l’interdiction ? Aux Big Pharma.
Pour l’industrie pharmaceutique, l’arrivée et la disponibilité du CBD est une très mauvaise nouvelle. Alors que les laboratoires et distributeurs ont pu compter sur le juteux et accrocheur marché des tranquillisants, antidépresseurs, opiacés et anti-inflammatoire, voilà qu’arrive sur le marché le CBD, une substance naturelle, non addictive, sans effets secondaires et tout à fait efficace dans une grande partie des cas. Et qui serait même prometteuse dans la lutte contre la COVID-19. Une grande avancée pour les patients et malades qui trouvent dans le CBD un véritable soulagement à leurs maux, sans une myriade d’effets indésirables. Une mauvaise nouvelle pour les  grands groupes pharmaceutiques qui ne saurait accepter de perde quelques parts de marché, quand bien même se soit au détriment de l’homme.
Une position qui ne manque pas de nous surprendre, nous, Nord-Américains qui avons adressé avec courage et de beaux résultat la question de la légalisation de la belle plante.
Si cette décision de classer en stupéfiant le CBD était entérinée, c’est un message sans équivoque qu’enverrait les dirigeants du vieux continent : le monde de demain sera celui d’hier, en plus cynique.

C’est encore loin, l’Amérique ?

France : Cannabis, retour sur 50 ans de politique de répression

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Le nouveau Premier Ministre français Jean Castex a annoncé la généralisation d’une amende de 200€ pour les consommateurs de cannabis.

Après deux mois de tests dans cinq villes, le Premier ministre Jean Castex vient d’annoncer la généralisation d’une amende forfaitaire de 200 euros à tout le territoire. Une mesure dans la continuité de la politique de la France depuis les années 1970 en matière de lutte contre les drogues.

Nos confrères de Brut nous proposent aujourd’hui un récapitulatif des différentes mesures posées contre le cannabis. Dominique Voynet en 1997, Nicolas Sarkozy en 2003, Emmanuel Macron en 2017… Tous ont, à leur manière, ont abordé le sujet controversé du cannabis. Retour sur 50 années d’une politique répressive.

 

Édito: La France à l’amende.

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En déplacement à Nice, Jean Castex a annoncé hier la mise en place d’une amende forfaitaire de 200 euros pour toute infraction à la législation de 1970 sur l’usage de stupéfiant. Entendre par usage le fait d’être simple consommateur.
Une chouette nouvelle ? Pas vraiment.
A ne pas confondre avec l’initiative de 2018 qui consistait à verbaliser uniquement les consommateurs de weed, le premier arrêté choc de l’ère Castex laisse perplexe.
Et en dit long sur la capacité du gouvernement à appréhender correctement l’inévitable et profitable légalisation de la belle plante.
Au delà de mettre dans le même sac cocaïne, héroïne et Ganja, schéma que l’on pensait relégué aux siècle dernier et qui laisse à penser qu’un grand travail d’information est encore nécessaire envers les législateurs du moment, l’annonce est des plus décevante.
Décevante donc parce qu’elle rend compte de l’inaptitude du gouvernement à avoir une vista précise de la question cannabis, réduisant le débat à l’infraction et la sanction. La même que celle qui  condamnera le fumeur de crack serré à Barbès.
Décevante aussi parce qu’elle place le débat cannabique sur un terrain politico-sécuritaire qui renvoie directement à Bercy : sur une voie de garage payante.
Décevante encore parce qu’elle est un non-sens auquel la Suède et le Portugal se sont heurtés avant de finalement renoncer à verbaliser : Que faire de ceux qui, dans des quartiers défavorisés sans cesse contrôlés, cumulent des amendes qu’ils ne peuvent pas payer?
Les jeter en prison?
Mettre « un pognon de dingue » en frais de suivi judiciaire? Imposer des injonction thérapeutique pour la fumette ?
Décevante enfin tant elle fait état d’un Exécutif qui préfère ignorer les suppliques d’une  filière chanvre française qui ne demande qu’à fleurir et d’une opinion favorable à la légalisation, les yeux trop rivés sur la prochaine grande échéance électorale.
A ce possible signe d’ouverture et d’une belle opportunité de croissance que d’aucun aurait pu estimer légitime après le succès des écologistes aux Municipales, le gouvernement aura choisi une politique opportuniste bleu foncé. Dommage.