Hasch - Page 2

Un Goûter au Pays de la merveilleuse Alice B. Toklas

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Egérie gay bien avant l’heure, friande de sucreries et de cannabis, Alice s’est mis à table avec les plus grands du XXème siècle au cours d’une vie haute en couleurs et en scandales. Portrait d’un femme de goût.

Alice B. Toklas, femme de lettres américaine est un personnage aussi moderne que fascinant. Au delà d’une vie aux milles existences, elle fut avant tout la compagne de Gertude Stein et l’auteure du Livre de cuisine d’Alice B. Toklas. Ouvrage passé à la postérité pour sa célèbre recette de fondants au haschich et ses Recettes d’Amis réunissant les recettes-anecdotes favorites de Cecil Beaton, Pierre Balmain, Marie Laurencin pour ne citer qu’eux.

Le salon qu’elle tient à Paris avec Gertrude Stein devient rapidement le centre névralgique de la scène artistique du début du siècle ; Hemingway, Fitzgerald, Picasso, Matisse, Braque… tous sont des amis proches qui arpentent ce salon et les immortaliseront dans leurs tableaux et romans comme le couple délicieusement sulfureux qui conquit Paris.

Alice B. Toklas, photographiée après après un bon space-goûter

Alice B. Toklas écrit son livre de cuisine dans son style fin et mordant où ses recettes, pleines de connivence et de tendresse pour ses amis et ses souvenirs, semblent n’être que le prétexte d’un voyage entre les lignes de sa vie.

Sa recette du fondant au haschich qui fît scandale (et publicité rêvée pour Alice) est la recette magique de Brion Gysin, un écrivain qui vivait au Maroc et qu’elle rencontra dans les années 30. Elle présente ses fondants comme la nourriture du paradis : «  une euphorie et de grands éclats de rire, des rêveries extatiques et une extension de la personnalité sur plusieurs niveaux simultanés sont à prévoir avec satisfaction. Presque tout ce que Sainte Thérèse a fait, vous pouvez le faire encore mieux si vous vous laissez aller à un rêve éveillé ». Tout un programme.

On retrouve des clins d’œil à ses gâteaux planants dans les films et la musique de la culture hippie, le plus connu d’entre eux est sans doute I Love You Alice B. Toklas avec Peter Sellers. Quarante ans plus tard l’écrivain et dramaturge Diana Souhami racontera l’histoire du couple célèbre dans Gertrude et Alice. 

“I love you Alice B.Tolkas” (1968), film délirant sur fond de space-brownies, avec le tout aussi space Peter Sellers

Artiste, femme de lettres, ouvertement en couple avec une femme, icône parisienne, et championne des exquis effets du cannabis… Alice B. Tolkas, en avance sur son temps et hors du temps, originale et assumée qui s’était arrogé par son courage le droit de n’être rien d’autre que ce qu’elle voudrait être. Une égérie dont la vie marqua sublimement le XXème siècle et continuera d’inspirer, je l’espère, les générations à venir.

Le précieux livre de space-cuisine d’Alice B.Toklas est disponible sur Amazon ici

On a testé le meilleur Space-Cake du Monde!

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La rédaction de ZeWeed m’a envoyé à Amsterdam pour dénicher les nouvelles tendances vertes. Dans un Coffee shop élégant aux panneaux couverts de bois précieux à la manière d’une échoppe d’apothicaire, j’ai découvert de magnifiques pâtisseries conçues par un chef étoilé au Michelin… dont le meilleur Space Cake du monde.

Ma critique du gâteau magique se fera sur quatre critères, (dont le seul à l’interprétation indiscutable est le prix).

L’emballage: Quelque part entre un Sex-toy et le dernier gadget d’Apple, les Space Cakes d’Amsterdam Génétiques sont vendus dans un emballage très design et informatif. Avec sa petite fenêtre transparente, on peut montrer sa dernière trouvaille à tout un chacun sans avoir à ouvrir le coffret (qui protège d’ailleurs très bien la pâtisserie). Sur l’emballage, on apprend notamment qu’il y a 0,33 grammes d’une weed extrêmement puissante dans le gâteau et qu’il vaut mieux le manger en deux fois.

Le goût: J’ai opté pour la plus élégante des créations proposées. Un gâteau constitué d’une génoise aux fruits rouges surplombée par une mousse onctueuse à la vanille Bourbon. La couche supérieure est constituée  avec une couche de chocolat blanc, des billes de chocolat praliné et du sucre pétillant.Le tout est très réussi. On est face à une création qui est déjà en soit une excellente pâtisserie (meilleure qu’une bonne partie de celles disponibles chez de grands artisans parisiens), grâce à une texture parfaitement maîtrisée et des touches de sucré tout en retenue.Le goût du Cannabis est là, mais loin d’apporter une amertume souvent présente avec le beurre de Marrakech qui aurait même tendance à améliorer l’expérience. Il apporte un petit côté herbacé qui reste très subtil.

L’effet: Après 1h exactement j’ai commencé à sentir l’effet du gâteau. Vous vous souvenez des instructions? Un demi-gâteau par prise? Ayant déjà eu plusieurs expériences avec des Space Cake (et d’un naturel gourmand), j’ai bien entendu décidé d’avaler le tout en une fois.Après un état dissociatif étrange (suis-je moi?), j’ai commencé à vraiment décoller et me suis surpris à envoyer de grandes déclarations d’amitié à plusieurs de mes proches.
Il semblerait que j’ai aussi essayé d’expliquer le sous-texte philosophique de la série The Office au guichetier turque de mon hôtel pendant près d’une heure (j’ai eu l’agréable surprise de le voir devant la série en allant prendre un café le lendemain suivant). J’ai eu 5h d’effet. L’expérience est très agréable, mais sachant que je devais me lever à 7h le lendemain je peux vous dire qu’il y a besoin d’un paquet de repos après l’expérience. Du silence et du sommeil.
C’est donc une très mauvaise idée si vous allez prendre l’avion. L’expérience m’a d’ailleurs inspiré un guide du voyage aérien pour cannabis-aficionados.

Le prix: Chacun des Space Cakes disponible est à 11 euros. Un prix bien plus que raisonnable, sachant qu’avec une seule de ses merveilles, un fumeur invétéré pourra décoller pendant un bon moment.

Vous pouvez déguster (des yeux ) la gamme de Spacetry de AMSTERDAM GENETICS en cliquant sur ce lien

Un petit tour dans la vallée du Rif

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Alors que le Maroc a légalisé la production de cannabis thérapeutique à l’exportation, notre journaliste sans frontière s’est rendu dans la vallée du Rif, où l’industrie du haschich assure 80% des revenus locaux et fournit plus de 80% du taga vendu en France. Reportage.

“Chefchaouen est la seule ville dans la région qui dispose d’une infrastructure pour accueillir des touristes, c’est donc là que je prends rendez-vous pour retrouver celui qui m’amènera visiter une ferme de kif.
Surnommée « la ville bleue », Chefchaouen est à 115 km au sud-est de Tanger, en passant par Tetouan. C’est la ville la plus touristique de la région, même si en cette saison et avec les restrictions liées au Covid, les touristes se font plutôt rares.
J’arrive dans une ville aussi sublime que calme, dont le bleu uniforme des rues vides n’est perturbé que par le contraste des orangers qui bordent les voies.

C’est dans un magasin d’antiquités/souvenirs de la medina que j’ai rendez-vous avec Ali*, le guide recommandé par mes amis de Tanger et qui m’accompagnera toute la journée
Aux alentours de 15h, nous partons à pied vers la montagne située au-dessus de Chefchaouen, en direction de la ferme. La randonnée, réputée facile,  est particulièrement agréable sous les douces températures de ce début novembre.

Direction une ferme de cannabis, kilomètre zéro de la route du haschich

Après trois quart d’heure de marche, nous arrivons à une petite maison où nous attend Redouane, un homme d’une trentaine d’années dont la famille cultive le kif depuis 3 générations.
Il nous accueille dans son salon où sa femme nous apporte du thé, avant que nous ne passions dans la pièce arrière qui ressemble à un local de stockage. Avant de pénétrer dans la pièce, Redouane me demande de laisser mon portable dans le salon: je ne pourrai pas prendre de photos.
Grosse déception.  j’aurais aimé être prévenu avant…que faire maintenant? Maintenant que je suis là, autant voir de quoi il retourne: la marche -aussi délicieuse fut-elle-  n’aura pas été vaine.

Nous entrons dans une pièce mal éclairée et bien encombrée de sacs en plastique remplis d’herbe séchée.
Redouane nous fait avancer jusqu’au fond de la petite salle, allume une lampe sur une étagère et nous montre un grand seau recouvert de gaze sur lequel il place deux grosses poignées d’herbe séchée qu’il recouvre d’un sac plastique transparent.  Il sort ensuite 2 grandes baguettes et commence à tambouriner vigoureusement sur l’herbe.
Redouane nous montre ensuite la poudre qui est tombée dans le seau à travers la gaze, nous la fait sentir avant de la chauffer avec son briquet. Au bout de quelques secondes, la poudre commence à devenir collante.  Il en fait une boulette qu’il nous fait passer.

Pollen directement extrait des fleurs (photo d’illustration)

Nous repassons ensuite au salon où Redouane place le hasch dans une pipe de 30 cm de long pour la dégustation.
Content d’avoir pu assister au processus traditionnel de fabrication du hasch, même si déçu de ne pouvoir avoir pu prendre de photos de la visite, je remercie Redouane et sa femme et repars avec mon guide vers Chefchaouen. La nuit a beau être tombée, dans ma tête, le Soleil brille comme jamais.”

*le prénom a été changé
En bonus, Kif-Kif, l’excellent reportage de Jacques Henri Bidermann, Philippe Lachambre et Olivier Pousset sur le haschich et sa culture autour de la petite ville de Ketama.

Howard Marks : portrait d’une rock-star du traffic de hasch

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Il y a sept ans, jour pour jour, Howard Marks nous quittait. Plus connu sous le pseudo “Mr Nice”, il est l’anglais qui démocratisa l’usage du haschich dans les 70’s, en ouvrant les routes de son commerce vers l’Occident.
Au pic de sa carrière, il expédiait chaque mois 30 tonnes de résine planante en Europe et aux Etats-Unis, tout entretenant de cordiales relations avec la CIA, le MI6, la Mafia et les Yakusas. Portrait du plus cool (et déroutant) des trafiquants de taga.

C’est en 1967 qu’Howard Marks découvre le cannabis. Le jeune étudiant débarqué du Pays de Galles entame alors des études de physique au prestigieux Balliol College d’Oxford. Issu d’une famille modeste mais au caractère flamboyant et à la personnalité charismatique, Howard Marks devient rapidement la coqueluche du campus. Toujours affable, drôle, il jouit d’un incontestable succès auprès des filles… et des garçons. Mais pas pour les mêmes raisons : s’il séduit les premières, sa cote de popularité avec les petits gars d’Oxford est en grande partie due à ses connections cannabiques : Marks deal de l’herbe à droite à gauche, et toujours avec le sourire.

1968-1970: Sobre contre tous

Jusqu’à une arrestation en 1968, lorsque lors d’une soirée trop festive, un invité meurt après avoir avalé de l’opium. La police est dépêchée sur les lieux du drame, Howard est embarqué par les bobbies. Coup de chance: seul quelques résidus de marijuana seront trouvés sur les lieux. Le futur «  Mr Nice » ressortira après 48h00 de garde à vue, très refroidi par cette chaude nuit.
Entre 1968 et 1970, il poursuit à l’université du Sussex son cursus scientifique et deux ans durant, de 68 à 1970, Howard Marks fera montre d’une sobriété exemplaire. Alors que tout Londres swing et se pète joyeusement la tête, il est en liberté surveillée et doit régulièrement justifier d’une bonne conduite auprès des autorités.
Lorsque qu’il retouchera au chichon et son commerce, ce sera en 1970 et de façon quasi-confidentielle : profile bas et petites quantités uniquement. Il restreint ses activités à ses connaissances proches.

Fin  1970, il se laisse persuader par sa petite amie de l’époque de venir en aide à son pote Graham Plinston qui est emprisonné en Allemagne, soupçonné de trafic. Alors que Plinston est derrière les barreaux, une BMW remplie de hasch (que les policiers n’ont pas localisé) attend Marks à Berlin.
Le jeune Howard accepte de ramener la voiture fourrée en Angleterre; ce sera son premier passage de frontière avec 250 kilos d’Afghan noir cachés dans les portières et les banquettes arrière. Quelques semaines plus tard, après avoir fait grande sensation à Londres avec son hasch d’une qualité rare, Marks rencontre Mohammed Durrani, un trafiquant pakistanais qui lui propose de vendre un cannabis exceptionnel en grandes quantités dans le Royaume de sa Majesté.
En à peine trois ans, le trafic de Marks explose, à tel point qu’il en étend sa distribution à l’Europe du Nord.
La politique du profil bas n’est plus qu’un lointain souvenir pour un Howard Marks aux allures de rock-Star et à l’attitude flamboyante.
En février 1973, il se fait griller lors d’un contrôle par la police néerlandaise. Grâce à une improbable connexion (un ami et client travaillant au MI6) Marks ressort libre de son arrestation, en attente de son jugement.
Il choisira de ne pas se  rendre à sa convocation au tribunal, grillera son joker MI6 et passera les dix années suivantes en cavale.

1973: Naissance du Nice

C’est en 1973 qu’il devient « Mr Nice ». Si l’homme est réputé adorable, joviale et drôle, ce n’est pas pour autant la raison de son nouveau nom : cette année-là,  il parvient à se procurer l’identité d’un prisonnier décédé mais non enregistré en tant que tel … Un certain Ruppert Nice.
Après être retourné clandestinement au Royaume-Uni, Marks, qui fait de nombreux aller-retour en Inde sous l’identité de Ruppert Nice, importe en Europe un haschisch d’une qualité irréprochable : du Népalais noir.
Entre 1975 et 1978, avec l’aide des Yakuza et da la Mafia, il expédie quelque  55 000 livres d’une résine premium  à partir de l’aéroport John F. Kennedy. Il est aussi à l’époque officieusement couvert par la CIA qui l’utilise comme informateur pour ses liens avec l’IRA, avec laquelle il fait aussi du trafic.
La liste des autres groupes impliqués dans ces opérations  surprend autant qu’elle force le respect : outre la Mafia, les Yakuza, et la CIA, le Brotherhood of Eternal Love, l’armée thaïlandaise et l’Organisation de libération de la Palestine… et les Pink Floyd qui acceptent de cacher une partie de son hasch dans ses enceintes d’une gigantesque tournée américaine.

 

A la fin des années 70, Marks évite de justesse une accusation de trafic de drogue en plaidant « non coupable » .
Il sera en revanche condamné à deux ans derrière les barreaux pour usage…de faux passeport.
A sa sortie de prison, Marks renoue avec le trafic de drogue douce (il n’acceptera jamais de faire d’autre négoce illégal que celui du cannabis).
Après une dizaine d’années d’une vie des plus confortables sous le soleil espagnol, la Drug Enforcement Agency de l’oncle Sam mettra finalement la main sur l’homme qui aura démocratisé le cannabis marron sur la planète bleue, du vieux continent au nouveau monde.
Il est condamné à 25 ans de prison et à une amende de 50 000 $.
Il n’en fera que 7 : en avril 1995, Marks obtient une libération conditionnelle pour son comportement de  « prisonnier modèle ».

1995- 2019 : libre et à l’ombre de la justice

D’aucun racontent qu’à sa sortie il aurait repris sans la moindre hésitation ses stupéfiantes activités. Une rumeur seulement puisque Mr Nice ne sera plus jamais inquiété par la police jusqu’à sa disparition à 70 ans, des suites d’un cancer. De 95 à 2019, Marks a par ailleurs été des plus prolixe dans d’autre domaines : il écrira son autobiographie, participera au scénario de  Mr Nice, un  biopic sur sa vie, parcours le globe, donne des conférences, et est régulièrement invité dans des show télés quand il ne fait pas du stand-up.
Howard Marks nous quittera le 10 avril 2019, s’éteignant paisiblement dans sa belle demeure de Leeds, entouré par l’amour de sa femme et ses enfants. A very nice ending.

 

Bonus: un doc. assez génial (et barré) tourné lors d’un voyage en Jamaïque du Nice guy:

 

OTTO: La machine à rouler les joints

Si vous n’avez 50 000 dollars sous la main (soit le salaire annuel du rouleur de joint de Snoop Dogg ), il existe une solution pour fumer votre herbe à bien-être comme le parrain du ganja-rap: la machine à rouler OTTO.

La machine à rouler OTTO c’est la géniale création lancée en 2017 par Banana Bros. La marque fondée par Dave Richmond et Manny Montano part d’un constat: rouler c’est parfois chaotique et presque toujours une corvée.
Avec OTTO, tout est plus simple: placez votre tabac et votre cannabis dans la machine, appuyez sur le bouton et c’est parti! OTTO va automatiquement scanner la consistance, la texture et l’humidité de votre mélange pour le grinder à la perfection.
Son système de ressort intelligent imite le geste  humain pour adapter sa vitesse et obtenir un résultat parfaitement homogène. Ensuite, OTTO verse le mix dans un cône pré-fait que vous pouvez directement allumer.

Grâce à ses senseurs, fini les galères manuelles, les morceaux d’herbe coincés et le Kief perdu.
Il est aussi possible de n’y mettre que du cannabis, dans ce cas nous vous conseillons de mettre un mélange de weed au CBD light plutôt que de sortir l’artillerie lourde.
Le design vertical de la machine permet même d’incorporer directement du pollen à votre cône:  c’est donc un grinder particulièrement intelligent qui est ici proposé.
Grâce à son système de clip , vous obtiendrez un joint parfaitement roulé, même en pleine tempête: le mélange est préservé dans un réceptacle transparent et hermétique.

Une courte vidéo de présentation de l’objet, histoire de la bête en action:

Détail important: la machine ne roule pas les cônes par elle-même, l’assemblage feuille/filtre est à acheter séparément.
Le pack de 120 cônes et en vente au prix de 40 CAD$ sur le site. Une donnée à prendre en considération si le produit vous intéresse, même si la machine OTTO peut tout à fait être simplement utilisée comme Grinder.
OTTO est tout de même vendue avec 20 cônes non blanchis, un tube doseur (si vous souhaitez l’utiliser avec un vaporisateur ou un bong), un câble de chargement et un kit de nettoyage.

Ze Recommandation : Un gadget idéal pour une fête d’anniversaire ou pour une soirée jeu vidéo.
Plus besoin de perdre du temps à rouler, surtout si vous avez beaucoup de fumeurs en demande.

Ze Verdict : Si l’objet impressionne, c’est avant tout par sa facilité d’utilisation.
Les Banana Brothers inaugure ici une véritable machine Nespresso du Cannabis qui montre le potentiel toujours aussi riche de cette nouvelle industrie. Si l’appareil est un peu cher pour ce qu’il fait il n’en reste pas moins novateur et élégant. Son design très léché et son unique bouton en font un produit à réserver aux connaisseurs désirant se simplifier la vie ou épater la galerie.
Après tout qui a dit qu’on ne pouvait être fumeur et dandy?

La machine à rouler des Banana Bros est disponible au Canada au prix de 150 CAD$: https://bananabros.com/products/otto et en France sur Amazon au prix de 165 CAD$. https://www.amazon.fr/Grinder-%C3%89lectronique-Automatique-Shredded-Remplissages/dp/B081Q8F67D

 

ZeRecettes de Noël

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En l’honneur des fêtes qui approchent, nous avons décidé de vous faire découvrir deux recettes alliant cannabis et délicieuses saveurs hivernales, une combinaison gagnante pour planer au coin du feu.

Le père Fouettard: Le lait de poule au Kief

On commence par une recette aussi simple qu’efficace grâce à son ingrédient actif: le Kief, le précieux pollen des fleurs de Cannabis.
Le Kief c’est le dépôt qui reste au fond de tous les grinders 4 étages, plus sa couleur est claire, plus le kief est pur. Faites attention de commencer avec des petites quantités, le taux de THC du pollen étant bien plus élevé que celui de la fleur.
Il est plus prudent de jouer la sécurité pour votre première fois et de recommencer l’expérience avec un dosage plus corsé pour la prochaine.

Les ingrédients:  250 ml de lait
250 ml de crème liquide
60 ml de Bourbon Maker’s Mark (ou autres)
3 Jaunes d’oeuf
Entre 250 mg de Kief et 1 gramme grand maximum.
200 g de sucre brun
1 cuillère à café de poudre de noisette
1 cuillère à café d’extrait de vanille
1 cuillère à café de cannelle

La recette: 1 Préchauffez le four à 120 degrés pendant 15 minutes
2 Saupoudrez votre Kief uniformément sur du papier de cuisson et laissez cuire 20 minutes (la chaleur est indispensable pour “activer” les agents actifs du Kief)
3 Faites chauffer à feu vif une casserole ou une marmite remplie à moitié d’eau (soit aux alentours de 85 degrés si vous avez une plaque à induction).
4 Mélangez énergiquement tous les ingrédients à l’exception de la cannelle dans un grand saladier (ou utilisez un mixeur si vous en avez un). Continuez jusqu’à obtenir un liquide uniforme et sans grumeaux.
5 Versez la préparation dans un sac hermétique ou dans un tupperware avant de le faire cuire au bain-marie dans la casserole pendant une heure.
6 Laissez reposer au frigo
7 Servez en saupoudrant un peu de cannelle sur chaque verre

La miche de la mère Noël: le Pain d’épice au miel, au fenouil et au Cannabis

Noël c’est évidemment l’odeur de  sapin (pas de cercueil) et de pain d’épice.
Il est donc assez logique de vous proposer la recette d’un dessert gourmand alliant des épices, une touche de sucré et de salé.
A l’instar du meilleur Space Cake jamais préparé dont on vous parlait ici, cette recette est spécialement pensée pour s’accorder avec le goût si particulier (et quelque peu amer) du beurre de Marrakech. C’est la raison pour laquelle on retrouve du miel et du fenouil parmi les ingrédients, il s’agit d’arômes s’accordant très bien avec sa saveur herbacée.

Les ingrédients: Pour 5 personnes
50 grammes de beurre de Marrakech (Vous pouvez retrouver la recette du beurre ici)
50 grammes de beurre demi-sel
250 ml d’eau
60 ml d’huile d’olive
80 grammes de miel
60 ml de lait
Un yaourt
2 oeufs
150 g de farine blanche
2 cuillères à café de gingembre moulu
2 cuillères à café de levure de boulanger (ou de bicarbonate de soude en remplacement)
2 cuillères à café de poudre de graines de fenouils moulues (il est aussi possible de les moudre soi-même avec un grinder)

La recette: 1 Préchauffez le four pendant 15 minutes à 160 degrés
2 Mélangez délicatement le beurre de Cannabis, le beurre demi-sel et le miel dans une casserole à feu doux jusqu’à obtenir un mélange homogène
3 Enlevez la casserole du feu et ajoutez l’huile d’olive, le lait et le Yaourt. Mélangez le tout avant de laisser reposer au frigo
4 Dans un saladier battez les oeufs puis mélangez la farine, la poudre de graines de fenouil, le gingembre et la levure.
5 Une fois votre préparation refroidie, sortez-la du frigo et ajoutez progressivement le contenu de votre saladier en mélangeant généreusement. Continuez jusqu’à l’obtention d’une pâte.
6 Versez la pâte en intégralité dans un grand moule à cake enduit d’huile d’olive
7 Faites cuire 50 à 60 minutes. Pour vérifier si le gâteau est prêt enfoncez un couteau dans le moule, s’il est cuit la lame devrait rester propre.
8 Laissez reposer 15 minutes une fois sortie du four, puis démoulez la miche et attendez 30 minutes de plus avant de servir

 

Le guide des Space Cakes.

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Il existe de nombreuses situations qui ne permettent pas de fumer tranquillement. Si comme moi vous avez une prédisposition pour l’asthme, ou si vous avez besoin d’être discret pour éviter les odeurs suspectes, les Space Cake sont la solution ! Ils existent dans de très nombreuses déclinaisons. Voici une sélection des plus indispensables.

Attention, les effets sont bien plus longs qu’avec un simple joint (aussi longtemps qu’il faudra à votre organisme pour digérer).

Le grand classique: le Space Brownie
Grâce à leur texture réconfortante, leur facilité de préparation et de découpe, les brownies sont presque un symbole des “Edibles” (terme américain définissant les produits comestibles à base de Cannabis).
Le goût du chocolat est celui qui se marie le plus facilement avec celui du beurre de Marrakech (un beurre préparé avec du Cannabis qui a un goût notoirement amer à cause de la chlorophylle).
L’astuce de Mike: Préparez des Brownies aux noix de pécan caramélisées dans du sirop d’érable. C’est un délice.

 Le plus mignon: Le Space Cupcake
Les cupcakes ont cet avantage, non négligeable, d’être à la fois faciles à transporter et à doser. Le problème fréquent des Space Cakes est d’en manger trop ou pas assez.  Car contrairement au joint, le Cannabis des Space Cakes passe par votre digestion, il est donc fréquent d’attendre 1h avant de sentir des effets. Le Cupcake, avec son niveau contrôlé de beurre de Marrakech permet d’éviter les Bad trips (la norme étant d’un gramme de matière grasse par gramme de Weed).
À Amsterdam, les Coffee shop vous conseillent principalement des Cupcakes. La raison est simple, ils sont faciles à partager ou à manger en plusieurs fois. De plus, si vous avez un talent pour la pâtisserie c’est l’occasion parfaite de surprendre vos amis avec vos créations.
L’astuce de Mike: Écrivez avec une poche à douille le dosage en beurre de Marrakech sur chaque cupcake. Comme ça, chacun de vos invités pourra choisir tranquillement celui qui lui correspond le mieux.

Le plus facile: La crêpe au “Nutella”
Le Cannabis est liposoluble, c’est-à-dire qu’il est absorbé par la matière grasse, ce qui permet de faire du beurre de Marrakech et donc de préparer des gâteaux. Mais ce n’est pas la seule manière de consommer du cannabis comestible, l’huile a bien entendu les mêmes propriétés que le beurre.  Mais si vous êtes aussi fainéant que moi, vous n’avez aucune envie de cuisiner, de faire la vaisselle et probablement même de sortir de votre canapé… Vous voulez être High mais facilement.
Pas de soucis, voici la recette préférée des feignasses, et bien entendu de l’auteur de cet article.Procurez-vous de l’huile de Cannabis (ou demandez à un ami de la faire pour vous), et versez dans un grand bol une dose d’huile par cuillère à soupe de Nutella.
L’astuce de Mike :Mélangez le tout affectueusement jusqu’à obtenir un mélange homogène. Laissez le tout reposer au frigo et voilà! Vous avez un Nutella à la weed que vous pouvez étaler sur des crêpes, des gaufres ou même sur un morceau de brioche. Attention de le garder à l’abri des enfants (et de vos colocataires).

 

 

 

A Quick Guide To The World’s Different Types Of Hash

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Hash has long been considered a delicacy by cannabis lovers all across the globe. But there’s a lot of differences between the Black Afghan you’ll find in a Dutch coffeeshop and the BHO you’ll get at a North American dispensary. In this article, we’ll walk you through different kinds of hash from all across the world.

Trichomes – The Key To Making Any Kind Of Hash

Weed, Trichomes, Ganja, Cannabis, Pot

First thing’s first; to better understand hash, you need to understand the cannabis plant. Female cannabis plants produce flowers which, when left unpollinated for long periods of time, produce a thick, sticky resin. This resin is made up of trichomes; tiny hair-like structures that look like crystals to the naked eye and tiny glass mushrooms under a microscope.

Trichomes are the powerhouses that create the cannabinoids, terpenes, and flavonoids that give cannabis its unique effects, aromas, and flavors. Hash is made by separating these trichomes from cannabis buds and trim and concentrating them into a potent extract.

Hand-Rolled Live Resin Hash – Indian Charas and Nepalese Temple Balls

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The Indian Subcontinent is home to Cannabis Indica and one of the oldest forms of hash manufacturing. In India and Nepal, hash (or Charas, as the locals call it) is made by rubbing live cannabis buds between the hands for hours. Eventually, the trichomes from the plant form a thick, dark resin that is scraped together into balls or sticks with a creamy texture similar to chocolate truffles.

Dry Sift Hash – Black Afghan, Red Lebanese, Pakistani, Turkish Brick, and Moroccan Pollen

Dry sift hash is made by gently sieving dried cannabis buds and trim through fine-mesh screens. This gentle friction helps separate the trichomes into a fine powder known as kief. This kief is then pressed into blocks using different techniques depending on the area of production.

In Afghanistan, for example, hash (locally known as Chars) is made by mixing kief with small amounts of tea to form a kind of dough that’s kneaded over low heat until it takes on a deep black color and a thick, smooth consistency similar to soft toffee.

Moroccan hash, on the other hand, is made by repeatedly pressing kief using only pressure and heat. Pakistani hash is made using a similar technique, although some Pakistani locals will cure their hash in a dried sheep or goat’s skin to enhance its flavor.

Rosin

Making rosin is simple. It just entails pressing dried cannabis buds with a lot of pressure and heat. The result is a clear, golden extract free of contaminants and big on flavor and potency.

Ice Water or Bubble Hash

Bubble Hash (sometimes called Ice Water or Ice-O-Lator hash) is very different from the hash types we mentioned so far. It’s made by mixing frozen cannabis buds with water and ice, agitating that mixture to help separate the trichomes from the plant material, and finally running the water through different size mesh sieves. The result is a crumbly hash with a consistency similar to crystallized honey.

 

Bubble Hash can be very aromatic and flavorful, as the cold temperatures used during extraction help preserve some fragile terpenes and flavonoids which can be lost in the presence of heat.

The Butane, Propane, And CO2 Revolution – Shatter, Wax, Crumble, and Budder

Hash hasn’t quite been the same since people learned they could use solvents like butane, propane, and CO2 to extract huge amounts of cannabinoids and terpenes from weed. Today, these kinds of extracts, often sold under names like Shatter, Wax, and Budder, are completely dominating the cannabis market, especially in North America.

Hash made using butane, propane, or CO2 needs to be purged extremely carefully, as the chemicals used in the extraction process can be toxic and extremely volatile. However, these new extraction methods are capable of producing some of the most potent hash available. Some of the BHO sold at US dispensaries, for example, contains well over 50% THC.

 

Bruno Laforestrie: “Hasch, la honte de la République”

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Fondateur de la radio culte Générations 88.2 , aux manette de “Mouv”, la petite dernière de Radio France,  Bruno Laforestrie est l’homme du renouveau Rap et R’n B.
A l’occasion de la sortie de son livre “Hasch, la honte de la République”,  nous l’avons rencontré pour parler du fumant sujet qui fâche. 

Votre ouvrage a pour titre « Hasch, la honte de la République ». Pourquoi hasch plutôt que cannabis ?
Je tenais à parler particulièrement de hasch, et non d’herbe. Le hasch et son traffic sont des sujets encore très tabous en France,  même si depuis quelques mois certaines langues se délient.
« Honte de la République » car je témoigne en citoyen lucide sur les questions publiques, fort de mon expérience en tant que dirigeant de médias proches de la jeunesse.

Un de vos chapitres s’intitule « le cannabisme tue ». C’est à dire ?
Je pars du postulat que le cannabis est une drogue au même titre que d’autres, légales (tabac, alcool) ou pas (cocaïne, MDMA).
Or, quel est l’enjeu d’une politique de santé publique ? C’est de protéger les plus vulnérables. Et dans toute politique de santé publique, une distinction entre mineurs et majeurs s’impose.
Cette distinction est d’ailleurs appliquée en ce qui concerne le tabac et l’alcool, une distinction qui est pour moi essentielle dans le débat, une ligne infranchissable.
C’est ce refus de traiter le cannabis, et donc le hasch, comme un sujet de santé publique qui fait que les tenants et aboutissants de la problématique nous échappent complètement.
On a mis beaucoup de moyens pour expliquer sur chaque paquet de cigarette que le tabac est nocif, mais rien n’est fait pour la prévention en ce qui concerne les dangers sur la santé du duo tabac-haschich. Pas plus n’est fait pour prévenir les dangers et ravages psychologique que le THC peut entrainer sur des cerveaux encore en pleine croissance.

” C’est un enjeu de santé publique au même titre que l’alcool frelaté durant la prohibition des années 30 aux Etats-Unis”

Y-a-t-il un vrai danger ?
Absolument. Sans être un grand connaisseur ou consommateur, on sait qu’il y a de la résine de cannabis nocive pour la santé. Tout simplement parce qu’elle est coupée avec n’importe quoi. Un problème qui ne se pose pas dans les pays qui ont légalisé, à l’instar du Canada. C’est un enjeu de santé publique au même titre que l’alcool frelaté durant la prohibition des années 30 aux Etats-Unis.

Vous parlez d’un glissement social et moral…
L’émancipation via le deal est un mirage: le mec qui pense qu’à 16 ans il va gagner sa vie en faisant du bizz… se plante magistralement. C’est en fait une vie à la petite semaine où le dealer revient quasiment à la condition ouvrière du XIXème siècle, lorsque les travailleurs étaient payés à la journée.
Et bien que nous soyons, au XXIème siècle, passés à une société du travail mensualisée, les petits acteurs du cannabis-business reviennent à une rémunération précaire et journalière : les chouff (guetteurs NDLR), les petits intermédiaires etc.
La prohibition a remis à l’ordre du jour cette précarité absolue. C’est une complète  faillite économique et sociale : on en revient aux pires heures du capitalisme.

“L’émancipation via le deal est un mirage”

Face à ce constat, quels horizons et perspectives pour une légalisation du cannabis en France ?
Du Canada aux États-Unis en passant par le Luxembourg, la Suisse ou Israël, la tendance est à l’ouverture. Pour l’Italie ou le Portugal, l’effet domino est inéluctable.
En France, je veux croire que nous méritons ce débat.

En suivant le modèle Canadien ?
Je ne pense pas que l’on puisse ou doive suivre un modèle existant. Mon analyse est que la politique de gestion du cannabis est le reflet du pays qui l’applique : le traitement de l’alcool n’est par exemple pas le même ici qu’en Suède, en Finlande au Canada ou bien évidemment dans les pays musulmans.
Je pense qu’il nous faut avoir un modèle propre qui pourrait effectivement s’inspirer en partie de schémas existants, avec des spécificités et en prenant compte de l’impact du cannabis dans l’économie des quartiers.
Je pense aux AOC par exemple. Il y a en France une capacité à produire, grâce aux coopératives, où l’État aurait son rôle dans l’analyse et la validation de la qualité du produit. Qu’il soit thérapeutique, bien-être comme le CBD, ou récréatif.
Ensuite, sur la distribution, deux axes importants: le marché noir dans les quartiers criminogènes qu’il est impératif de réduire et la piste de l’auto-culture qui est à mon sens partie de la solution.

“La piste de l’auto-culture (…) est à mon sens partie de la solution”

L’auto-culture pourrait contribuer à nourrir ce futur marché ?
Je trouve que c’est une piste à creuser et pense souvent à l’exemple des bouilleurs de cru. Un système de production locale qui pourrait facilement être appliqué au cannabis pour un marché niché de quelques centaines de milliers de consommateurs (sur 5 millions de consommateurs occasionnels en France, NDLR)
Pour les quartiers difficiles, une transition cannabistique s’impose, permettant à certains de travailler de manière prioritaire pour l’industrie à venir du CBD ou du cannabis si celui se légalise. Il faudra de toute façon mettre des moyens considérables dans la formation et l’accompagnement de chaque jeune sorti de l’école sans diplôme ni métier.
Je suis en tous cas persuadé que la transition passera par une réflexion sur la production locale et l’implication positive des quartiers, sous égide de l’État.
C’est tout le bien que je nous souhaite.

(interview réalisée en novembre 2020)

“Hasch. La Honte de la République”
JC Lattès, 23,99 $CA/14,90 €,

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Master Class: Comment rouler un joint

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Le joint est sans aucun doutes le plus populaire des moyens de transports en commun cannabique.  Mais si la pratique est des plus répandues, la bonne maîtrise de sa confection l’est nettement moins. Pas de panique, avec Zeweed, c’est une affaire qui roule!

Avant de se lancer dans les travaux pratiques, il faudra vous munir de :

  • Weed
  • Papiers à rouler
  • Cartons à filtre
  • Un grinder (ou vos doigts)
  • Un stylo (ou un objet de forme similaire) pour tasser le joint

Quelle quantité d’herbe ?
Pour débuter, nous vous recommandons d’utiliser 1/2 gramme de weed et du papier à rouler de format normal pour cigarettes type OCB.
Lorsque vous maîtriserez bien le roulage, vous pouvez passer aux papiers King Size qui accueillent jusqu’à un gramme de ganja.

Étape 1 : Emiettez

Utilisez un grinder pour séparer et broyer uniformément votre tête de weed. Un grinder produit une taille et une texture régulière des débris de fleurs, ce qui donne une fumée plus douce. Si vous n’avez pas de grinder, séparez les têtes avec vos doigts. Soyez doux avec vos fleurs pour minimiser les dommages aux trichomes.

Étape 2 : Faites un filtre.

Dans les années 60 et 70, les filtres étaient peu utilisés au Etats-Unis. Les adeptes de la weed consumée sont vite revenus de ces joints qu’il fallait finir avec une pince à épiler. Mettre un filtre change radicalement et pour le mieux votre expérience en augmentent le flux d’air et en minimisant le risque de se brûler les lèvres ou d’inhaler de minuscules morceaux de weed.

Etape 3: Assemblez

Remplissez le papier avec votre weed (éventuellement mélangée avec du tabac ou un substitut) et déposez le filtre à l’une des deux extrémités de la feuille, selon votre “main d’appel” (gaucher ou droitier).
Une fois les deux éléments en place, vous pouvez commencer à former et à façonner le joint avec vos doigts en rabattant légèrement les deux cotés de la feuille à rouler.
Assurez-vous que le côté adhésif du papier est du coté le plus éloigné de vous alors que vous tenez le joint en devenir entre les index et pouces de vos deux mains. Utilisez-les  pour pincer le papier en forme de taco, en tamisant le papier d’avant en arrière pour répartir le mélange uniformément et le tasser un peu. Travaillez le tout comme si vous vouliez lui donner la forme d’un cylindre en veillant à ne pas trop serrer, ce qui restreindrait le flux d’air.

Etape 4: Roulez

Voici venu le moment le plus difficile (et crucial) de ce cursus accéléré. Rentrez le côté non collé du papier dans le mélange de weed compressé, enroulez-le et utilisez le bord collé en donnant un léger coup de langue sur la bande collante de la feuille coté filtre.
Une fois le papier collé à cette extrémité, continuez de rouler jusqu’à l’extrémité
Rentrez le côté non adhésif du papier à rouler sur l’herbe et roulez-le lentement vers le côté adhésif. Utilisez vos pouces pour rouler et vos index pour soutenir l’extérieur. Léchez ou mouillez la bande collante et commencez encore une fois par l’extrémité filtre pour remonter vers l’embout à allumer.

Étape 5 : Scellez

Une fois que la feuille est collée, prenez une baguette, un stylo ou un autre objet cylindrique long pour tasser le mélange en direction du filtre. C’est là que vous pouvez rajouter toute l’herbe perdue pendant la phase de roulage.
Tournez entre votre pouce et index le reste du papier à l’opposé du filtre pour fermer le joint.
Et voilà, il ne vous reste plus qu’à savourer le fruit de votre travail. Pas de panique si vous n’y parvenez pas du premier coup, l’erreur ne vous aura couté qu’une feuille à rouler.

Bon voyage!