Green Food - Page 2

De Vercingétorix à Action Bronson: voici les vins d’Auvergne

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Chaque semaine, je vous emmène à la découverte d’un vin qui sent bon le terroir et le Soleil, à l’image d’une belle weed qui nous offre le meilleur de la nature. Aujourd’hui, direction l’Auvergne et ses crus aussi subtils que volcaniques/

Alesia, 52 avant JC. La défaite de Vercingétorix marque le début de la culture du vin en Auvergne par les romains, et ce jusqu’à son apogée à la fin du 19è siècle avec quelque 40.000 hectares de vignes.
Favori des rois de France depuis Henri IV, le vin auvergnat est largement commercialisé à Paris par les bougnats qui y ont ouvert les premiers “bistrots”.
Cette belle aventure s’achèvera au début du XXème siècle, lorsque le phylloxéra puis le mildiou décimèrent les vignobles auvergnats.
Aujourd’hui, avec seulement 800 hectares de vignes, l’Auvergne n’est pas en mesure de rivaliser en volume avec les autres régions viticoles même si quelques irréductibles vignerons continuent à y produire des vins aussi étonnants que gouleyants.

Grand amateur de weed devant l’Eternel, le rappeur new-yorkais Action Bronson avait déjà créé son propre concentré de cannabis dans un laboratoire de Seattle.
Egalement grand fan de vins nature, c’est en Auvergne qu’il a choisi de produire sa première cuvée: “A la Natural “.
Malgré son image d’ogre, l’ancien chef new-Yorkais Action Bronson a le palais bien aiguisé. En 2016, il crée avec le vigneron Patrick Bouju (Domaine La Bohème) sa 1ère cuvée de 8 000 bouteilles: un assemblage de syrah, de gamay et de pinot noir qui accompagnera sa vidéo sur le thème Quel est le meilleur sandwich du monde ? Le succès est immédiat : “A la Natural ” en est maintenant à sa 3ème cuvée.

Glou-glou, Ganja et Kebab, trio gagnant

Le succès des vins d’Auvergne s’explique en grande partie par leur très grande buvabilité (indice glouglou +++) mais aussi par l’histoire de ce territoire enclavé dans les volcans.
Les vins sont influencés par ce terroir volcanique variant entre basaltes, calcaire, argilo-calcaire et parfois pouzzolane.

Patrick Bouju cultive une cinquantaine de cépages autochtones : mirefleurien, limberger, damas rouge ou encore damas noir (syrah d’Auvergne), même si le gamay d’Auvergne (décliné en de nombreuses variétés) le pinot noir (appelé localement noirien ou neyrou) et le chardonnay dominent l’encépagement.

Patrick et Bronson, duo perché.

Le travail de la vigne est principalement fait à la main. Les méthodes biodynamiques sont employées, avec un usage d’extrait de plantes pour fortifier les vignes et sans aucun produit de synthèse ajouté.
Les parcelles sont vinifiées séparément pour mettre en valeur les caractéristiques des différents sols et les vendanges, manuelles, ont rarement lieu avant le 15 octobre pour se prolonger parfois jusqu’à la fin de novembre (vendanges en surmaturité).

Patrick pratique des macérations longues, de soixante à cent jours selon la cuvée.
Les vins reposent longuement, jusqu’à six mois, après leur mise en bouteilles. Il n’ajoute pas de sulfites dans ses vins et a pu constater que si les raisins sont sains et concentrés, l’équilibre se fait tout seul, quelles que soient les phases que traverse successivement une cuvée.
Les vins sont droits et nets, avec des notes florales, minérales et parfois épicées.
Ce sont des vins étonnants, gourmands et d’une grande fraîcheur, qui donnent une très belle image des terroirs de l’Auvergne.

Un autre excellent domaine d’Auvergne, qui cultive aussi une image très rock est le “No Control “, de Vincent Marie.
Après plusieurs années dans le marketing sportif, Vincent a décidé de poursuivre sa passion, apprenant la viticulture biodynamique chez Julien Meyer en Alsace, avant de s’installer à Volvic.
4,5 hectares de Gamay, Pinot Noir, Syrah et Chardonnay auxquels s’ajoutent 0,5 hectares de Sauvignon, Sylvaner et Pinot Auxerrois.
Ici on ne s’embarrasse pas des directives de l’AOC où seuls Gamay et Pinot Noir en rouge et Chardonnay en blanc sont autorisés.

Du coup tous les vins No Control sont vendus en appellation « Vin de France » et la demande dépasse largement la capacité de production.
Vifs et plein d’énergie les vins No Control sont des vins de plaisir, à partager pour toutes les occasions.
Aujourd’hui si les vignerons nature d’Auvergne jouissent d’un prestige inédit dans les bars de l’Est parisien comme dans ceux des grandes capitales, la production reste minimale, précipitez vous !

 

Les vignerons recommandés :

Patrick Bouju La Bohème

Vincent Marie – No Control

Le glou-glou d’Halloween : la bière B7 & 1 More

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Chaque semaine, je vous emmène à la découverte d’un alcool qui sent bon la nature et le soleil, à l’image d’une belle weed qui nous offre le meilleur de la terre. Aujourd’hui, je vous parle de bière et pas n’importe laquelle: la  “B7 & 1 More “

Il ne faut pas vendre la peau de l’ours… ni le tuer.
Parce qu’au delà d’être mon animal préféré, l’ours est sérieusement en voie de disparition.

La nouvelle marque de bière artisanale B7& 1 More m’a tout de suite interpellé par sa démarche.
En effet B7 affirme son engagement environnemental en reversant 1 euro par carton de bière vendu à l’association Férus, spécialisée dans la protection de l’ours, du loup et du lynx.
L’ours est le symbole de la marque B7 qui affiche 7 références permanentes, correspondant aux 7 variétés d’ours et une référence éphémère (la 1 More).
Toutes les bières sont produites en Bourgogne par le maître brasseur Nicolas Sanchez de la brasserie Loro.
Dans les 7 références il y a la blonde Grizzly Bear, la blanche Polar Bear, la rousse Sun Bear, l’ambrée Brown Bear, la brune Black Bear, l’IPA Indian Bear, et enfin la Spectacled Bear aux fruits rouges.
La 1ere bière &1 More est la Panda Bear, produite en quantité très limitée (10.000 bouteilles). C’est le  résultat subtil d’un assemblage entre une bière blonde et le fameux saké Kenbishi (maison familiale fondée au Japon en 1505). Le saké Kenbishi était le préféré des samuraïs qui le buvaient pour se donner du courage avant d’aller à la bataille.
Ici c’est le saké Kenbishi Kuromatsu qui est utilisé. C’est un saké auquel on ajoute un peu d’alcool distillé avant de le faire vieillir en fût pendant 3 ans.
La bière est aussi infusée aux feuilles de bambou, l’aliment préféré du panda.
C’est avec impatience que je goûte cette Panda Bear, car le saké est l’une de mes boissons favorites, surtout le Kenbishi dont la réputation n’est plus à faire.
La Panda Bear est légère et fruitée, avec des saveurs complexes.
Au nez je perçois des notes végétales, boisées et de céréales.
Le goût est rond, suave, avec un umami assez présent et les feuilles de bambou apportent une grande fraîche finale.
C’est véritablement une réussite que cette bière, que je recommande vivement aux amateurs de belles sensations gustatives.
Bon week-end et à la semaine prochaine.

Bien-être augmenté : voici L’Etonnant, premier vin français au CBD

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Glou-Glou, c’est votre rendez-vous avec des vins nature venant de toute l’Europe, avec des cépages oubliés et d’ancestrales méthodes de vinification remises au goût du jour.
Chaque semaine, Zeweed vous propose des vins sains à partager entre amis toute la journée. A boire avec ou sans modération, mais toujours dans l’esprit Glou-Glou.

Je vous annonçais une surprise lors de la dernière rubrique, et je peux maintenant vous la dévoiler : j’ai dégusté les vins au CBD « L’Etonnant » du Domaine du Vieux Noyer, dans l’Aveyron.
Même si j’étais déjà convaincu des bienfaits du CBD pour la santé, j’avoue que j’étais un peu sceptique sur les qualités gustatives des vins au CBD. J’appréhendais cette dégustation car s’agissant de vin je ne pouvais me résoudre à boire un breuvage médicamenteux ou herbacé.
Le Domaine du Noyer exploite 15 hectares de vignes cultivées en bio, avec des cépages classiques du sud (Syrah) mais aussi des cépages autochtones, le Fer Servadou en rouge et le Mauzac en blanc.

Dans la gamme L’Etonnant, les rosés sont issus d’un assemblage de Syrah et de Gamay, les rouges de Syrah et Fer Servadou, le blanc est un 100% chenin (cépage traditionnel du Val de Loire).
Il y a déjà une certaine audace dans le choix des cépages de l’Etonnant, et si le dosage de CBD dans le vin et le procédé de fabrication restent secrets, on sait cependant que l’adjonction de CBD se fait artisanalement à froid. Heureusement, car tout procédé de chauffage ou de flash pasteurisation a des conséquences très néfastes sur le goût du vin.
Un peu plus rassuré sur l’origine des vins au CBD de l’Etonnant, je peux maintenant commencer la dégustation.
Le rosé, de couleur claire, présente des arômes floraux (rose) et mentholés, en bouche il est frais, fruité (fraise, framboise).
La bouteille au bord de la piscine se finit très très vite.


Le blanc, aux arômes de fruits blancs et de fleurs est aussi d’une grande fraîcheur, en bouche il révèle des goûts de pêche blanche, d’amande et d’agrumes.


Le rouge est très expressif au nez (fruits rouges, menthol, fleurs) et en bouche c’est le cassis qui prédomine, avec des notes d’épices et de menthol. Un vin à la fois riche en saveurs et gouleyant.

Cette dégustation s’est avérée une bonne surprise, et je ne peux que vous recommander les vins L’Etonnant. Ce sont des vins de copains parfaits pour les apéros de l’été, avec un subtil dosage de CBD qui n’altère pas le goût, avec juste cette petite touche de fraîcheur en plus.

Les trois  “L’Etonnant” sont disponibles chez Maxi CBD, en cliquant sur ce lien

Ze recette: le Mojo Bango au CBD

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L’été 2022 sera (très) chaud. Pour rester zen sous le parasol,  Zeweed vous propose une recette spéciale bronzette (du cerveau) : le  Mojo Bango au CBD. A confectionner avec ou sans alcool et  à boire avec ou sans modération.

Si les jours ont commencé à raccourcir, la température, elle, commence enfin à monter. Afin de se détendre sainement sous les cocotiers et sur le sable, je vous propose ma recette du Mojo Bango, un classique de bien-être à siroter tout l’été (et avec modération si vous y ajoutez du rhum).

INGRÉDIENTS :

  • 2 cl jus de citron vert
  • 1 cuillère à café de miel
  • 2 cl jus de carotte
  • 4 cl jus de clémentine
  • 4 cl jus de mangue
  • 3 fraises
  • 3 kumquats (pour la déco)
  • 1 bouquet de menthe Huile
  • 1citron combava
  • Et une huile de coco concentré à  20% de CBD

PRÉPARATION :

  • Étape 1 : mélanger une cuillère de miel avec le jus du citron vert, bien remuer pour dissoudre le miel et obtenir un sirop.
  • Étape 2 : écraser les fraises au fond du verre avec un pilon ( le pilon de cuisine hein ) et mélanger la purée de fraise au sirop miel citron.
  • Étape 3 : ajouter un max de glaçons dans un grand verre  et verser le jus de mangue, puis le jus de carotte et enfin le jus de clémentine. Bien mélanger avec une cuillère pour refroidir la préparation.
  • Étape 4 : ajouter quelques gouttes d’huile coco au CBD (ou teinture THC ) remuer et c’est presque fini!
  • Étape 5 :  prenez  un  bouquet de menthe et taper le pour faire ressortir ses arômes, puis déposer le dans le verre (soyez généreux). Couper les kumquat en deux et faites une petite brochette, saupoudrer de combava rappée et déposer la déco sur le côté du verre.
  • Pour ceux qui veulent un cocktail plus corsé,  je conseille un bon rhum ambré.

A servir accompagné d’un joli joint de Mojo Mango CBD.

Bonne dégustation !

Tenute Dettori Renosu Bianco, le soleil de la Sardaigne

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Chaque vendredi, je vous emmène à la découverte d’un alcool qui sent bon la nature et le soleil, à l’image d’une belle weed qui nous offre le meilleur de la terre. Cette semaine, cap sur la Sardaigne pour une belle gorgée de chaleur avant l’hiver.

Tandis que les températures se rafraîchissent de plus en plus, rien de mieux qu’un vin de Tenute Dettori, de la région de Romangia (au nord-ouest de la Sardaigne) pour revivre des vacances au soleil.
Le vignoble créé en 1980 par Alessandro Dettori compte aujourd’hui 24 hectares, cultivés en biodynamie.

La volonté d’Alessandro a toujours été que ses vins représentent l’essence du terroir, le terroir réel, le vrai. Il crée des vins de tradition et de terroir, des vins libres, libres de s’exprimer eux-mêmes, libres d’exprimer pleinement leur terroir parce qu’ils sont tout simplement issus d’un raisin fermenté. Ils ne sont pas des vins esclaves d’une logique commerciale et du marketing. Ils ne sont pas des vins étudiés et confectionnés à dessein pour un marché important.

Alessandro présente à ses vignes le fruit se leur travail.

Alessandro refuse aussi de rentrer dans l’appellation D.O.C (équivalent Italien de l’A.O.C)  car pour lui le vin est l’expression d’un terroir spécifique, il a donc choisi de les commercialiser en IGT Romangia, cette appellation na faisant appel qu’aux vins qui sont produits sur les communes de Sennori et de Sorso en Sardaigne.

 Les variétés cultivées sont les variétés historiques comme le Cannonau, la Monica, la Pascale, le Vermentino et le Moscato di Sennori, avec quelques très vieilles vignes de plus de 100 ans. Le domaine n’utilise pas de substances chimiques ou synthétiques, la philosophie de Dettori étant que quelques gestes simples dans la cave suffisent pour que seuls le raisin et le terroir se retrouvent dans le verre.
La gamme est assez vaste mais le vin qui a retenu mon attention est le « Renosu Bianco », tant par sa complexité aromatique que pour son excellent rapport qualité/prix (autour de 12 euros la bouteille en France).

Tenutte Dettori: biodynamie, bourriquet et bonnes barriques

Issu de vignes âgées de 45 ans, de cépages Moscato Giallo et Vermentino, ce vin est passé par une macération courte (3 à 10 jours) en cuve de ciment. Ni clarifié ni filtré, il a un maximum de 20 mg de soufre ajouté lors de la mise en bouteille.
C’est ce que l’on appelle un vin orange, techniquement un vin blanc de macération.
Ce processus, inventé il y a plus de 8000 ans en Géorgie, apporte des tanins et une grande complexité aromatique au vin, et facilite aussi sa bonne conservation.

La couleur est d’un joli jaune orangé.
Au nez on perçoit des arômes de fruits (abricot, orange), de fleurs blanches, des notes herbacées et une légère touche salée.
Le goût est profond, on sent l’abricot et les herbes aromatiques, il y a un tout petit peu de sucre résiduel, ce qui donne à ce Renosu Bianco une certaine douceur, pour finir sur une note un peu saline.
C’est un vin terriblement addictif, qui incite à la rêverie, un remède contre le temps morose, le rayon de soleil qui nous manque.
Bon weekend et à la semaine prochaine!

Le site du Tenute Dettori Renosu Bianco est accessible via ce lien.

Ze recette: le Space Shake.

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Alors que les épisodes de canicule se succèdent, Zeweed vous invite à savourer un bon Space Shake,  la boisson idéale pour surfer bien haut sur la vague de chaleur.

L’été, on range les recettes de space cake au placard pour des plaisirs plus légers et désaltérants. Parmi elles en voici une que la rédaction affectionne particulièrement: le Space Shake, une recette givrée qui secoue les sens.

Ingrédients :

    • 400 g de sorbet du votre choix, selon le goût que vous souhaitez lui donner. Vous pouvez aussi utiliser des glaçons, dans la même quantité, pour un breuvage plus léger.
    • 250 ml de lait entier.
    • entre 2 et 4 g de cannabis ou CBD.
    • Des fruits frais.

Important : le lait utilisé doit être du lait entier. Les matières grasses sont nécessaires pour entièrement libérer les principes actifs du cannabis. Un lait écrémé sera bien moins efficace.

Instructions :

Tout d’abord, passez au grinder votre weed  afin qu’elle soit la plus fine possible et versez-la dans le lait.
Ensuite, Faites chauffer la préparation à feu très doux (sans jamais porter à ébullition) pendant un quart d’heure.

Cette étape est cruciale pour garantir que le cannabis se décarboxylise et se lie totalement au lait. Sans ce processus, les composés du cannabis ne s’activeront pas complètement : la chaleur est nécessaire pour garantir que le THC/CBD et les autres cannabinoïdes agissent pleinement. Faites chauffer à feu très doux  pendant un quart d’heure (sans qu’il ne se mette à bouillir).

Laissez reposer plusieurs heures, idéalement toute une nuit.

Mélangez ensuite tous les ingrédients, le sorbet et le lait « amélioré » dans un mixer (ou à défaut avec un fouet électrique).
Une fois que le mélange est bien homogène, vous n’aurez plus qu’à le servir.

Vous pourrez le présenter en y ajoutant des fruits découpés en petits dés ou rondelles (poire, pomme, fruits rouges… ) et en l’arrosant d’un filet de sirop de votre choix là aussi, afin d’avoir une présentation du plus bel effet.

Bonne dégustation!

 

Cheffe Jessie : The CBD Haute-Cuisine made in London

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Chef Jessie L.E, is the CBD Gastronomy specialist who is rocking West London fine dining scene with her CBD dinners.
Zeweed went to meet her.

Zeweed : Hello Jessie, please tell us a bit about your background and your experience as a Chef?
Jessie :
  When I was a kid, I used to watch cooking shows all the time. I loved how chefs and people in the food industry described food & showed passion for something that we must do to survive. It gave me a sense of escapism. My mother adores eating out and socializing and as her only child I was always taken to places far beyond my pallet and exposed to new dishes and experiences. This plus the fact that at home I had complete freedom of the kitchen as my mother wasn’t interested in cooking. She would let me buy whatever I wanted and gave me the opportunity to freely explore gastronomy.

Salmon Canape

When I was in school I always worked in kitchens but I never went to school for cooking, I went to study fashion. I was always working to put myself through university. Whereas in restaurants or private catering I always had very good mentors.
When I was 18, 20 I didn’t feel like going to school for food, at that age you kind of follow other passions. I have been working as a private Chef for the last 10 years, for high profile individuals and creating bespoke experiences.
I’ve been professionally working in private homes and for events for the last decade. I work closely with the client to create a bespoke and highly personalised food. Everyone is different and having a chef that understands your pallet and is very important to my clients.
At the moment I’m working at the Saatchi Gallery but I only do bespoke experiences there. I am also working for www.hometainment.com  and did a CBD dinner for them last week.

Sliced raddish as a starter

How did you come up with the CBD dinner idea ?
I’ve always had the idea of hosting an immersive fine dining marijuana dinner here in London but didn’t have the clientele. What I did have though was a clientele of “yummy mummies” who were just coming round to the idea of CBD and thought that it was a modern twist on dinner parties I was already offering them.
I also met Antoine, the founder of HOMETAINMENT around this time, who gave me a platform to promote this style of dining and the people were receptive to it.
It gave me an opportunity to educate on this beautiful plant and create interesting and original dishes that I wasn’t really show casing in my day-to-day life as a private chef.

CBD Roe Pate : the perfect entrée plate

ZW-How long have you been offering this CBD dinner experience ?
It all really kicked off summer 2020. I had spent a lot of lockdowns cultivating many organic plants of different origins. The only thing they had in common is that they were all auto flowering. To which I had to do something with. I spent a lot of time researching how to make the purest tinctures and oils and from there I started balancing flavour profiles, effects and strengths. It was my covid project and I honestly was so happy to have something to focus my time on in those unsure times. Horticulture is a beautiful thing!

Roe Toast to follow nicely…

ZW- Do you find ready to use ingredients or do you create your own mix ?
All the CBD I use personally and for my dinner is home grown here in west London.
It has definitely opened my eyes to what it is that is sold at “dispensaries” & what real quality is. I was really adamant that it was quality that I was looking for.
Its 100% a massive part of what clients appreciate about the dinners. Knowing a product is coming from a trusted source, uses organic mediums, has had limited interference and is first pressing. Appeals to thoughs both experiences and new to marijuana of any kind. I even cultivate some plants using 100% vegan medium.
I make tinctures, I make oils, it’s really about balancing the flavors with the dishes I’m creating.

What strains of CBD are you using ?
For the last 2years I have grown over 3 dozens strains.
Among them are :

  • Valentine X
  • Cherry wine
  • Suzy Q
  • ACDC
  • Charlotte’s web
  • Elektra
  • Harle-Tsu
  • Sour Tsunami
  • Crème de la crème

We know about the health benefits of CBD, but is the taste of CBD really important in your menu creation ?
Of course, knowing the benefits and effects of each induvial plant is wonderful but a little nuanced if you’re not familiar with CBD. But having a fabulously tasty dinner with a new ingredient is much more palatable I’ve found.
A plants Terpenes play a major part in creating a dish. Whether it be working with citrus, sea food or white chocolate there will always be a cbd strain that compliments the produce best. I’m experimenting more every time I think of a new dish, I’ve found some fabulous flavour profiles that I wouldn’t of every experienced if it wasn’t for that particular plant’s characteristics.

Smoked carrots by chef Jessie

Give us some examples of dishes that can be part of your CBD menu.
Here is a menu for a dinner I recently hosted :
Canape :
Organic blueberry OG tinctureYellow fin sashimi / elderflower vinegar / amaranth petals / pineapple and scotch bonnet jam
Starter
Organic Jilly bean oil and vinegar/ Crab / pink fennel coleslaw / grated bottega / squid ink rye bread
Mains :
Organic Orange peel
Ginger and star anise marinated rack of lamb with a hazelnut crust / smoked new potatoes / cavolo Nero / & hibiscus sherbet
Desserts :
Organic Harle-tsu flower indoor tincture & cows die
Cereal milk panna cotta / honeycomb / basil oil

Each dish has been matched with a strain that works alongside it and enhances the flavour. it doesn’t overpower or create an astringent taste on the pallet all while being the cleanest version of itself. It’s been a true pleasure to work with this plant in a professional way. cannabis knows no bounds.

Do you have a signature dish ?
There is one dish, which has been very popular, I have used it in different forms and it is still being requested a lot :  pork belly, cooked for 24 hours.
The pork belly is slow cooked in a ginger, star anise, lemongrass and carrot broth for 12 hours, topped up with water as and when. (The key is to ask your butcher for a centre cut piece of belly with the bones and skin removed) keep them as the bones will flavour the stock and the skin will protect the top for the more intense heat)
Then when cooked press the pork belly between two weighted baking trays for another 12 hours so it is evenly set. You will now be able to slice the perfect pieces of pork!
Brush with a paste made of equal parts of agave, gojuchang, garlic powder and freshly squeezed orange juice and pop under the grill for a few minutes till bubbling and charred.  serve in tacos, bao or on ramen or alongside garlic cavolo nero, sweet potato puree and with a blackcurrant jus. anyway you decide to eat this, it’s a real crowd pleaser !

The verde gaspacho

How is the customers’ reaction so far?
It’s been nothing but positive. Everyone has been open minded and extremely inquisitive about my techniques and uses. It’s been beautiful for people to see cbd as a real benefit and how there are a pleather of different directions in which you can take it and enjoy it.
Just like anything, it’s not a one size fits all motif. having clients taste and experience a variety of CBD’s and Giving people the opportunity to explore it through the vehicle of the culinary art has as I said make it much more palatable to thoughs who may of dismissed it due to its relationship with THC based flower.
This activity has really taken off, I’ve got an average of 2 CBD dinner parties a week and they’re usually quite big affairs. As the 2 things I love the most are weed and food I couldn’t be happier.
I really try not to repeat the same dishes to keep the experience always exciting.

Do you have any competition in London ?
There have been some THC dinners around, but there is definitely no one doing the same thing I do.

As CBD products are everywhere now, how do you see the future of CBD and gastronomy ?
 I think quality will always beat quantity in any and every way.
I’m hoping to see a decline in subpar hemp oil based cbd oil and a real movement toward quality and focus on small local production.
And with this, I hope to see pioneers of the marijuana industry really taking control of the products that are out there and always pushing quality and education.
We live in countries that are yet to legalise cannabis and I hope that with the advancement of that we will see many more young chefs mixing the beautiful worlds of food and weed more often and in environments that promote good times a truly unique experience.
I will be continuing to build upon this idea, I want a boutique general store here in Notting hill where everything is enhanced using 100% organic produce and hopefully in a few years a biodynamic farm in which we can expand into more horticulture and propagating.

 

Le champagne est-il russe ?

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Glou-Glou, c’est votre rendez-vous avec des vins nature venant de toute l’Europe, des cépages oubliés et d’ancestrales méthodes de vinification remises au goût du jour.
Chaque semaine, Zeweed vous propose de bonnes bouteilles à partager entre amis et à boire avec ou sans modération, mais toujours dans l’esprit Glou-Glou.
Aujourd’hui, nous partons à la découverte des champagnes russe, des “vins pétillants” qui sont plus que jamais d’actualité.

Vous l’avez probablement vu cette semaine, la loi signée le 2 juillet dernier par Vladimir Poutine stipule que seuls les vins effervescents produits sur le territoire russe peuvent porter l’appellation Champagne, le champagne français devant désormais prendre l’appellation de vin pétillant.

La branche spiritueux de LVMH, Moët-Hennessy, qui avait dans un 1er temps suspendu ses exportations vers la Russie a récemment annoncé qu’elle reprendrait après un changement d’étiquette. Pas question de s’opposer à la volonté du maître du Kremlin.

Nous avons demandé à Anton, sommelier, blogger/influenceur russe (instagram: @winepetersburg)
son opinion de spécialiste du marché russe du vin.
Anton :  “Toute la communauté des professionnels du vin en Russie était choquée à l’annonce de cette nouvelle. En réalité nous n’avons rien qui puisse remplacer le champagne.”

Anton, docteur ès champagnes Russe

Il y a bien le Franciacorta, le Prosecco, le Cava espagnol, le Sekt allemand et le Crémant.
Mais ce n’est pas suffisant, car il y a une demande grandissante pour le Champagne en Russie.
Le fait d’attribuer l’appellation champagne seulement aux vins effervescents russes appelle deux remarques :

  • Champagne est le nom d’une appellation mais pour le consommateur russe c’est surtout un style de vin.
  • L’appellation Champagne en Russie remonte à l’époque tsariste lorsque le prince Lev Golitsyn (1845-1915) a présenté au Tsar un vin pétillant de haut niveau et a reçu l’autorisation de l’appeler champagne.
Le prince Lev Golitsyn, d’humeur sérieusement pétillante.

Plus tard est venu le champagne soviétique, avec une production de dizaines de millions de bouteille, et une forte propagande.
Lancée en 1937, sous Staline, la marque Sovetskoïe champanskoïe devait désacraliser une boisson bourgeoise en la rendant accessible à tous les prolétaires de l’Union soviétique.
Pendant les années 90 la qualité de ce « champagne » qui n’était jamais très haute, a encore décliné jusqu’à ce qu’à partir de 2017 apparaissent des vins pétillants russes de qualité.

En réalité pour les consommateurs russes aisés, les vins pétillants russes n’ont jamais été un concurrent sérieux pour le champagne français.
Pour un russe moyen qui va chez un caviste et demande une bouteille de champagne, la réponse du vendeur est généralement : « Champagne champagne ou vin pétillant ? »
Le client appelle donc champagne un style de vin, mais Anton ajoute que dans un pays démocratique on ne peut pas changer l’appellation d’un produit d’origine protégée juste pour satisfaire les producteurs locaux.

La substitution n’est pas une option de développement pour les producteurs de vins russes,  au contraire, car seulement  une concurrence saine peut contribuer à une hausse de la qualité et de la quantité de production.
Pour conclure, Anton prédit que les producteurs locaux vont à court terme profiter de cette nouvelle législation mais lorsque le nouvel étiquetage sera mis en place les ventes de champagne vont reprendre à leur niveau antérieur.

Et pour les curieux, à l’occasion d’un prochain voyage en Russie, Anton nous livre ses trois recommandations de « champagne russe » :

Temelion 60, 48 ou 36 Brut (Lefkadia)

 

Impérial d’Or, Blanc de Blancs (Abrau-Durso)

Paradisio (Noviy Svet)

За ваше здоровье! (A votre santé !) et à la semaine prochaine.

Veritable, la boîte de micro-grow pour herbes (aromatiques).

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Herbes épicées (ou pas), Véritable vous propose des solutions innovantes pour permettre à tous de cultiver simplement un très large choix de plantes comestibles directement dans sa cuisine !

Vous n’avez pas la main verte, votre salon ne donne pas sur un jardin de 200 m2?  Pas de panique, voici la solution Véritable. Soit un outil de croissance d’intérieur autonome fourni avec des recharges de terres dans lesquelles sont incorporées des graines.
Tout a été pensé pour permettre de faire pousser de bonnes herbes dans un petit espace de façon facile et propre.

Véritable répond aux besoin des citadins en manque de fraîcheur avec des produits compacts, fiables, silencieux, économes et ergonomiques. Fonctionnant en toute autonomie, les potagers intègrent un système d’éclairage LED développé spécifiquement, qui permet de garantir la croissance des plantes, même sans lumière extérieure. Le spectre lumineux a été optimisé pour un volume végétal optimal et des saveurs développées. L’irrigation automatique dispose d’un réservoir d’eau intégré pour une autonomie de 2 à 3 semaines, avec un contrôle de niveau bas.

Plus d’informations sur ce potager de poche via ce lien

 

 

Les pépites du Jura

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Chaque semaine, je vous propose de découvrir un alcool qui sent bon la nature et le soleil, à l’image d’une belle weed qui nous offre le meilleur de la terre. Aujourd’hui, le Jura et ses vins naturels sont à l’honneur.

Lundi 8 novembre dernier avait lieu à Paris le salon « Le Nez dans le Vert », organisé par l’association du même nom, qui regroupe la plupart des vignerons nature du Jura.
Ce rendez-vous très attendu après une longue absence est aussi pour moi l’occasion de vous parler un peu de ces pépites qui s’arrachent à l’exportation mais restent encore méconnues en France.

“Le Nez dans le Vert”, le joyeux rendez-vous du bon jaja jurassien.

En effet pour beaucoup le Jura est synonyme de vin jaune, ce qui est très réducteur, d’autant plus que le vin jaune est une spécialité qui peut être assez clivante.
Les vins oxydatifs en général ont leurs fans, dont je fais partie mais restent des vins assez spéciaux.

Parmi les vins du Jura on trouve des rouges très intéressants, issus des cépages pinot noir, trousseau et poulsard (ces deux derniers étant des cépages autochtones du Jura).
Ce sont des rouges très fruités, peu taniques, et d’une grande fraîcheur.
Lorsqu’on ouvre une bouteille de rouge du Jura, elle ne dure pas longtemps, tant ce vin séduit par ses arômes de fruits rouges frais et d’épices délicates.

Le poulsard avec sa couleur très claire pourrait passer pour un rosé mais les parfums très distincts de ce vin très délicat le placent dans une catégorie à part.
On pourrait classer les rouges du Jura comme des vins d’été, mais c’est dommage car ils sont bons à boire toute l’année, pour un apéro ou un repas léger.

Du côté des blancs, les principaux cépages cultivés sont le chardonnay et le savagnin.
Le chardonnay du Jura est assez différent de celui cultivé en Bourgogne ; l’arôme est très floral, avec des notes de miel et fruits secs, et les chardonnay du Jura sont  des vins d’une grande vivacité.

Savagnin: arômes de noix, bouche puissante, notes de curry et une touche “beurrée” en finale.

Le savagnin, cépage originaire d’Autriche devenu emblématique du Jura, donne des vins très typés, qui peuvent être oxydatifs (des vins non ouillés, c’est-à-dire qu’on laisse le fût ouvert, ce qui provoque une évaporation et la formation d’un voile à la surface du vin).
Il est reconnaissable à son arôme de noix, une bouche puissante aux notes de curry et une texture très ronde avec une touche beurrée en finale. Les vins issus du savagnin ont un grand potentiel de vieillissement. Il peut aussi être assemblé avec un chardonnay.

Jura on the rocks

Etant la plus petite région viticole de France, privilégiant encore les méthodes de culture ancestrales, le Jura a un niveau de qualité très élevé.
Malgré la flambée des prix des vins jurassiens au cours des 15 dernières années, de jeunes vignerons viennent encore s’y installer, attirés par ces vins hors normes et héritiers d’une longue tradition.

Ainsi parmi les valeurs sûres de la région comme Overnoy-Houillon, Tissot, Pignier, l’Octavin ou Bornard, la jeune génération représentée par Valentin Morel (« Les Pieds sur Terre ») et le plus récent domaine, Novice, forgent déjà les futurs vins légendaires du Jura.

J’ai pu goûter chez Valentin Morel un vin étonnant et délicieux issu de 4 cépages résistants (ne nécessitant aucun traitement, même naturel), intitulé « Hommage à la Canaille ».
Chez Novice, le domaine d’Yves et Christelle Roy, installés depuis 2 ans, j’ai apprécié un vin de macération magnifique, « Jaja, à l’Envers à l’Endroit ».

La plupart des vins du Jura restent difficiles à se procurer tant la demande est grande, aussi si vous trouvez chez un caviste des bouteilles de l’un de ces vignerons, n’hésitez pas. Bon armistice, bon week end  et à la semaine prochaine!