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Europe legalizes CBD!

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Early in morning today, the long anticipated  judgment of the European Court of Justice was finally rendered, making any ban on CBD illegal in the E.U. And that’s very good news for the blooming and booming French hemp market.

Today marks a great victory for hemp in Europe and its free trade in France, as the European Court of Justice (ECJ) has just rendered its judgment in favor of a total legalisation of cannabidiol (CBD) trade on the old continent.
Deeming illegal the ban in France on CBD, arguing that the molecule has “no psychotropic or harmful effect on human health“.

The ECJ ruling thus validates the trading of CBD in all its forms (including full flower) “legally produced in another member state of the European Union when it is extracted from the Cannabis sativa plant in its entirety“. By doing so, the decision is depriving of any legal basis any inclination to prosecute CBD retailers.
This is also great news for Canadian cannabis companies such as Tyler, Aurora Cannabis, Canopy Growth, Aphria Stock and Cronos, all lurking on a promising Europeen market and its economic outlooks.

Législation sur le CBD en Europe : le grand bon en arrière?

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Rien ne va plus pour le CBD et la filière chanvre du vieux continent! Dans une conclusion préliminaire rendue publique en juin dernier, la commission européenne se dit favorable au classement du cannabidiol (CBD) en tant que stupéfiant. Si cette avis est retenu (le jugement sera rendu à la fin du mois), le CBD naturellement issu du chanvre deviendrait interdit de vente, sa distribution serait désormais régie par l’industrie pharmaceutique et soumise à ordonnance. Une mise à mort de la filière comme du bien-être des patients, au profit du lobby Big Pharma. Analyse.

La Commission européenne travaille actuellement sur le statut du Cannabis sativa L. (chanvre industriel) dans le but d’évaluer si les inflorescences de chanvre et les extraits d’inflorescences de chanvre doivent être considérés comme des aliments ou comme des stupéfiants.
La conclusion préliminaire de la Commission a estimé que  le «cannabidiol, lorsqu’il est extrait du chanvre, doit être considéré́ non pas comme un aliment mais comme un produit stupéfiant”. Une conclusion préliminaire qui s’est déjà concrétisée :  la Commission ayant déjà récemment décidé́ de bloquer toute application d’extraits naturels de chanvre dans le cadre de la règlementation ​NovelFood.​ ​En revanche les applications pour les produits contenant du CBD issu de synthèses chimiques, elles, n’ont pas été́ bloquées​.
Si le CBD est listé comme produits narcotique, seuls les opérateurs pharmaceutiques pourront traiter le CBD naturel… et le processus coûteux de production de cannabis synthétique condamnerait de fait les entrepreneurs et les agriculteurs qui ont massivement investit dans le très prometteur secteur.
Cette conclusion va aussi à l’encontre des propositions faites cette année par l’OMS,  relatives à la modification de la ​convention unique sur les stupéfiants​, propositions qui souhaitent faire sortir de la catégorie narcotique tous les extraits de chanvre contenant moins de 0,2% de THC.

Pourquoi un tel revirement alors que nombre de pays assouplissent leur réglementation aussi bien pour le CBD que le THC ? A qui profite l’interdiction ? Aux Big Pharma.
Pour l’industrie pharmaceutique, l’arrivée et la disponibilité du CBD est une très mauvaise nouvelle. Alors que les laboratoires et distributeurs ont pu compter sur le juteux et accrocheur marché des tranquillisants, antidépresseurs, opiacés et anti-inflammatoire, voilà qu’arrive sur le marché le CBD, une substance naturelle, non addictive, sans effets secondaires et tout à fait efficace dans une grande partie des cas. Et qui serait même prometteuse dans la lutte contre la COVID-19. Une grande avancée pour les patients et malades qui trouvent dans le CBD un véritable soulagement à leurs maux, sans une myriade d’effets indésirables. Une mauvaise nouvelle pour les  grands groupes pharmaceutiques qui ne saurait accepter de perde quelques parts de marché, quand bien même se soit au détriment de l’homme.
Une position qui ne manque pas de nous surprendre, nous, Nord-Américains qui avons adressé avec courage et de beaux résultat la question de la légalisation de la belle plante.
Si cette décision de classer en stupéfiant le CBD était entérinée, c’est un message sans équivoque qu’enverrait les dirigeants du vieux continent : le monde de demain sera celui d’hier, en plus cynique.

C’est encore loin, l’Amérique ?

Pourquoi Bruxelles veut plus d’arbres en Europe.

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Plus d’arbres dans l’UE, c’est l’indispensable action imposée par Bruxelles pour atteindre l’objectif fixé d’ un bilan carbone zéro en 2050. Un plan de reforestation qui permettra d’adapter nos villes au réchauffement tout en réduisant notre empreinte. Une très bonne nouvelle.

On le sait peu:  l’Union européenne est le seul espace géopolitique d’importance à vouloir à réduire à néant son bilan carbone d’ici à 2050. Ça n’a l’air de rien, mais il s’agit tout de même de diviser par six ou sept nos émissions de gaz à effet de serre en trois décennies. Essayez un peu pour voir ! Durant le confinement, les Français n’ont grosso modo réduit les leurs que de 7 à 8%. Cela donne une idée de l’ampleur de l’effort qu’il reste à produire.

Une part du Pacte vert

Derrière les plans de relance, gigantesques, la Commission européenne déploie, sans bruit, sa stratégie carbone. Ce pacte vert liste une série de mesures qui modifieront les pratiques dans les domaines de l’industrie, des transports, de l’agriculture, de l’énergie, de la finance, de la fiscalité.Objectif : réduire d’au moins 3% par an nos rejets de gaz à effet de serre (GES). Au vu de l’état des économies et des capacités d’adaptation des populations, il sera difficile de faire mieux. A la fin des courses, nous continuerons donc d’injecter dans l’atmosphère des centaines de millions de tonnes de gaz carbonique (surtout), de méthane, de protoxyde d’azote et autre hexafluorure de soufre.

Séquestrer le carbone

Notre stratégie carbone n’est pas seulement basée sur l’atténuation (réduction des émissions) mais aussi sur le stockage du carbone. Partant du principe que certains milieux naturels (forêts, mangroves, prairies) absorbent naturellement le dioxyde de carbone de l’air et le séquestre dans le sol, les experts de la Commission proposent d’augmenter rapidement les surfaces forestières. Dans un plan de reforestation, présenté en mai dernier, la Direction générale de l’environnement propose de planter 2 milliards d’arbres sur 400.000 km2 : l’équivalent de la surface de l’Italie, de la Suisse, de la Belgique et des Pays-Bas réunis !

Rafraîchir les villes

Le plan vise à reforester d’anciennes friches, si possible à la lisière des villes. Bien sûr, cela permettra de mettre le carbone six pieds sous terre, mais aussi de restaurer la biodiversité urbaine, bien mal en point après des décennies de bétonisation. Last but not least, des massifs forestiers permettront de faire baisser la température ambiante au cœur des villes. Ce qui ne sera pas du luxe pour les étés de ces prochaines décennies.

 

Volodia Opritchnik