CBD business - Page 2

Logicann fait du CBD un tabac chez les buralistes

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Marseille est une ville pionnière du CBD qui a vu naître deux géants de secteurs chanvre bien-être :  Kanavape et High Society. Filiale de High Society, franchise de fondée par Mao Aoust, Logicann est devenu en deux ans un acteur majeur de la distribution de CBD en bureaux de tabac. ZEWEED a rencontré son directeur commercial  Michael Guenoun pour en savoir un peu plus sur les raisons du succès de la start-up phocéenne.

ZEWEED : Comment a commencé l’aventure Logicann ?
Michael Guenoun : D’abord, tout a commencé en 2018 avec Mao Aoust, le fondateur de la marque High Society qui a 19 ans ouvre une boutique de produits CBD d’à peine 9m2 en plein cœur de Marseille, au Cours Ju’, son quartier natal. Mao s’est lancé tête baissée dans l’aventure sans se douter de l’ampleur que ça allait prendre…

Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 2 du magazine ZEWEED , disponible chez votre marchand de journaux sur ce lien .

La Pologne, paradis du CBD

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Alors qu’en France, la filière chanvre CBD doit se battre pour subsister, je suis allé faire un tour en Pologne, où une industrie florissante et libérée du chanvre bien-être s’apprête à conquérir l’Europe. Carnet de voyage depuis l’Etat le plus à l’ouest des pays de l’est.

Je savais déjà que la Pologne était un acteur important de l’industrie du CBD, en passe de devenir le 1er en Europe, restait à aller voir sur place.
Ici les boutiques de CBD pullulent, comme en France, mais la gamme de produits est beaucoup plus vaste.

Les magasins de la chaîne Dr Ziolko, dont le siège est à Varsovie sont présents dans toutes les grandes villes de Pologne et Cracovie en compte deux dans le centre historique.
Le choix en fleurs de CBD est impressionnant : Cheeese, Kush, White Widow, Dutch Dragon, Sensi Skunk et bien d’autres fameuses variétés.
Il y a aussi une belle gamme d’huiles, de cosmétiques divers, du shampooing à l’huile de massage en passant par les crèmes pour le visage, les mains ou les pieds.

La partie alimentaire est bien fournie : des « Chips of Mind » à l’effigie d’un rastaman, une boisson énergétique « So Stoned », des cookies, des sucettes style chupa chups, des infusions, du chocolat, des barres énergétiques et même des préparations de protéine pour les sportifs.
Chiens et chats ne sont pas oubliés avec des huiles de CBD spéciales.

 Vient ensuite toute une gamme de bongs et autres accessoires pour fumeurs, et des T-shirts et chaussettes aux couleurs vives.
Outre son réseau national, Dr Ziolko dispose d’un autre atout qui est la livraison en 30 minutes via Uber, ce qui est à l’heure actuelle unique en Europe.

A Cracovie les magasins indépendants aussi sont créatifs et proposent tous un vaste choix de CBD et ses dérivés, j’en ai sélectionné deux.
Dans l’une des plus célèbres rues du centre historique, Florianska, le bien nommé « 4.20 – Fast Weed to go » propose des paquets de cigarettes de CBD, des blunts et tous les accessoires imaginables pour la fumette, avec un « Big Discount » pour les youtubers et tiktokers.

Je vous recommande aussi la boutique Hemptia, située dans la même rue, au fond d’une cour.
Outre toutes les variétés de CBD connues, les accessoires pour fumer, des infusions et des cafés, et une belle sélection de cosmétiques, Hemptia dispose d’un lounge pour pouvoir déguster tranquillement sa weed dans un fauteuil confortable.

Enfin, Cracovie compte dans tous les quartiers de la ville de nombreux “Weedomat”, ces distributeurs de CBD et papier à rouler qui permettent aux noctambules en quête de cannabis light de se ravitailler 24/24.


Forte de tous ces atouts,  Cracovie, capitale culturelle de la Pologne, est en passe de devenir aussi une destination pour le tourisme de la weed légale. J’ai d’ailleurs systématiquement croisé des touristes dans chaque magasins que j’ai visité.

 

Dr Ziolko : www.drziolko.pl
A Cracovie: Starowislana 52 et Stradomska 18
4.20 : Florianska 3, Cracovie
Hemptia : www.hemptia.pl
Florianska 6, Cracovie

Jouany Chatoux, fer de lance d’une culture artisanale du chanvre en France

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Zeweed a rencontré Jouany Chatoux, porte-parole de l’Association Française des Producteurs de Cannabinoïdes (AFPC) et fer de lance du combat pour la reconnaissance d’une culture artisanale du chanvre bien-être. La Ferme Bio de Pigerolle, son exploitation située dans la Creuse, est un modèle à suivre pour la filière nationale.

Zeweed- Depuis combien de temps cultives-tu le chanvre? Quelle est aujourd’hui la surface d’exploitation de La Ferme de Pigerolles?
Jouany Chatoux-Nous pratiquons la polyculture (principalement du sarrasin et du seigle) et l’élevage depuis 1999. Il y a 5 ans, en 2017, je me suis lancé dans la culture du chanvre.
Dans le détail, nous produisons du chanvre industriel (pour sa fibre et ses graines à vocation alimentaire) sur 20 hectares et des fleurs de CBD sur 5 hectares.

La production indoor de la Ferme de Pigerolles

Tu fais des produits dérivés ?
Oui. Lorsque nous avons arrêté notre activité de transformation animale, nous avons reconvertis notre labo de 400 m2 pour nous consacrer uniquement à la transformation végétale. Nous l’utilisons désormais pour produire des huiles de CBD, y compris des huiles de massage, mais aussi des infusions et des confiseries.

Des confiseries? C’est à dire?
Ce sont des fleurs de cannabis cristallisées au sucre. Le goût est très prononcé : on adore ou on déteste.
Nous avons aussi développé un nouveau produit à partir des tiges de chanvre, en transformant le pied des plants en charbon actif, comme le binchotan. (le binchotan est un produit qui sert à purifier l’eau NDLR).

“J’ai toujours milité pour la liberté culturale”

Dans le cadre de ton activité quels rapports entretiens-tu avec la loi ?
J’ai toujours milité pour la liberté culturale. Nous travaillons nos propres génétiques, qui correspondent au climat et aux terres de la Creuse. Aucun de nos produits ne dépassent les normes de THC autorisées (0,3% NDLR). Nos variétés cultivées sont la Pigerolles, la Millevaches ou encore la Creusoise.

Jouany Chatoux

Cette démarche nous permet d’être toujours dans le cadre de la loi, d’autant plus que concernant les variétés inscrites au catalogue européen, nous nous sommes aperçus en les cultivant que les taux de THC des plantes du dit catalogue étaient souvent au delà de la norme autorisée.

Tu as un projet de production de cannabis thérapeutique en cours, tu peux nous en parler?
Oui, pour cela, il faut remonter aux années 2017-2018, dates de l’origine du projet.
A cette période une importante usine a fermé dans la Creuse.
Les élus locaux ont été reçus par Macron à l’Elysée pour discuter d’un nouveau cadre de relations entre l’Etat et les collectivités locales, le Plan Particulier pour la Creuse.
Eric Correia, infirmier anesthésiste et élu de la Creuse a présenté un plan pour le développement de la filière cannabis locale.

Le cannabis thérapeutique sera cultivé sur un ancien site militaire ultra sécurisé

Ce projet a été validé et signé par le Premier Ministre de l’époque, Edouard Philippe.
Il est actuellement en phase de montage, depuis maintenant 4 ans.
Le site choisi est un ancien site militaire ultra sécurisé, un ancien centre d’écoutes, avec un bunker enterré de 850 m2 et 5 hectares de terrain clôturé.

Jouany Chatoux, bien entouré

L’idée est de faire de ce lieu un pôle d’excellence du cannabis : le « Cannapole » . Hélas, à cause de la crise sanitaire, le projet a pris beaucoup de retard.
L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) va consulter les acteurs de la filière chanvre jusqu’au 20 avril prochain et doit soumettre un cahier des charges d’ici la fin de l’année 2022.
Le Cannapole devrait être opérationnel courant 2024.

Premières cultures de cannabis à visée médicale prévues pour 2024

Qu’attends-tu de ce second mandat d’Emmanuel Macron?
J’attends une prise en compte des remontées de tous les acteurs de terrain de la filière, qui sont actuellement encore mis sur la touche.
Aujourd’hui,  ceux qui sont écoutés par le gouvernement sont ceux qui prônent une utilisation très restrictive de la plante. (Les acteurs et représentants du chanvre industriel NDLR)
Je demande que l’on applique les mesures préconisées par le rapport parlementaire (avec consultation de 120 experts) sur le cannabis bien-être et thérapeutique. Ce rapport a été enterré dans un déni complet de démocratie, quant à l’expérimentation du cannabis thérapeutique, elle est reportée d’un an.

 

Repiquage des boutures à la Ferme de Pigerolles

Panakeia, le chanvre CBG sans THC à l’état naturel

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Développée en France par Cannaveyron, Panakeia est la première variété de chanvre CBG naturellement dépourvue de THC et de CBD. Zeweed a rencontré Yohan Varin, l’homme derrière cette petite révolution du chanvre bien-être.

Tout commence en 2017 lorsque Yohan plante ses premières graines de chanvre dans le Parc Naturel Régional du Quercy. Très vite, il comprend que si les producteurs français ne se regroupent pas pour s’entraider et mutualiser leurs coûts, ils risquent fort de se faire dévorer par les grandes industries qui lorgnent sur un marché européen estimé à 1.3 milliards d’euros en 2023

Fort de ce constat, Yohan Varin co-fonde avec François-Guillaume Piotrowski et Charles Morrel l’AFPC (Association Française des Producteurs de Cannabinoïdes). A ce jour, le syndicat qui s’est donné pour mission de « promouvoir un CBD français de qualité dans l’intérêt des producteurs, des revendeurs et des consommateurs » compte près de 200 adhérents.

Des premières graines plantées dans le Quercy il y a 6 ans…

En automne 2020, Yohan crée, avec Daniel Sournac et Hassan Benahmed, la marque Frenchcbdreams /Cannaveyron.
En 2021 la start-up cannabique produira plus d’une demie tonne de chanvre CBD premium. Car contrairement à nombre de ses concurrents, Yohan pratique une extraction mécanique du THC, sans l’utilisation du moindre solvant.

Mais la vraie révolution proposée par Cannaveyron est ailleurs.
Depuis quelques mois, Yohan et ses deux associés cultivent du chanvre cannabigérol (CBG) garanti sans THC à l’état naturel. Une grande première pour la filière française.

… A la co-création d’un syndicat qui regroupe plus de 250 adhérents.

Baptisée Panakeia, cette petite merveille de la botanique moderne affiche un taux de CBG de 18% pour 0% de THC. Un exploit rendu possible grâce aux travaux en génétique agricole de la société espagnole Hemp Trading.

Dans l’état actuel de la législation française, qui ne permet pas d’extraire les composants du cannabis en France, la Panakeia se pose comme la solution rêvée pour proposer aux consommateurs un produit propre, riche en principes actifs et on ne peut plus légal.

Au delà du marché du chanvre bien-être, c’est aussi le marché du cannabis à visée médicale que Yohan compte pénétrer avec la Panakeia. Tout comme le THC ou le CBD, le CBG possède de nombreuses propriétés thérapeutiques à même de soulager les patients atteints de glaucome, de la maladie de Parkinson, d’Alzheimer ou encore de la maladie de Crohn. Le CBG est aussi reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires, anti-bactériennes, antibiotiques et antispasmodiques.

La Panakeia : une tête bien faite, née pour être en tête des ventes de fleurs CBG

18% de CBG et aucune trace de THC à la récolte

Cerise sur la sommité florale: la Panakeia offre de très bons rendements et garantie des productions sans pertes. Pour l’instant, la législation oblige les cultivateurs à détruire leur récolte dès lors qu’elle présente un taux de THC supérieur à 0,3 % en produit fini, soit à peu près 1% de THC en produit brut. La Panakeia étant naturellement dépourvue de THC, les coûts d’exploitation s’en trouvent largement réduits. Les trois associés en cultivent à ce jour 700 pieds.
Avec une approche globale (recherche, éducation, marketing, distribution, juridique) et durable, Frenchcbdreams a tout pour devenir un modèle vertueux du chanvre bien-être.

Commandes et informations: le site de Cannaveyron/Frenchcbdreams est accessible via ce lien

Bleu Candide, le chanvre Haute Couture. 

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Bleu par cœur, candide par optimisme, Bleu Candide se place comme l’acteur luxe et poétique du monde du chanvre bien-être et mérite bien sa place au Panthéon du CBD Haute Couture. Zeweed a rencontré Augustin Weinberger, co-fondateur de la marque.

Avec pour mot d’ordre la légèreté et pour ambition l’excellence, cette jeune marque s’adresse à une clientèle active qu’elle souhaite accompagner tant dans l’effort que dans le réconfort. Les produits et le packaging sont conçus et réalisés en France, sous l’égide vigilante de ses laboratoires partenaires. Ils ont fait le choix de contenants en verre qui permettent d’assurer la fraîcheur et la durabilité de leurs fleurs comme de leurs huiles ou compléments alimentaires. Mais aussi celui d’une esthétique élégante et dessinée qui leur offre une silhouette parisienne et actuelle.

« Bleu Candide, c’est la légèreté des plaisirs simples déguisée en parisienne » Maxime Pont, co-fondateur.

Zarathoustra : le mariage à trois du  Cannabidiol, de l’Arnica et du Jojoba, réunis pour une divine et paradisiaque onction.

Leur sélection de fleurs et produits dérivés est entièrement originale et leurs formules sont conçues spécialement pour une application utile et quotidienne. Fleurs à infuser, huiles sublinguales ou corporelles et compléments alimentaires, leurs sélections sont organisées autour de collections semestrielles, dont la première porte le nom rêveur d’Apothicaire, en hommage au savoir-faire séculaire des plantes et du bien-être.

Zeweed : Bleu Candide est une jeune marque, pouvez-vous nous raconter sa genèse ?
Augustin Weinberger : C’est la passion partagée pour les fleurs et le chanvre & ce qu’ils peuvent apporter de luxueux à chacun qui nous a inspiré. Nous rêvons d’une marque à l’image du luxe français, qui valorise son histoire d’excellence, ses savoir-faire et sa vision « lifestyle ».
On a également l’ambition d’ajouter une touche poétique, insolente et française à un secteur oscillant entre un langage factuel des laboratoires, une vision « bien-être naturel » et les codes américains du THC récréatif.

Hercule, c’est le cbd du quotidien : gingembre, menthe poivrée, vitamine E rehaussés de  5% de cannabidiol.

Quelles sont les valeurs que vous défendez ?
Notre valeur fondatrice, c’est la légèreté. Se sentir léger, c’est être bien dans son corps. Pour nous, se sentir léger, c’est aussi choisir, c’est avoir la conscience tranquille, c’est assumer qui l’on est & ce qu’on veut. Concrètement, c’est une forme de responsabilité.
La légèreté se retrouve aussi dans des moments vécus ou à vivre, extrêmement précieux.
Et enfin, la légèreté c’est un ton, une attitude, une forme d’imagination très française, profondément liée à sa littérature, son cinéma & sa musique.
Pour le chanvre, on ne peut pas revendiquer cette valeur si nos produits ne sont pas français, si on utilise du plastique acheté à l’autre bout du monde, si nos clients ne peuvent pas faire entièrement confiance à la qualité de nos produits.
En bref, la légèreté résume nos convictions quant à l’environnement, notre niveau d’exigence, notre positionnement, notre vision du bien-être, etc.

Relaxation garantie via les charmes de la camomille romaine, de l’orange douce, de la marjolaine à coquille et d’un généreux 15% de cannabidiol (CBD).

On remarque tout de suite un soin particulier apporté à l’esthétique de vos produits et emballages, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
On a énormément travaillé sur la formulation de nos produits ainsi que sur la qualité des ingrédients choisis : on associe donc le CBD à des extraits d’huiles essentielles et agents actifs pour des saveurs subtils et des produits efficaces.
Pour valoriser cette démarche, on a choisi de travailler un packaging à l’image de la qualité de notre catalogue. Ce qui est bon doit être beau, ce qui est beau doit être distinct : nos flacons ont des noms singuliers comme « hercule » ou « zarathoustra », clin d’œil à leurs « personnalités ».

Sublimes perles de douceur en gélules, les Muses, c’est la légèreté à transporter sur soi pour un voyage dans tous vos voyages.

Tout est fabriqué en France et on travaille exclusivement avec des entreprises françaises. Tout est stocké dans du verre, fabriqué dans des usines françaises avec du carton pour l’emballage. On utilise 96% de matières recyclables ou recyclés ! On a fait le calcul et il reste le scotch, le caoutchouc de la pipette & le couvercle des muses.
Pour nos huiles sublinguales « hercule » 5% et « égérie » 15%, nos flacons sont en 15ml : un détail pas si insignifiant puisque le flacon dure plus longtemps, ce qui signifie moins de commandes, moins de déplacements, moins de déchets, etc.
Notre but, c’est de donner l’envie d’offrir, à soi ou à quelqu’un auquel on tient.

Le chanvre sauvera-t-il le monde ? 
Le chanvre ne sauvera pas le monde, quoiqu’il serait beaucoup plus tranquille si tout le monde en prenait.

Propos recueillis par Melchior

Retrouvez sur leur page Insta @bleucandide, recettes, cocktails, offres spéciales et jeux concours pour un peu de légèreté grand luxe dans ce monde de brutes.

Le CBD fait un tabac chez les gamers pro

Oubliez le cliché du gamer-stoner myxomatosé au THC, ce dernier n’a plus la cote chez les piliers de la console. La faute à ses effets secondaires qui n’aident pas plus à la conduite d’un véhicule qu’à celle d’un jeu vidéo. Aujourd’hui, les gamers carburent au CBD, une tendance sur laquelle nos confrères de High Times se sont penchés.

Il faut être lucide: le cannabis est tout sauf une aide à la mémoire et un boost cognitif. Et pourtant, il reste indissociable des grandes soirées Nintendos et autre week-end sous X-Box.

Mais à l’heure où les jeux vidéos sont de plus en plus sophistiqués avec des compétitions entre gamers qui rapportent gros, s’envoyer en l’air au THC avant d’entrer dans l’arène virtuelle n’est pas recommandé.

Faut-il pour autant se priver des charmes de la belle plante pour jouer sur pixels? Certainement pas. Il faut juste changer de cannabinoïde. En l’occurence troquer son THC pour du CBD.

Cannabis et jeux vidéos

Car le CBD a des propriétés qui en font un allié idéal pour les gamers, grands amoureux de Marie-Jeanne.
De part son effet relaxant, il aide à réduire l’anxiété qui frappe les player digitaux quand l’enjeu est de taille sans attaquer la mémoire et le raisonnement.
De récentes études ont aussi montré que si sur une courte période, la pratique d’un jeu video stimule l’attention, sur une période plus longue, le stress et l’anxiété augmentent considérablement.

Un coup de détente sans effets contre-productifs est donc bienvenue, et en cela, le CBD assure le match sans risquer le carton (yeux) rouges.
Le CBD a aussi des vertus analgésiques bien utiles aux gamers, qui contractent inéluctablement de sérieuses douleurs musculaires, à l’instar du bon vieux “playstation elbow” de la manette.

Si le CBD s’est déjà invité sur les terrains de foot et de basket (la FIFA et la NBA ont autorisé sa consommation), c’est chez les sportifs du salon qu’il s’apprête aussi à faire un tabac.

Etats-Unis : La FDA annonce qu’elle ne réglementerait pas le commerce de CBD.

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La Food and Drug Administration (FDA) la haute autorité régulant le commerce des médicaments et aliments aux US, a annoncé jeudi 26 janvier sa décision de ne pas imposer de réglementation sur la production et la vente de compléments alimentaires à base de cannabidiol. Un revers pour la filière CBD américaine.

Estimant qu’il n’y à l’heure actuelle pas suffisamment de données sur les “divers problèmes de sécurité” liés au CBD, la FDA a refusé d’imposer une cadre précis réglementant les produits dérivés du cannbidiol (CBD) en tant qu’aliments ou suppléments.

La FDA a fait valoir que sa mission d’imposer un cadre réglementaire sur les aliments et les suppléments pour fournir « des indications limitées” ne pouvait pas être assurée faute d’études définitives, appelant le Congrès à créer de nouvelles règles pour le marché en attendant l’agence de régulation américaine puisse proposer un cadre claire au sujet de la production comme du commerce de CBD.

Potentiels problèmes de santé publique

Pour la FDA, la consommation de CBD dans cadre précis soulève de potentiels problèmes de santé publique, en particulier lors d’une utilisation à long terme. Plusieurs études ont fait état de problèmes hépatiques liés à une trop forte absorption de CBD, des interactions avec certains médicaments et un impact sur la fertilité chez les hommes. Le CBD pourrait aussi avoir des conséquences néfastes sur la santé des enfants et des femmes enceintes.

Un cadre réglementaire précis permettrait aux consommateurs d’être mieux informés sur les risques potentiels liés aux produits CBD. Certains outils de gestion de ces risques pourraient inclure des étiquettes claires, la prévention des contaminants (pesticides, conservateurs), des limites de teneur en CBD et des mesures, telles que l’âge minimum d’achat. Ce même cadre entourerait de façon plus fiable et sécurisée le commerce de produits CBD pour animaux.

Frustration chez les consommateurs

Cette décision intervient alors que de nombreux élus, législateurs, défenseurs de la filière CBD américaine et de groupes de consommateurs aient fait pression pour que le CBD soit vendu sous le statut de complément alimentaire.
Alors que les experts de la santé applaudissent l’appel de l’agence pour plus de preuves, la frustration grandit parmi les leaders du marché du CBD.

58% des 25-34 ans estiment que le CBD pourrait faire baisser le nombre de consommateurs de cannabis.

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Alors que la vente de fleurs de CBD a été validée par le Conseil d’Etat et qu’en Europe le marché du chanvre bien-être explose, Zeweed a voulu en savoir plus sur la façon dont le CBD est perçu dans l’Hexagone. Les Français sont-ils bien informés? Quels sont les modes de consommation privilégiés? Est-ce que le CBD peut faire baisser la consommation de cannabis? Analyse et décryptage du 1er sondage national sur le cannabidiol.

Premier enseignement à tirer de l’enquête menée par l’Ifop pour Zeweed en partenariat avec le Syndicat du Chanvre;  seuls deux Français sur cinq (40%) s’estiment bien informés sur le CBD. Un chiffre plutôt encourageant quand on sait que la dédiabolisation passe par l’information. Sans surprise, ce sont les jeunes qui sont les plus au fait avec 61% des moins de 35 ans qui seraient bien informés contre seulement 21% chez les seniors (plus de 65 ans).

Les électeurs de gauche très renseignés, les sympathisants de droite plutôt gauches sur le sujet.

Autant que l’âge des personnes interrogées, les affinités politique sont aussi clivantes puisque 60% des sympathisants La France Insoumise (LFI) se disent bien informés sur les indications et modes de consommation du CBD alors qu’ils ne sont que 25% pour les électeurs votant Les Républicains (LR). Nous apprenons aussi que contrairement aux idées reçues,  voter vert n’implique pas nécessairement  une bonne connaissance de la plante puisque seul 40% des sondés ayant donné leur suffrage au parti écologiste (EELV) en 2017 seraient bien informés sur le CBD.

Réponses à la question “Comment vous estimez-vous informés sur le CBD ?”

Plus d’un quart des Français a déjà essayé le CBD.

L’étude conduite par l’Ifop démontre aussi que plus d’un quart des Français (26%) a déjà gouté au CBD sous une de ses formes (huile, fleurs, tisane ou cosmétiques) alors que 12% des sondés en consomment régulièrement, un phénomène particulièrement dans les villes et CSP à haut revenus. Là aussi, ce sont les jeunes qui montrent l’exemple puisque 59% des 18-24 ans a déjà essayé au moins une fois le CBD.

Réponses à la question “Avez-vous déjà acheté du CBD, et si oui sous quelle forme?”

En ce qui concerne les fleurs de CBD, sa consommation est ventilée de façon égale aux deux bouts de l’échelle sociale : dirigeants et chômeurs sont ainsi les deux catégories les plus plus friandes de chanvre bien-être à fumer (respectivement 30 et 29%),  alors que la pratique ne récolte que 18% des suffrages chez les salariés d’entreprises privées.

Dirigeants et chômeurs sont les plus gros consommateurs de fleurs de CBD.

Dans ce contexte, seul 36% des sondés soutiennent la volonté du gouvernement d’interdire la vente de fleurs de CBD (décision suspendue par le Conseil d’Etat le 21 janvier) avec une majorité relative de 44% s’opposant à la volonté de l’exécutif de prohiber le commerce de fleurs de chanvre bien-être. Sur ce point, les écarts générationnels sont en revanche peu marqués.

Réponses à la question “Soutenez-vous la volonté du gouvernement d’interdire la vente de fleurs CBD?”

58% des 25-34 ans estiment que le CBD pourrait faire baisser le nombre de consommateurs de cannabis.

En cohérence avec le rejet de la position gouvernementale, 42% des français estiment que le CBD  pourrait faire baisser le nombre de consommateurs de cannabis.
Sur ce dernier point, les écarts sont en revanche très nets entre les moins de 35 ans et les 35-49 ans, qui adhèrent majoritairement à cette opinion (respectivement 55% et 49%) alors que chez les seniors, moins rompus aux charmes du cannabis comme à ceux du CBD, ils ne sont que 29% .

Pensez-vous que si la vente de produits à base de CBD était autorisée en France, cela pourrait faire diminuer en partie le nombre de consommateurs de cannabis (qui pourraient opter pour du CBD plutôt que pour le cannabis)
Réponses à la question “Pensez-vous que si la vente de produits à base de CBD était autorisée en France, cela pourrait faire diminuer en partie le nombre de consommateurs de cannabis ?”

Dernier enseignement : ce sont les sondés appartenant aux catégories consommant du cannabis qui estiment le plus que le CBD peut remplacer le cannabis pour les personnes qui essaient de se sevrer du THC.
Comme le professait Gaston Bachelard, “la connaissance vient de l’expérience” .

 

Sondage Ifop mené auprès d’un échantillon de 1 003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 21 au 24 janvier 2022.

Samuel Botton, le gourou de la green communication.

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Samuel Botton, 30 ans, spécialiste en relations publiques et communication de crise affiche dix ans d’expérience dans le milieu des médias et du conseil. Après avoir fait ses armes dans de grandes agences et institutions, il aspire à devenir « le communicant préféré de la matière communicante préférée ».

Julio Rémila : Depuis combien de temps as-tu ouvert cette agence ? Quelle est ta clientèle ?
Samuel Botton : STEP Conseil existe depuis un peu plus d’un an. On accompagne différentes typologies de clients. Ça peut aller des fonds d’investissements à des artistes, des sportifs et bien entendu Phytocann, l’un des plus gros producteurs de CBD en Europe.

Tu travailles avec beaucoup d’acteurs de la filière chanvre bien-être, un hasard ou un choix ?
Un heureux hasard je dirais. Je voyais monter la tendance du CBD depuis quelques années déjà. J’avais été démarché par plusieurs marques avant Phytocann, mais j’ai systématiquement décliné dans la mesure où on me demandait de faire de la « communication produit ». J’avais besoin d’une mission avec du sens et des axes de pédagogie à mettre en place. Puis Alexandre Lacarré, le PDG de Phytocann, m’appelle par le biais d’une connaissance commune et me met au défi.

“Là, j’ai 10 000m2 de plantations et un boss aussi fou que moi pour m’amuser”

Depuis, on ne s’est plus lâché. Encore aujourd’hui, beaucoup d’acteurs me contactent mais je fonctionne à la loyauté et à l’affect. Et puis soyons honnêtes, aucune structure ne peut s’aligner sur Phytocann en termes de champs des possibles. Quand en quelques semaines seulement, tu sors du BFM Business, l’AFP, L’Express, Quotidien, Le Figaro, des couvertures de magazines… C’est qu’il y a un truc. Et faire du conseil pour des boutiques, ça ne me fait pas vibrer. Là, j’ai 10 000m2 de plantations et un boss aussi fou que moi pour m’amuser. La campagne RP de Phytocann, on m’en parle plusieurs fois par semaine depuis plus de six mois (rires).

Penses-tu être un militant ? 
Je ne sais pas… Disons que je m’acquitte de ma mission avec le plus grand sérieux et la détermination qui me caractérise. Je monte au créneau quand c’est nécessaire et que l’industrie du CBD vit des moments troubles. Est-ce que je suis pour les légalisations des fleurs de CBD et de THC ? Evidemment. Nous sommes sur une vraie problématique économique et de santé publique. J’essaye de contribuer à ma modeste mesure. Pas toujours avec finesse, il est vrai, mais au moins on rigole bien, on choque et on éveille les consciences.

Est-ce des personnalités compliquées à gérer ?  
C’est beaucoup plus facile aujourd’hui que quand j’avais 23 ans. Maintenant, j’ai beaucoup plus d’assurance, d’expérience et de maîtrise. Et puis surtout je peux me permettre de dire non à qui je veux et quand je veux. Sans état d’âme. Forcément il y a des personnalités plus complexes à gérer que d’autres, mais tous et toutes savent qu’il y a une limite à ne pas franchir. Je n’ai pas monté STEP Conseil pour ressembler aux autres agences de com’ qui disent oui à tout et n’importe quoi juste pour sécuriser un budget. Il en va également de ma réputation et de celle de STEP Conseil. J’accorde énormément d’importance au bouche à oreille et à la parole que je donne à mes partenaires et clients.

Ton meilleur et ton pire souvenir avec ces clients ? 
Le meilleur souvenir avec Phytocann et Alex Lacarré c’est la couverture de Technikart. Je pensais pas qu’il jouerait autant le jeu sur le shooting photo.

Alexandre Lacarré lors du shooting photo pour la couverture du magazine Technikart

Pour les mauvais souvenirs, il n’y en a pas. Certaines journées sont plus difficiles que d’autres. Il y a parfois des situations à gérer en urgence, sous pression, mais en définitive, c’est aussi pour cela que je fais ce job.

« au moins on rigole bien, on choque et on éveille les consciences »

Qui rêves-tu d’avoir dans ton escarcelle ?
En toute franchise, j’estime avoir fait le tour de la question sur le CBD et le cannabis, je suis très bien avec Alexandre Lacarré et Phytocann. Quand tu joues au Real Madrid, que tu es une référence dans ton secteur, tu n’as pas envie de te retrouver dans un club de seconde zone comme le PSG. Et bien c’est pareil pour l’industrie du CBD. Après, dans d’autres secteurs, j’aimerais bien retrouver le milieu du sport ou travailler de nouveau avec une belle licorne française. Pour le reste je suis ouvert aux belles rencontres. Tant qu’il y a du sens, il y aura un sujet.

Tes conseils pour un débutant ?  
Du travail tout simplement. Même après 10 ans dans le milieu, je continue d’apprendre chaque jour. Ne pas avoir peur de se prendre des portes. C’est l’essence même de nos métiers. Nous exerçons une discipline, dans la com’ j’entends, qui demande une gymnastique quotidienne de l’esprit et une capacité de synthèse. À saupoudrer de bon sens et d’esprit logique évidemment.

Ton actualité ? 
En dehors du CBD, STEP Conseil est engagé sur différentes causes en faveur de l’intégration des personnes autistes en milieu professionnel ainsi que l’accès aux soins pour des personnes handicapées. C’est un combat complexe, long et difficile avec lequel je vis depuis bientôt 4 ans. J’essaye d’y apporter une modeste contribution car c’est une cause qui me touche. Pour le reste, j’accompagne actuellement plus d’une dizaine de clients de manière récurrente chaque mois et j’ai toujours 4 ou 5 missions ponctuelles en roulement sur du one-shot. Artistes, fonds d’investissements, syndicats professionnels, société à impact, entreprises d’avenir … les sujets ne manquent pas !

“Ça me fait rire de voir que certains, à des postes de dir’com’, pensent que l’argent résout tous les problèmes et qu’il suffit de payer pour qu’on parle de toi.”

Et demain ? 
On prépare plein de surprises pour les mois à venir avec Phytocann. Nous avons déjà annoncé une collab avec l’artiste Vincent Faudemer sur la marque Ivory. L’alliance du CBD, de l’art et du WEB.3. Et nous travaillons sur une nouvelle collab avec l’un des plus gros noms de la scène française … Mais je laisserai le soin à Alexandre-Henri Lacarré de vous en parler le moment venu.

Une anecdote à partager avec Zeweed ? 
Une anecdote… La semaine dernière, je faisais la tournée des rédactions par téléphone sur le sujet CBD. Sur les 9 journalistes que j’ai eu au téléphone, 3 d’entre eux m’ont dit avoir été contactés par mes concurrents pour obtenir « le même sujet que Phytocann » en avançant le fait qu’ils étaient « prêts à payer ce qu’il fallait ». Ça me fait rire de voir que certains, à des postes de dir’com’, pensent que l’argent résout tous les problèmes et qu’il suffit de payer pour qu’on parle de toi. C’est bien une logique de responsable marketing ça (rires). Je le vois aussi comme une belle reconnaissance du travail accompli. Tout le monde nous voit, veut être à notre place, mais personne ne sait comment faire. Je trouve ça rigolo

Propos recueillis par Julio Rémila.

Le Sénat français se prononce largement en faveur du développement de la filière chanvre et CBD

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La proposition de résolution du groupe écologiste en faveur du développement de la filière chanvre et d’une meilleure réglementation du CBD a largement été adoptée par le Sénat ce jeudi 17 novembre.

Guillaume Gontard, le président du groupe écologiste au Sénat et porteur de la résolution, est parvenu sans difficulté à faire approuver sa “Proposition de résolution en faveur du développement économique de la filière du chanvre et pour l’amélioration de la réglementation entourant le CBD“, puisque le texte été adopté par 179 voix contre 7.
Un voeu pieux puisque qu’une résolution du Sénat n’a pas de valeur contraignante pour le gouvernement et ne saurait faire loi.
Une résolution exprime en revanche une préoccupation des élus du Palais du Luxembourg qui par ce biais interpelle le gouvernement. Avec un tel suffrage, le message est clair et net à l’endroit de l’exécutif.

179 voix contre 7

Un gouvernement qui continu à jouer au gaulois réfractaire sur le CBD et l’a fait savoir par le biais de la secrétaire d’Etat en charge de la ruralité, Dominique Faure, qui a réaffirmé au Sénat la position de l’Etat « Si le cannabidiol (le CBD NDLR) n’est pas classé comme un stupéfiant, il s’agit quand même d’une substance psychoactive dont les risques pour la santé sont encore en cours d’analyse  […] Il n’a pas été établi que le CBD est dangereux mais il n’a pas non plus été établi scientifiquement dans quelle limite de consommation, il ne l’est pas […] Seule la science doit éclairer nos décisions».

LR, Ecologiste, Socialiste et Communistes unis pour soutenir la filière chanvre et CBD

Parmi les soutiens du texte, le sénateur socialiste, Gilbert-Luc Devinaz qui a qualifié sur Public Sénat la filière de chanvre de « pilier de la réindustrialisation écologiquement responsable ». « Qu’il s’agisse de filière de construction locale, des industries textiles, du développement des bioplastiques plus légers et compostables, d’une filière papier réinventée, du développement des produits cosmétiques, pharmaceutiques et de bien-être ». A ce titre, il a déploré que la filière n’ait pas bénéficié du plan de relance mis en place durant la pandémie.

Au sein du groupe LR, les élus ont aussi largement encouragé le gouvernement à faire plus en faveur de la filière chanvre. La sénatrice LR Laure Darcos regrettant « l’impossibilité pour les maîtres d’ouvrage de valoriser financièrement le béton de chanvre par le biais des certificats d’économie d’énergie […] les maîtres d’œuvre ne peuvent donc pas prétendre aux aides de l’Etat au titre de la rénovation de l’habitat“.

Enfin, pour la sénatrice du groupe CRCE (Groupe communiste républicain citoyen et écologiste) Marie-Noëlle Lienemann, c’est cette association cannabis et chanvre qui freine le développement de la filière. « Il ne s’agit pas de contourner le débat sur la législation du cannabis. Il faut avoir une attitude rationnelle », a-t-elle appelé.

 Les principales propositions du texte soutenu par 179 sénateurs sur 186:

  • L’ouverture de l’obtention du label « Agriculture biologique » à tous les produits du chanvre destinés à la consommation humaine et animale.
  • L’élargissement du catalogue des cultivars de chanvre bien-être autorisés à des variétés contenant moins de 1 % de THC.
  • La mis en place de doses journalières recommandées (DJR) non contraignantes de consommation de CBD, à mentionner sur les emballages des produits, afin de prévenir toute forme de consommation problématique des produits à base de CBD.
  • La mise en place d’ un encadrement de l’utilisation du CBD dans les compléments alimentaires.
  • L’ouverture de l’obtention du label « Agriculture biologique » à tous les produits du chanvre destinés à la consommation humaine et animale
  • La catégorisation des produits issus du chanvre à principe actif  (CBD, CBN, THC, CBG…) afin d’identifier ceux relevant du bien-être et de la consommation courante et ceux relevant du soin médical et du régime de la pharmacopée.
  • La mise à la disposition des forces de l’ordre (douane, police, gendarmerie) des tests portatifs permettant de distinguer précisément les teneurs respectives en CBD et en THC des produits brut.

 

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