Cannabis - Page 2

Ecologie et cannabis: à quand l’herbe verte?

En chambre, en serre ou en champs, la culture de cannabis est rarement compatible avec des objectifs de développement durable. Heureusement, des solutions existent pour réconcilier la belle herbe avec la nature.

Ce n’est pas parce que la culture du cannabis se légalise petit à petit qu’il faut faire n’importe quoi.
Or, force est de constater que de nombreuses plantations, indoor ou outdoor sont de véritables insultes à l’environnement et au climat réunis.
Sous serre, en terre ou au fond d’un placard, les cultures intérieures sont d’abord énergivores. L’usage démesuré de lampes à incandescence à forte puissance engloutit des volumes astronomiques d’électrons : de 4 000 à 6 000 kWh par kilo d’herbe produite. A cela, s’ajoutent les ventilateurs, systèmes d’extraction d’air, pompes, automates, etc.

Du CO2 par millions de tonnes

Selon certaines estimations, la demande des plantations US de cannabis flirte avec le 1% de la production américaine d’électricité : autant que le réseau informatique mondial du Bitcoin. Rapporté à l’intensité carbone du secteur électrique américain, cela représente une trentaine de millions de tonnes de CO2 par an expédié dans l’atmosphère. Pas négligeable. Amatrice de chaleur, Marie Jeanne est aussi une grande buveuse devant l’éternel. Dans certaines plantations californiennes, il faut compter 1 800 litres d’eau pour passer de la graine au plant prêt à être récolté.

Plastique partout, recyclage nulle part

Bien évidemment, tous les cultivateurs n’ont pas encore découvert les joies de l’agriculture biologique. Or, la culture industrielle de weed peut se révéler gourmandes en pesticides. Plus ou moins toxiques, ces petites molécules se retrouvent dans la fumée inhalée par les consommateurs et dans les eaux d’écoulement des cultures. De quoi se fâcher tout vert avec les protecteurs de la biodiversité. Et avec les usagers. Ce n’est pas tout.

11e plaie d’Egypte

Pour éviter tout relâchement d’odeurs et toute utilisation malencontreuse par les enfants, les autorités nord-Américaines obligent les producteurs de weed à empaqueter leurs produits dans des emballages à usage unique, opaques et résistants au déchirement. Réalisés avec plusieurs couches de matériaux, ces emballages sont impossibles à recycler et ne se dégradent qu’en plusieurs siècles.

Circuit fermé ou hydroponie

Telle quelle, la production d’herbe apparaît comme la 11e plaie d’Egypte. Ce n’est pas une fatalité. Certains industriels ont conçu des serres équipées de systèmes de filtration d’air et de circuit fermé d’eau. L’eau en surplus est collectée, filtrée et stockée, en attendant d’être à nouveau pulvérisée sur les plants. On peut aussi opter pour des techniques hydroponiques, sans terre, et dont la consommation en eau est de 90% inférieure à celles des techniques culturales traditionnelles.

Halte aux lampes à décharge

Difficile de se passer de lumière et de chaleur. Mais l’ont peut remplacer les très efficaces lampes à vapeur de sodium haute pression par des diodes électroniques (Led), dont les performances énergétiques (et agronomiques) ne cessent de croitre. Avec de sérieuses économies d’électricité à la clé. Reste à régler la gestion des déchets électroniques inhérents à l’utilisation des Led.

L’avenir est au large

Quid de l’emballage ? Sujet difficile, tant il est tributaire des législations nationales, voire locales. Certaines entreprises, telle la Californienne Ocean Cannabis fait réaliser ses emballages en plastiques récupérés dans l’océan et recyclé. Les emballages proposés par Sana Packaging sont réalisés en chanvre ou en plastique recyclé. En France, Terracycle produit, elle aussi, des plastiques avec des déchets collectés sur les plages.

Quels sont les effets du CBD et du THC sur la conduite?

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Peut-on consommer du CBD si on prend le volant? Combien de temps le THC reste-t-il actif et à quel point altère-t-il  la conduite ? A Sydney, les chercheurs de l’Initiative Lambert se sont penchés sur ces questions pour nous fournir des réponses précises.

Pour la première fois, des chercheurs ont étudiés les effets du cannabis sur notre capacité à conduire. L’étude, dirigée par l’Initiative Lambert* à l’Université de Sydney a été conjointement menée à l’Université de Maastricht, aux Pays-Bas.

Le CBD : sans danger sur la conduite

Les résultats ont été publiés en décembre dernier dans le très sérieux American Medical Association Journal.
Nous y apprenons entre autres que le cannabidiol (CBD), n’affecte nullement la conduite, mais que des quantités modérées de THC produisent en revanche des troubles légers, qui peuvent durer jusqu’à quatre heures, mais bien loin des troubles inhérents à la consommation d’alcool ou de tranquillisants précise le rapport. L’étude confirme la nécessité d’être vigilants lorsque l’on consomme du THC. Lors d’autres observations, les scientifiques auront donc confirmé que  le caractère non-psychotrope du CBD, et par là même son innocuité au volant.

Le THC : des effets invalidants pouvant persister quatre heure

Le directeur de la recherche, le Dr Thomas Arkell, détaille les résultats :  «les données recueillies indiquent pour la première fois que le CBD, lorsqu’il est administré sans THC, n’affecte aucunement la capacité d’un sujet à conduire. C’est une excellente nouvelle pour ceux qui utilisent ou envisagent un traitement utilisant des produits à base de cannabidiol ”
Depuis quelques années, de considérables avancées ont été faite dans les traitements médicaux à base de cannabis. Un nombre croissante de produits contenant du CBD ou/et du THC pour des conditions telles que l’épilepsie, l’anxiété, la douleur chronique ou encore le traitement d’addictions ont ainsi fait leur apparition en milieu clinique et en pharmacie dans certains pays.

Dr. Thomas Arkel (crédits photo University of Sydney)

Recherches menées conjointement en Australie et aux Pays-Bas

La recherche, menée aux Pays-Bas, a été menée auprès de sujets ayant inhalé du cannabis contenant différents mélanges de THC et de CBD. Les candidats ont ensuite effectué, dans des conditions contrôlées, un trajet de 100 kilomètres sur les routes publiques. Ces test ont été menés  40 minutes et quatre heures après la consommation. Le cannabis contenant principalement du CBD n’a aucunement altéré la conduite.  Le cannabis contenant du THC, ou un mélange THC / CBD, a provoqué une légère altération mesurée 40 minutes plus tard. Après quatre heures, aucune altération n’a été remarquée.

Etude de référence?

«Avec l’évolution des lois sur le cannabis à l’échelle mondiale, les Etats ayant légalisé ont besoin de légiférer sur des bases scientifiques précises et fiables. Ces résultats fournissent des informations indispensables sur les effets causés par les différents types de cannabis. Nous espérons que notre travail aidera à orienter la politique de sécurité routière, que ce soit en Australie, aux Pays-Bas ou ailleurs» , a conclu le scientifique, laissant entrevoir la possibilité que l’étude puisse servir de socle légal pour l’élaboration d’une politique internationale sur le cannabis au volant.

*L’initiative Lambert regroupe une vingtaine de chercheurs qui étudient les effets des cannabinoïdes sur l’organisme. Leurs laboratoires sont hébergés au sein de  l’Université de Sydney.

Quand Gainsbourg chantait la Ganja

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Il y a 30 ans, Serge Gainsbourg nous quittait. Si l’homme à tête de choux n’était qu’un fumeur de Gitanes, il n’aura jamais été insensible aux charmes du cannabis. Un penchant pour la ganja-culture qui nous offrira le révolutionnaire Aux Armes et caetera ainsi que Cannabis, film dans lequel il donne la réplique à Jane Birkin et compose une sublime bande-originale écrite avec un certain Jean Claude Vannier.

Un an après leur rencontre sur le tournage de Slogan (1969) le couple naissant Gainsbourg/Birkin partage de nouveau l’affiche dans une romance policière réalisée par Pierre Koralnik, que Serge retrouve trois ans après leur collaboration sur le téléfilm Anna (1967).
Si le scénario comme le jeu d’acteur n’ont rien de stupéfiant dans cette production que même la splendide et systématiquement dévêtue Jane Birkin ne parvient à sauver, la musique originale signée Gainsbourg/Vannier vaut très largement de subir ce polar de série B.

Gainsbourg, Birkin, cannabis,

Après avoir composé la B.O. de  Mann 70 (1968), écrit le célèbre “Requiem Pour Un Con” pour Le Pacha (1968),  “L’Herbe Tendre”, entendu dans Ce Sacré Grand-Père (1968), et le titre”L’Alouette” pour La Horse (1970), Gainsbourg signe avec Cannabis(1970) une de ses meilleures musiques de film.
Mi-rock mi-planante, la B.O.  made in Gainsbarre donnera toutes ses lettres de noblesse à ce qui est sans doute le meilleur long-métrage de Pierre Koralnik. (Les deux autre films notables du réalisateur seront Nestor Burma et l’Instit’…).

Cannabis, c’est aussi la première collaboration de Serge Gainsbourg avec Jean-Claude Vannier, génial arrangeur-compositeur avec qui il écrira deux ans plus tard un chef d’oeuvre: “L’Histoire de Mélodie Nelson“.

Parmi les meilleurs titres joués dans le film, l’éponyme “Cannabis”  que l’on retrouvera en intro et outro (en version instrumentale pour le générique de fin).
Très rock, prologue à la texture électrique de l’album “Rock around the Bunker“, “Cannabis” donne d’emblée le ton de ce polar noir interdit aux moins de 18 ans “La mort a pour moi le visage d’une enfant/Quand soudain, je perds la raison / Est-ce un maléfice? / Ou l’effet subtil du cannabis?”.
Le très inspiré “I want to feel crazy” (chanté par Jane Birkin façon Maryline Monroe) est un délicieux prélude aux sublimes arrangement que Jean Claude Vanier nous offrira sur l’Histoire de Melody Nelson.

Serge Gainsbourg, Cannabis, Jane Birkin, Cinéma,
Chanvre Indien” tient ses promesses en nous transportant dans un planante ambiance orientale aux parfums de haschisch alors que le titre “Dernière blessure” nous rappelle autant les violons Initial BB qu’il annonce les enivrants arrangements de La Valse de Melody.
Boudé par les critiques et le publique à sa sortie, Cannabis jouit aujourd’hui d’un statut de cult-movie chez les grands Gainsbourg-aficionados.
Puisse cet article élargir le cercle des fans de Cannabis, le film.

la Bande-Originale intégrale de Cannabis avec tous les titres dont nous vous parlions, c’est ici:

Quand les Etats-Unis encourageait la culture du chanvre pour gagner la guerre.

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Hemp for Victory, c’est l’incroyable documentaire financé par le gouvernement américain afin de louer les vertus du chanvre. Sorti durant la seconde guerre mondiale, le film de 13 minutes explique comment faire pousser du cannabis pour soutenir l’effort de guerre. Retour sur une période où la belle plante était un des étendards de la lutte contre le totalitarisme nazi et les velléités impérialistes nipponnes.

1942. Les Etats-Unis, KO-debout après l’anéantissement de leur base navale de Pearl Harbor rentrent du jour au lendemain en guerre contre le Japon et l’Allemagne.
Pris de court, l’administration Roosevelt se heurte à un gros soucis logistique : le pays de l’oncle Sam ne dispose pratiquement d’aucun moyen de production pour fabriquer cordes, toiles et textiles -pièces essentielles à la machine de guerre-, la plupart des fibres étant importées.
Face à la crise, le gouvernement n’aura d’autre choix que d’opérer un virage à 180 degrés quant à sa position sur le chanvre.
Car c’est ce même gouvernement qui avait tout fait pour freiner son essor commercial au niveau fédérale, en imposant en 1937 une très lourde taxe sur la production de chanvre, AKA cannabis.

Supervisé par l’USDA (United State Department of Agriculture), ce précieux segment de 13 minutes a été commandé afin d’encourager les agriculteurs à cultiver du chanvre pour soutenir l’effort de guerre. Nourri de louanges à l’égard du cannabis, d’explications sur la façon de le faire pousser et déclinant toutes les utilisation possibles que l’on peut en tirer, tout y est pour faire de l’agriculteur américain lambda un pro de la culture de chanvre.
Pendant près d’un demi-siècle, le documentaire restera des plus confidentiels. Le gouvernement des États-Unis allant jusqu’à nier avoir commandé un tel film .Les activiste Jack Herer et Marria Farrow réussiront à s’en procurer une copie en 1989, pour la dispatcher ensuite dans les milieux militants et le Congrès Américain. Sacré Jack!

 

 

Exposition au cannabis: un non-fumeur peut-il être positif à un test ?

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Alors que les effets du tabagisme passif sont largement documentés par de nombreuses études et recherches, l’impact du cannabisme passif est encore peu connu. Est-il possible d’être contrôlé positif au cannabis juste en étant en présence de fumeurs? Eléments de réponse.

Nous avons  tous un ami qui ne fume pas pour ramener tout le monde sain et sauf à la maison.
Et à chaque fois, la même précaution s’impose: tenir le pote en question à distance des effluves de weed pour garantir sa ganja-sobriété.

Pourtant, les effets de l’inhalation de la fumée dite passive du cannabis sont mal connus:
Faut-il à tout prix éviter de fumer en présence de ces personnes ? Est-ce qu’ouvrir la fenêtre suffit ? Risque-t-on d’être contrôlé positif lors d’un contrôle de police même si on a pas consommé ?

Pour un joint fumé, 30% du THC sera inhalé alors que 70% des effets actifs restent en suspension dans l’air

Ces questions, médecins et de scientifiques y ont répondu avec une première étude britannique parue de 1999 qui concluait qu’ « environ 50% du THC et des autres cannabinoïdes présents dans une cigarette de cannabis entrent dans la fumée principale et sont inhalés. La quantité absorbée par les poumons dépend de la façon dont on fume ».
Mauvaise nouvelles pour les abstinents.
En 2005, une nouvelle étude va plus loin et révèle que c’est seulement 30% du THC qui est inhalé après une bouffée.
Et donc 70% qui restent en suspension dans l’air.
Le verdict est sans appel, il y a matière à ivresse cannabique dans la fumée passive.
Il devient alors légitime d’estimer qu’allumer un joint en présence de non-fumeurs est dangereux pour eux.

La ventilation, seule arme pour lutter contre l'”effet entourage”.

En 2015 sort une nouvelle étude nommée « exposition des non-fumeurs à la fumée de cannabis»  objectivera le débat.
12 sujets, dont une moitié de fumeur et l’autre non sont enfermés dans une pièce où la fumée de ganja émanant des 6 fumeurs est abondante.
La même expérience est ensuite réitérée dans une pièce largement ventilée.

Dans le premier cas, les fumeurs passifs présentaient des taux de THC dans le sang et l’urine qui étaient largement détectables par des tests.
Les chercheurs expliquent que « l‘exposition à la fumée de cannabis dans une chambre non ventilée a produit des augmentations mineures du rythme cardiaque, des effets modérés de la drogue et des niveaux mineurs, mais détectables, de dégradation des performances lors de certaines évaluations comportementales/cognitives ». En clair, ils étaient stone.

La deuxième étude avec une pièce aérée montrera des résultats radicalement différents.
Pour les responsables de l’étude « les non-fumeurs sous ventilation n’avaient pas de niveaux détectables de cannabinoïdes dans le sang au-delà des 30 minutes suivant la période d’exposition, n’ont pas eu de résultats positifs aux tests d’urine et n’ont pas signalé d’augmentation significative des effets subjectifs de la drogue ».
Conclusion: ouvrez les fenêtres, amusez-vous sur une terrasse, dans un parc .. ou rentrez à pied

Corée du Nord : la dictature ganja-friendly

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La Corée du Nord est une des dictatures les plus sévères de la planète, un régime qui effraie autant qu’il intrigue. Paradoxe: dans ce pays où la liberté ne se rêve plus, le cannabis y est consommée en toute impunité. ZEWEED a mené l’enquête.

Légal? Oui et Non

Dire que le Cannabis est légal en Corée du Nord serait grossièrement exagéré. Il s’agit plus d’un compromis tacite que d’une légalisation à proprement parler. Fumer est largement toléré par la population et socialement accepté. Le globe-trotteur et photographe Darmon Richter partage sur son blog un témoignage fascinant.  Il s’est fumé plusieurs joints qu’il a lui-même définis comme étant “comiquement gros” au milieu d’un marché bondé sans avoir la moindre réaction négative.
Un Cannabis assez peu chargé en THC (et donc peu psychotrope) dont il a acheté un sac en plastique rempli sur place pour la modique somme de 50 centimes.

Dans un pays extrêmement surveillé, cultivant la paranoïa et la dénonciation (à l’instar de leur grand frère soviétique) un tel acte aurait pu avoir des conséquences très graves.
On peut donc en conclure que les autorités ne s’intéressent pas à la plante, une supposition appuyée par une déclaration rapportée par la radio “Open Radio for north Korea” en 2010. La radio “Ouverte à destination de la Corée du Nord” est une structure à but non lucratif installée à Séoul et financée par des Américains. Son but est de diffuser les témoignages, des chansons et des informations venant d’en dehors de la dictature. L’association a cité un déflecteur souhaitant rester anonyme par peur de représailles: selon ses propos le régime du Grand Leader nord-coréen Kim Jong-Un ne considère même pas le Cannabis comme une drogue.

Substitut de tabac

Un reportage de nos confrères de Vice datant de 2013 dresse le portrait d’un pays ayant une attitude assez proche au sujet du Cannabis de celle-là Russie soviétique pendant la guerre froide.
En effet, comme chez nos voisins slaves jusqu’en 1974, la Corée du Nord tolère le Cannabis, mais uniquement tel un vice nécessaire.
Le Cannabis est consommé comme un substitut du tabac les cigarettes étant très coûteuses pour les classes prolétaires (qui représente une énorme majorité de la population).
Le pays ayant une énorme culture du secret et une communication presque inexistante en dehors de la propagande il est impossible de connaître la position officielle du “Grand Leader” Nord-Coréens.

En extrapolant à partir des données qui nous sont disponibles deux scénarios semblent vraisemblables:
-Soit à la manière de leurs grand-frères soviétiques ils vont progressivement durcir leurs lois pour rendre le Cannabis illégal.
Une démarche qui pourrait provoquer de nombreuses révoltes, le ‘ip dambae’ (ou substitut de tabac en français) étant un des seuls vices accessibles à tous.
-Soit, à la manière de leurs anciens compatriotes sud-coréens le pays va se diriger vers une légalisation partielle. La Corée du Sud étant le premier pays d’Asie du Sud-est à autoriser le Cannabis médical elle s’ouvre à un marché juteux qui pourrait attirer des convoitises.

S’il nous est impossible de rentrer plus en détail sur la direction qui sera prise par le pays, il est certain que le royaume ermite va en tirer parti pour sa propagande.
L’attention apportée à la dictature sur le sujet a bien été remarquée par les autorités du royaume ermite.

Capitalisme, famines et fonsdales

Si vous êtes déjà prêts à prendre le premier vol pour la frontière chinoise (aucun vol n’allant directement dans le pays), voici quelques faits pour relativiser “la chance” des stoners nord-coréens.
Le chanvre est cultivé dans le pays, mais uniquement pour usage de ses fibres, il n’existe pas de champs de Cannabis bichonnés par des paysans Nord-Coréens. Cela n’implique donc pas de variétés multiples ou de suivi de qualité.

Ce n’est rien de très étonnant quand on sait que les autorités doivent approuver des semences de chaque paysan, toute infraction pouvant résulter dans un internement en camp de travail ou de rééducation.
De nombreux plants de Ganja poussent de manière sauvage dans les montagnes et dans les champs comme vous pouvez le voir dans ses images prises par le Youtuber “Fun with Louis”.

On rappelle que même si ses images paraissent paradisiaques le pays a plus de camps de travails que de plages à surfer. Une image qui est à 1000 lieux du circuit proposé par les autorités aux journalistes de Vice lors de leur voyage y avec une délégation américaine menée par Dennis Rodman.

Ils ont découvert que de luxueux centres commerciaux existent remplis de produits étrangers et de provisions fraîches afin d’impressionner les étrangers.
Un étalage qui existe en dépit de famines récurrentes et souvent dramatiques dans le pays.
Pas de bol si vous avez une fringale après toute cette weed sauvage: les magasins ne prennent aucune carte de crédit. Si vous n’avez pas d’argent liquide, vous resterez donc sur votre fonsdale.

Du bon usage de la presse écrite

Enfin si vous souhaitez partir en vacances dans le pays, sachez qu’une bonne partie des guides font partie de la police secrète (et sont particulièrement sensible aux manques de respect des étrangers).
Le pays n’ayant pas à proprement parler de relation diplomatique avec l’extérieur vous pourriez terminer votre vie en prison pour avoir roulé avec la mauvaise page du Rodong Sinmun (l’organe de propagande du pays). Tous les Nord-Coréens utilisent ses pages pour rouler en faisant très attention qu’aucune mention ou photo du grand leader ne soit pliée ou endommagée. Au pays où le traducteur  imposé ne vous lâchera jamais, vous pourrez toujours vous rabattre sur le Guide du Routard: il ne vous servira à rien.

MyDx, l’appareil portable qui mesure en quelques secondes le taux de THC et de CBD

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Si la vente de fleurs de CBD est autorisée, son commerce reste dans la ligne de mire du nouveau  gouvernement. Raison invoquée : l’impossibilité pour les policiers de distinguer le chanvre bien-être (CBD) du cannabis récréatif (THC). Un argument qui tient de la borne et que Zeweed se propose de balayer en équipant les képis d’un génial outil : l’analyseur portable MyDx.

MyDx Analyzer, c’est l’appareil révolutionnaire qui dresse en quelques secondes un portrait complet des cannabinoïdes (THC, CBD, CBG, THCA, CBN…) de l’herbe insérée dans cette épatante petite boîte de la taille d’un gros smartphone.

En isolant et quantifiant chaque cannabinoïde, cette merveille de technologie a tout pour plaire aux consommateurs de CBD comme aux pouvoirs publiques. Cerise sur la fleur de chanvre: cet appareil réalise également un examen complet des terpènes. Un bonus des plus appréciable quant on connaît le rôle clef des terpènes en question sur le cerveau et donc des effets à escompter.

Son fonctionnement est simplissime: il suffit de placer un échantillon d’herbe dans le petit boitier en plastique prévu à cet effet et l’introduire dans l’analyseur.
Le MyDx offre également la possibilité d’analyser du cannabis fraîchement récolté et d’ainsi voir évoluer jour après jour la progression et répartition des cannabinoïdes. Un bon affinage étant crucial, cet outil chic et choc peut se révéler très précieux.

L’appareil est aussi doté d’une connexion Blue-Tooth qui permet d’accéder à différentes options d’interprétation, afin que vous (ou le policier qui vous contrôlerait) puisse en garder une trace précise.

Si son prix est conséquent (à peu près 700€), il est réutilisable à l’infini, contrairement aux testes de taux de THC employés en Suisse ou en Italie par les forces de l’ordre.

Commande et informations supplémentaires disponibles sur le site de MyDX 

Quand ça tourne dans le bureau ovale.

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Sur quarante-six élus à avoir exercé la magistrature suprême, dix (sans compter Bill Clinton) auront entretenu une liaison assumée avec le cannabis. Soit un président aux yeux rouge pour quatre locataires de la Maison Blanche. Petits portraits des dirigeants  les plus détendus du monde libre.

Georges Washington

Au XVIIIème siècle, le chanvre était largement cultivé afin de produire cordes et textiles (le chanvre utilisé pour sa fibre ne contient en revanche qu’une faible quantité de THC, l’agent psychoactif). Si le premier président des États-Unis a largement incité ses concitoyens à faire pousser la plante pour sa fibre, les cultures personnelles de Georges W. étaient destinées à un tout autre usage. Le 5 mai 1765, le premier président des États-Unis notera « qu’il est nécessaire de séparer plants mâles et femelles dès que possible, afin de tirer du chanvre le meilleur profit ».  À la fin de la même année l’homme  dont ont retrouve le visage sur tous les billets de 1 dollar écrira que « le chanvre est une remarquable plante, tant pour ses applications textiles et maritimes que pour ses vertus médicinales hautement appréciables».  Un Nouveau Monde est né !

Thomas Jefferson

Avant de devenir Président, Jefferson occupait le poste d’ambassadeur des États-Unis en France.
En cette fin du XVIIIème siècle, alors que le futur chef d’Etat est encore diplomate, le tout Paris s’entiche du cannabis. Salons et clubs dédiés au haschisch fleurissent et s’installent dans les beaux quartiers de la capitale. Jefferson est immédiatement conquis par l’effet de la plante, tant et si bien qu’une fois revenu au pays, il fit venir de Chine des graines d’indica réputées pour leur puissance psychotrope. Le co-rédacteur de la Déclaration d’Indépendance écrira au sujet de ses stupéfiantes habitudes que  “Certaines de mes meilleures heures ont été passées assis sur ma véranda arrière, fumant du chanvre et observant à perte de vue.” Dude présidentiel.

James Madison

Le père et co-rédacteur de la Constitution des US a régulièrement soutenu que c’est un beau soir de juillet qu’il avait soudainement eu  “l’inspiration et la perspicacité” de concevoir et rédiger les bases du texte fondateur de la démocratie américaine. Wikileaf précise à cet effet que “il est probable que le président Madison se réfère à une variété de cannabis récréatif très prisée par les premiers colons.” Et tout porte à croire que la partie «perspicacité»” dont il fait mention, lorsqu’il rédigeât une grande partie de la constitution, fait référence aux propriétés psychotropes de la belle plante.

James Monroe

France encore. Dans le pays de toutes les tentations, le futur président James Monroe qui fut (comme Jefferson) ambassadeur des États-Unis en France, s’est adonné à Paris (encore comme Jefferson) aux plaisirs du haschisch.  De retour aux États-Unis,  le  premier chef d’Etat du Nouveau Monde à avoir pris parti contre l’esclavagisme continuera de consommer du haschisch régulièrement, et ce jusqu’à sa mort à 74 ans.

Andrew Jackson

Le célèbre général de l’armée américaine et président Andrew Jackson consignait régulièrement dans son journal fumer du cannabis avec ses troupes. « Pour apaiser ma conscience comme celle de mes hommes après l’horreur du combat ». (durant les peu glorieuses guerres amérindiennes du Mississippi). Une intuitive initiative tant il est désormais prouvé que le cannabis est un très bon traitement contre la douleur les angoisses post-traumatique.

Zachary Taylor

À l’instar de Jackson, le 12e président américain fumait de la marijuana avec ses officiers et soldats. Toujours à l’instar de Jackson, le chef de l’exécutif avait souligné les avantages thérapeutiques de mère ganja, remarques scrupuleusement notées dans son journal. Il fut emporté par le choléra après seulement un an et quatre mois de présidence.

Franklin Pierce

L’un des trois militaires de cette liste à devenir président. L’un des trois présidents issus de l’école la plus stricte qui soit; l’armée. Et pourtant, tout comme ses illustres prédécesseurs Jackson et Taylor, le président Pierce aimait tâter du pétard autour du feu avec ses troupes, durant la guerre américano-mexicaine.  Dans une lettre à sa famille, Franklin Pierce écrira que fumer de la weed était «à peu près la seule bonne chose à faire dans cette guerre ».  Les G.I envoyés au front pendant la guerre du Viet Nam suivront le conseil.

 

John F. Kennedy

JFK a utilisé la marijuana pour traiter de sévères douleurs au dos. Selon nombre de témoignages écrits, dont celui de Michael Meagher qui dans «John F. Kennedy: A Biography», décrit une scène à la Maison Blanche: «Le 16 juillet au soir, Jim Truitt, Kennedy et Mary Meyer ont fumé de la marijuana ensemble. … Le président a fumé trois des six joints que Mary lui a apportés. Au début, il ne ressentait aucun effet. Puis il ferma les yeux et refusa un quatrième joint. ” « Peut-être pas une bonne idée… supposons que les Russes fassent quelque chose maintenant”.

Bill Clinton

Sacré Bill, jamais avare de quelque étonnante pirouette sémantique ( voir son témoignage devant le congrès à la suite de l’affaire Lewinski). En 1992, au sujet de sa consommation de marijuana  le 42e président américain declarera: «Quand j’étais en Angleterre, j’ai expérimenté la marijuana une ou deux fois. Mais je n’ai jamais inhalé la fumée parce que je n’aimais pas. ». Une rhétorique d’avocat dans toute sa superbe: effectivement, Clinton dit vrai comme le confirmera Christopher Hitchens, un de ses amis étudiants à Oxford de l’époque : « Bill ne fumait pas. Il n’aimait pas la fumée. Mais les space cakes en revanche, oh oui ! ».
Son compagnon d’études précisera :  « Bill, il était très brownies chocolat-pécan au beurre de cannabis. Ça, oui, il aimait beaucoup. Mais effectivement, il ne les inhalait pas. »

 

George W. Bush

Le successeur de Bill, nettement plus candide, est connu pour avoir dans sa jeunesse abusé de l’alcool et des excitants colombien, travers  qu’il a à plusieurs reprises admis. Maias curieusement, Georges W. esquivait toute question concernant sa consommation de weed. Un soucis de discrétion vite balayé par le naturel de Junior qui en 2010 confessera à son biographe Douglas Wead (oui, à prononcer comme «weed») «Je ne répondrais pas aux questions sur la marijuana. Tu sais pourquoi? Parce que je ne veux pas qu’un petit enfant fasse ce que j’ai essayé”. Douglas Wead fera évidemment mention de cette phrase dans le livre…

Barack Obama

Le président qui aura sans aucun doute le plus œuvré pour la dépénalisation et légalisation du cannabis a évoqué sans tabou sa consommation de weed dans ses vertes années, taclant gentiment  à Bill Clinton au passage «Quand j’étais plus jeune, je fumais. Et oui… j’inhalais. C’est comme ça que ça marche, non ? » (en 2008, lors de sa course à la présidence). Pendant son mandat  et de façon précise : «  Oui, j’ai fumé de l’herbe quand j’étais jeune, et oui, je considère ça comme une mauvaise habitude. Un léger vice ? Peut-être. Mais pas différent de celui des cigarettes que j’ai fumé gamin. Et je ne crois pas que cela soit plus dangereux que l’alcool » Enfin, en saluant  la  décision du Colorado et de l’État de Washington de légaliser la ganja il ajoutera : « Il est important pour une société de ne pas avoir une situation dans laquelle une grande partie des gens ont à un moment ou un autre enfreint la loi et dont seulement une petite partie soit punie pour cela. ».

Quant à Donald J. Trump, il est farouchement contre et a toujours soutenu n’avoir jamais tâter du pétard.  Un hermétisme aux vertus apaisantes de la belle plante (nous parlons de weed, pas de Melania) qui pourrait expliquer le troublant comportement de l’ex-locataire de la Maison Blanche.

Enfin, si Joe Biden n’a pas exactement le profil d’un grand enthousiaste de l’herbe (et ce malgré une propension à la lenteur qu’aucun sofa-stoner ne pourrait lui envier) il n’a pas encore déclaré sa flamme pour l’herbe. Gageons que quatre ans à la tête du pays de tous les possibles auront raison de ses sobres convictions.

A l’heure d’Halloween : Cannabis et sorcellerie

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Et si le pouvoir mystérieux et occulte des sorcières du moyen-Age venait du cannabis? C’est en tous cas ce que soutient Chris Benette dans son livre  “Liber 420: Cannabis, Magickal Herbs and the Occult”. Sortez vos chaudrons, philtres et feuilles en tous genre, je vous emènne sur les chemins de la ganja-magie.

Les sorcières fumeuses de weed: réalité ou fiction?

Un peu des deux, comme le résume assez bien la thèse très controversée du célèbre Jack Herrer . Ce grand prêtre de la weed pensait que la plante démoniaque évoquée lors du procès de Jeanne d’Arc (accusée de sorcellerie) était tout simplement du cannabis.
Le peu de certitudes établies, comme l’explique Chris Bennett , sont les témoignages apposés sur grimoires qui étaient à l’époque interdits (et donc pas toujours en très bon état) ou via les retranscriptions des fameuses minutes des procès de l’Inquisition. C’est-à-dire des aveux tirées sous la torture et à la relative fiabilité.

In weed we trust

Difficile donc de ne pas généraliser les pratiques des sorcières car dès l’arrivée des inquisiteurs la limite entre les pratiquantes de magie blanche (du type divinatoire et guérisseur) ou noire (qui est destinée à contrôler ou à blesser autrui) est devenue ténue.

Cannabis et mandragore

Ce qui est certain c’est que le cannabis était parmi leurs plantes de prédilection . Elle était principalement utilisée pour ses vertues médicinales équilibrant d’autres plantes aux principes actifs puissants comme par exemple la mandragore. Utilisée souvent sous forme de teinture, le cannabis faisait parti des ingrédients premiers de ces magiciennes des bois.
Ses décoctions sont d’ailleurs à l’origine de la légende des balais volants : le bout du manche était recouvert de potions aphrodisiaques et psychédéliques pour faire de l’instrument ménager un infernal sex toy pour vraiment s’envoyer en l’air.

Crowley et l’avènement des Wicca

Pour que la cannabis devienne un élément central  de la magie, il faut attendre l’arrivée d’Aleister Crowley au 19ème siècle. Le père décrié de la magie dite “cérémoniale” dont les travaux reposent sur les fondamentaux païens et intellectuels de la sorcellerie.
Ce grand fêtard connu pour ses orgies “démoniaques” incite tous ses disciples à fumer avec panache pour mieux communier avec les esprits et surtout pour s’approcher un des buts ultimes des pratiquants de la magie: atteindre le plan astral.

Aleister Crowley, AKA “L’homme le plus malsain du monde”.

“L’homme le plus malsain au monde” comme il était surnommé par ses détracteurs sera une influence majeure (une fois quelque peu assainie) pour le mouvement Wicca qui se concentrera plus sur la communion avec l’univers qu’avec la chair. Le cannabis en revanche est resté intact parmi les fondamentaux incontournables pour ses nouvelles pratiquantes de la magie qui sont près d’un million de nos jours.

Sorcières verte et herbe rouge

Même à l’ère digitale Weed et sorcières semblent toujours aller de paire.
Le cannabis menstruel est une des dernières modes parmi les néo sorcières Wicca. Une tendance qui vient d’Équateur ou elles appellent cette herbe sacrée utilisée lors de cérémonies mystiques “Santa Maria“. Le principe est simple, la plante est nourrie par le sang très chargé en azote des règles et, si possible, elle est toujours arrosée les soirs de pleine lune.
Cela donne d’après les témoignages des plantes très riches qui apportent des visions puissantes.
Apparemment le goût serait étonnement doux et la ganja luxuriante. Un vrai tour de magie verte.

 

Ed Rosenthal, l’homme qui murmurait à l’oreille du chanvre.

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Bien avant l’arrivée des growboxs et autres kits pour faire pousser chez soi, Ed Rosenthal était déjà en train de développer des techniques désormais utilisées par tous les cultivateurs en herbe.  Aux cotés de Jack Herer, le “doc'” Rosenthal est sans doute un des plus grand activiste et défenseur du cannabis aux États-Unis.
Portrait d’un gourou de la ganja.

S’ il y existait un mont Rushmore du chanvre, Ed Rosenthal y serait probablement représenté entre la reine de hasch Milan Jansen et  Jack “l’hemperor” Herer.
Comme Mila, il a fait avancer la qualité du cannabis consommé en améliorant les techniques qui l’entourent et comme Jack, il a fait avancer les mentalités mais aussi les lois des Etats-Unis.
A l’âge de 74 ans, le cultivateur né dans le Bronx profite enfin du fruit (ou dans le cas présent de la fleur) du combat de sa vie pour avoir le droit de faire pousser du cannabis en paix.
Ce maître zen de l’horticulture partage son savoir sur la plante depuis plus de 35 ans.

Rédacteur spécialisé growing chez High Times

Rien de très surprenant quand on apprend qu’il a commencé sa carrière en tant que rédacteur pour le mythique magazine High Times dans les années 80/90. C’est là qu’il développe ses talents sur le sujet aux côtés de l’intelligentsia alternative américaine et qu’il se lie d’amitié pour Jack Herer dont il s’inspirera pour de nombreuses publications.
Comme lui il a accumulé une masse presque encyclopédique de connaissances publiant des guides de jardinage bien sûr mais aussi des ouvrages sur l’apport social, économique et humain du chanvre sur la société.
Une cause qu’il embrasse jusqu’au tribunal puisqu’en 2002 (alors qu’il l’accord et le soutien absolu de la municipalité de la ville d’Oakland), il est arrêté par les agents fédéraux de la FDA.

Arrêté par la Food & Drug Administration

L’affaire fait grand bruit puisqu’elle démontre l’absurdité du système américain dans lequel les lois locales et nationales s’affrontent.
De son côté il a la proposition 215 (qu’il a participé à écrire et à faire voter) qui autorise le Cannabis médical dans la ville mais il fait face au gouvernement américain qui cherche à faire un exemple.
De l’aveu d’une jurée (dont vous pouvez trouver le témoignage ici) le procès est loin d’être impartial. Même si il n’est condamné qu’à un jour de prison il lance une procédure d’appel concluante pour révoquer la peine qu’il a déjà servi. En 2007 rebelote il est à nouveau inculpé par le Bureau du Procureur des États-Unis en personne… Mais il ne se voit pas ajouter un seul jour de prison à sa peine en dépit de sa condamnation. N’ayant jamais perdu son calme (et donc sa crédibilité) dans cette affaire très médiatique il attire une grande majorité de l’opinion publique de son côté.

Ed Rosenthal à la sortie de son procès (lunettes rondes, chemise blanche, veste gris-vert)

Deux fois condamné à un jour de prison

L’homme qui d’après Tommy Chong lui-même “a converti plus de monde au cannabis que Cheech et Chong” est loin d’être un rigolo (en dépit d’un grand sens de l’humour).
Il donne régulièrement des cours à l’université d’Oaksterdam – la seule au monde dédiée exclusivement au chanvre – afin de répondre aux questions des jeunes pousses sur leur manuel. Un manuel qui se trouve être son best seller: “Ed Rosenthal’s Marijuana Grower’s Handbook” (le guide d’Ed Rosenthal pour les cultivateurs de Marie-Jeanne).
Même si il a vendu pour plus de 2 millions d’exemplaires de ses livres, Ed a gardé la tête froide et la main verte.

Il a lancé sa propre chaîne Youtube AskEd420 dans laquelle il vante les mérites de son université située à Oakland “que les gens doivent absolument rejoindre sinon [il] se fera viré”, il donne des conseils botaniques et il explique aux internautes comment utiliser les produits qu’il a inventé.
Que rajouter si ce n’est silence:  Le prof le plus cool de la planète va parler.