On a testé pour vous le vaporisateur.

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Plus sain, plus efficace, plus économique, le vaporisateur ravit de plus en plus de cannabis aficionados. Un mode de consommation  que notre journaliste Matisse a exploré undercover.

Tous les fumeurs l’aiment ce petit rituel du soir quand toutes les tâches de la journée ont été accomplies : on s’assoie confortablement, on sort son petit attirail. Certains ont toute une boîte pour ranger leurs feuilles à rouler, leur grinder, leur tabac, leur weed. Chacun à sa signature en matière de roulement de tambour, il y a les joints fins, presque des vogues, les grosses battes, les regulars, les feuilles blanches et les feuilles bio. Tout est prêt, le cendrier est à portée de canon, la petite bouteille d’eau est remplie. On lance une série ou un album et on allume la mèche. Et bien avec le vaporisateur, tout ce petit rituel est mort. RIP chorégraphie de ganjaman. 

Quand on achète un vaporisateur pour la première fois, on le sort de sa boîte et on a envie de le tester tout de suite. Techniquement c’est un petit appareil qui ressemble plus ou moins à une vapoteuse (en ce qui concerne les vaporisateurs portables). La boîte a un peu la même odeur qu’un DVD de la Fnac, elle contient un petit câble de chargement USB, et deux ustensiles qui servent à bourrer et vider le compartiment four de la machine. À y regarder de près, c’est presque un appareil électroménager. 

Après avoir grinder l’équivalent d’un joint, on introduit la weed dans le four, on referme avec le bec, on clique sur le bouton. Pendant une minute l’appareil clignote et le fumeur en nous est de plus en plus perplexe devant alliance incongrue de la plante et de la technologie. Ça ne clignote plus, c’est prêt… 

Inhaler la vapeur, ça n’a rien avoir avec fumer ; ça ressemble plus à tirer sur une chicha, sauf qu’au lieu d’un épais nuage, c’est une buée à peine perceptible qui ressort de nos poumons. La première bouffée n’est jamais bonne, ça sent le plastique, la température n’est pas encore optimale. La deuxième bouffée est plus violente, on commence à ressentir l’arôme du cannabis. Étonnamment, sa saveur est plus pure, elle n’a pas l’arrière-gout de combustion, elle n’est pas mélangée au tabac. À titre personnel, je dirai que j’ai eu l’impression d’aspirer l’essence même de la plante lors de cette opération. Troisième bouffée, on tousse, on tousse sans savoir pourquoi, on tousse et le sang monte à la tête, le THC et le CBD aussi par la même occasion. Si le four était bien chargé, on peut ressentir des petits picotements, pas désagréables au visage. Effectivement, vous venez de fumer un joint entier en 20 secondes, car au bout de la quatrième bouffée, le manège ralentit, on tire plus fort sur le bec en plastique, mais rien à faire, la plante a rendu l’âme. 

Quand on ouvre le petit compartiment, de la vapeur s’échappe, et la weed autrefois verte, s’est transformée en un amas de feuilles mortes, desséchées. L’opération n’aura pas duré plus de 5 minutes, dont 3 minutes passées à tousser. La défonce qui suit est plus aérienne, plus pure, on respire mieux.

Quels sont les avantages ? Le vaporisateur n’encrasse pas vos poumons. Vous n’avez plus besoin d’acheter de tabac, de briquet et de feuilles. Ça ne sent pas la fumée, la pièce est seulement parfumée par cette bonne odeur de weed. Finalement, vaporiser c’est un peu comme avoir une voiture électrique ; ça coûte plus cher au début, mais ensuite vous roulez plus sain. 

 

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