10 États américains autorisent la consommation du cannabis sur leur territoire et 33 autres autorisent son usage à des fins récréatives ou médicales.New York, ville symbolique de la puissance américaine est prête cette année à faire le pas.
L’économie du cannabis est continuellement en hausse délivrant de nouveaux emplois chaque année. On rapporte même qu’en 2020 le secteur de la marijuana pourrait créer 250 000 emplois aux États-Unis.
Pourtant, le cannabis peine à faire oublier sa connotation négative qu’elle détient dans la société à croire que la prohibition est toujours d’actu.
Dimanche 3 février se tenait l’événement sportif le plus regardé à la télévision aux États-Unis, et l’un des événements sportifs les plus regardés au monde : Le Super Bowl.
Indéniablement connu pour ses records extravagants d’audience et ses publicités au prix impensable, le cannabis a bien failli faire son entrée cette année avec son message publicitaire faite par Acreage Holdings.
Malheureusement, la publicité s’avère être sérieuse et ne s’inscrit donc pas dans la lignée des publicités faites pour le Super Bowl qui se doit d’être drôle et décalée.
Ce n’est pas la première fois qu’une publicité qui tente de promouvoir le cannabis médical succombe à un bashing .
Un article du O’shaughnessy narre le fait que le fondateur de Weedmaps avait acheté pour 50 000$ un panneau de Times Square pour promouvoir ses services. Un jour avant le lancement, sa publicité se voit refuser par les avocats de l’entreprise qui doutent de sa légalité.
Les publicitaires qui tentent de faire du marketing avec le cannabis doivent faire preuve de créativité pour détruire les clichés qui accompagnent les consommateurs.
Medmen, une chaîne de dispensaires a lancé une campagne de pub à 2 millions de dollars intitulée « Forget Stoner ».
Elle présente les consommateurs de cannabis comme des citoyens lambda qui travaillent dans n’importe quel domaine possible.
Jacob