Depuis une trentaine d’années, le dérèglement climatique de notre belle planète s’est considérablement accéléré.
Hausse des températures , fonte des glaces, avancée des déserts, épisodes météo (ouragans, canicules, pluies diluviennes) d’une violence inédite depuis l’observation moderne du ciel et du mercure, la situation est des plus chaudes pour le devenir de l’Homme.
C’est pourtant à ce même Homme que le globe qui nous héberge doit cette inquiétante situation.
Ou plus précisément à son mode de vie.
Avec presque 8 milliards de locataires qui se déplacent et consomment tout azimuts, cette ultra-mobilité et sur-consommation sont sans conteste les deux principaux responsables de l’émission de gaz à effet de serre.
Cette « révolution de la nature » en forme de dérégulation du monde naturel entraine une réaction en chaîne qui impact de façon profonde le monde vivant.
Parmi les symptômes les plus remarquables et inquiétants : la migration et disparition massive d’animaux et l’apparition, au niveau mondial, de nouvelles maladies.
Une épidémie de comportements destructeurs que le coronavirus aura stoppé net pendant deux mois.
Usines et transports à l’arrêt, effondrement des cours du pétrole, la sur-consommation et ses néfastes effets a été mise sur pause forcée.
Une mise en quarantaine de nos modus vivendi qui aura permis de réaliser de nombreuses études et recherches, aussi bien sur terre, mer que dans l’espace, afin d’appréhender plus précisément les conséquences de nos actes sur le futur de la planète.
Et donc de l’humanité.
Des millions de donnés qui pourraient être décortiquées, analysées, modélisées et projetées par le super calculateur japonais Fugazu, pour nous apprendre qu’à défaut d’un drastique changement de cap et d’une mutation profonde de nos modes de vie, les jours de l’humanité seraient désormais comptés.
Le regretté et extra-lucide scientifique Stephen Hawkins avait lui aussi, dans un funèbre testament, prédit l’extinction de notre espèce dans moins de 1000 ans.
La bonne nouvelle, c’est que la crise du Covid-19, qui risque d’avoir emporté un million d’âmes à l’horizon 2021, pourrait bien être le salut de l’homme.
En stoppant net les échanges et en réduisant nos modes de vie au strict minimum consommable (alimentation, santé, hébergement) le nouveau coronavirus se pose comme le gendarme des dérives de l’homme, frappant précisément où ça fait mal… à la nature.
A défaut d’avoir su gérer nos ressources et respecté notre hôte, c’est lui qui nous oblige à repenser nos modes de vie, un New Deal nécessaire qui devra intégrer la fin d’une mobilité et consommation débridée.
Un défi qu’il nous appartient de relever en adoptant des comportements plus responsables.
Quant aux velléités de voyage tous horizons, névrose très occidentale, là aussi, un nouveau paradigme s’impose.
Et pourquoi pas en s’inspirant de ce vieux dicton amazonien que le chef Benki Pikayo, observant la névrotique bougeotte du monde moderne, aime à citer:
« Pas la peine de prendre un avion ou une fusée pour voyager, il y a toujours eu des plantes pour ça”.
Links:
http://www.environnement.gouv.qc.ca/climat/surveillance/index.asp
https://www.un.org/fr/sections/issues-depth/climate-change/index.html
https://www.giss.nasa.gov/research/briefs/schmidt_04/francais.html
https://www.japantimes.co.jp/news/2020/06/23/national/fugaku-supercomputer-ranked-fastest/
https://myco2emission.com/?gclid=EAIaIQobChMI-YWj4JSr6gIVBEkYCh0ijgxGEAMYASAAEgLqFfD_BwE
https://www.google.fr/amp/s/www.lexpress.fr/actualite/sciences/stephen-hawking-l-humanite-ne-survivra-pas-1000-ans-de-plus-sur-terre_1851390.amp.htm