La série des stoner : La quatrième dimension (The Twilight Zone).

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Chaque semaine, Mike Teeve vous présente un film ou une série parfaite pour votre pause pétard du jour :

Alors que Jordan Peele le réalisateur de Get Out lance son Reboot de La Quatrième dimension, c’est le moment de vous expliquer pourquoi cette série est une des plus grandes de l’humanité. L’originale, pas sa version édulcorée.

Présentation:
La Quatrième dimension est une série d’anthologies américaine créée par Rod Sterling, qui est aussi le présentateur de chaque épisode et le showrunner de la série. Il a d’ailleurs coécrit 92 des 156 épisodes originaux.
Le run original de la série, de 1959 à 1964, est directement ancré dans la plus pure tradition narrative américaine.
Un melting pot d’anticipation qui évoque coup sur coup la paranoïa de
Philip K Dick, la poésie de Ray Bradbury ou les fulgurances analytiques d’Asimov.
Parmi les auteurs quelques grands noms ont déposé leur pierre à l’édifice on retrouve notamment Alfred Hitchcock et George R.R. Martin (le créateur de Game of Thrones).

À mi-chemin de la science-fiction et de la fable cruelle, la série propose, des épisodes d’une quarantaine de minutes racontant une histoire complète, souvent caractérisée par son twist.


Pourquoi la regarder High:
Tout d’abord pour son format.
Chaque épisode étant indépendant, vous pouvez vous poser devant, sans risquer d’être perdu.

Les scénarios étant inspirés de nouvelles, on retrouve une certaine cohérence dans la formule de chaque épisode: une introduction, un élément perturbateur, des péripéties, un twist et une conclusion.
Cela peut vous paraître austère, mais il n’en est rien. Il y a une myriade de couleurs dans ce noir et blanc. En grande partie grâce à des réalisateurs tels que Jacques Tourneur, génie du suspens, et Hitchcock.

Si vous voulez passer des heures à débattre avec vos amis et philosopher sans complexes, vous avez frappé à la bonne porte.
La série se marie très bien avec de la G13, une indica très puissante dont on attribue la création à la CIA histoire d’être posé. Même en plein complot.

Les moments cultes: Ils sont nombreux, mais voici trois épisodes fortement recommandés:

The Escape Clause (Saison 1 épisode 6):
Un épisode sur Walter Bedeker, un hypocondriaque terrifié par la mort qui décide de faire un pacte avec le Diable.
Sans vous spoiler l’épisode le pauvre Walter va évidemment se faire piéger. Tout l’intérêt n’est pas de savoir comment, mais de voir l’évolution du personnage qui sera bien entendu à l’origine de sa propre débâcle.

Eye of the Beholder (Saison 2 épisode 6):
Un épisode qui reste extraordinairement d’actualité grâce à sa réalisation en retenue malgré un sujet poussé à l’absurde.
Dans une société futuriste et totalitariste une patiente nommée uniquement 307 est harcelée par des docteurs qui “veulent la rendre belle”. La question posée est simple: qu’est-ce qui est beau?

Nightmare at 20,000 Feet (saison 5 épisode 3)
Un épisode culte dont vous avez très probablement vu la parodie dans les Simpsons.
William Shatner (oui le William Shatner de Star trek) joue ici un homme en proie de terreurs alors qu’un Gremlins apparaît sur l’aile de son avion.
Bien entendu personne sauf lui ne perçoit la créature. Un grand moment de frissons à l’ancienne.

Le mot de la fin:
Du générique à ses plans cultes, la série a marqué plus d’un esprit. Une fiction génitrice qui est devenue une franchise, mais à surtout ouvert le terrain pour un cinéma fantastique moderne et existentiel. Une merveille d’innovation… la prétention de ses successeurs en moins.

 

Mike Teevee

 

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