Cela fait sept ans que la culture du cannabis à des fins médicales est permise en Israël.
Aujourd’hui, 40 000 patients sont autorisés à en acheter. La plante utilisée sous différentes formes, sert à soulager les douleurs, et à réduire les effets secondaires dans les traitements contre le cancer par exemple.
Au niveau national, le marché est porteur. Plusieurs entreprises sont dans l’attente d’une autorisation de pouvoir se lancer à leur tour dans la production de cannabis. Et le secteur a attiré à lui de grands noms : l’ancien Premier ministre Ehud Barak est ainsi devenu en septembre dernier le président d’InterCure, une société de culture du cannabis
Peu de pays ont autorisé l’exportation de cannabis médical et c’est le Canada qui domine nettement ce marché peu compétitif.
Actuellement, seule une quarantaine de pays a légalisé l’utilisation du cannabis médical, mais ce nombre devrait augmenter. Israël, qui se définit aujourd’hui comme une « start-up nation »,pourrait devenir une « cannabis nation ».
La course est donc lancée : plus de 200 fermes ont demandé des licences pour produire et exporter. Des partenariats avec de grandes entreprises canadiennes ont été noués dans l’attente d’alimenter le marché mondial. Tous les producteurs espèrent qu’un jour le label cannabis médical « made in Israël » aura le même le succès que l’appellation « made in China».
Jacob