Le cannabis au cinéma : This is the End à Kid Cannabis.

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Qu’elle fasse rire, qu’elle fasse peur, qu’elle vous rende riche ou vous envoie à l’ombre, l’herbe, de sa consommation à son business, est un parfait terreau à scénarios.
Zeweed a passé en revue quelques incontournables «stoner-movies»: De This is the End à Kid Cannabis, tout en vous proposant les morceaux sur Spotify à écouter( pendant la lecture de l’article)  et conseils de  weed à fumer devant le film mentionné

This is the end (2013)
Franco-Fun
Prenez tout ce que Hollywood compte de fumeurs de ganja de moins de quarante ans, mélangez ces agités dans la maison de James Franco, ajoutez Seth Rogen à la réalisation, secouez sévèrement toute idée de scénario cohérent et servez-vous deux heures d’un  stoner movie hype et hilarant.
Le pitch :Franco, Rogen, Jonah Hill, Emma Watson , Michael Cerra, Danny Mac Bride, Paul Rudd ou encore Rihanna dans la nouvelle maison de James Franco pour une fiesta. Comme dans la vraie vie, ou presque. Hélas, c’est la fin du monde avec, une histoire d’extra-terrestres, quelques tremblements de terre et des zombies, aussi.  Les survivants de cette apocalypse sont cloitrés chez leur hôte, consommant ainsi, toutes les drogues qui restent pour leur ultime soirée. Il s’agira entre autres dans ce chaos, de défendre le street art, d’envisager le viol Hermione, ou d’une sérieuse mise à mal de Channing Tatum. La comédie, qui oscille  entre semi  private jokes, smoking out (c’est quand quelqu’un fait son coming-out au sujet du cannabis *) et franc délire, a définitivement été tournée à l’ouest. Et c’est tant mieux pour le spectateur. 

Musique: KRS-One : Step into a world (rapture’s delight)
Weed: Alien Dream

Kid Cannabis (2014)
The Kid is not alright
Le pitch : Le film est basé sur l’histoire vraie  de Nate Normann (Jonathan Daniel Brown ) un ado pataud  qui vit et s’emmerde dans l’Idaho.
Le pitch : Nate rêve d’une autre vie, mais ne sait rien faire à part fumer des joints et dealer des sachets de 20 dollars en même temps qu’il livre des pizzas. Pas grave, fort de ces maigres compétences, il se fixera un objectif :   devenir LE fournisseur de weed canadienne de son Idaho d’état.  Accompagné de Tropher, son seul ami, ils vont en trois ans faire passer 18 tonnes de weed par la frontière canado-américaine, à dos d’homme, pour un chiffre d’affaires de 68 millions de dollars, avant que le FBI et le DEA ne leur tombent dessus. Normann fera 10 ans de prison.
Le film a  deux qualités : il est extrêmement précis quant à sa description du fonctionnement du passage clandestin de cannabis canadien vers les États-Unis, et il est plein d’enseignements sur la weed elle-même (les variétés, types, différents modes consommation, la culture, la conservation… tout est passé au crible. Bref, une petite encyclopédie du ganja-enthousiaste sur grand écran. Autre point funky:  dans un louable soucis de crédibilité visuelle, le réalisateur John Stockwell a été jusqu’à faire ses prises de vue dans de vrais champs de weed au Canada.  Il faut savoir qu’à l’époque, la culture de cannabis y est encore illégale. Si l’équipe de tournage a réussi à être admise chez un vrai producteur de weed, l’aller et le retour se faisaient dans deux vans aux vitres opaques afin de ne pas révéler l’endroit ou poussaient les plans de marijuana. Dans Kid Cannabis, toutes les séquences avec des plants d’herbe sont donc tournées dans des lieux bien réels. Stockwell, a aussi admis que dans la plupart des scènes, les acteurs fumaient de la vraie beuh sur le set,  «Je voulais que les acteurs soient dans l’esprit. ». Et aussi «   parce qu’à l’image, la fumée de la weed rend vachement mieux ». En effet, ça rend bien.

Musique: The Who : The kids are alright
Weed: Pink Bubba

Quelques autres mentions, plus ou moins honorables.
Eyes Wide Shut (1999) : pour la scène du pétard de weed fumé par le couple Cruiz/Kidmann, joint  qui fera partir Tom dans un trip très moyen-cool.
Evil Bong (2006): pour son coté série Z décomplexé, et la présence de l’incontournable et toujours désopilant  Chong
En cloque, mode d’emploi (2007) Pour Seth Rogen, toujours très bon dans dans son propre rôle de stoner éternel ado’.
Harold et Kumar s’évadent de Guantanamo (2008) : pour continuer à se fendre la poire après avoir vu Harold and Kumar Go to White Castle  et avant de regarder Le Joyeux Noël d’Harold et Kumar (2011)
Escrocs en herbe (2009) Pour Edward Norton qui joue double (il a un jumeau), mais pas pour ce film bien simple.

 

Alexis 

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Journaliste, peintre et musicien, Kira Moon est un homme curieux de toutes choses. Un penchant pour la découverte qui l'a emmené à travailler à Los Angeles et Londres. Revenu en France, l'oiseau à plumes bien trempées s'est posé sur la branche Zeweed en 2018. Il en est aujourd'hui le rédacteur en chef.

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