Cinéma, CBD, THC,

Cinéma Bonne Définition

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Hugo a troqué sa weed pour du CBD. Un changement de dimension qui a radicalement changé son rapport au cinéma. Témoignage.

Que ce soit bien clair : si la transition de la weed qui défonce à celle qui défonce pas est une révolution dans ma vie, les fondamentaux perdurent. Depuis, j’apprécie un peu plus chaque jour les choses que je faisais déjà avant, et c’est pour ça que ce changement est si important, si délectable. J’aime le cinéma (wow), et si aimer c’est respecter, disons que depuis que je suis au CBD, j’aime mieux.

Aimer et le cinéma et la weed, c’est s’engager dans une relation toxique. Deux êtres incompatibles qui semblent aller si bien ensemble, c’est frustrant. Mais on aime, alors on ne compte pas. On continue d’essayer, on est parfois heureux, souvent déçu, on s’accroche. On ne va pas en vouloir à un stoner cinéphile de stagner dans un bain d’illusions.

Face à un film, sous THC, l’esprit divague, rebondit d’une pensée à l’autre, dessinant des connexions hasardeuses, mais surtout, il oublie. C’est bien joli de se réveiller un matin en se souvenant d’avoir vu un film là veille, du titre et des acteurs principaux si on est chanceux, mais à quoi bon accorder deux heures de sa courte vie au septième art si c’est pour ne rien retenir du propos, de l’intrigue, du sens ? Je ne parle pas là des films qui ne servent qu’à divertir, ça ne sert à rien de se rappeler de ce qu’a foutu Iron Man ou du modèle des pneus qui crissent dans Fast & Furious. Ni de ces séries vues mille fois qui ne sont qu’un canapé pour cerveau, histoire que ce dernier ne jalouse pas notre corps affalé. Regarder Friends en étant complètement défoncé, c’est okay. Ross et Rachel seront toujours là, et comprendre leur affaire n’est pas bien compliqué.

Je parle plutôt des films de cinéma que regarder demande un effort volontaire, une motivation affirmée, à une époque où tout ce qui n’est pas rapide et immédiat semble difficile. Les films d’auteur ou les grands classiques qu’on sait qu’on doit voir un jour ou l’autre, car sinon pourquoi traînent-ils depuis trois ans dans une note tapotée sur téléphone le jour où on a décidé qu’on allait devenir un esprit éclairé ? Ces films sont comme les bonnes résolutions de la nouvelle année, tentants sur le principe, mais pas évidents à mettre en pratique.

Néanmoins, parfois, on se lance. Entreprise à laquelle l’effet de la weed peut contribuer, appuyant ce désir d’éveil intellectuel, d’expansion des horizons, d’ouverture des shakras — appelez ça comme vous voulez, roulez des joints aussi chargés que vous le souhaitez. Mieux encore, avec le THC, l’interprétation des images mouvantes peut donner lieux à des découvertes fascinantes, à des théories révolutionnaires, à des révélations avoisinant la tachycardie cérébrale. Comment aurais-je, sans weed, compris que Chicken Run était bien plus qu’une histoire de poulets, mais une métaphore édifiante des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale ? Peut-être est-ce trop facile. Mais j’ai aussi compris Mulholland Drive et, plus récemment, Tenet. Si, si, je vous assure. En revanche, la clef de ces films-puzzle, je l’ai déjà oubliée.

En gros, de mes séances cinéma sous THC, je me souviens d’avoir oublié. Depuis que je suis passé au CBD, je regarde toujours autant de films, j’éprouve le même petit plaisir à fumer de l’herbe en même temps, seul ou accompagné, et je me souviens de tout. C’est une nouvelle épiphanie, nourriture intellectuelle d’autant plus savoureuse que ses nuances perdurent en tête. Chaque impression produite par un film informe informe la précédente, et c’est une passion pour le cinéma qui renaît.

Les cinéastes se donnent beaucoup de mal pour nous offrir ces images que personne ne leur a demandé, et ils ne le font sûrement pas pour un public qui baigne dans un état second. Tout ce qu’ils nous demandent vraiment, c’est d’être attentif à leur travail. Ce que fumer du THC menace là où le CBD ne change rien. L’esprit est tout entier disponible à l’oeuvre cinématographique, il ne s’agit plus de faire passer le temps, mais de le mettre à profit pour grandir un peu dans sa tête. Le CBD détend les muscles : tant mieux. On est mieux installé dans son fauteuil ou dans son lit. Au-delà de ça, il permet de perpétuer sans encombre un rituel qui m’est aussi cher que les films. Le cinéma est une illusion de la réalité, et le THC donne l’illusion de la comprendre. Ça fait trop d’illusions. Si on aime le cinéma, on se doit de lui donner la priorité. C’est ce que le CBD lui accorde.

Hugo.

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