Biodiversité : pourquoi il faut changer les choses

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L’altération du climat et la menace d’extinction des espèces représentent des enjeux majeurs pour notre siècle à un niveau planétaire. Quelques rappels des circonstances, conséquences et mesures élémentaires.

Nous sommes de plus en plus nombreux à nous inquiéter des effets de nos modes de vie et de nos industries sur notre environnement. Il est de notoriété commune que l’impact de l’activité humaine à un niveau mondial sur le climat et sur l’équilibre global de la planète est pour le moins inquiétant. De nombreuses et sérieuses prévisions scientifiques déclarent même notre situation urgente, si non déjà condamnée (notamment les communautés scientifiques GIEC et IPBES).
Or, ce dérèglement ne concerne pas seulement le climat, mais également la biodiversité, c’est-à-dire la survie des multiples espèces qui peuplent la terre.

Focus aujourd’hui sur les insectes : en première ligne affectée par ce déclin, ils sont pourtant essentiels à la reproduction de la flore dans les milieux naturels ! Autrement dit : s’il n’y a plus d’insectes, il est peu probable que nous puissions continuer à faire fleurir nos précieuses têtes de Marijuana sans passer par des procédés toujours plus artificiels. Du fait de la destruction de leur habitat naturel, de l’utilisation massive de pesticides et du dérèglement climatique, les insectes pollinisateurs pourraient entrer en voie d’extinction (les abeilles font l’objet d’une inquiétude majeure). Par leur biais, c’est toute la chaine végétale et alimentaire qui s’en trouverait menacée.

L’une des manifestations les plus apparentes de ce changement pour nous humains est l’absence d’insectes sur les parebrises de nos voitures lors de longs trajets, là où auparavant il fallait passer un certain temps à décrasser nos carrosseries après chaque voyage.

Comment agir alors à un niveau individuel pour endiguer ce phénomène et préserver à un niveau général la biodiversité ?

Tout d’abord, privilégier dans nos habitudes de consommation les produits cultivés en l’absence de pesticides, dans des conditions respectueuses de l’environnement ; favoriser les « petits commerces », les « jardins et cultures écologiques » par rapport aux grands producteurs tels que Monsanto et Bayer qui sont réputés pour leurs méthodes de production de masse déplorables. Favoriser les fruits et légumes de saison.

Ensuite, limiter l’usage de produits « phytosanitaires » tels que les pesticides, insecticides, désherbants, engrais, qui polluent et détruisent tant la faune que la flore et les nappes phréatiques.
Il est possible également à moindre coût de produire sa propre lessive, son propre dentifrice, etc. En tant que touristes dans les espaces naturels, ne pas chercher à toucher, à nourrir ou à acquérir les animaux rencontrés, ni à cueillir les fleurs ou les plantes dont il faut respecter le cycle et le fragile équilibre.

Limiter sa consommation d’eau, tant pour la douche, la vaisselle que pour son jardin.
Réduire ses déchets en produisant du compost avec les épluchures de légumes, restes de fruits, déchets verts, etc. – ce qui permet de cultiver son jardin avec un engrais non polluant. Pour ceux qui en ont la possibilité, consacrer son temps et son espace à l’apiculture en hébergeant quelques ruches qui permettront la sauvegarde des abeilles.

Cette liste de petits gestes pour la planète est bien entendu non exhaustive !

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Animée par la diversité des regards sur le monde que l’on peut adopter, produire et décliner, Morgane fait sa thèse en philosophie. La littérature et les expériences d'altération du psychisme (par le cannabis!) sont pour elle des moyens de révéler le réel dans ses limites les plus fascinantes. Elle prône la liberté des individus comme valeur fondamentale dans un monde déraisonnable.
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