Mike Teeve

Collaborateur mystérieux à la plume acérée et a l'humour noir, Mike est notre spécialiste de la pop culture. La rumeur raconte qu'un agité bien connu des francophones se cacherait derrière ce pseudo.

À la découverte des Blunts.

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Vous en avez marre de vos feuilles OCB slim. Vous cherchez quelque chose de plus fun pour rouler vos joints?  Ne cherchez pas plus loin, les Blunts sont la solution.

Les Blunts, c’est des feuilles de cigares ou de cigarillos évidés, souvent parfumés, originaires de New York. Leur nom vient des cigares Phillies Blunt qui sont très réputés aux USA, mais traditionnellement ce sont des modèles moins coûteux qui sont sacrifiés sur l’autel du bédo. Depuis leur déçu estimé au début des années 50 on les a vus dans de nombreux clips de rap, dans Springbreakers de Harmony Korine et même dans un certain nombre de sketchs (pop culture oblige). Si vous voulez d’ailleurs voir la pire manière de rouler un Blunt c’est par ici et attention, c’est aussi drôle que tragique :

On va maintenant explorer les Blunt les plus insolites avec des goûts capables de provoquer la consternation des puristes et l’amusement de vos potes.  Petite sélection de parfums venus du monde entier :

Le Blunt du goûter : le goût “Beurre de cacahuète et confiture” par la marque Juicy Wraps.
L’heure mondiale des stoners étant 16h20, il n’est pas étonnant de voir un Blunt aux arômes du goûter préféré des enfants américains. Un sucré salé qu’on conseille à tous les fumeurs adeptes de cartoons et de bonbons. (https://rollingsupreme.com/Products/Cigar_Wraps/Juicy_Wraps/)

Le Blunt Spécial KFC: le goût “Poulet et gaufres” par la marque Royal Blunts. Et oui, il existe un papier au goût de poulet frit. Pour avoir vérifié il n’y a aucune graisse dans la composition du produit. Attention cependant de ne pas oublier de faire des courses, on peut difficilement penser à une pire combinaison pour vous retrouver avec des Munchies d’ogre. (https://www.royalblunts.com/)

Le Blunt le plus énergétique : le goût “Redbull” de Kingpin Triple Blunts.
Appelé Spanish Fly comme le produit aphrodisiaque mondialement connu, ce blunt est en réalité aromatisé au goût si particulier du Redbull.
C’est un choix étrange, mais pas forcément la plus mauvaise idée si vous souhaitez rester actif en fumant. Attention cependant à l’odeur du papier qui ne cachera pas celle de la weed si vous fumez dans un lieu public. (https://www.marijoinlah.com/collections/kingpin/products/kingpin-hemp-wrap-spanish-fly)

Le Blunt de l’happy hour: Le goût “Cuban Mojito” par Juicy Jays.
C’est bien connu, rien ne vaut un bon pétard avec une jolie fille (ou d’un joli garçon) à la terrasse d’un bar de plage. Si comme moi vous êtes resté dans la grande ville (et que clairement vous rêvez de partir à la mer) nous vous conseillons ce Blunt avec un album du groupe mythique Buena Vista Social Club en fond.(https://www.juicyjays.com/)

Le Blunt Masochiste: le goût “Réglisse” par Juicy Jays.
Un
Blunt au goût de réglisse. Apparemment c’est censé très bien se marier avec le Cannabis, en particulier avec des variétés résineuses. (https://www.juicyjays.com/)

Le plus blunt le sophistiqué: le goût “Bourbon et miel” de Backwoods Blunt Wraps.
Un Blunt de luxe avec une feuille de cigare aux arômes boisés qu’on a trempés dans des arômes de bourbon et de miel. J’ai déjà commandé un paquet de 40 pour 35 euros, je compte passer tout l’hiver dans un fauteuil en cuir à fumer des Blunts aromatisés habillé dans une veste en tweed. Un peu de raffinement dans ce monde de brute. (https://www.famous-smoke.com/backwoods-honey-bourbon-8~5-cigars/item-52220)

Le Blunt le plus Bling: Le blunt doré de Shine Blunt Wraps.
Cette feuille dorée est couverte d’or comestible 24 Carats.  Pour la modique somme de 9 euros, vous pourrez faire semblant d’être le méchant dans une version très fumeuse du prochain James Bond.
Pas de goût particulier pour ce produit, mais ce n’est clairement pas l’intérêt. On conseille évidemment de le fumer en regardant Goldeneye ou sa Parodie humoristique, Goldmember (le dernier Austin Powers). (https://shinerollingpapers.com/)

 

 

Shopping : les plus beaux bongs du monde.

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Comme beaucoup d’enthousiastes de la weed, il est probable que votre bong de référence soit un modèle en plastique aux couleurs fluos. Il est temps d’honorer votre ganja avec un bel outil qui épatera vos amis et rendra chaque douille sublime. ZEWEED a sélectionné les 6 plus beaux bongs du monde, de quoi vous inspirer pour votre shopping de Noël.

Le bong cosmique: la fusée de kageglass (prix sur demande)

Si vous souhaitez vous équiper avant la saison 4 de Rick et Morty avec un des plus beaux bongs du monde, cette oeuvre est faite pour vous. Si vous n’avez jamais vu la série, on vous explique pourquoi c’est l’idéal pour tous les stoners ici.
Le bong est conçu pour convenir aux fumeurs les plus sensibles, grâce à son long cylindre, la fumée est adéquatement refroidie afin d’éviter un problème moteur… dans vos poumons.

Le bong aquatique: la Pieuvre de Wicked glass (1500 dollars)

Que vous soyez fan de Cousteau ou de Hentai tentaculaires, ce glasswork (terme définissant les bongs fait uniquement de Verre) est fait pour vous! Il existe en plusieurs coloris, mais la version multicolore est décidément la plus impressionnante.  Chacun de ces bongs demande presque 12 heures de travail pour arriver à ce résultat.

Le bong mythique: le 10 pound dragon de scozglass (créations sur demande, prix moyen 3500 dollars)

Le compagnon parfait pour regarder Game of thrones avec un paquet de snacks et quelques bouteilles de soda. Cette merveille a d’ailleurs une surcouche de cristal pour lui donner ses reflets enchantant. Toutes les couleurs imaginables sont disponibles et Scoz fait chaque Dragon selon les envies de ses clients.

Le sexy bong: La statuette Bondage de ktscissorbaby (vente sur enchères, prix moyen 2500 dollars).

Cette création est destinée aux plus coquins d’entre vous.  La créatrice a mis chacune de ses créations en vente individuellement, avec des prix qui atteignent rapidement des sommets. Il est donc conseillé d’économiser avant de miser. Le Cannabis étant le plus efficace des aphrodisiaques naturels il serait logique que votre bong soit tout aussi érotique. On vous parle des meilleures weed pour pimenter votre vie sexuelle ici.

Le bong underground: Le rat fink de hoobsglass (prix sur demande auprès de @illuzionglassgalleries).

C’est Ed “Big Daddy” qui est créé le légendaire Rat Fink. Ed Roth est aussi le parrain incontesté des Roadsters (ces voitures modifiées facilement reconnaissables grâce à leurs imposants moteurs dépassants du capot).  Le Rat Fink est à ce titre le plus Easy Rider de cette sélection. Cette sublime oeuvre est le résultat de la collaboration de 3 artistes et 30 heures de travail cumulées.

Le monster bong: le Kaiju de mercglass ( 6000 dollars)

Les Kaijus, sont des monstres géants dont le plus connu d’entre eux est Godzilla, le roi  “Lizard king” des monstres . Ce bong est aussi impressionnant que le géant nucléaire à grosses écailles. Le reptile fumant a demandé près 20h de travail. Ce travail de titan explique son prix géant, à la mesure des monstres dont il est inspiré.

Hunter S. Thompson : guns, ganja & gonzo-journalisme

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Il y a 18 ans, le chantre du Gonzo-journalisme Hunter S Thompson nous quittait. Grand adepte d’armes à feu et de drogues, l’écrivain canonisé* était aussi un Ganja-aficionado de premier ordre. Portrait du plus fumé des auteurs américains.

Une plante aux racines bien ancrées

Il est assez logique que Bill Murray, grans amoureux de l’herbe lui aussi,  soit le premier acteur à avoir interprété H.S.Thompson au cinéma. C’était en 1980  dans “Where the Buffalo Roam”, film culte tiré du livre éponyme, et qui s’ouvre sur le procès absurde de trois jeunes condamnés à de la prison pour un joint.

Les deux artistes ont passé des semaines à fumer, à boire et à accomplir les défis les plus absurdes pendant le tournage. Une expérience qui a changé Hunter contribuant à faire de sa légendaire nonchalance sa marque de fabrique.
Et c’est là tout le génie de Thompson : bousculer les préconceptions.
Qui d’autre peut jauger la qualité d’un homme en le faisant tirer au fusil à pompe sur des bidons de Nitroglycérine, comme le raconte Johnny Depp ?

Hunter et le cannabis

Sans l’herbe qu’il fumait de manière quotidienne, il est certain que Hunter n’aurait jamais tenu les cadences infernales qu’il s’imposait. C’est le principe de la gravité : tout ce qui monte doit redescendre. Quoi de mieux pour éponger des litres de Chivas, des cartouches entières de Dunhill et plus de poudreuse que sur les pistes d’Aspen, que l’herbe sacrée qu’il faisait pousser ?
Systématiquement armé, souvent violent et parfois paranoïaque, l’hédoniste était conscient des limites de son mode de vie. Son incroyable productivité (il a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages et des centaines d’articles) était bien plus le résultat de son génie que de ses états seconds. 

Une youtubeuse néo-zélandaise a tenté d’imiter sa routine quotidienne pour déterminer si elle allait devenir aussi brillante et s’est retrouvée… complètement cassée. Nous ne conseillons donc pas d’imiter son exemple, mais simplement de l’écouter.
Hunter était aussi fou que sage et il recommandait le Cannabis comme solution à beaucoup de problèmes.

Le calumet de la paix

Comme il le disait lui même : “J’ai toujours aimé la ganja. Elle a été une source de joie et de réconfort pour moi, depuis des années. C’est une des bases de la vie, pour moi, au même titre que la bière et le jus de pamplemousse et des millions d’américains sont du même avis.”
Un de ses meilleurs amis est d’ailleurs le fondateur de l’association NORML, la plus grande ONG pro-cannabis des États-Unis, qui se réunit encore tous les ans dans la fameuse “Owl Farm”, sa résidence devenue un musée.
Lors d’un dîner cannabique organisé sur place par nos confrères de Vice, celui-ci confie qu’il était l’ami le plus intéressant, mais aussi le plus difficile à gérer. Évidemment, c’est autour d’un joint qu’il parvenait le mieux à communiquer.

Un fait qu’il a lui-même confirmé à un journaliste lors d’une interview filmée :

Je pense que ce sera mieux, d’une manière générale, si je fume un joint pour me calmer. L’expérience a montré que mes pétages de câbles n’étaient pas la meilleure manière de donner des interviews. Je pense que je vais simplifier ma vie et la vôtre en prenant le temps de fumer.”
Sa veuve, Anita, raconte que c’était la seule chose qui lui permettait d’équilibrer ses pulsions de violence et de profonde générosité. Un peu comme si Dr. Jekyll et Mr. Hyde avaient besoin d’un calumet de la paix.
Un calumet qui s’est éteint brutalement en février 2005, mais dont la mémoire reste incandescente.

 

*Pour ses funérailles, Hunter avait demandé à ce que l’on place ses cendres dans un canon de 155mm, fourni par son ami Johnny Depp. C’est l’acteur lui-même qui appuiera sur le déclencheur, offrant à l’écrivain la plus retentissante des obsèques.

Le top des machines à rouler.

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Nous vous avions parlé d’Otto, la première machine électronique à rouler des pétards. Si l’article aura converti plus d’un ganja-enthousisaste au  joint confectionné sur 220 voltes, vous avez été nombreux à nous demander s’il existait une solution plus économique et écologique. Voeu exaucé: voici 4 alternatives green pour emballer facilement la belle plante.

La plus user-friendly: la rouleuse conique CONE ZEN

Spécialement conçue pour les feuilles XL, la rouleuse de forme conique Zen Smoke vous permettra de rouler facilement un jolie doobie une feuille king size. La machine, simple d’utilisation (comme une rouleuse classique) est compatible avec toutes les feuilles longues, aussi bien les OCB Slim que les Raw, Smoking etc.
La rouleuse conique slim, de marque Zen smoke, possède un mécanisme breveté permettant de rouler coniquement sans en baver. Idéal pour les débutants.

Cone Zen by Zen smoke, 
9 CAD$/ 6 €

Disponible ici

La plus écolo: la rouleuse conique RAW

Le easy-joint solution écologique puisqu’elle est faite en plastique de chanvre, philosophie de Josh Kesselman oblige.. .Fonctionne également avec toutes les feuilles king size, standard ou longues, même avec les feuilles en rouleau, il suffit de couper la longueur de feuille adaptée. Bonus:  La machine utilise du vinyle double couche à haute résistance à la traction, ce qui lui confère une durée de vie presque éternelle.
Second Bonus: elle est livrée avec 2 carnets de filtres, 2 paquets de feuilles king size Classic et 2 paquets de feuilles Bio.

Rouleuse King size by RAW,
12 CAD$/ 9€

Disponible ici

La meilleur marché: La rouleuse King Size OCB

La marque Française se lance dans la confection conique automatique avec un produit chic et pas cher, notre meilleur rapport qualité prix de cette sélection.
Simple, basique mais efficace, c’est notre entrée de gamme du roulage sans effort, un objet qui est à la machine à joint ce que les papiers classiques de la même enseigne sont aux clopes roulées: une valeur sûre.

Rouleuse King size OCB
7 CAD$/5€

Disponible ici

La plus design: la Rouleuse Conique FUTUROLA

On roule facile et en style avec cette machine au mécanisme différent, et au look qui ne laissera personne indifférent. Cerise sur le bédot: elle est fabriquée en ABS (un plastique ultra-robuste) et est livrée avec sa pochette de transport. Notre coup de coeur de cette sélection.

Rouleuse Conique Futurola
9 CAD$/6€

 

Les meilleurs déguisements pour Halloween.

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Pour Halloween, le vrai trick consiste à trouver un bon treat vestimentaire : soit un déguisement original, choc et pas cher. Pour vous éviter d’arriver dans un déguisement de momie à base de papier toilette, Zeweed a sélectionné 7 costumes à effroi qui n’enterreront pas votre compte en banque.

La plante en pot 
Et si on rendait hommage à lumière de nos soirées jeux-vidéos entre potes?  Après tout, cette plante miraculeuse rend la nourriture, la musique et le sexe plus délectables; c’est donc impératif de la représenter dans notre sélection de costumes. En plus, le costume est fourni avec un panneau “Keep off the grass” (restez hors de la pelouse en français) qui ajoute encore à l’humour du déguisement.
Disponible à l’achat ici

Marijuanaman 
S’il n’existe pas encore de costumes officiels du personnage, vous pouvez malgré tout avoir votre propre tenue de superhéros du Cannabis (faux abdos compris). Attention cependant, il ne permet pas de voler.
Disponible ici

 

Les costumes (simples) à faire

Les Girls scouts.
En 2016 Maisie Williams et Sophie Turner, deux actrices de Game of Throne, ont littéralement retourné Instagram avec ses costumes assortis aux États-Unis c’est bien connu, les Girls scouts vendent une grande variété de gâteaux aux consommateurs en tous genres. Rien de plus logique de les voir donc ici en vendeuses de Space Brownies. Un costume aussi drôle que facile à refaire.

The Big Lebowski
Alors que le Big Lebowski s’apprête à avoir une suite (basée sur le personnage de Jesus et validée par les frères Cohen), c’est l’occasion parfaite de revenir aux fondamentaux: Le Dude.
Un costume qui ne demande pas plus de 10 minutes de boulot, mais qui a le mérite de fournir des lunettes de soleil pour cacher vos yeux rouges et une excuse pour vous balader en chaussons.

Cheech and Chong:
Les deux stoners les plus drôles de l’histoire sont évidemment un Must pour Halloween.
Pour faire ce costume, il vous suffit de récupérer quelques accessoires dans n’importe quelle bonne friperie, un bandana et de fausses barbes.Comme vous pouvez le voir, ce costume va aussi très bien aux femmes. Je n’aurais jamais cru être attiré par une femme à barbe.

Les costumes à réserver aux plus manuels

Le Bong
Il existe une version “déjà faite” de ce costume très bien pensé. Le problème c’est que, contrairement à ses créations, on ne reconnait même pas qu’il s’agit d’un Bong. Un véritable sacrilège!  Ce costume ne peut pas malheureusement pas servir “En vrai”, mais il est franchement iconique.

La Sulfureuse Marie-Jeanne
À l’instar de la Chanteuse Rihanna, que vous pouvez voir sur l’illustration, Marie-Jeanne est le costume d’Halloween absolu pour les plus sexys des femmes fatales amatrices de Cannabis.
Comme vous pouvez le voir ici, elle a choisi la déclinaison “Veuve noire” qui évoque une fiancée le jour de son mariage, mais avec un peu de panache (et beaucoup de vert) toutes les déclinaisons sont possibles.

 

A l’heure d’Halloween : Cannabis et sorcellerie

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Et si le pouvoir mystérieux et occulte des sorcières du moyen-Age venait du cannabis? C’est en tous cas ce que soutient Chris Benette dans son livre  “Liber 420: Cannabis, Magickal Herbs and the Occult”. Sortez vos chaudrons, philtres et feuilles en tous genre, je vous emènne sur les chemins de la ganja-magie.

Les sorcières fumeuses de weed: réalité ou fiction?

Un peu des deux, comme le résume assez bien la thèse très controversée du célèbre Jack Herrer . Ce grand prêtre de la weed pensait que la plante démoniaque évoquée lors du procès de Jeanne d’Arc (accusée de sorcellerie) était tout simplement du cannabis.
Le peu de certitudes établies, comme l’explique Chris Bennett , sont les témoignages apposés sur grimoires qui étaient à l’époque interdits (et donc pas toujours en très bon état) ou via les retranscriptions des fameuses minutes des procès de l’Inquisition. C’est-à-dire des aveux tirées sous la torture et à la relative fiabilité.

In weed we trust

Difficile donc de ne pas généraliser les pratiques des sorcières car dès l’arrivée des inquisiteurs la limite entre les pratiquantes de magie blanche (du type divinatoire et guérisseur) ou noire (qui est destinée à contrôler ou à blesser autrui) est devenue ténue.

Cannabis et mandragore

Ce qui est certain c’est que le cannabis était parmi leurs plantes de prédilection . Elle était principalement utilisée pour ses vertues médicinales équilibrant d’autres plantes aux principes actifs puissants comme par exemple la mandragore. Utilisée souvent sous forme de teinture, le cannabis faisait parti des ingrédients premiers de ces magiciennes des bois.
Ses décoctions sont d’ailleurs à l’origine de la légende des balais volants : le bout du manche était recouvert de potions aphrodisiaques et psychédéliques pour faire de l’instrument ménager un infernal sex toy pour vraiment s’envoyer en l’air.

Crowley et l’avènement des Wicca

Pour que la cannabis devienne un élément central  de la magie, il faut attendre l’arrivée d’Aleister Crowley au 19ème siècle. Le père décrié de la magie dite “cérémoniale” dont les travaux reposent sur les fondamentaux païens et intellectuels de la sorcellerie.
Ce grand fêtard connu pour ses orgies “démoniaques” incite tous ses disciples à fumer avec panache pour mieux communier avec les esprits et surtout pour s’approcher un des buts ultimes des pratiquants de la magie: atteindre le plan astral.

Aleister Crowley, AKA “L’homme le plus malsain du monde”.

“L’homme le plus malsain au monde” comme il était surnommé par ses détracteurs sera une influence majeure (une fois quelque peu assainie) pour le mouvement Wicca qui se concentrera plus sur la communion avec l’univers qu’avec la chair. Le cannabis en revanche est resté intact parmi les fondamentaux incontournables pour ses nouvelles pratiquantes de la magie qui sont près d’un million de nos jours.

Sorcières verte et herbe rouge

Même à l’ère digitale Weed et sorcières semblent toujours aller de paire.
Le cannabis menstruel est une des dernières modes parmi les néo sorcières Wicca. Une tendance qui vient d’Équateur ou elles appellent cette herbe sacrée utilisée lors de cérémonies mystiques “Santa Maria“. Le principe est simple, la plante est nourrie par le sang très chargé en azote des règles et, si possible, elle est toujours arrosée les soirs de pleine lune.
Cela donne d’après les témoignages des plantes très riches qui apportent des visions puissantes.
Apparemment le goût serait étonnement doux et la ganja luxuriante. Un vrai tour de magie verte.

 

Ed Rosenthal, l’homme qui murmurait à l’oreille du chanvre.

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Bien avant l’arrivée des growboxs et autres kits pour faire pousser chez soi, Ed Rosenthal était déjà en train de développer des techniques désormais utilisées par tous les cultivateurs en herbe.  Aux cotés de Jack Herer, le “doc'” Rosenthal est sans doute un des plus grand activiste et défenseur du cannabis aux États-Unis.
Portrait d’un gourou de la ganja.

S’ il y existait un mont Rushmore du chanvre, Ed Rosenthal y serait probablement représenté entre la reine de hasch Milan Jansen et  Jack “l’hemperor” Herer.
Comme Mila, il a fait avancer la qualité du cannabis consommé en améliorant les techniques qui l’entourent et comme Jack, il a fait avancer les mentalités mais aussi les lois des Etats-Unis.
A l’âge de 74 ans, le cultivateur né dans le Bronx profite enfin du fruit (ou dans le cas présent de la fleur) du combat de sa vie pour avoir le droit de faire pousser du cannabis en paix.
Ce maître zen de l’horticulture partage son savoir sur la plante depuis plus de 35 ans.

Rédacteur spécialisé growing chez High Times

Rien de très surprenant quand on apprend qu’il a commencé sa carrière en tant que rédacteur pour le mythique magazine High Times dans les années 80/90. C’est là qu’il développe ses talents sur le sujet aux côtés de l’intelligentsia alternative américaine et qu’il se lie d’amitié pour Jack Herer dont il s’inspirera pour de nombreuses publications.
Comme lui il a accumulé une masse presque encyclopédique de connaissances publiant des guides de jardinage bien sûr mais aussi des ouvrages sur l’apport social, économique et humain du chanvre sur la société.
Une cause qu’il embrasse jusqu’au tribunal puisqu’en 2002 (alors qu’il l’accord et le soutien absolu de la municipalité de la ville d’Oakland), il est arrêté par les agents fédéraux de la FDA.

Arrêté par la Food & Drug Administration

L’affaire fait grand bruit puisqu’elle démontre l’absurdité du système américain dans lequel les lois locales et nationales s’affrontent.
De son côté il a la proposition 215 (qu’il a participé à écrire et à faire voter) qui autorise le Cannabis médical dans la ville mais il fait face au gouvernement américain qui cherche à faire un exemple.
De l’aveu d’une jurée (dont vous pouvez trouver le témoignage ici) le procès est loin d’être impartial. Même si il n’est condamné qu’à un jour de prison il lance une procédure d’appel concluante pour révoquer la peine qu’il a déjà servi. En 2007 rebelote il est à nouveau inculpé par le Bureau du Procureur des États-Unis en personne… Mais il ne se voit pas ajouter un seul jour de prison à sa peine en dépit de sa condamnation. N’ayant jamais perdu son calme (et donc sa crédibilité) dans cette affaire très médiatique il attire une grande majorité de l’opinion publique de son côté.

Ed Rosenthal à la sortie de son procès (lunettes rondes, chemise blanche, veste gris-vert)

Deux fois condamné à un jour de prison

L’homme qui d’après Tommy Chong lui-même “a converti plus de monde au cannabis que Cheech et Chong” est loin d’être un rigolo (en dépit d’un grand sens de l’humour).
Il donne régulièrement des cours à l’université d’Oaksterdam – la seule au monde dédiée exclusivement au chanvre – afin de répondre aux questions des jeunes pousses sur leur manuel. Un manuel qui se trouve être son best seller: “Ed Rosenthal’s Marijuana Grower’s Handbook” (le guide d’Ed Rosenthal pour les cultivateurs de Marie-Jeanne).
Même si il a vendu pour plus de 2 millions d’exemplaires de ses livres, Ed a gardé la tête froide et la main verte.

Il a lancé sa propre chaîne Youtube AskEd420 dans laquelle il vante les mérites de son université située à Oakland “que les gens doivent absolument rejoindre sinon [il] se fera viré”, il donne des conseils botaniques et il explique aux internautes comment utiliser les produits qu’il a inventé.
Que rajouter si ce n’est silence:  Le prof le plus cool de la planète va parler.

 

Raphaël Mechoulam (1930-2023), doyen de la recherche sur les cannabinoïdes.

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Malgré une nomination au prix Nobel et de plus de 450 articles de référence publiés, le pionnier de la recherche sur le cannabis Raphaël Mechoulam est resté largement méconnu du grand public. Il nous a quitté en mars dernier, à l’âge de 92 ans.
Notre hommage à ce grand scientifique qui a mis en évidence les vertus thérapeutiques du CBD.

 

Qui est Raphaël Mechoulam?

Raphaël Mechoulam est sans doutes le plus convaincu et convainquant des chercheurs qui se sont penchés sur les bienfaits thérapeutiques du cannabis. A 92 ans, chaque jour de la semaine, le Dr Raphaël Mechoulam continuait, depuis son petit bureau à  Jérusalem, à faire avancer ses travaux sur les cannabinoïdes.
Scientifique spécialisé sur les propriétés de la belle herbe depuis plus de 50 ans et époux aimant depuis plus de 60, cette éternel “tête en l’air, un peu trouillard lors des déplacements” devait selon lui sa vitalité et sa passion inaltérée”au soutien indéfectible” de sa femme (toutes les citations sont tirées du documentaires Le Scientifique, qui lui est dédié).

Un génie méconnu du grand public

Un amour né lors de son service militaire, lors de ses premières années en Israël, après avoir fui la très antisémite Bulgarie, en 1949.
C’est à ses côtés qu’il fait ses premières expérimentations, de son propre aveu “illégales” et qu’il fait les tous premiers tests du THC pur… sur l’homme (lors d’une Tea Party avec des amis et force spake-cake).
Cette expérimentation plus qu’alternative était la conséquence d’un tabou autour de la plante. En 1964, l’année où il découvre le THC, le cannabis qu’il utilise lui est fourni par la police, sans accord gouvernemental dans un premier temps.

Il continue à découvrir des cannabinoïdes au fil des années, puis, entre 1992 et 1995, il prouve l’existence de récepteurs endocannabinoïdes et il est le premier à établir les bases du système éponyme, fondamental pour la médecine moderne.
Membre fondateur de l’IRCS (la Société Internationale de Recherche sur le Cannabis), jamais jamais arrêté de croire au potentiel médicinal de la plante.

 

Pionnier de la recherche sur le cannabis

Dès la fin des années 60, Mechoulam organise des débats autour de la plante, dans son nouveau pays, l’occasion “pour tous les avis, toutes les perspectives, y compris les plus dissonantes, de se faire entendre”.
Une démarche inclusive, directement responsable de la légalisation du cannabis (aussi appelé “herbe de dieu” dans l’ancien testament) en Israël, dès les années 90. C’est après avoir soigné des centaines d’enfants souffrant des effets secondaires de chimiothérapies, qu’il ouvre la porte à l’utilisation thérapeutique en 1995; son calme mécontentement face aux résultats positifs, comparés à ses moyens limités, ayant résonné jusqu’au Ministère de la Santé.
Pour lui, c’est simple : tout est question de mesure, afin d’obtenir un résultat optimal. Un argument de plus, pour la légalisation : le cannabis issu de l’économie souterraine a toujours plus de THC et pas assez de CBD. Pour lui, si l’on veut limiter les effets négatifs liés à la plante, il faut avant tout des productions contrôlées.

Toujours prudent dans ses déclarations, ses constats faisaient souvent mouche dans les hautes sphères.
C’est en bonne partie grâce à son influence, que le CBD, puis le cannabis tout entier ont été autorisés en Amérique du Nord, suite à deux études intergouvernementales menées par lui et portant sur “un échantillon de centaines de personnes”.

Le scientifique qui aura mis évidence les vertus thérapeutiques du CBD

Des études indépendantes et collaboratives, qui sont pour lui le cœur de la médecine moderne face à des  recherches qui selon Mechoulam  “sont trop souvent le privilège des entreprises”.
Un comble pour le scientifique pour qui le cannabis “imite les sécrétions de l’être humain” et dont les vertus et propriétés appartiennent plus à  l’humanité plus qu’aux gouvernement et au Big business.

Persistant, il a récemment prouvé que les patients atteins de la maladie de Crohn peuvent être soignés avec l’aide du CBD et prévoyait que dans “5 à 10 ans”, il aurait accumulé assez de données pour connaître le dosage exact nécessaire aux troubles mentaux, par définition plus complexes à cerner.
Si le temps l’aura rattrapé, ses confrères et disciples de l’Université hébraïque de Jérusalem ont annoncé leur volonté de poursuivre les recherches sur le traitement au CBD de la maladie de Crohn.

 

Jack Herer, l’homme qui voulait chanvrer le monde.

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Si vous êtes un ganja aficionado, vous avez probablement déjà gouté à la fameuse Jack Herer.
Vainqueur de la High Times Cannabis Cup 95’, cette variété de cannabis à dominante sativa est une référence particulièrement appréciée des consommateurs pour son côté ultra-tonique et cérébrale. Mais au fait, c’est qui, ce Jack Herer ?
Portrait d’un activiste écologique qui voyait en la belle plante le salut de l’homme.

L’histoire de la légalisation du cannabis dans le monde a été marquée par quelques personnalités extrêmement fortes. Leur principal point commun ? Un humanisme certain, empreint d’empathie et de créativité.
Si le premier dispensaire a vu le jour grâce aux actions de  militants pro-LGBT, et que des breeders comme Arjan Roskam ont révolutionnés le marché de la weed, c’est à Jack Herer que l’on doit la première encyclopédie du cannabis.

Et pourtant, rien ne prédestinait Jack “L’Hemperor” à devenir l’empereur du chanvre. Né à Buffalo, New York, en 1939, issu d’une famille très conservatrice, il s’engage à 17 ans dans l’armée pour 3 ans avant de fonder une famille dans un esprit des plus conservateur et républicain.
Alors que la guerre du Vietnam éclate, il admet qu’à l’époque il était “persuadé que (les américains) étaient toujours les gentils”.
Un jour, sa nouvelle petite amie lui fait tester la belle plante, celle-là même  que la propagande d’état dénonçait avec acharnement… et c’est la révélation pour Jack!

Jack the “Hemperor”

Il découvre des choses qu’il n’avait jamais ressenties, une paix et une curiosité nouvelle. C’est à ce moment-là que le désir de partager son expérience avec le monde naît en lui. En 1973, il monte un magazine underground dédié au cannabis : “Grass”, qui devient culte dans les milieux branchés. Toujours en 73, il ouvre un des premiers Headshop américains (une boutique qui vend bongs, pipes, vaporizers et autre vecteurs de combustion cannabique).

Ce revirement assez extrême n’est en réalité que le début de son parcours de combattant; à travers ses recherches, il réalise le potentiel écologique et la réalité ethnologique du chanvre, une plante qui suit l’humanité depuis plusieurs millénaires :« Il n’y a qu’une seule ressource naturelle et renouvelable qui est capable de fournir la totalité du papier et des textiles sur la planète ; répondant à tous nos besoins en termes de transport, d’industrie et d’énergie, tout en réduisant simultanément la pollution, en reconstruisant le sol, tout en nettoyant l’atmosphère… Et cette ressource est – la même qui était utilisée à cet effet auparavant – le cannabis, le chanvre, la marijuana ! » professait-il déjà.

Jack Herer (à droite) et Redman, la fine fleur de la weed

Pour Jack, le chanvre est la réponse à la crise des énergies fossiles, à la déforestation et à l’arrêt de la surproduction polluante. Dans cette optique, il crée le HEMP (Help End Marijuana Prohibition), multiplie les conférences et parcourt le pays pour propager la bonne parole, tout en accumulant les ressources documentaires.
En 1985, c’est la sortie de son chef d’oeuvre “The Emperor Wears No Clothes” ou “L’Empereur nu” en français, qui compile l’intégralité de ses connaissances sur le sujet du cannabis.
Le livre est un énorme succès littéraire, c’est une véritable bible d’informations vertes, qui sera même mise à jour une dizaine de fois, jusqu’à la mort de l’écrivain en 2010. Un must d’avant l’ère d’Internet, dont on vous recommande encore fortement la lecture aujourd’hui : https://www.amazon.com/Emperor-Wears-Clothes-Marijuana-Conspiracy/dp/1878125028

Deux fois candidat à la Présidentielle US

Ce personnage hors du commun aura marqué son époque par sa passion, oui, mais surtout par quelques coups d’éclats : en 1988 et en 1992 il se présente à l’élection présidentielle américaine pour, de son propre aveu, forcer les médias à écouter son message.
C’est d’ailleurs à Jack qu’on doit une bonne partie du changement des mentalités aux États-Unis, grâce à une offre de 100 000 dollars à quiconque pourrait prouver que le cannabis est mortel. Bien entendu, cet argent n’a jamais été réclamé, prouvant que la guerre faite à la plante était basée sur un mensonge.

Icône de la green culture

Aujourd’hui encore, le combat de Jack résonne. En 2018, le cannabis est enfin autorisé dans un cadre récréatif en  redevenant  légal au Canada, pays berceau d’une florissante industrie.
La variété éponyme qui lui a été dédiée, une hybride à majorité Sativa, élaborée par Sensi Seeds au début des années 90, est connue pour son high clair et pour ses effets sociabilisants.
La Jack Herer est si populaire qu’on la retrouve dans nombre de chansons de rap américain avec un hommage de Redman (qui était un ami de Jack Herer), de Joey Badass et même en France d’un ancien membre du groupe IAM,  Akhenaton.
Un bel hommage à cet homme du peuple à qui une compétition internationale (la Jack Herer Cup) a été dédiée.
L’événement se tient  tous les ans à Amsterdam, en Colombie, en Jamaïque, à Las Vegas ainsi qu’en en Thaïlande.
L’occasion de faire le tour du monde en 80 joints.

 

 

Tom Petty: Le rockeur au grand Spliff

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Quand on parle des VIP de la weed, Snoop Dogg, Willie Nelson ou Bob Marley sont généralement les premiers (et seuls) cités. Il existe pourtant une icône de la Ganja aux 80 millions d’albums et 40 années de carrière qui n’est que rarement célébré pour ses position pro-cannabis: Tom Petty. Portrait d’un grand blond amoureux de la verte.

Tom est né en 1950 en Floride dans une famille de classe moyenne. Sa passion pour le rock arrive tôt puisqu’à l’âge de 10 ans il rencontre Elvis, le dieu du rock lui-même, sur un tournage dans lequel son oncle travaille. Fasciné le King, dès le lendemain il échange son lance pierre contre une collection de 45 tours d’Elvis qu’il écoutera en boucle. Le virus de la musique l’a piqué, mais c’est le passage des Beatles dans le Ed Sullivan Show en 1963 qui le pousse à monter son propre groupe. À 17 ans il quitte l’école pour se consacrer à la musique et jouer de la basse dans son nouveau groupe. Son père violent et condescendant désapprouve, il ne veut pas d’une “mauviette d’artiste” comme fils, qu’importe: Tom aura le Cannabis et la révolte du Rock and roll pour le porter.

C’est la même année qu’il se met à fumer quotidiennement, car s’il a dédié sa vie à la musique, elle est indissociable du Cannabis. En interview pour le Men’s journal en 2010 il déclare: “Je suis un fumeur de joints, je l’ai toujours été. C’est la drogue musicale par excellence.” Par la suite quand il lui a été demandé s’il souhaitait prendre une des cartes de prescriptions médicales il a simplement répondu: “Pas besoin j’ai mon propre Pipeline depuis 1967”.

Tom joue dans plusieurs formations au cours de sa carrière, principalement à la guitare et au chant, et il place systématiquement des morceaux en référence à sa plante préférée.
Un fait si connu que lors d’un de ses derniers concerts en 2016 la foule lui crie et lui réclame “Plus de weed” en référence à ses hits cannabiques il répond simplement avec un sourire et clin d’oeil: “More patience”, incitant la foule à prendre son mal en patience.
Parmi les chansons les plus cultes qu’il a dédiées à la plante, on peut citer: Mary’s jane last dance, U get me high et le morceau Tweeter and the Monkey Man qu’il a placé dans le premier album des Traveling Wilburys, le super groupe qu’il a monté avec Bob Dylan et George Harrison (eux aussi amateurs de Cannabis).

Sa chanson la plus culte, “You don’t know how it feels”  tient son succès d’une embrouille avec MTV en 1994. Dans les paroles il déclare “Roule un autre joint”. La censure de la chaîne tombe et il lui demande de couper toute référence directe au Cannabis. Il modifie juste le mot joint par “noojh”, “parce que ça paraissait encore plus tordu à vrai dire”. L’expression devient culte et sera scandée par les fans jusqu’à son dernier concert.
Si Tom est, jusqu’à sa mort prématurée en 2017, un défenseur de la ganja c’est avant tout parce qu’elle est non addictive. Il est épris de liberté et le Cannabis est la seule drogue saine selon lui. En 2013 il déclare à Rolling Stones magazine: “Maintenant qu’on a commencé [à légaliser] il faut aller jusqu’au bout. On devrait vendre du Cannabis dans tous les magasins d’alcool, c’est vraiment beaucoup moins dangereux”.

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